Au programme de cette édition, retour sur le sommet des BRICS qui a débuté mardi.
Nous évoquerons ensuite le retour des hausses d’impôts qui plane sur la rentrée politique.
Et enfin, une page rap, pour changer, avec ce style musical qui fête ses cinquante ans !
Nous évoquerons ensuite le retour des hausses d’impôts qui plane sur la rentrée politique.
Et enfin, une page rap, pour changer, avec ce style musical qui fête ses cinquante ans !
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00:00 [Générique]
00:14 Madame, Monsieur, bonsoir au programme de cette édition.
00:16 Retour sur le sommet des BRICS qui a débuté à Johannesburg en Afrique du Sud.
00:20 Nous évoquerons ensuite la menace de hausse d'impôts qui plane sur la rentrée politique
00:25 et enfin une page à rap pour changer avec ce style musical qui fête ses 50 ans.
00:30 [Générique]
00:34 Un sommet pour un nouvel ordre multilatéral.
00:37 C'est l'un des principaux enjeux du sommet des BRICS
00:39 qui se tient à Johannesburg en Afrique du Sud
00:41 jusqu'à jeudi tour d'horizon avec Renaud de Bourleuf.
00:45 Un tournant mondial, c'est ce qu'avancent les protagonistes du sommet 2023 des BRICS.
00:50 Mardi, le président d'Afrique du Sud Cyril Ramaphosa
00:53 a reçu à Johannesburg ses homologues brésiliens, chinois et indiens
00:57 Luis Ignacio Lula da Silva, Xi Jinping et Narendra Modi
01:01 ainsi que le ministre des Affaires étrangères russe Sergei Lavrov.
01:05 Vladimir Poutine, faisant l'objet d'un mandat d'arrêt international,
01:08 il ne s'est pas déplacé en personne
01:10 mais a échangé avec ses homologues par visioconférence.
01:13 Assiste-t-on pour autant à une véritable alternative au G7 ?
01:17 Dès le premier sommet, en juin 2009, les quatre États fondateurs,
01:20 l'Afrique du Sud n'étant pas encore membre,
01:22 avaient déclaré vouloir développer leur coopération.
01:25 Le but affiché était de faire advenir un monde multipolaire
01:28 plus démocratique et plus juste,
01:29 en réclamant notamment la réforme des institutions internationales
01:32 telles que la Banque mondiale et le FMI,
01:34 ainsi que une plus grande ouverture aux économies émergentes.
01:37 Quelques années plus tôt, en 2001,
01:39 la banque américaine Goldman Sachs s'était intéressée dans un rapport
01:42 à la rapide croissance du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine
01:46 qui, selon elle, cherchait à accéder aux premières places de l'économie mondiale.
01:50 Aujourd'hui, à l'occasion de ce 15e sommet,
01:52 la question d'un ordre multilatéral est plus que jamais à l'ordre du jour
01:55 dans le contexte de la guerre en Ukraine.
01:57 Alors que Washington et Bruxelles ont déroulé leur train de sanctions
02:00 contre Moscou sans trop de résultats,
02:02 les cinq États membres des BRICS,
02:03 représentant un quart de l'économie mondiale,
02:05 un cinquième du commerce international
02:07 et 40% de la population sur terre,
02:09 se réunissent pour défendre le non-alignement.
02:13 Dimanche, deux jours avant l'ouverture du sommet,
02:15 le président sud-africain a rappelé son refus de condamner Moscou
02:18 pour l'intervention en Ukraine.
02:19 Il affirmait avoir résisté aux pressions visant à aligner son pays
02:22 sur l'une ou l'autre des puissances mondiales
02:24 ou sur des blocs influents de nations.
02:26 En effet, il est plausible que l'hégémonie états-unienne,
02:28 illustrée par les sanctions contre la Russie,
02:30 soit en train de vaciller.
02:32 Le gel des réserves en dollars de la Banque centrale,
02:34 l'exclusion des banques russes du réseau international
02:36 de communication inter-bancaire SWIFT,
02:38 l'interdiction des importations de pétrole de Moscou
02:40 pourraient bien avoir accéléré la motivation des puissances émergentes
02:43 de s'affranchir de la domination du dollar.
02:45 Ainsi, début août, le président brésilien Lula
02:48 se demandait ouvertement pourquoi le Brésil avait besoin du dollar
02:51 pour échanger avec la Chine et l'Argentine,
02:53 réitérant ainsi son plaidoyer pour la création d'une monnaie commune des BRICS.
02:57 Une nouvelle devise qui reste pour l'instant très hypothétique.
03:00 En revanche, la création d'une unité de compte commune pour les échanges
03:03 peut plus aisément devenir une réalité.
03:05 Une perspective qui arrive au mauvais moment pour Washington
03:08 au moment où le poids du billet vert dans les réserves des banques centrales
03:10 baisse tendanciellement.
03:12 Il est aujourd'hui de 59% contre 65% en 2016, selon le FMI.
03:16 Le dollar reste le roi du commerce international
03:18 avec 60% des facturations d'échanges commerciaux
03:20 et 48,5% des émissions d'obligations internationales.
03:24 Pour combien de temps encore si une nouvelle devise commune
03:26 aux cinq puissances des BRICS fait son apparition ?
03:29 L'affaiblissement pourrait être encore plus lourd
03:30 si le sommet des économies émergentes s'élargissait.
03:33 Les candidats sont nombreux.
03:34 L'Iran, l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, l'Argentine,
03:39 parmi la vingtaine de pays qui aspirent à un nouvel ordre mondial,
03:41 contestant ainsi les pratiques commerciales abusives,
03:44 les régimes de sanctions punitives,
03:46 ou la dégligence des besoins de développement des nations les plus pauvres.
03:49 À la suite de mauvais choix politiques,
03:50 le dollar pourrait bien décliner progressivement,
03:52 comme le soulignent des économistes britanniques
03:54 qui voient un lien avec la chute de la livre sterling
03:57 qui avait pourtant dominé le système financier international
03:59 jusqu'aux deux guerres mondiales.
04:00 Les hausses d'impôts sont de retour.
04:06 Alors que l'inflation et les taux directeurs grimpent,
04:09 l'État voit sa dette grimper également
04:11 et recherche des ressources et il le trouvera dans vos poches.
04:15 C'était une vache sacrée du macronisme,
04:17 ne pas augmenter les impôts.
04:19 Et pourtant, à l'aube de la rentrée de septembre 2023,
04:23 Bercy cherche des solutions pour faire face à l'afflambée de la dette publique
04:27 et pour financer ses investissements en matière d'écologie notamment.
04:32 Au côté du très littéraire Bruno Le Maire,
04:34 c'est Thomas Cazenave, ministre délégué au budget,
04:37 qui présentera fin septembre le projet de loi de finances pour 2024.
04:42 Un projet qui vise à baisser drastiquement les dépenses pour réduire la dette,
04:46 mais qui doit aussi fournir des garanties en matière d'investissement
04:50 dans les services publics et surtout dans la transition écologique.
04:54 Après avoir passé l'été à dire qu'il fait chaud et qu'il faut agir,
04:57 il sera difficile pour l'exécutif de se dérober sur ce sujet.
05:01 Thomas Cazenave avait déjà eu une mission budgétaire en 2017
05:05 lorsqu'il était délégué interministériel à la transformation publique.
05:09 Il s'agissait du projet Cap 22 qui visait à réduire les dépenses publiques.
05:14 Un échec.
05:15 Après la crise sanitaire et la crise énergétique liées à la guerre en Ukraine,
05:19 l'Elysée voit l'inflation exploser et s'inquiète d'une dette publique
05:24 qui a dépassé pour la première fois les 3 000 milliards d'euros.
05:27 Le Mozart de la finance ne peut que constater la montée des taux d'intérêt
05:32 dictés par la Fed puis par la Banque centrale européenne.
05:34 Et côté budgétaire, c'est la vache maigre.
05:37 Bruno Le Maire envisagerait ainsi de dégager 15 milliards d'euros d'économie en 2024.
05:43 Dans le même temps, Elisabeth Borne a annoncé débloquer 7 milliards d'euros
05:47 dès 2024 pour la transition écologique.
05:50 Il va donc bien falloir trouver des ressources.
05:53 S'ajouteront les dépenses sinérantes aux services publics
05:56 avec le relèvement du point d'indice des fonctionnaires,
05:59 mais aussi les moyens promis pour la police et l'appareil judiciaire
06:03 dans la foulée des émeutes.
06:04 Et il faudra donc également payer la casse occasionnée lors de ces fameuses émeutes.
06:09 L'augmentation des crédits alloués à la recherche et à l'armée
06:12 devra aussi pousser à chercher encore plus de ressources.
06:16 Si l'augmentation directe d'impôts demeure taboue,
06:19 les premières pistes visitées sont multiples.
06:22 Il s'agit de la suppression des aides pour faire face à la crise énergétique,
06:26 la possible création d'une taxe sur les sociétés d'autoroutes
06:29 qui se répercutera inévitablement sur les travailleurs usagers,
06:33 le bonus automobile sera lui restreint,
06:36 ainsi que des niches fiscales concernant le gazole non routier et les transporteurs.
06:41 L'avantage fiscal Pinel pour les logements va être tout bonnement supprimé.
06:46 L'État va en outre retarder ses suppressions de cotisations
06:49 sur la valeur ajoutée pour les entreprises
06:51 et les cotisations des salaires dépassant 2,5 SMIC.
06:55 Enfin, la baisse d'impôts de 2 milliards d'euros pour les classes moyennes
06:58 est repoussée à la fin du quinquennat.
07:01 Seul éclairci dans l'obscurité budgétaire,
07:03 la hausse des taxes sur l'alcool un temps envisagé semble être abandonnée.
07:08 Politiquement, la majorité va devoir assumer de serrer la ceinture
07:11 et surtout assumer une hausse des prélèvements qui paraît presque inéluctable.
07:15 Si l'aile gauche du macronisme, issue des rangs socialistes,
07:18 se montre peu sensible à ce sujet,
07:21 les éléments venus de la droite et surtout les électeurs risquent d'apprécier moyennement.
07:26 Un risque rendu inévitable par les promesses en matière d'écologie notamment.
07:31 L'enjeu n'est pas mince pour ce budget car il s'agira pour le gouvernement
07:35 d'obtenir le vote des députés, les républicains,
07:37 sous peine de devoir encore passer par le 49-3.
07:42 Les négociations devraient être serrées car la droite parlementaire n'a pas vraiment intérêt
07:46 à s'assimiler à la majorité quelques mois seulement avant les élections européennes.
07:51 Pour les Français, la rentrée risque d'être pénible,
07:54 pris en étau par l'inflation et la hausse des prélèvements.
07:57 Le tout alors que le prix des carburants est bien supérieur
08:01 à celui qui avait précédé la crise des gilets jaunes.
08:05 [Générique]
08:09 Le rap fête ses 50 ans des ghettos new-yorkais au quartier prisé par les bobos français.
08:15 Le rap a tout balayé sur son passage,
08:17 un genre musical à part dont l'histoire nous est racontée par Louis Marceau.
08:22 Le rap a 50 ans.
08:23 Souvent considéré comme une musique de jeunes, ce genre très particulier,
08:27 symbole de la culture hip-hop, a donc déjà un demi-siècle d'existence.
08:32 Apparu à New York dans le Bronx, il fait désormais partie intégrante de la culture américaine.
08:38 Une grande fête s'est tenue pour l'occasion dans le prestigieux Yankee Stadium,
08:42 preuve que le rap est largement sorti de sa sphère d'origine, les ghettos new-yorkais.
08:47 Musiques africaines, jazz, musiques jamaïcaines,
08:50 les inspirations du rap sont nombreuses, tout comme les thèmes abordés par ses représentants.
08:55 Si le rap a effectivement donné un moyen d'expression à une catégorie de la population
09:00 qui en était globalement dépourvue,
09:02 il a aussi rapidement dérivé pour faire la promotion de la violence,
09:05 de la consommation de drogue ou de l'hypersexualisation.
09:09 Le rappeur Snoop Dogg, l'un des plus célèbres encore en activité,
09:14 représente bien cette facette de ce style musical.
09:17 La violence de ce milieu outre-Atlantique est illustrée par la liste macabre des rappeurs assassinés.
09:23 Tupac Shakur et Notorious B.I.G., considérés comme deux des plus grands rappeurs de l'histoire,
09:29 furent assassinés respectivement en septembre 1996 et en mars 1997.
09:35 La liste ne s'est hélas pas terminée là,
09:38 plus d'une soixantaine d'artistes ayant en effet subi le même sort depuis.
09:44 Vous souhaitez parfaire votre culture et découvrir les références du rap américain ?
09:48 Ecoutez donc les titres engagés "Fight the Power" du groupe Public Enemy
09:53 et "Alright" de Kendrick Lamar.
09:55 Ecoutez aussi "Dear Mama", une lettre d'amour écrite par Tupac à sa mère,
10:00 ou encore "Lose Yourself" écrit par Eminem sur le tournage du film "8 Mile"
10:05 qui retracé son parcours atypique.
10:07 "White Trash", petit blanc miséreux au milieu du ghetto,
10:11 Eminem a gravi les échelons pour devenir l'une des plus grandes vedettes du rap et de la musique en général.
10:17 Bien moins connu mais très efficace,
10:19 le rappeur Immortal Technique s'est attaqué à des sujets sensibles
10:23 que la DOXA qualifierait de "complotistes",
10:26 notamment les attentats du 11 septembre 2001.
10:28 Le rap n'est pas qu'une histoire américaine,
10:37 la France est ainsi le deuxième pays consommant le plus de cette musique au monde,
10:41 derrière les Etats-Unis.
10:43 Ici aussi, le rap est apparu dans les cités avant de gagner toutes les sphères de la société.
10:49 En région parisienne ou à Marseille, du groupe Ideal J à IAM,
10:53 en passant par Arsenic ou la Funky Family,
10:56 le rap français a su proposer des artistes et des textes engagés politiquement.
11:01 Malgré un style repoussant pour une partie de la population et loin de la tradition française,
11:06 il y avait alors matière à réfléchir,
11:08 bien que la haine de la France et du Front National de Jean-Marie Le Pen
11:12 furent des thèmes récurrents.
11:14 Comme certains amateurs du genre le répètent,
11:16 le rap c'était mieux avant.
11:18 Désormais, les voix modifiées par ordinateur accompagnent les instrumentations électroniques,
11:24 le tout pour des chansons faisant l'apologie de la drogue,
11:27 de l'argent facile et d'une sexualité débridée.
11:30 Les délinquants adorent.
11:32 Bien sûr, des exceptions existent,
11:34 mais ce sont bien des titres d'un niveau intellectuel et musical proche du néant
11:38 qui résonnent dans les écouteurs des jeunes et des moins jeunes
11:42 des banlieues au quartier chic.
11:44 Citons aussi le cas particulier de Medine,
11:47 rappeur au diatribe très islamiste compatible,
11:51 qui a fait le bonheur des universités d'été de la France Insoumise et des Verts.
11:55 L'Ovni Orelsan, qui s'était fait connaître par des morceaux particulièrement grossiers et avilissants,
12:01 ne mérite probablement pas l'attention qu'il reçoit,
12:04 en dépit de quelques fulgurances comme le titre "sucide social".
12:08 Le regretté Tepa, né d'un père flamand et d'une mère gabonaise,
12:12 s'était lui fait une place sur la scène française avec son groupe Les Spécialistes,
12:16 avant, bien des années plus tard,
12:18 de rembrasser la cause patriote via divers supports, dont une radio sur internet.
12:23 Tepa nous a quittés le 14 novembre 2019, à l'âge de 48 ans.
12:28 Le rap s'est également fait une place dans le milieu nationaliste.
12:32 Goldofav, Cro-Blanc ou plus récemment Millezimka ont mis la France à l'honneur dans leur titre.
12:38 Le rappeur Edelhardiès, pourtant pas issu du camp national,
12:41 avait quant à lui secoué l'opinion publique en clamant son soutien à Marine Le Pen
12:46 et avait défendu sa position sur le plateau de Bistro Liberté.
12:50 Le rap a décidément gravi un long chemin, mais n'est pas prêt de faire l'unanimité.
12:55 [Générique]
12:59 Nous passons à présent à l'actualité en bref.
13:01 [Générique]
13:04 Un pédigré impressionnant pour le violeur de Cherbourg.
13:08 Oumar, fils d'un Sénégalais et d'une Française, âgé de 18 ans,
13:12 mis en examen pour viol et acte de barbarie début août sur une jeune femme,
13:16 est un habitué des tribunaux.
13:18 Il a été condamné cinq fois par des juges pour enfants
13:21 et fait l'objet d'une enquête pour "tentative d'agression sexuelle" sur sa petite sœur.
13:26 Il est connu dans son quartier pour frapper régulièrement sa mère
13:29 et fumer du cannabis en bas de son immeuble, au sein duquel il semet la terreur.
13:33 Des voisins assurent même qu'il aurait l'habitude d'uriner et de déféquer dans la cage d'escalier.
13:38 En garde à vue, il aurait avoué le viol sans exprimer aucun remords.
13:41 [Générique]
13:43 Fusillade mortelle à Nîmes.
13:45 Dans la nuit de lundi à mardi, un enfant de 10 ans a été tué.
13:48 Il se trouvait à l'arrière d'un véhicule conduit par son oncle et pris pour cible
13:52 alors qu'il se trouvait dans le quartier Pisse 20,
13:54 connu pour la présence de trafiquants de drogue.
13:56 L'oncle, quant à lui, a été grièvement blessé,
13:59 mais son pronostic vital n'est pas engagé.
14:01 La famille de l'enfant tué était inconnue des services de police,
14:03 selon le procureur de Nîmes qui pense que le véhicule serait passé au mauvais endroit au mauvais moment.
14:08 Aucune interpellation n'a eu lieu et une enquête a été ouverte pour assassinat en bande organisée
14:12 et autres infractions en lien avec la criminalité organisée.
14:15 [Générique]
14:16 C'est bientôt la rentrée, mais pas partout.
14:19 Cinq écoles ne pourront pas rouvrir à la rentrée en France du fait des émeutes du début de l'été.
14:23 C'est le ministre de l'Éducation, Gabriel Attal, qui a annoncé la nouvelle mardi à Dijon en Côte d'Or,
14:28 dans un établissement scolaire qui avait été visé par un engin incendiaire.
14:31 Les cinq écoles se situent à Strasbourg dans le Barin,
14:34 à Petit-Kéville en Seine-Maritime,
14:36 à Mâcon en Saône-et-Loire
14:38 et deux établissements à La Verrière dans les Yvelines.
14:40 Lors des émeutes, 250 établissements scolaires ont été dégradés.
14:45 Une éleveuse de cochons qui aurait poussé le bouchon un peu trop loin.
14:48 Mardi, le tribunal correctionnel de Brest a condamné une éleveuse et son exploitation agricole
14:52 à des peines d'amende pour avoir coupé systématiquement la queue des cochons.
14:56 1500 euros pour l'éleveuse et 20 000 euros pour l'exploitation.
14:59 L'association animaliste L214 avait déposé plainte pour maltraitance animale.
15:03 La pratique est autorisée pour éviter que les cochons mangent la queue de leurs congénères
15:06 dans des élevages intensifs, mais doit être utilisée en dernière intention.
15:10 Le Niger suspendu des institutions de l'Union africaine.
15:14 Mardi, l'organisation internationale africaine a annoncé sa décision de suspendre le Niger de ses institutions.
15:19 Conséquence du coup d'état du 26 juillet, cette décision n'emporte pas pour autant un avis favorable
15:23 pour une hypothétique intervention militaire ouest-africaine dans le pays,
15:26 comme dit l'envisagé la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest, la CDAO.
15:30 L'Union africaine privilégie pour l'heure la voie diplomatique.
15:33 Déjà un premier débat dans le cadre des primaires républicaines aux États-Unis.
15:38 Mercredi soir, les concurrents de Donald Trump croisent le fer, mais sans Donald Trump.
15:42 L'ancien président, largement favori dans son camp, n'a pas souhaité participer à ces échanges.
15:46 L'attention a largement été focalisée sur lui tout l'été.
15:49 Ses inculpations lui ont permis de monopoliser l'espace médiatique,
15:52 et il compte aujourd'hui 46 points d'avance sur son principal concurrent, Ron DeSantis.
15:56 Un nouveau venu tentera de se faire une place dans le paysage républicain.
15:59 Un millionnaire d'origine indienne, vivek Ramaswamy, 38 ans seulement,
16:02 ce dernier se rêve dans un scénario à la Trump 2016.
16:05 Dans une vidéo annonçant sa campagne, il dénonçait en février ce qu'il nomme le covidisme,
16:09 le climatisme et l'idéologie du genre.
16:12 Vivek Ramaswamy se montre plus audacieux que son aîné en matière internationale,
16:16 envisageant de réduire l'aide militaire à Israël et prône à moyen terme un isolationnisme radical.
16:21 Sur la question ukrainienne, il se dit favorable à la paix et à un accord avec la Russie
16:24 afin d'extraire Moscou de son alliance avec la Chine.
16:27 De plus, il est opposé à la candidature ukrainienne à l'OTAN.
16:30 Toto Kutunio est mort.
16:36 L'auteur, compositeur et interprète est décédé mardi il y a 1000 ans,
16:39 à l'âge de 80 ans des suites d'un cancer.
16:42 Né dans le royaume d'Italie en 1943, il avait composé pour de nombreux chanteurs francophones,
16:46 notamment Dalida, Michel Sardou, Mireille Mathieu ou encore Johnny Hallyday.
16:50 Son tube mythique, l'Italiano, avait été classé numéro 1 des ventes en Italie en 1983
16:55 et avait trossé les premières places des classements européens.
17:06 – Et voilà, on arrive à la fin de cette édition.
17:07 Dans un instant, pour notre Zoom du jour,
17:09 Thierry Deslauriers, président de l'association "Au captif, la libération".
17:13 Et c'est maintenant la fin de cette édition.
17:15 Merci de votre fidélité, à demain, bonsoir.
17:17 [Générique]