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Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la rencontre entre Emmanuel Macron et les chefs de partis à Saint-Denis, d'un référendum sur l'immigration, d'un autre sur les retraites et de l'interdiction de l'abaya dans les établissements scolaires.

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Transcription
00:00 ...
00:04 -Bienvenue à vous dans la grande interview
00:07 sur CNews et Europe 1. Bonjour, Fabien Roussel.
00:10 -Bonjour, Sonia Mabrouk. -Secrétaire nationale
00:12 du Parti communiste. Beaucoup de sujets abordés avec vous,
00:15 des sujets de préoccupation des Français.
00:18 Vous avez vérifié ce matin votre messagerie ?
00:20 -Pour ? -Vos appels.
00:22 -Concernant ?
00:23 -Pas un appel du président de la République ?
00:25 Rien ? Avant les rencontres à Saint-Denis ?
00:28 -Il m'a appelé la semaine dernière et je n'ai pas vu l'appel.
00:31 C'est ce que m'a dit sa conseillère.
00:33 Mais peu importe. La question, c'est l'ordre du jour
00:36 que nous allons avoir cet après-midi.
00:39 -En quel état d'esprit vous y allez ?
00:41 En quel état d'esprit allez-vous ?
00:43 -Sans illusion aucune.
00:45 D'abord, parce que j'ai encore au travers de la gorge
00:48 la séquence des retraites et le fait que pendant six mois,
00:52 il nous a humiliés, bafoués, bafoués le Parlement,
00:56 il a prévu d'utiliser le 49-3.
00:57 Sans illusion aucune, parce qu'alors qu'il nous dit
01:00 tendre la main pour travailler un consensus,
01:03 il a annoncé dans une longue interview
01:05 qu'il allait faire 15 milliards d'euros d'économies
01:09 sur le budget de l'Etat et qu'il était prêt à utiliser
01:12 le 49-3 de nouveau concernant le budget de la Sécu.
01:15 Il annonce aussi des hausses de taxes sur les médicaments
01:18 et les ordonnances, les consultations médicales.
01:21 Des taxes supplémentaires, des économies sur le budget,
01:24 des retraites, des 43-3. -Pourquoi y allez-vous ?
01:27 -Parce que j'aime pas la politique de la chaise vide.
01:30 Je suis pas pratiquant de la chaise vide.
01:32 Quand il y a une invitation du président de la République,
01:35 on y va, et j'y vais parce que j'ai beaucoup de choses à lui dire.
01:39 -Dans une lettre à l'initiative de la gauche,
01:42 vous avez fixé les limites.
01:43 On a l'impression que le scénario est écrit à l'avance.
01:46 -Ce que je souhaite, c'est qu'il entende véritablement
01:50 ce qui se dit dans une grande partie de la population.
01:53 On a parlé de l'inflation sur les prix,
01:55 de l'alimentation, de l'énergie, de l'essence.
01:58 J'ai l'impression qu'il vit hors sol, coupé du monde,
02:01 alors que les Français voient les factures enfler
02:04 et tout augmente, les prix, même le nombre de millionnaires,
02:07 mais pas les salaires, pas les pensions.
02:10 C'est quand même ça, le sujet principal de cette rentrée,
02:13 c'est le pouvoir d'achat, de la vie chère, des salaires,
02:16 que ce soit chez nous, dans l'Hexagone ou dans les Outre-mer,
02:20 où ça se pose avec plus de force.
02:22 Il est urgent de prendre cette question à bras le port.
02:25 Je fais des propositions concrètes sur ces questions.
02:28 -Vous allez nous les lister, mais est-ce que vous allez rester
02:31 tout au long de la journée ? Il y a une polémique,
02:34 est-ce que vous allez rester jusqu'au dîner ?
02:37 -Il n'y a pas de polémique là-dessus.
02:39 Au départ, dans l'invitation, il était écrit
02:41 qu'on discutait, on faisait un séminaire,
02:44 et à la fin, tout ça a été conclu par un repas,
02:46 et je ne me voyais pas manger bras-dessus-bras-dessous
02:50 pendant la conférence. -Ce ne serait pas le dindon
02:52 du dîner ? -Ce n'est pas une question de peur,
02:55 mais c'est une question que...
02:57 On a des points de vue tellement différents,
02:59 parfois très opposés, je ne me voyais pas
03:02 faire la collade comme ça, mais après,
03:04 il paraît que la discussion va se poursuivre
03:06 et pendant le dîner et après, donc s'il y a des plats de repas,
03:10 on les mangera et on continuera de discuter.
03:13 Je ne veux pas lâcher le morceau
03:14 et pouvoir dire tout ce que j'ai à dire,
03:17 parce que j'ai beaucoup de choses à dire.
03:19 -On va prévenir inflation, prix, préoccupations majeures
03:23 des Français sur l'immigration.
03:24 Ce sera au menu de cette grande tablée un sondage.
03:27 Fabien Rosset indique que les Français sont majoritairement
03:31 pour un référendum, comme l'exige le RN,
03:33 comme le demande la droite.
03:35 Et vous aussi ? -Sur.
03:36 -L'immigration.
03:38 -Bah, écoutez, on verra bien ce que le président retiendra.
03:41 Je sais que cette proposition sera faite
03:44 par la droite et l'extrême droite,
03:46 et nous, moi et la gauche,
03:48 nous proposerons un référendum sur la réforme des retraites
03:51 à 64 ans, puisque ça reste quand même
03:54 au travers de la gorge de beaucoup de Français.
03:57 Le débat n'a pas eu lieu jusqu'au bout.
03:59 Une majorité de Français y sont opposés.
04:01 Nous demandons qu'on puisse redonner la parole au peuple
04:04 sur ce sujet, qu'on répare la démocratie.
04:07 -Vous savez déjà que ce sera refusé.
04:09 C'est comme écrire une lettre au Père Noël.
04:12 -Le président de la République nous reçoit,
04:17 veut entendre ce que chacun d'entre nous a à dire,
04:19 et en gros, c'est lui qui choisira à la fin.
04:23 Il choisira entre mettre sur la table
04:25 cette question de l'immigration
04:28 ou les questions sociales, et donc cette question des retraites.
04:31 Mais j'ai une autre proposition de référendum.
04:34 Je vais lui proposer qu'il fasse un référendum
04:37 sur le pacte budgétaire européen,
04:39 dont il a parlé et qui est au coeur de leur discours.
04:42 Réduction des déficits publics, économie,
04:45 de la stérilité, retour de la rigueur
04:47 au nom des traités européens,
04:49 que les Français ont rejetés en 2005.
04:51 La question est simple.
04:53 Voulez-vous l'application du pacte budgétaire européen
04:56 pour la France ?
04:57 Reposons cette question aux Français.
05:00 Et justement, si j'étais président de la République,
05:03 je me sentirais fort que le peuple de France
05:05 me donne le mandat de refuser ce pacte
05:08 et d'aller négocier un nouveau pacte pour l'Europe
05:11 et pour la France, qui permettrait...
05:13 Nous nous demandons...
05:15 ...d'obtenir la possibilité d'avoir des prêts à taux zéro
05:18 pour investir dans la transition écologique,
05:21 dans des services publics,
05:23 dans la relocalisation de l'activité.
05:25 Aujourd'hui, les taux d'intérêt explosent.
05:28 Ça fait mal aux gens qui veulent acheter une maison.
05:31 -Référendum sur le pacte budgétaire européen.
05:34 Est-ce que Fabien Ressel est pour ou contre
05:36 un référendum sur l'immigration ?
05:38 Comme vous aimez donner la parole au peuple,
05:41 c'est une question paré-légitime.
05:43 -Mais je ne serais pas frileux, par exemple,
05:46 si le sujet venait à être abordé,
05:48 à avoir à ce que l'on interroge les Français,
05:51 comme on parle de référendum à choix multiples.
05:54 Posons la question aux Français.
05:56 Seriez-vous d'accord pour régulariser,
05:59 redonner des papiers aux travailleurs,
06:01 aux travailleuses qui sont sans papiers aujourd'hui
06:04 et qui travaillent, qui ont un salaire,
06:07 qui cotisent et qui se retrouvent sans droit,
06:10 qui sont soumis à des conditions presque d'esclavagisme ?
06:13 Je suis prêt à avoir ce débat avec nos concitoyens.
06:16 C'est un beau débat.
06:18 Je sais que Thierry Marx,
06:19 président de l'Union des métiers de l'hôtellerie,
06:22 fait partie de ceux, parmi les chefs d'entreprise,
06:25 qui disent qu'il y a besoin de réparer
06:28 cette absence de droit.
06:29 Je suis moins favorable à ce que l'on ait un débat
06:32 jusqu'au bout avec nos concitoyens.
06:34 -Pas frileux pour un référendum sur l'immigration,
06:38 mais est-ce que vous êtes pour ou contre
06:40 un coup d'arrêt au flux migratoire ?
06:42 -Cette question des travailleurs sans papiers...
06:45 Une question sur l'immigration, c'est très large.
06:48 Il y a plusieurs portes d'entrée.
06:50 Il y a la question du droit d'asile.
06:53 Elle se posera avec force avec la venue du pape
06:56 dans quelques jours.
06:57 -Vous n'êtes pas contre une question...
07:00 -Ce que je veux dire, c'est que sur l'immigration,
07:03 c'est très large.
07:04 Il y a les travailleurs sans droit et sans papiers,
07:07 qui travaillent dans notre pays.
07:09 Il y a la question du droit d'asile.
07:11 -Et la question des frontières, sur lesquelles vous dites
07:15 qu'il faut être plus ferme.
07:17 -Il y a la question de ces étudiants
07:19 qui viennent se former chez nous,
07:21 et la question du regroupement familial.
07:24 Je ne suis pas un référendum sur l'immigration,
07:27 mais prenons les sujets un par un.
07:29 Pour moi, la question de la régularisation
07:32 de ces travailleurs qui sont utiles au pays
07:35 et qui ont leur place dans le pays,
07:37 c'est d'avoir accès au logement, à la santé.
07:40 -Je suppose que la note de l'Institut Montaigne
07:43 ne vous a pas échappé.
07:44 Une note qui montre l'apport essentiel
07:47 de l'immigration dans la démographie française.
07:50 Ca vous rassure ou ça vous inquiète ?
07:52 -Ah non, moi, je suis serein sur ce sujet.
07:55 J'ai toujours considéré
07:58 que celles et ceux qui sont venus dans notre pays,
08:03 au cours de l'histoire de la France,
08:05 ont contribué à bâtir la France, l'ont enrichie.
08:09 -L'immigration, c'est la solution au déclin démographique ?
08:12 -Je salue ma grand-mère qui me regarde et qui est espagnole,
08:16 fille de républicains espagnols.
08:18 Chacun une histoire.
08:20 -C'est pas ma question.
08:21 -C'est la richesse de notre pays aussi.
08:25 Est-ce que c'est la solution au déclin démographique ?
08:28 Peut-être, temporairement,
08:30 mais ça ne se construit pas comme ça.
08:32 Celles et ceux qui fuient leur pays,
08:35 fuient d'abord leur pays,
08:36 souvent suite à des drames terribles.
08:40 Je souhaite qu'ils puissent vivre dans leur pays
08:43 et que l'on crée les conditions
08:45 pour qu'ils vivent heureux dans leur pays.
08:48 Ce climat de guerre, de tensions,
08:50 ces réparations qui manquent aux pays
08:52 qui subissent la crise climatique,
08:55 contribuent à ce que chacun puisse vivre heureux.
08:58 -Il sera aussi question d'inflation, de prix.
09:01 Vous avez entendu le discours de Bruno Le Maire.
09:03 Il met la pression sur les distributeurs
09:06 et les responsables des anciennes distributions
09:09 qu'il reçoit,
09:10 il parle d'une croissance meilleure...
09:12 Je vous vois sourire.
09:14 Il rit.
09:15 C'est faux ?
09:16 Il parle d'un chômage qui est passé de 9 à 7 % ?
09:19 -Il fait rire, c'est un moulin à vent.
09:21 Il parle beaucoup, mais il agit peu.
09:24 Elles sont où, les baisses de prix ?
09:26 Elles sont où, les baisses de prix ?
09:28 Il parle, il parle, il parle, il n'agit pas.
09:32 Quand j'entends les ministres,
09:34 comme M. Darmanin, qui font des conférences
09:36 pour savoir comment parler aux classes populaires,
09:39 j'ai envie de leur dire "Agissez !"
09:41 J'ai envie de leur dire à Bruno Le Maire
09:44 et aux autres "Allez faire remplir votre caddie
09:47 "à Auchan avec 1300 euros de salaire net par mois.
09:50 "Remplir, faire son plein d'essence."
09:52 Ils font leur plein d'essence, eux ?
09:54 -C'est de la démagogie, là.
09:56 -Non, c'est pas de la démagogie.
09:58 Il faut qu'ils mesurent ce qui se passe dans le pays.
10:01 Les prix de l'alimentation, le sucre, il a pris 60 %,
10:04 l'huile, il a pris 46 %,
10:06 les oeufs, 29 %, le lait, 7 %.
10:09 Les crêpes, ça va devenir un produit de luxe bientôt.
10:12 -Hier, Roselasse, Olivier Grégoire a dit
10:14 "Vous allez voir ce que vous allez voir."
10:17 -La pression, ça fait de la mousse.
10:19 -Pression fiscale, certains obéissent.
10:21 -Aujourd'hui, les Français ne voient pas la couleur
10:24 de ce que fait le gouvernement,
10:27 donc ils parlent.
10:28 Nous proposons, nous, tout de suite,
10:30 d'agir en bloquant les prix.
10:32 Qu'ils ne me disent pas que c'est pas possible.
10:34 Ils le font à Mayotte, où il y a des coupures d'eau
10:37 deux jours sur trois.
10:39 Entre nous, c'est une honte.
10:41 J'adresse un message de solidarité
10:43 à tous nos concitoyens maorais.
10:45 -Dont on parle peu. -Et pas assez.
10:47 Mais là-bas, la préfecture, par exemple,
10:49 a décidé de bloquer les prix de l'eau en vente
10:52 dans les magasins,
10:54 parce que c'est en train d'enfler.
10:56 Donc c'est possible de bloquer les prix.
10:58 Bloquer le prix de l'essence.
11:00 Je suis rentré de vacances en voiture,
11:02 car je rentrais de mon camping, je fais mon plein d'essence.
11:06 Je suis sur l'autoroute du Sud pour remonter.
11:09 On trouve le prix de l'essence à 2,50 euros.
11:12 Quelques heures après, quand je suis dans le Nord,
11:15 il y a moins de monde, il y a 1,99 euro,
11:17 50 centimes d'écart.
11:19 Vous vous rendez compte que nos concitoyens,
11:21 qui ont eu la chance de partir en vacances,
11:24 sont faits plumer pendant les vacances.
11:26 C'est insupportable.
11:28 C'est dans l'Hexagone.
11:29 Mais en Corse, sur l'île de la Réunion,
11:32 dans les Antilles, où la vie chère est plus chère qu'ailleurs,
11:35 imaginez ce que vivent nos concitoyens.
11:38 Si la vie chère de l'inflation n'est pas prise à la hauteur
11:41 avec des gestes forts, qui bloquent les prix,
11:44 augmenter les salaires et les pensions...
11:46 -Vous allez le dire au président.
11:48 -Si le président de la République dit...
11:51 -J'ai fait ce que j'ai pu.
11:53 Il me dit ce qu'il a fait, il n'a rien fait.
11:55 S'il balaie le sennard,
11:57 je proposerais...
11:58 -Vous vous levez et vous partez ?
12:00 -Non, mais interrogez les Français.
12:02 Posez la question aux Français. Faites-en un référendum.
12:05 Posez-la.
12:06 Êtes-vous pour ou contre que les salaires augmentent
12:10 en fonction de l'inflation ?
12:11 -Vous en avez un ?
12:12 -Parce que tout le monde est d'accord.
12:15 -Une question d'actualité.
12:16 La France Insoumise a annoncé son intention
12:19 de saisir le Conseil d'Etat sur l'interdiction
12:22 de la loi de 2004.
12:23 C'est une erreur qu'il s'est saisie,
12:25 qu'il se fourvoie ainsi, selon vous ?
12:27 -De qui ? -La France Insoumise.
12:29 -Vous interrogez la France Insoumise.
12:32 -Ce sont vos partenaires.
12:33 -Je ne rentre pas dans ce jeu-là.
12:36 Je me suis exprimé au nom de mon parti.
12:38 Nous avons dit que nous étions nous respectueux
12:42 de la loi de 2004,
12:44 qui interdit les insignes religieux à l'école,
12:47 parce que nous sommes soucieux
12:49 d'une école publique laïque républicaine
12:52 et qu'il n'y ait pas de distinction
12:54 entre nos enfants.
12:55 Je sais que les Français, majoritairement,
12:58 sont favorables à une telle décision.
13:00 -Les électeurs chez les Verts et de la France Insoumise
13:04 approuvent majoritairement cette interdiction de la Baya.
13:07 -Je vais ajouter une petite chose
13:09 sur cette question, par exemple, de la Baya.
13:12 D'abord, l'école, je ne dis pas que ce n'est pas un sujet,
13:16 mais la question de l'enseignement,
13:18 des profs remplacés, d'embaucher des profs,
13:21 de les rémunérer, de ne pas leur demander
13:23 de travailler plus pour gagner plus,
13:26 c'est quand même un énorme sujet.
13:28 Je suis sûr que les Français, à 80 %,
13:30 sont d'accord pour qu'on donne les moyens à nos écoles...
13:33 -Mais l'un n'exclut pas l'autre.
13:35 -Concernant l'interdiction de la Baya,
13:38 j'appelle aussi à ce que les chefs d'établissement
13:41 qui vont se trouver confrontés à de telles situations
13:44 le fassent dans la discussion, dans le discernement,
13:47 sans exclusion, sans discrimination,
13:49 sans exclusion, sans discrimination,
13:52 sans stigmatisation.
13:53 Il y a 150 établissements concernés...
13:55 -Monsieur Rousseff, vous imaginez le défi ?
13:58 -Justement. Ils avaient besoin d'une règle.
14:00 Ils l'ont, mais je sais que c'est difficile
14:03 et ça doit se faire dans le dialogue,
14:05 à chaque fois avec l'objectif que l'élève se sente intégré
14:09 et qu'il puisse continuer de venir à l'école.
14:12 -La fête de l'Humain, je voudrais en parler.
14:15 -Oui, bien sûr. -Combien de programmations
14:17 musicales ? Vous avez vu qu'Eric Ciotti
14:20 est rentré pour sa rentrée politique sur ça.
14:22 -Oui. C'est bien. J'adore cette chanson.
14:25 -Et vous, à la fête de l'Humain,
14:27 les lacs du Connemara ou l'international ?
14:29 -Les deux, mon capitaine.
14:31 -Les deux, mon capitaine.
14:33 -Les parents seront compliqués.
14:35 -Je serai très heureux de faire un débat avec Edouard Philippe,
14:38 le dimanche à 15h, où nous pourrons présenter chacun
14:42 notre vision de la France, notre projet de société.
14:44 Et ce sera là un beau débat intéressant.
14:48 Après, il y a une belle aussi programmation musicale.
14:52 -Avec Médine. C'est moi votre...
14:54 -Oui, avec... -Tasse de thé, si je puis dire.
14:56 -Avec Angèle aussi et tant d'autres.
14:59 -Je préfère réciter les autres. -50 artistes se produiront.
15:02 -Merci, Fabien Roussel, d'avoir été l'invité
15:04 de la grande interview sur CNews Europe.

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