Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État chargée de la Ville, était en direct dans le Live BFM.
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00:00 Ce n'est pas un sujet d'immigration, 90% des émeutiers sont français, de nationalité française.
00:05 Ça c'est la première chose.
00:06 La deuxième chose, le raccourci terrible qui est fait entre immigration et émeutier,
00:10 les chiffres démontrent que 90% des émeutiers sont bien français.
00:14 L'autre chose sur... alors je vois bien où vous voulez m'emmener.
00:18 La réalité c'est que le Président de la République, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur,
00:22 et moi-même, nous pensons exactement la même chose.
00:25 C'est qu'il y a un travail à faire sur l'intégration.
00:27 Comment faire pour que notre jeunesse se sente plus citoyenne ?
00:31 Et vous voyez que pendant les émeutes, les drapeaux français n'ont pas été brûlés de partout.
00:36 Ce qui a été attaqué, ce sont les mairies, ce sont tout ce qui peut être identifié
00:41 comme quelque chose qui nous ramène à l'État, à l'ordre, avec une révolte contre l'ordre établi.
00:48 Donc je pense que ce raccourci est un constat...
00:51 Enfin moi je l'avais dit très tôt, je suis sortie très tôt sur ça, en disant que c'est un raccourci inadmissible
00:58 puisque les chiffres de toute manière derrière nous ont donné raison,
01:01 et je rentrerai pas dans la polémique des prénoms...
01:04 En réalité, le Président de la République, le ministre de l'Intérieur, et moi-même, nous disons la même chose.
01:09 Il faut travailler sur l'intégration aussi, pardon.
01:11 Juste une chose, pour qu'ils se sentent plus citoyens, qu'ils se sentent qu'ils fassent nation,
01:16 c'est-à-dire qu'ils appartiennent à quelque chose, notre pays, notre République.
01:20 Donc c'est sur ça qu'il faut travailler.
01:21 C'est pas du tout sur est-ce que le prénom...
01:23 Vous savez, il y a des gens qui sont nés aussi, qui ont d'autres cultures
01:29 et qui appellent leurs enfants avec des prénoms tout à fait italiens, espagnols...
01:34 Donc c'est pas ça le débat là, je vois bien où les journalistes veulent nous emmener.
01:38 En attendant, le Président de la République, je l'aurai dit, le ministre de l'Intérieur et moi-même, nous faisons le même constat.
01:43 - On vous emmène nulle part, c'était le ministre de l'Intérieur qui avait parlé justement de ces prénoms.
01:45 Nous on vous emmène absolument nulle part.
01:47 Et d'ailleurs le Président de la République, il a clarifié sa position.
01:51 - Je le clarifie.
01:52 Alors, je le clarifie.
01:53 Et en réalité, justement, si vous voulez faire l'exégèse de tous les propos,
01:59 la réalité c'est que nous avons un problème, évidemment, on l'a vu,
02:03 on n'a pas attendu maintenant pour le constater, un problème d'intégration.
02:07 Et je vous le redis, par exemple la double tutelle de mon ministère,
02:12 le ministère de la Ville est maintenant rattachée au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
02:16 et au ministre Christophe Béfus, le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires.
02:21 Il y a eu un constat qui a été fait, il y a eu une réponse,
02:26 et justement sur ces sujets, puisque j'ai été très très sollicité sur ces sujets,
02:30 comment ramener notre jeunesse dans le cadre républicain ?