Crise au Niger: "Il faut revenir rapidement à l'ordre constitutionnel", estime la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna

  • l’année dernière
Les militaires nigériens qui ont renversé le président Mohamed Bazoum accusent la France de “vouloir intervenir militairement”, alors qu’un sommet des pays ouest-africains voisins du Niger a abouti à la formulation de menaces d’utilisation de la force, si le président élu n’était pas rétabli dans ses fonctions avant dimanche. De son côté, Emmanuel Macron a menacé de répliquer “de manière immédiate et intraitable” à toute attaque contre les ressortissants de la France et ses intérêts au Niger.

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Transcription
00:00 Les contacts que nous avons, c'est avec l'ensemble des autorités nigériennes,
00:04 nos contacts habituels, les autorités légitimes du Niger.
00:07 Il est sur place, c'est une tradition que l'on voit à tout le monde,
00:12 mais je crois que le message qui est adressé, y compris par nous-mêmes,
00:17 ceux qui ont fomenté cette tentative de poutche et pour le moment n'entendent pas les messages de leur père,
00:25 les messages des pays de la région, c'est qu'il faut revenir rapidement à l'ordre constitutionnel.
00:30 Il y a unanimité du côté africain, unanimité d'ailleurs de la communauté internationale,
00:35 pour rappeler qu'on ne doit pas déstabiliser ce pays.
00:38 Le président Bassoum a été élu démocratiquement, il doit revenir au pouvoir, être libéré,
00:44 sa sécurité assurée et l'ordre constitutionnel revenir au Niger.

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