Benjamin Castaldi revient notamment sur "Bungalow 21", la pièce de théâtre dont il a eu l'idée (pièce écrite par Eric-Emmanuel Schmitt), qui raconte la rencontre à Los Angeles entre le couple Montand-Signoret et Marylin Monroe. Au Théâtre de la Madeleine à partir du 14 septembre.
Regardez Le Journal Inattendu du 02 septembre 2023 avec Nathalie Renoux.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 12h30, 13h30
00:12 Le journal inattendu sur RTL, présenté par Nathalie Renaud.
00:17 Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver pour une nouvelle saison du journal inattendu.
00:23 Nous allons passer une heure ensemble et en bonne compagnie mon invité, en ce moment vous l'entendez surtout dire ça.
00:31 "Comme j'aime, je pesais 96 kilos, autrement dit, d'un point de vue santé, j'étais à la limite. Et là, ça a été un choc, j'ai halluciné."
00:40 Il aime aussi raconter l'histoire de son illustre famille et de ses grands-parents, Simone Signoret et Yves Montand.
00:47 "Oh bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao, particiel"
00:51 Il est d'ailleurs à l'origine d'une des pièces phares de la rentrée, "Bengalo 21",
00:55 justement sur la rencontre de ses grands-parents avec Marilyn Monroe,
00:59 une pièce interprétée par Mathilde et Emmanuel Seignier.
01:03 Et puis son nom est irrémédiablement lié à ce programme.
01:07 Benjamin Castaldi est l'invité du journal inattendu sur RTL, avec Nathalie Renaud.
01:18 Bonjour Benjamin Castaldi, merci infiniment d'être notre invité ce matin.
01:23 - Je suis très touché d'être là pour la première. - Bah oui, moi aussi.
01:26 - Bah j'imagine. - On est un peu émus tous les deux.
01:28 J'ai lu que vous aviez quitté TPM, PSI, Rallye et Série Lanouna parce que vous y aviez du mal à vous exprimer sur les sujets d'actualité et de société.
01:37 Ça vous mettait mal à l'aise, est-ce que c'est vrai ça ?
01:39 - C'est totalement vrai. C'est pas que j'avais du mal à m'exprimer, c'est que je ne voulais pas m'exprimer.
01:43 - Eh bien vous savez quoi ? Ce matin, ce que je vais vous demander, c'est votre avis sur l'actualité du jour.
01:48 - Très bien. - Tout de suite, le journal.
01:50 L'enfant disparu à Bordeaux depuis jeudi soir a été retrouvé ce matin, sain et sauf.
01:55 On en saura plus avec notre correspondant, Denis Grandjou, dans un instant.
02:00 Nous irons faire un tour à la braderie de Lille qui bat son plein, c'est l'heure du déjeuner, au menu, moules frites évidemment.
02:07 La Coupe du monde de rugby en France, coup d'envoi vendredi prochain pour les professionnels.
02:11 Les parlementaires, eux, ont déjà commencé leur compétition.
02:15 Ce matin à Toulouse, nous y étions.
02:18 Et puis la météo, avec vous Valérie Quintin.
02:20 - Bonjour Valérie. - Bonjour.
02:22 - Bonne nouvelle, l'été revient. - Oui, c'est vrai que ça s'arrange un peu.
02:25 Alors on a encore de gros orages, on va en avoir tout l'après-midi dans le sud-ouest,
02:28 principalement entre les Landes et les Pyrénées-Atlantiques.
02:31 Mais ça va déborder un petit peu vers le Massif central ou encore en montant vers la Charente-Maritime.
02:35 Pour tous les autres, un temps plutôt bien ensoleillé, avec quelques petites averses ici ou là possibles sur la moitié nord du pays.
02:41 Ce qui change, c'est aussi les températures qui grimpent.
02:44 Fourchette de 20 à 31 degrés entre les Côtes d'Armor et le Maconais.
02:47 26 degrés à Nice et à Lille, 28 pour Paris et Marseille, 29 à Colmar et 30 degrés à Grenoble.
02:52 Voilà, on se découvre un peu et ça fait du bien.
02:54 Commençons par cette bonne nouvelle.
02:56 L'enfant de 10 ans disparu depuis jeudi soir à Bordeaux a été retrouvé sain et sauf ce matin.
03:02 On apprend aussi que le petit Eman n'a jamais été seul pendant ces quelques jours.
03:07 Denis Grandjou, bonjour.
03:10 Bonjour Denis. Est-ce que l'on en sait plus sur ce qui s'est passé pendant ces deux jours de disparition ?
03:17 Oui, pas d'enlèvement, pas d'acte crapuleux.
03:20 C'est le soulagement ici dans le quartier de l'enfant, tout près de la place de la Victoire, au cœur de la ville de Bordeaux.
03:25 Eman a été retrouvé sain et sauf dans des conditions encore assez floues.
03:29 Il a été récupéré, semble-t-il, par une femme, peut-être une voisine, qui a ensuite alerté la police.
03:33 Les enquêteurs vont essayer de retracer le parcours de ce petit garçon de 10 ans qui a disparu de façon inquiétante jeudi vers 22h.
03:43 Mais d'après les tout premiers éléments de l'enquête, il semble qu'il n'ait jamais été seul depuis sa disparition.
03:48 Il n'a pas été seul hier et durant cette nuit.
03:51 La police évoque un milieu familial très compliqué,
03:54 ce qui explique sans doute que Eman ait été placé par les services sociaux de Bordeaux dans un foyer du centre départemental de l'enfance à Eisine ce matin.
04:03 C'était Denis Grandjou depuis Bordeaux.
04:06 Un mélange d'appréhension et d'excitation, c'est ce qui nous saisit tous au moment de la rentrée.
04:11 C'est lundi pour les enfants, un rendez-vous qui n'est anodin pour personne, y compris pour les plus grands,
04:17 comme le confiait l'auteur Philippe Delerme, qui sait si bien trouver les mots.
04:21 C'est au micro de Bernard Luh.
04:24 On entendra peut-être un peu plus tard Philippe Delerme.
04:30 C'est pas grave, Benjamin, je voulais vous faire réagir justement.
04:33 - C'est très bien la rentrée, moi je fais ma rentrée avec mon petit dernier qui a 3 ans.
04:37 - Ah ben voilà, on n'a pas Philippe Delerme, on a Benjamin Castadic.
04:40 - C'est vrai que je suis dedans, j'ai la plus grande qui a fini avec son bac et le petit qui arrive en maternelle.
04:46 - Voilà, c'est ça, cette petite excitation qui nous saisit tous.
04:51 - Et en ce dernier samedi, avant ce retour à l'école, on s'affaire dans les magasins,
04:55 en quête d'un cartable, de crayons, d'autres fournitures scolaires.
04:59 Pierre Bazin, vous avez passé la matinée dans une grande surface auprès des familles à la Défense, près de Paris.
05:07 - Et oui, et ici ça se bouscule dans les rayons fournitures scolaires,
05:10 un employé du magasin est même détaché pour aider les parents un peu perdus.
05:14 Lucien et sa maman rêlent petit à petit la liste envoyée par l'école.
05:17 - C'est un peu le rush, alors on est venus tôt ce matin, mais bon, ça reste compliqué quoi.
05:20 - On en est où Lucien ?
05:22 - On a presque fini, mais il y a des trucs introuvables.
05:25 - Vous trouvez qu'on est en retard ?
05:27 - Ah oui, on avance.
05:28 - Ah oui, oui, je suis carrément en avance là.
05:30 - Ce message pour mon école, c'est qu'ils pourraient peut-être mettre les fournitures un petit peu plus tôt,
05:34 parce qu'ils ne le mettent pas avant le 20 août, donc on ne peut pas trop trop s'avancer.
05:38 - Les mauvais points Lucien, on les distribue donc à l'école.
05:41 Et parmi les parents croisés ce matin, il y a ceux qui sont venus faire un impoing comme Rachel.
05:45 - Mon fils est rentré hier de vacances, il est parti deux mois,
05:48 et je ne voulais pas faire toutes les courses de rentrée scolaire sans lui,
05:51 parce qu'il voulait un agenda et des stylos précis, et malheureusement, on ne l'a pas trouvé.
05:55 On va bien le trouver, il ne faut pas être négatif dès le début de l'année.
05:58 - Et négatif, eh bien Nolan, il n'a pas du tout prévu de l'être.
06:01 - Je vais aller vite à un autre magasin.
06:03 Si je n'ai pas toutes les affaires le premier jour, ce n'est pas grave, je les achèterai pendant la semaine.
06:06 - Vous l'aurez compris Nathalie, ici se croisent donc les parents sous pression,
06:10 et des enfants qui ont encore la tête aux vacances.
06:13 - Effectivement, Pierre Bazin à la Défense, près de Paris, pour RTL.
06:16 Un mot de politique pour vous donner rendez-vous.
06:19 Demain, la première ministre Elisabeth Borne sera l'invitée de Mohamed Bouafsi,
06:24 dans Focus Dimanche à partir de 13h.
06:26 Et vous pourrez entendre des extraits de cette interview,
06:29 dès demain, dans la matinale de Stéphane Carpentier.
06:33 Direction le Nord à présent, vous savez que tout le week-end s'y déroule la plus grande foire d'Europe,
06:38 je veux parler bien sûr de la braderie de Lille.
06:41 Près de 80 km d'état, 8000 exposants et 2,5 millions de visiteurs,
06:47 parmi lesquels Antoine Decarne.
06:49 Antoine, vous sillonnez les allées depuis l'aube, vous vous êtes levé tôt,
06:53 vous avez bien mérité un bon déjeuner et à la braderie, le menu est où trouvé ?
06:58 - Je ne vais pas vous faire un dessin, ce sera moule frite.
07:01 Je me suis donc attablé, là on est au plein soleil,
07:05 une petite table en bois et je me suis un peu incrusté, il faut le dire,
07:08 avec monsieur, comment vous vous appelez ?
07:10 - Vincent.
07:11 - Vincent, c'est votre première moule frite, c'est ça ?
07:14 - C'est ma première moule frite à la braderie de Lille.
07:17 - Ah oui, mais ce n'est pas la même, attention !
07:19 - Ah non, ce n'est pas la même.
07:20 - Elle était comment cette moule frite, vous avez choisi quel goût ?
07:23 - C'était moule frite au maroilles et elle était très bonne.
07:27 - Bah oui, c'est forcément cela, avec des grosses moules, je le vois juste là, des frites,
07:33 un beau t-shirt également, Chicago Moules, en référence à l'équipe de basket.
07:38 - C'est un peu le folklore à chaque fois, mais la moule frite c'est important dans la braderie ?
07:42 - Oui, si on vient à la braderie, on vient aussi pour la moule frite, sinon ce n'est pas la braderie.
07:46 - Puis toute la famille en profite, elle était bonne ?
07:49 - Idem, délicieuse.
07:50 - Est-ce que je peux vous piquer une petite frite ?
07:52 - Bah allez-y, il en reste.
07:53 - Allez, je goûte aussi, il faut bien que je me restaure,
07:56 parce qu'il y aura 500 tonnes de moules écoulées tout au long de cette braderie de Lille.
08:01 Martine Aubry disait l'année dernière, une braderie, il faut que ça sente la frite, la moule et le pipi.
08:06 Réponse dans quelques heures.
08:07 - Bah écoutez, Antoine, je vais déjà vous laisser manger vos moules frites, pour le reste on verra plus tard.
08:13 Lille, vous connaissez ?
08:14 - J'aime bien cette ville, j'aime beaucoup cette ville, c'est très agréable.
08:16 - La braderie vous avez déjà fait ?
08:17 - Alors jamais, jamais.
08:18 - Et bah voilà !
08:19 - J'ai déjà mangé des moules et des frites.
08:20 - Mais pas là-bas, et vous avez bien compris que ce n'était pas les mêmes qu'ailleurs.
08:24 - Absolument, et j'aime bien la sauce Roquefort dans les moules frites.
08:26 - Ah c'est très particulier ça.
08:27 - Oui j'aime bien, j'aime bien.
08:28 - Non mais si, on est là pour apprendre à vous connaître Benjamin.
08:31 - Oui, très content.
08:33 - Bon, on y va pour un instant, on ira prendre des nouvelles de Florent Pagny, vous restez avec nous, c'est juste après la pause.
08:38 C'est en chanson que Florent Pagny revient en cette rentrée.
08:53 L'artiste qui avait mis sa carrière entre parenthèses en raison de son cancer, vient de sortir un nouvel album, "Debis".
09:00 Il est l'invité cet après-midi d'Ophélie Meunier dans "Confidentiel",
09:03 et il s'épanche avec pudeur mais sans phare sur la maladie qui prend beaucoup de place dans sa vie.
09:09 - Ah la santé c'est particulier, cette maladie est particulière, donc rien n'est jamais terminé.
09:15 Et ça va, mais il y a quand même beaucoup d'étapes.
09:20 Beaucoup de moments où tout se remet en question, où il faut retourner encore et encore, suivre des traitements,
09:30 parce que, on l'appelle le crabe, c'est parce qu'il s'accroche durement, donc il est tenace.
09:38 Mais bon, on gère, de toute façon, une fois qu'on est dans une aventure comme celle-ci,
09:44 on vit essentiellement avec contrôle et contrôle.
09:49 Donc que ce soit prise de sang, que ce soit scanner ou PET scan,
09:53 on est toujours à vérifier si les choses restent stables ou s'il y a encore des apparitions.
09:59 Après, il y a des traitements qui sont plus durs que d'autres.
10:02 Mais bon, ça va, on va y arriver.
10:05 - Et Florent Pagny est en concert ce soir à Châlons, en Champagne,
10:08 et cette interview est à retrouver en intégralité cet après-midi sur RTL,
10:12 dans l'émission "Confidentiel" avec Ophélie Meunier, de 14h30 à 15h30.
10:17 L'actualité à l'étranger, l'Inde confirme ses ambitions spatiales.
10:21 Une semaine après avoir réussi à poser un appareil sur la Lune,
10:25 le pays vient de faire décoller une sonde direction le centre du système solaire.
10:30 Cette sonde, Aditya L1, va voyager pendant 4 mois en orbite autour du Soleil
10:35 pour en observer les couches extérieures.
10:38 Une fierté pour les Indiens, ils étaient des centaines à applaudir l'ascension de la fusée.
10:44 Le typhon Saola s'annonçait comme l'un des plus puissants de ces 50 dernières années en Asie.
10:50 Finalement, ces vents ont été moins violents qu'attendu.
10:53 Il a quand même provoqué des dégâts à Hong Kong et dans le sud de la Chine.
10:56 Près de 900 000 personnes avaient été évacuées par précaution.
11:01 En France, c'est un week-end de grandes marées,
11:04 des coefficients de 107 à 112.
11:06 Ça ne vous dit peut-être rien, mais c'est beaucoup.
11:08 Ça veut dire que la mer va monter très haut, mais aussi descendre très bas.
11:12 Un bonheur pour les amateurs de pêche à pied du côté de Quiberon,
11:16 où Nicolas Boby s'est rendu.
11:18 Lionel et Ludovic sont des amoureux de la pêche à pied.
11:21 Râteau en main, ils tentent leur chance au grattage.
11:24 J'aurais dû faire 5-6 coques, mais il n'y a rien.
11:32 Quand j'étais petit, j'en ai avec mes grands-parents, on faisait des sacrés pêches.
11:36 C'est fini, on est au grand air.
11:39 On ne sait jamais ce qu'on va pêcher d'avance.
11:42 C'est la surprise.
11:43 Coefficient 112, l'océan a été kidnappé.
11:46 Il a disparu au loin.
11:47 C'est le top du top, surtout qu'il n'y en a pas beaucoup cette année des grands coefficients.
11:51 On profite des grands coefficients pour essayer d'avoir un peu d'huître.
11:56 On trouve aussi un peu de coquilles sans jacques.
11:59 Lionel, c'est le cuistot.
12:00 Marinière, avec un peu de vin blanc, butin, du laurier, sel, poivre, rien de plus.
12:08 Avec du pain et du beurre.
12:10 Du beurre salé ?
12:11 Du beurre salé, bien sûr, nous en Bretagne.
12:14 Mais pour le moment, pas de coques en stock, pas de pêches miraculeuses.
12:18 Nicolas Boby a l'isme de pain-thièvre à l'entrée de la presqu'île de Quiberon, dans le Morbihan.
12:24 La France s'apprête à accueillir un grand événement à partir de vendredi prochain.
12:27 Vous savez ce que c'est Benjamin Castel ?
12:28 Oui, la Coupe du monde de rugby.
12:29 Bravo !
12:30 Ah oui, quand même.
12:31 Quelle culture !
12:32 C'est fou !
12:33 Avec un bouillant France-Nouvelle-Zélande en ouverture.
12:36 Vous allez le regarder ?
12:37 Peut-être.
12:38 La France, ça vous intéresse, j'ai compris.
12:40 Oui, quand c'est la France, oui.
12:41 Mais il faut le dire, il y avait une autre compétition un petit peu moins relevée sportivement,
12:48 qui a déjà commencé à Toulouse ce matin, la Coupe du monde des parlementaires.
12:51 Et c'est Yael Brown-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale,
12:54 qui a donné le coup d'envoi sur les terrains annexes au stade toulousain.
12:58 Valentin Larchier, nos parlementaires ont fait honneur au maillot bleu,
13:02 ils l'ont emporté 8 à 7 dans un match rugueux.
13:04 Oui, ça a été très dur contre le 15 parlementaire australien vice-champion du monde en titre.
13:08 Mais Jean-François Portarieux, président du club parlementaire et député de Haute-Garonne, s'y attendait.
13:13 Ils sont arrivés il y a déjà deux jours, et en fait, ce qui nous a mis la puce à l'oreille,
13:16 c'est qu'à peine débarqués à l'aéroport, plutôt que de rejoindre leur hôtel,
13:19 ils sont venus ici, au stade toulousain, pour faire une séance de décrassage.
13:22 Donc on s'est dit qu'ils avaient peut-être des intentions.
13:24 Au bout de cinq minutes de jeu, on est même à la limite de la bagarre générale
13:27 après un plaquage très haut, sous les yeux ébahis de la présidente de l'Assemblée nationale, Yael Brown-Pivet.
13:33 Il y a de l'engagement. Ils ne sont pas là pour rigoler, ils sont là pour jouer au rugby, ils sont là pour gagner.
13:38 Et c'est ce qu'ils vont faire, les Bleus, grâce à un essai en toute fin de rencontre.
13:41 Une équipe de députés, sénateurs, oppositions politiques bien différentes, mais unies sur le terrain.
13:46 Pierre Cazeneuve, député Renaissance, en est le capitaine.
13:48 Il y a des gens dans l'équipe dont je ne partage absolument pas les idées,
13:51 que je combattrai à la fin de cette Coupe du Monde, et ça ne m'empêche pas de se respecter.
13:55 Quand on est sur un terrain de rugby, on est de côté de toutes ces divergences-là.
13:58 Et en récompense, après cette victoire, les députés foncent à la buvette du Stade Toulousain, au pied d'Ernest Vallon.
14:03 Mais il faudrait être prêts dès lundi, deuxième rencontre de cette Coupe du Monde,
14:06 contre le redoutable 15 du Parlement européen.
14:09 Valentin Larchier à Toulouse pour RTL.
14:12 Les sports, la quatrième journée de Ligue 1, match nul lors de la première rencontre hier soir entre Nantes et Marseille.
14:18 Partout, les Marseillais peuvent s'en vouloir, ils avaient tout vers le score,
14:21 et leurs adversaires ont été réduits à dix pendant quasiment toute la rencontre.
14:24 Marseille est quand même provisoirement premier du classement.
14:28 À suivre aujourd'hui, le derby breton entre Brest et Rennes à 17h,
14:32 et puis ce soir, le choc Monaco-Lens.
14:34 Et rendez-vous dès 19h sur RTL pour le début de votre soirée foot, avec "On refait le match", nouvelle horaire donc.
14:41 Vous l'aurez noté à 19h, suivie de RTL Foot, désormais à partir de 20h30.
14:47 Du football encore, avec l'arrivée in extremis de Randal Colomwani au PSG.
14:53 Je vois que vous souriez Benjamin Castel.
14:55 C'était moins une.
14:56 C'était moins une. Le club parisien a fini par s'entendre avec Francfort pour faire venir l'international français,
15:01 pour 90 millions d'euros, juste avant la clôture du Mercato.
15:05 Randal Colomwani, Ousmane Demele et Kylian Mbappé, l'attaque parisienne a comme un petit air d'équipe de France.
15:13 Du tennis, l'US Open. Notez que la dernière française en lice, Clara Burel, affrontera la tête d'affiche, Arina Sabalenka, à 17h.
15:21 A l'Euro de volet, les français emmenés par Erwin Nengepet affronteront Israël à 19h30.
15:26 Les bleus sont premiers de leur poule.
15:28 Et puis en basket, les bleus disputent actuellement leur dernier match de Coupe du Monde face à la Coupe d'Ivoire.
15:33 L'équipe de France a raté son entrée en matière.
15:36 En cas de victoire, elle peut espérer la 17ème place.
15:39 - Ah c'est pas terrible. - Bah oui, évidemment.
15:41 Un dernier mot, tiens.
15:43 Pour vous dire qu'un français s'est réveillé ce matin, millionnaire.
15:47 - Avec 109 patates. - 109 millions.
15:49 Vous dites patates, moi je dis millions d'euros.
15:51 - Ah oui, bah patates. - Mais ça revient au même.
15:53 C'est pareil.
15:54 C'est la troisième fois cette année que le jackpot de l'Euro Million est remporté dans notre pays.
15:59 C'est un record.
16:00 De quoi donner des envies de jouer ?
16:02 - Ça vous donne envie de jouer ? - Ah bah je joue moi.
16:04 Ce matin, je me suis levé, j'ai entendu les infos, je me suis précipité dans mon portefeuille pour voir que j'avais pas gagné les 109 patates.
16:10 - C'est vous ou pas ? - C'est pas moi.
16:12 C'est pas moi, c'est pas moi.
16:14 Allez, Benjamin Casteldic.
16:16 N'oublie pas que 100% des gagnants ont tenté leur chance.
16:18 - Effectivement. - Voilà, c'est important.
16:20 - Benjamin, attention. - Allez-y.
16:22 Maintenant, il faudra tout se dire.
16:25 Ah, c'est mon premier livre.
16:28 - Eh oui. - Bah oui.
16:30 Cette phrase, je ne vous la sors pas au hasard, elle n'est pas à donner.
16:32 Mais il m'a compris, il m'a compris.
16:33 Et qu'est-ce qu'elle représente cette phrase ? Qui l'a prononcée ?
16:36 C'est ma mère qui me l'a prononcée quand ma grand-mère est morte.
16:40 Je suis arrivé à la campagne et elle m'a pris dans ses bras et elle m'a dit "Maintenant, il faudra tout se dire".
16:46 - Voilà. - Eh bien, c'est le moment de tout se dire.
16:49 On le sait, vous êtes animateur, producteur, petit-fils des immenses stars,
16:53 l'actrice Simone Signoret est par adoption le chanteur et comédien Yves Montand,
16:58 fils des acteurs Catherine Allégré et Jean-Pierre Castaldi.
17:01 Mais au-delà de cette énumération filiale, vous, Benjamin, qui êtes-vous vraiment ?
17:07 - Je suis moi. Qu'est-ce que c'est que cette question ?
17:10 - On a envie de savoir.
17:12 - J'ai eu la chance, j'ai fait un choix de carrière qui n'a pas permis d'être comparé.
17:19 Ce qui n'a pas été le cas de ma mère, par exemple.
17:21 Et c'est vrai que quand on est dans sa famille, ce ne sont même pas des acteurs,
17:24 ce sont des monstres sacrés, avec des récompenses, avec une mère qui a eu un Oscar,
17:29 des BAFTA, des Ours d'Or, des Palmes d'Or, enfin pas des Palmes d'Or, des Prix d'Interprétation, etc.
17:33 Quand on fait le choix de faire le même métier, c'est compliqué.
17:38 Et j'ai toujours dit, il y a peu de chances que j'ai un Oscar à Hollywood d'un jour,
17:41 autant ne pas faire ce métier.
17:43 - On va parler de tout ça juste après la pub.
17:45 Restez avec nous, c'est votre journal inattendu, Benjamin Castaldi.
17:49 Et on est ensemble avec les auditeurs jusqu'à 13h30.
18:07 - Benjamin Castaldi est mon invité aujourd'hui.
18:09 Votre actualité actuellement, c'est la réédition de ce livre que je tiens à la main, en format poche.
18:15 "Je vous ai tant aimé" sur l'histoire de vos grands-parents.
18:18 Et puis bien sûr, la pièce "Bungalow 21" qui se joue au Théâtre de la Madeleine à partir du 14 septembre.
18:24 Nous sommes en 1960.
18:27 Vos grands-parents, jeune couple brillant, séjournent à Los Angeles au Beverly Hills Hotel.
18:32 Dans le bungalow voisin, le fameux bungalow 21, il y a une certaine Marilyn Monroe.
18:38 Les deux femmes sont interprétées par les deux sœurs, Emmanuel et Mathilde Sénier.
18:42 Écoutez.
18:43 - Candle à Hollywood. Le couple le plus célèbre d'Amérique n'existe plus.
18:47 Arthur Miller et Marilyn Monroe divorcent.
18:50 Suite au tournage du film "Le Billiardaire", la rumeur d'une liaison avec la star française, Yves Montand, va bon train.
18:57 - Yves Montand, Marilyn Monroe, leur relation s'est étonnement déroulée.
18:59 Arthur Miller et Simone Signoret écartés, mais que s'est-il passé derrière les murs du bungalow 21 du Beverly Hills Hotel ?
19:06 Cette histoire dépasse largement le petit monde des studios hollywoodiens.
19:11 Le scandale se répand comme une traînée de poudre jusqu'aux rues de Paris.
19:15 - Un scandale. Yves Montand, Marilyn Monroe.
19:17 Suivez toute l'affaire dans votre numéro spécial à partir de septembre 2023 au Théâtre de la Madeleine.
19:23 - C'est sympa, hein ?
19:25 - Elle est très sympa, cette bandanon.
19:27 - Que s'est-il passé en 1960 dans le bungalow 21, Benjamin Castelli ?
19:31 - Alors, ce qui s'est passé, c'est qu'en fait Montand et Signoret sont venus à Los Angeles,
19:37 puisque Montand avait été choisi par Marilyn pour rejouer "Le Milliardaire", "Let's make love",
19:41 et que ma grand-mère l'a accompagnée, parce que c'est sa femme et qu'elle aimait bien, voilà, c'était plutôt sympathique,
19:47 et qu'entre temps elle avait fait un film anglais qui s'est trouvé être nominé aux Oscars.
19:51 Donc c'est vrai que quand ils arrivent à Los Angeles, l'un et l'autre, ils sont vraiment... ça peut pas être mieux.
19:57 Ils sont heureux, amoureux, ma grand-mère est nominée, lui il vient de signer avec la Fox à l'époque un contrat phénoménal,
20:03 il tourne avec le plus gros sex-symbole du moment...
20:07 - De tous les temps, là.
20:08 - De tous les temps, de tous les temps.
20:09 Donc c'est la configuration idéale, et Marilyn est née avec son mari, avec Arthur Miller, donc voilà.
20:12 Ce sont deux couples, il ne devait rien se passer, il se trouve qu'il va y avoir une grève, déjà à l'époque, je crois, des scénaristes,
20:19 et du coup ça a pris du retard, et ils n'auraient pas dû se retrouver seuls, les deux, ils vont se retrouver seuls, donc voilà.
20:26 - Les deux, c'est Marilyn et Yvon Tant, et une histoire ensemble va commencer ?
20:32 - Oui, une histoire... une amourette.
20:35 - Une amourette, mais qui aura des conséquences.
20:37 - Ah, tragique, tragique.
20:39 Bah oui, parce qu'en fait, c'est quand même le principe de cette pièce, c'est que quand vous êtes trompé, déjà c'est pas facile,
20:46 et quand en plus, il se trouve que la personne qui est en face de vous est la plus connue du monde,
20:50 et que vous êtes la coquille la plus célèbre du monde, ça fait... c'est un problème, quand même.
20:55 - Ça a marqué au fer rouge votre grand-mère Simone Signoret.
21:00 - Ah oui, ça a marqué au fer rouge, et ce qui est très bien fait dans la pièce, c'est qu'elle a une position...
21:06 elle a le beau rôle, puisqu'elle a effectivement sa grande phrase,
21:09 "Vous connaissez beaucoup d'hommes qui n'auraient pas couché avec Marilyn Monroe",
21:12 et elle tient la couverture, mais la vérité c'est qu'elle est comme tout le monde, elle est blessée.
21:16 Et c'est tout ce qu'on va découvrir dans cette pièce, et dans ce face-à-face avec Emmanuel et Mathilde, et c'est très fort.
21:22 - Alors cette pièce, vous en êtes à l'origine, vous n'étiez pas né à l'époque, en 1960.
21:27 - Pas du tout, non.
21:28 - Alors qui vous a raconté cette histoire ? C'est votre grand-mère directement ?
21:31 - Alors ma grand-mère, non, parce qu'elle est morte quand j'avais 15 ans,
21:33 et j'étais plus intéressé à l'époque par le tennis et par les filles que par l'histoire de mes grands-parents.
21:37 Donc j'ai pas posé de questions, et c'est un de mes regrets.
21:40 Et puis, de manque, mon temps, il m'en a beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup parlé,
21:43 et j'ai récupéré surtout une correspondance de ce qu'ils se sont écrit à ce moment-là,
21:47 quand elle n'était plus à Los Angeles, quand elle était à Rome,
21:50 et qu'elle va découvrir en plein tournage, où elle fait d'ailleurs le rôle d'une cocu,
21:54 les choses parfois vont dans le même sens,
21:56 elle va découvrir qu'en fait, voilà, son mari a une aventure avec Marilyn.
21:59 Et c'est vrai que c'est terrible, parce qu'elle va tout faire pour le récupérer, et elle va le récupérer d'ailleurs.
22:07 Elle a eu cette phrase magnifique, c'est "si tu devais ne plus m'aimer, continue à m'aimer quand même", c'est magnifique.
22:14 - Elle ne pouvait pas vivre sans lui. - Je pense, voilà.
22:17 Elle dit surtout "il n'est plus facile de te pardonner que de te quitter".
22:20 - C'est beau, c'est à méditer.
22:23 Cette pièce, vous en avez eu l'idée originale, mais elle est écrite par Eric et Manuel Schmitt.
22:27 Pourquoi est-ce que ce n'est pas vous qui l'avez écrite, et de quelle manière vous avez participé à son élaboration ?
22:33 - En fait, c'est mon ami Philippe Stolz qui... moi, ça fait longtemps que je montais un projet autour de l'histoire de mes grands-parents,
22:38 et j'ai le film qui est pour l'instant en préparation, il sonne dans un théorème, mais bref.
22:42 Il me dit "tu devrais". Il me dit "cette histoire, c'est de la tragédie moderne, et c'est une tragédie, donc il faut en faire une pièce".
22:49 Donc on a fait un petit dossier, etc. et il m'a dit, je pense que le mieux...
22:54 On s'est dit, celui qui est le mieux placé pour écrire ça, c'est Eric et Manuel, parce que c'est un auteur, un des plus brillants de ce siècle,
23:00 et qu'il aura la finesse, il aura la bonne approche pour raconter Monroe, Montand, Miller.
23:07 - Et pendant l'écriture, vous avez été à ses côtés ? Vous l'avez guidé ?
23:11 - Je ne l'ai pas guidé, on s'est retrouvé chez lui en Belgique, et pendant plusieurs jours, je lui ai raconté toute l'histoire de mes grands-parents,
23:18 tout ce qu'il m'avait raconté, donc il prenait des notes, et en fait, de situations qui sont réelles et concrètes, il en a fait...
23:24 Il les a mis en musique et en texte. Moi, je ne suis pas, malheureusement, je ne suis pas dramaturge, je ne suis pas auteur, je suis un piètre écrivain,
23:32 je fais ce que je peux, mais bon, voilà, je n'ai pas le talent d'Emmanuel Spieth.
23:35 - J'ai votre livre en main, quand même !
23:37 - Oui, c'est pas mal, mais... C'est vrai que c'est un projet que j'ai initié, et que je me passe pour le croire,
23:44 parce que j'ai un metteur en scène incroyable qui est Jérémy Dippman, j'ai deux comédiennes fabuleuses...
23:48 - Justement, j'allais y venir. Comment sont-elles ? Et ce face-à-face entre deux sœurs qui jouent, ou deux femmes concurrentes ?
23:53 - Hier, on a fait un filage, et c'est vrai que... On va tout raconter, mais c'est vrai que la force de la pièce, c'est que le dernier acte,
24:00 c'est l'affrontement des deux femmes qui n'a jamais eu lieu. Post ! Post ! Voilà.
24:04 - Donc Mathilde Saigné, Emmanuel Saigné...
24:05 - Et c'est vrai que de voir ces deux sœurs qui se balancent des horreurs parfois à la figure, parce que c'est une femme trompée,
24:12 il y en a eu qui a piqué son mari, puis pour finalement se réconcilier... On va tout raconter, mais voilà.
24:16 C'est d'une puissance, et Emmanuel et Mathilde sont exceptionnels. Je vous le dis, je suis très content.
24:24 - On a hâte de découvrir ça...
24:25 - Je suis très fier, très fier d'elles.
24:27 - On a hâte de découvrir ça au Théâtre de la Madeleine à partir du 14 septembre.
24:32 Le journal Inattendu Benjamin, c'est aussi l'occasion de vous découvrir à travers vos goûts musicaux.
24:38 Vous avez choisi de nous faire écouter Terrence Trandarby.
24:42 - Ah oui.
24:43 * Extrait de Terrence Trandarby *
24:54 - Ça c'est un titre que les gens ne connaissent pas beaucoup, c'est la bande originale de Fann, avec De Niro.
25:00 Et je crois que c'est Wesley Snyde, de mémoire.
25:02 Et ce que fait vocalement Terrence Trandarby dans ce titre, c'est phénoménal. Il fait une montée dans les aigus, ça me bouleverse.
25:09 - Ça vous bouleverse. Nous sommes en compagnie de Benjamin Castaldi qui nous fait part de ses coups de cœur.
25:14 A tout de suite pour le rappel des titres de 13h.
25:18 * Extrait de 13h *
25:22 RTL, le journal inattendu.
25:24 * Extrait de 13h *
25:27 RTL, il est 13h.
25:29 * Extrait de 13h *
25:34 Le journal inattendu de Benjamin Castaldi.
25:36 13h, les titres de l'actualité.
25:38 * Extrait de 13h *
25:40 Le petit garçon de 10 ans disparu depuis jeudi à Bordeaux a été retrouvé ce matin,
25:45 sain et sauf, il n'a jamais été seul durant cette escapade.
25:49 2 millions et demi de visiteurs tout le week-end à Lille pour la braderie,
25:53 un événement prisé des chineurs français, mais aussi étrangers.
25:58 L'Inde a lancé ce matin une sonde qui va observer les couches extérieures du soleil.
26:02 Une semaine après avoir posé un appareil sur la Lune,
26:05 le pays montre son intérêt pour la conquête spatiale.
26:09 Les sports, 2 matchs de la 4ème journée de Ligue 1 aujourd'hui.
26:12 Le derby breton-brest-rennes à 17h et puis le choc, Monaco lance à 21h.
26:18 Hier, Marseille et Nantes se sont séparés sur un nul, un partout.
26:22 Enfin, le PSG a désormais une attaque qui ressemble fort à celle de l'équipe de France.
26:27 Randall Colomwany vient d'être transféré à la toute fin du Mercato.
26:32 Il retrouve deux autres bleus, Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé.
26:37 La météo, à présent.
26:39 - Alors la météo. - C'est avec vous, Benjamin Castaigne.
26:41 - Le temps sera ensoleillé, excepté dans le sud-ouest,
26:44 où il y a quelques orages qui sont prévus, des Pyrénées à la Géronde,
26:47 quelques averses dans le massif central et le nord-ouest,
26:50 température de 20 à 31 degrés entre la Bretagne et la région lyonnaise.
26:53 Il fera 26 à Nice, 28 à Paris et Toulouse, 30 à Chambery et 26 sous le soleil de Auteuil-Autouillet.
27:00 - Alors Auteuil-Autouillet, c'est en Normandie ?
27:02 - C'est en Normandie, absolument. - C'est un lieu familier pour vous ?
27:05 - C'est là où j'ai passé toute mon enfance et c'était le camp de base de mes grands-parents.
27:09 C'était la maison familiale. C'est là où ils ont passé près de 40 ans, quand même.
27:15 Ah ben voilà, c'est bien ça, ça tombe bien.
27:19 "Que ton visage et ton sourire resteront près de moi, sur mon chemin."
27:29 - Vous nous disiez "ça tombe bien", cette chanson de Jean-Jacques Goldman, ça vous fait penser à quelque chose, à quelqu'un ?
27:34 - Oui, ça fait penser à ma grand-mère parce qu'il y a eu polémique, il l'a écrite pour Coluche, je crois.
27:38 Et on m'a dit "non, c'est pas pour Coluche qu'il l'a écrite, c'est pour Balavoine".
27:42 Alors il fallait qu'on lui ait écrit ça.
27:43 En tout cas, quand j'ai entendu ce titre, il collait parfaitement à ce que je ressentais avec ma grand-mère.
27:51 Je l'avoue, je lui ai volé et j'ai recopié le texte à la main et je l'ai mis sur une photo de ma grand-mère.
27:57 Et puis ma mère a trouvé la photo, elle a lu le texte et elle m'a dit "mais mon fils est un génie".
28:01 Et je n'ai pas osé lui dire que ce n'était pas moi qui l'avais écrite.
28:04 - Un génie qui s'appelle Jean-Jacques Goldman.
28:05 - Un génie qui s'appelle Jean-Jacques Goldman.
28:07 Et je ne lui ai pas dit, sauf qu'après elle a fait un livre et elle a dit que je l'avais écrit.
28:11 Mais d'abord je trouve que Goldman est un génie, vraiment.
28:17 Cette chanson est très très belle et je pense qu'elle parle à tout le monde
28:23 parce que quand on perd quelqu'un, c'est exactement ce qu'on ressent.
28:25 - Vous parlez beaucoup de votre grand-mère, elle semble omniprésente dans votre vie.
28:29 - Alors c'est plus mon temps qui est omniprésent.
28:31 Parce que j'ai eu une relation extrêmement proche avec lui.
28:35 Ma grand-mère, encore une fois, j'en ai pas assez profité et puis c'était une grand-mère...
28:39 J'ai eu une relation très simple.
28:42 C'est des parties de crêpes, on faisait des bulles de savon,
28:45 elle me forçait à lire Balzac, Flaubert, Montesquieu, etc.
28:49 Et alors que...
28:51 - Attendez, je vais continuer sur Simone Signoret.
28:54 Parce que pour les plus jeunes de nos auditeurs,
28:56 il faut quand même préciser que c'était une immense star.
28:59 Prix d'interprétation à Cannes en 1959,
29:01 Oscar pour le même film "Les chemins de la Haute-Ville" en 1960.
29:06 C'est tout simplement la première française à décrocher ce prix aux Etats-Unis.
29:11 On la retrouve sur scène lorsqu'elle reçoit la statuette.
29:14 - Simone Signoret, "Rome at the Top"!
29:17 - Oh, merci. Merci beaucoup.
29:20 Je voulais être très dignifiée, mais je ne peux pas.
29:24 Vous ne pouvez pas imaginer ce que c'est pour moi d'être française.
29:28 Vous ne pouvez pas imaginer. Merci beaucoup.
29:32 - Vous voulez qu'on traduise ? - Bah oui, voilà, on vient de l'entendre.
29:35 - Vous ne pouvez pas imaginer ce que ça peut être pour moi, évidemment, d'avoir un Oscar, entre autres.
29:38 - En tant que française. - Elle a un petit cheveu sur la langue française.
29:41 - En tant que française. Ça vous a ému ? J'ai senti une petite émotion au moment où vous l'entendez.
29:45 - J'adore. C'est un moment mythique, historique.
29:48 C'est Rokutson qui lui remet l'Oscar et qui d'ailleurs est mort quelques jours après elle.
29:53 Pour la symbolique, c'est amusant.
29:55 Et oui, je revois ces images tout le temps, c'est incroyable.
29:59 Et je cherche, je n'arrive pas à obtenir la cérémonie en entière,
30:02 parce que mon temps a chanté lors de cette cérémonie.
30:04 - Ah, Yves Montand. - Eh oui.
30:06 - Votre grand-père par adoption, acteur, chanteur, personnalité absolument flamboyante.
30:10 Votre relation avec lui ?
30:13 - Alors j'ai eu la chance d'être extrêmement proche, parce que d'abord j'habitais Place Dauphine.
30:18 J'étais dans la chambre de Bohn juste au-dessus de chez lui.
30:20 Donc je pouvais descendre quand je voulais.
30:22 Lui, entre temps, il est devenu papa.
30:25 Je pense qu'il savait très bien que le temps était compté dans sa relation de père avec son fils.
30:30 Et je pense qu'avec moi, il s'est projeté dans ce que ça pourrait être,
30:33 si tant est qu'il puisse le vivre ou pas.
30:35 D'abord un fils de 15, 16, 17, 18 et 20 ans,
30:38 qui est un âge particulier quand on partage une relation avec son père.
30:41 Donc il m'a raconté toute sa vie, dans les moindres détails, tout ce qu'il ressentait, tout ce qu'il...
30:47 Voilà, il m'a tout dit.
30:50 Donc il y a des choses que je garderai pour moi à vie,
30:53 puis il y a des choses que j'ai envie de partager.
30:55 En tout cas, on n'a pas la clé de tout.
30:57 Mais grâce à ce qu'il m'a raconté, j'ai, je pense, pas mal de clés sur ce qui s'est passé dans ma famille.
31:02 Donc il m'a offert un passe-partout.
31:04 - Il vous a offert un passe-partout.
31:06 Quand même, on l'a bien compris, c'était d'immenses stars.
31:10 Comment est-ce qu'on grandit à l'ombre des géants ?
31:12 Comment est-ce qu'on se définit ? Vous avez répondu un peu tout à l'heure, mais quand même.
31:15 - Moi j'ai été extrêmement protégé.
31:17 C'est-à-dire que, d'abord on ne sait pas forcément que...
31:20 D'abord on met du temps à comprendre que ses grands-parents sont très connus.
31:24 On comprend ça quand on a...
31:25 Moi j'ai compris ça quand j'ai vu "L'armée des ombres" à la télévision,
31:29 et où ma grand-mère se fait descendre, et je me suis mis à pleurer.
31:31 Je me suis dit "on vient de me tuer ma grand-mère".
31:33 Il y a eu des trucs, on l'appelle pour me faire comprendre que c'était du cinéma,
31:36 que ma grand-mère était comédienne.
31:38 Et moi j'ai été très bien éduqué, très bien élevé dans le respect des valeurs, etc.
31:42 Donc voilà, c'est vrai que chez moi c'était pas comme chez les autres.
31:45 C'était pas comme mes petits camarades de classe.
31:48 J'avais plus de place, j'avais un plus grand jardin,
31:52 j'avais tout ce qu'il faut pour tout le confort matériel.
31:55 Mais on se rend pas compte, et puis...
31:59 Après je vous dirais un truc terrible, c'est que...
32:01 Vos grands-parents ils sont comédiens,
32:03 il y en a qui sont comédiens, il y en a qui sont circultiers, qui sont pomblés...
32:05 - Mais ce sont vos grands-parents. - Oui, mais ce sont vos grands-parents.
32:07 Voilà, ça passe.
32:09 - Vous nous parlez de votre enfance, justement.
32:11 Vous avez souhaité inviter dans ce journal inattendu,
32:13 votre ami d'enfance, celui qui vous accompagne depuis toujours,
32:16 il s'appelle Jérôme Elduyen.
32:19 - C'est un Basque.
32:21 - Merci de m'aider à le prononcer.
32:24 Jérôme, vous êtes en direct avec nous,
32:27 vous connaissez Benjamin depuis toujours, tout simplement.
32:29 Est-ce que vous pouvez nous raconter, nous parler du petit Castaldi ?
32:33 - Bonjour. - Ça va, bonjour.
32:35 - Aujourd'hui, très bien, et toi ? - N'oublie pas que nous on dit de se voir à la maison.
32:38 - Je sais, t'inquiète pas. - D'accord.
32:40 - Qu'est-ce que je peux vous dire ? Ben, Benjamin, il était comme il est aujourd'hui.
32:44 Il a toujours été hyper enthousiaste, hyper dynamique,
32:47 d'un positivisme incroyable.
32:50 Il a eu des moments difficiles dans sa vie,
32:52 et il disait toujours "non, non, mais ça va aller, je vais passer de moi,
32:55 et c'est la réanimation prochaine".
32:57 Il était comme ça. Alors, on n'a jamais été à l'école ensemble,
33:00 mais on se connaît depuis qu'on est...
33:02 - En fait, son papa travaillait dans un restaurant qui était Place Dauphine.
33:05 Donc, on s'est connus, on était tous...
33:07 - Donc, vous jouiez sur la Place Dauphine tous les deux ?
33:09 - Et voilà, je l'ai fait conduire, parce que je suis un peu plus vieux que lui,
33:12 je l'ai fait conduire avant qu'il ait son permis, voilà, c'était un peu mon petit frère.
33:15 - Ah bon, bravo ! - On a fait plein de bêtises ensemble.
33:17 C'est lui qui vendait ce que j'avais volé chez mes parents, sous le manteau.
33:21 - Ça, j'aurais pas dit ça.
33:24 - Si Maurice écoute, il va pas être content.
33:27 - Voilà, c'est mon ami, c'est mon ami d'enfance.
33:30 - Jérôme, quand on a préparé cette émission, vous nous avez dit qu'il était hyper actif, en fait.
33:35 - Ah, Benjamin, il faut le suivre.
33:38 Ça peut être fatigant.
33:40 Alors, ça vous donne une énergie, parce qu'il est hyper fédérateur.
33:44 Ça a été mon boss, on a travaillé dix ans ensemble en télé.
33:47 Il emmène tout le monde avec lui, mais à son rythme.
33:51 - C'est ça.
33:53 - C'est parfois difficile à suivre.
33:55 Mais c'est génial.
33:57 - Je vois que ça ne vous a pas fâché que vous le suivez toujours,
33:59 puisque vous dînez ensemble ce soir, si j'ai tout bien suivi.
34:02 - Bien sûr. - Exactement.
34:04 - Vous avez évoqué la télé, on va en parler, Benjamin, de votre carrière télé.
34:08 Évidemment, ça prend une part très importante.
34:10 - C'est 30 ans de ma vie.
34:12 - 30 ans de votre vie. On marque une pause et on revient tout de suite dans le journal inattendu.
34:17 Le journal inattendu de Benjamin Castaldi.
34:20 Avec Nathalie Renou sur RTL.
34:22 - Bonsoir et bienvenue à tous pour cette grande première.
34:41 Dans un loft de 225 mètres carrés, 24h/24, par 26 caméras et 50 micros.
34:47 - Le Loft Story, Jean-Souris, c'est toute une époque, c'est évidemment des souvenirs.
34:53 C'est aussi une révolution.
34:55 Le 26 avril 2001, cette OVNI, la première émission de télé-réalité, débarque sur M6.
35:01 Et qui la présente ?
35:03 Eh bien, c'est vous, Benjamin Castaldi.
35:05 Est-ce que vous aviez conscience à l'époque... - Pas du tout.
35:07 - ...que c'était d'une certaine manière historique dans l'histoire de la télé, en tout cas ?
35:10 - Ni moi, ni les patrons de M6 que je rebrasse et que je salue,
35:13 Thomas et Nicolas de Tavernault, Thomas Valentin et Nicolas de Tavernault.
35:16 En fait, on était tous des apprentis sorciers.
35:18 Et que ce soit le producteur, Anne de Mol et Stéphane Courbix, que ce soit moi et l'AXA, etc.
35:22 On était des bleus.
35:24 Donc on s'est lancés là-dedans.
35:26 Alors, ils savaient ce qu'ils faisaient, mais je vous rappelle que le code au départ,
35:29 c'était une émission sociétale extrêmement sérieuse.
35:32 J'avais deux psychiatres sur le plateau.
35:34 J'avais un petit côté un peu un peu comme vous, quoi.
35:36 J'étais journaliste.
35:38 On pensait faire une émission sérieuse.
35:40 On avait comme consigne de...
35:42 A la première, il n'y a pas d'applaudissements, par exemple.
35:44 - Ça a assez vite dérivé.
35:46 - Ah, ça va, au bout de deux jours, dès que Jean-Edouard est arrivé dans la piscine, c'est fini.
35:49 Mais après, je me suis...
35:51 Et ce qui est bien, c'est que j'ai pu m'accaparer du programme
35:53 parce que j'en ai fait ce que...
35:55 Enfin, je me suis mis dans une animation, un peu de second degré,
35:57 et c'était très drôle, mais au départ,
35:59 on pensait vraiment qu'on allait faire une émission sérieuse.
36:01 Enfin, certains le pensaient.
36:03 - Est-ce que c'est là que votre carrière, ensuite, a changé, finalement ?
36:06 - Alors, il faut quand même que je vous...
36:08 Vous savez que j'ai eu ce poste
36:10 parce que tout le monde l'a refusé, quand même.
36:12 On ne va pas se mentir.
36:14 Sinon, au bout d'arguments,
36:16 M6 a dit "Bon, on a fait le tour de..."
36:18 - Et ça, votre narcissisme n'en a pas pris un coup ?
36:20 - Moi, je n'ai aucun ego.
36:22 C'est ce qui m'a sauvé de beaucoup de choses,
36:24 mais qui aurait pu m'aider
36:26 à être plus méchant et plus acerbe dans ce métier.
36:28 Mais... Non, non.
36:30 Et donc, j'ai accepté parce que...
36:32 Voilà, moi, je voulais rentrer à M6.
36:34 Je voulais rencontrer Thomas Valentin et je voulais faire une émission
36:36 sur le cinéma, etc.
36:38 Et... Ce qui n'a jamais eu lieu, d'ailleurs.
36:40 Et il m'avait dit "Bon, d'accord,
36:42 on va faire un petit contrat, mais avant,
36:44 il y a une émission à présenter."
36:46 Alors, je me dis "Je veux bien vous la faire, la petite émission."
36:48 - Ah, la petite émission, on s'en souvient bien !
36:50 - Mais par contre, je veux surtout avoir une place à la rentrée.
36:52 Et en fait, je ne savais pas du tout ce que je...
36:54 Pour les gens qui nous écoutent, à cette époque-là,
36:56 on n'avait pas de réseau, etc.
36:58 Donc, on n'était pas surinformés. Moi, je ne connaissais pas la télé-réalité
37:00 qui était née à quelques centaines de kilomètres de chez nous, en Hollande.
37:04 Dans des hangars à vaches.
37:06 Donc, je ne savais pas du tout ce que j'allais faire.
37:08 Donc, effectivement, j'ai... Et puis surtout,
37:10 comme tout le monde a refusé, ils me l'ont fait faire
37:12 parce que personne ne voulait le faire.
37:14 Et moi, j'étais très content parce que,
37:16 effectivement, ça a été, je pense,
37:18 l'un des programmes les plus
37:20 impressionnants de l'histoire de la télévision.
37:22 Et j'ai... Alors là, pour le coup,
37:24 je ne vais pas avoir un peu d'ego, c'est que
37:26 avec ce programme, j'ai une chance. Et que, autant en télé,
37:28 on ne sait pas si on est oublié. Moi, je pense que dans 30 ans,
37:30 on se rappellera encore de nous. - Oui, effectivement.
37:32 - Et ça, c'est pas mal. - Effectivement. Vous avez ensuite présenté
37:34 Secret Story pendant 7 ans sur TF1.
37:36 - Oui. - On peut dire que vous les connaissez,
37:38 les coulisses de la télé-réalité. Vous travaillez dessus,
37:40 je crois, au vu d'écrire une série.
37:42 - Oui, on est en train de terminer
37:44 l'après-bible. Il y a une réunion,
37:46 d'ailleurs, importante qui va se tenir mardi.
37:48 Non, on a... J'ai... On a un truc très fort, oui.
37:50 Alors, c'est une diction... - Ça sera un peu corrosif ?
37:52 - Ah, ça va...
37:54 Corrosif, c'est pas dans...
37:56 Ça va vous surprendre.
37:58 - D'accord. Écoutez, vous reviendrez
38:00 pour nous en parler. - Non, voilà, mais c'est...
38:02 Oui, non, c'est une fiction, attention. On est sur une fiction,
38:04 mais qui est documentée par Angela Loren
38:06 qui était ma partenaire sur Loft.
38:08 Et moi qui ai présenté Loft
38:10 et toutes les années qu'on a fait ensemble sur le Secret Story.
38:12 Donc, c'est une fiction, mais
38:14 ça va être... Ça va secouer un peu.
38:16 - Avant la télé-réalité,
38:18 bien avant le Loft, il y a eu
38:20 vos débuts à la télévision. C'était en
38:22 1994, dans
38:24 Studio Gabriel, une émission
38:26 quotidienne, chez un certain
38:28 Michel Drucker. - Je vous embrasse.
38:30 - Et comme c'est le journal inattendu,
38:32 on vous a réservé une surprise. Nous sommes
38:34 en direct avec Michel Drucker.
38:36 Merci beaucoup, Michel, d'être
38:38 avec nous, à la veille de votre grand retour à la télé.
38:40 Vous nous entendez ?
38:42 - Très bien. - Eh ben, super.
38:44 Bonjour, Michel. Comment est-ce que vous l'avez repéré,
38:46 Benjamin Castali ? Et comment est-ce qu'il était
38:48 lors de ses débuts chez vous, dans Studio
38:50 Gabriel ? - Ça fait déjà 30 ans.
38:52 Salut, Benji. - Ça va, Michel.
38:54 - Je crois que c'est sa
38:56 maman, Catherine Allégret, qui m'avait
38:58 appelé. Et puis, il est venu
39:00 nous voir, avec François
39:02 Scocquet. On a fait des essais.
39:04 François Scocquet, ma coproductrice, a eu le coup de foot
39:06 pour lui. Et voilà.
39:08 Et puis, il est devenu
39:10 notre petit frère. Parce que
39:12 Benjamin, c'est la famille.
39:14 Et puis, très vite,
39:16 on a vu qu'on s'était pas trompé.
39:18 Et ce que vous avez expliqué, c'est
39:20 que la suite l'a prouvé.
39:22 - Benjamin, vous avez un truc à dire à Michel ?
39:24 - Ben, vous savez que, Michel, moi,
39:26 on se téléphone, je pense,
39:28 allez, 4 fois par semaine.
39:30 Depuis toujours. Donc, je l'appelle tout le temps,
39:32 Michel. Donc, on était ensemble. Il y a encore
39:34 2 jours, il est venu voir les répétitions.
39:36 - De la pièce. - Il a vu
39:38 toute la pièce, d'ailleurs.
39:40 Donc, Michel, c'est effectivement
39:42 mon papa de télévision. Et
39:44 ça fait 30 ans que ça dure. Donc,
39:46 oui, c'est vrai qu'on se téléphone 4 fois par semaine, quand même.
39:48 - Alors, avec vous, Benjamin, auprès
39:50 de Michel Drucker, il y avait d'autres jeunes
39:52 chroniqueurs. Gaël Le Forestier,
39:54 et puis Olivier Ménard, qui est aujourd'hui à la tête
39:56 de l'Équipe du Soir sur la chaîne L'Équipe.
39:58 Il a pour vous, Benjamin,
40:00 un souvenir et une question.
40:02 - Moi, vraiment, spontanément, le premier
40:04 souvenir que j'ai de Benjamin,
40:06 c'est qu'il me fait une confidence.
40:08 Donc, à l'époque, on a 23-24 ans.
40:10 C'est son rêve d'enfant de devenir
40:12 milliardaire. Et je crois qu'il avait
40:14 une grande, grande, grande fascination, il me semble,
40:16 à l'artapis. - C'est vrai.
40:18 - Et j'avais une question par rapport à ça, justement,
40:20 son rapport à l'argent et son rapport à
40:22 ce rêve d'enfant. Est-ce que
40:24 ça a été pour lui un moteur
40:26 dans sa carrière, dans ses choix télévisuels,
40:28 ou parfois, est-ce que ça a été un frein ?
40:30 - Alors, pas du tout.
40:32 C'est mon grand paradoxe,
40:34 c'est que j'ai toujours
40:36 voulu réussir, mais pour
40:38 faire plaisir à mes parents,
40:40 pour espérer qu'un jour, ils me disent "je suis fier de toi",
40:42 et que,
40:44 moi, l'argent, ça a toujours été
40:46 un véhicule.
40:48 Je voulais pas en amasser plus possible.
40:50 De toute façon, comme j'ai tout paumé,
40:52 au final, il m'en reste... - Milliardaire, c'est raté, visiblement.
40:54 - Pour l'instant, c'est à la fin
40:56 de la foi qu'on compte les bœufs. - C'est vrai.
40:58 - Et ça, Jérôme vous l'a dit, mon pote, c'est que
41:00 je suis délibérément optimiste,
41:02 donc j'ai pas dit mon dernier mot, mais milliardaire, c'est un pote.
41:04 Mais ça m'a... C'est pas besoin
41:06 d'être milliardaire. Donc, effectivement,
41:08 j'ai vécu avec l'argent, mais
41:10 j'en ai beaucoup distribué, et
41:12 je ne rédite rien, et voilà.
41:14 Mais ça n'a jamais été un moteur, parce que
41:16 pour le coup, si ça avait été un moteur, j'aurais été beaucoup plus malin
41:18 dans mes affaires, et notamment
41:20 dans mes relations professionnelles, j'aurais été beaucoup plus malin
41:22 que je ne l'ai été. - On est toujours
41:24 en direct avec Michel Drucker.
41:26 Michel, Benjamin Castel dit "Olivier Ménard
41:28 qu'on vient d'entendre", et bien d'autres encore...
41:30 - Ben alors, en général, il avait commencé avant.
41:32 - Est-ce que c'est une fierté d'avoir lancé,
41:34 d'avoir formé des générations
41:36 de jeunes animateurs et journalistes ? - Oui.
41:38 Oui, et je continue, parce que c'est ma passion
41:40 de mettre dans la lumière des talents
41:42 de demain, mais ce qui est drôle, c'est que c'est
41:44 prémonitoire. Quand Yves Montand,
41:46 c'est l'objet, c'est le sujet
41:48 de la pièce "Bagalo 21",
41:50 est aux Etats-Unis, où il va tourner avec
41:52 Maline Bandon, qu'est-ce qu'il tourne ? "Le milliardaire".
41:54 (rires)
41:56 - C'est vrai, c'est pas Benjamin Moussa.
41:58 - Franchement, autour de la table,
42:00 on essaye d'être professionnel, mais c'est à l'autre bout du fil
42:02 qu'il est le vrai pro. - Il n'y aura pas une,
42:04 Michel. - Merci beaucoup,
42:06 Michel, d'avoir passé ce moment
42:08 avec nous. - Je peux dire un petit mot ? - Mais évidemment.
42:10 - Alors, je peux vous dire que "Bagalo
42:12 21",
42:14 sur une idée de Benjamin,
42:16 qui a donné beaucoup
42:18 d'éléments à
42:20 l'auteur Emmanuel Schmitt,
42:22 puisque Benjamin, sa grand-mère,
42:24 c'était Simone Signoret, et son
42:26 grand-père, c'était Montand, qui était un flambeur,
42:28 lui aussi, c'est Hôtel de la Madeleine.
42:30 Moi, j'ai vu,
42:32 je suis un des rares à avoir vu,
42:34 je suis resté trois heures et quart
42:36 aux côtés de Jérémy Lippmann,
42:38 qui est un immense metteur en scène, avec
42:40 les soeurs Seigny, Emmanuel,
42:42 qui fait une évocation étourdissante
42:44 de la grand-mère de
42:46 Benjamin,
42:48 plus exactement de Marilyn Monroe,
42:50 la grand-mère,
42:52 c'est Mathilde,
42:54 il y a Michael Cohen, qui est la révélation,
42:56 qui est un Montand étourdissant,
42:58 et puis il y a Clément Moreau,
43:00 le groum, et Vincent Winterhaler, qui joue
43:02 Arthur Miller. Je peux vous dire que cette pièce
43:04 est un événement considérable,
43:06 tous ceux qui nous écoutent
43:08 de notre génération,
43:10 qui savent évidemment qui est Marilyn Monroe,
43:12 et qui n'ont pas oublié Yves Montand et Simon Signoret,
43:14 couple mythique, il faut qu'ils voient
43:16 cette pièce, c'est un événement, j'espère
43:18 qu'elle ira en province, et que les auditeurs
43:20 d'Hôtel pourront la voir.
43:22 C'était un choc pour moi,
43:24 parce que j'ai bien connu Montand et Signoret,
43:26 puisque c'est un peu grâce à Benjamin
43:28 que j'ai pu les connaître un petit peu mieux.
43:30 Donc voilà, l'émission passe le 10 à 13h30
43:32 sur France 3,
43:34 et je suis heureux d'être un peu
43:36 l'attaché de presse de la pièce.
43:38 - Merci Michel. - Merci beaucoup
43:40 Michel Drucker, et c'est à partir du 14
43:42 septembre au Théâtre de la Madeleine.
43:44 Merci d'avoir été en direct avec nous.
43:46 On va marquer une pause,
43:48 mais avant, parmi vos choix musicaux,
43:50 il y a Claude Nougarau. - Ah, j'adore.
43:52 [Musique]
44:06 Ah, j'adore.
44:08 [Musique]
44:12 - C'est un poète. - C'est un poète, un chanteur.
44:16 Vraiment, ça fait partie, pour moi, des grandes, grandes, grandes
44:20 stars de la chanson française.
44:22 Et je trouve qu'on l'oublie un peu aussi, lui, ça m'énerve.
44:24 - Tournez la page, c'est un peu ce que vous avez fait,
44:27 après sept ans de TMP, aux côtés de Cyril Hanouna.
44:29 - Quelle transition, Nathalie ! - On en parle dans un instant !
44:32 [Musique]
44:43 Le journal inattendu.
44:45 Le journal inattendu de Benjamin Castaldi.
44:48 Avec Nathalie Renou sur RTL.
44:51 [Musique]
44:57 - Ça, vous pouvez pas faire tout le monde sur RTL, Eminem.
44:59 - Vous avez l'ego éclectique.
45:01 Avant la pause, on s'est quitté avec Claude Nougarau,
45:03 après la pause, c'est Eminem.
45:05 - Lisez les textes d'Eminem, c'est un auteur exceptionnel.
45:08 Bon, il faut parler un peu anglais, mais c'est incroyable ce qu'il écrit, cet homme.
45:13 Lui aussi, c'est un génie.
45:16 - Et puis ça donne envie de danser.
45:18 Le titre s'appelle "I'm not afraid", "Je n'ai pas peur".
45:20 Est-ce que c'est un message que vous nous envoyez ?
45:22 Est-ce que l'avenir ne vous fait pas peur ?
45:24 - Non, non, non, jamais.
45:26 Il ne faut pas avoir peur.
45:28 La peur n'évite pas le danger.
45:30 Donc ça sert à rien.
45:32 Je fais plus, en fait c'est mon entourage qui a peur.
45:35 C'est pas moi.
45:37 Ils ont peur pour moi, mais moi j'ai pas peur.
45:40 - Donc vous foncez.
45:42 Donc l'avenir, je le disais, désormais c'est sans Cyril Hanouna.
45:46 Après 7 ans à TPMP, vous êtes parti.
45:48 Pourquoi ?
45:50 - Je suis parti parce que, très logiquement, et c'est la force de Cyril,
45:53 l'émission a pris un virage d'actualité.
45:56 Avec des sujets d'actualité.
45:58 Et que je suis...
46:00 J'étais venu, ce que j'ai fait, et avec grand plaisir, pour me marrer,
46:03 me déguiser, dire des bêtises,
46:05 et commenter éventuellement la télévision.
46:08 Et que c'est plus du tout ce qu'on fait.
46:10 Et je suis pas du tout à l'aise pour parler ni politique, ni actualité.
46:17 Je suis pas éditorialiste politique, je suis pas sociologue.
46:21 Et qui que je suis pour donner mon avis.
46:23 Donc, ayant été élevé en plus dans une famille
46:26 avec une vraie éducation politique, une vraie éducation, une vraie culture,
46:31 je me voyais pas faire un truc à peu près.
46:34 Donc j'étais très mal à l'aise.
46:36 - Donc vous aviez peur de vous engager ou de vous tromper.
46:39 - Oui, peut-être que j'avais peur.
46:41 Et puis surtout, c'est une émission qui est tellement regardée, tellement reprise,
46:44 que dès que vous dites quelque chose, ça vous revient dans la gueule,
46:47 via les réseaux, les machins.
46:49 - Vous l'avez vécu ça ?
46:50 - Ah oui, c'est...
46:51 Il faut dire que j'ai été un peu con.
46:53 J'ai fait une mauvaise blague sur les chats, moi.
46:55 Et la SNCF.
46:57 - On va pas le refaire ici.
46:59 - Non, non, non, non, non.
47:01 - Oh, ça va.
47:02 Ah oui, vous aussi vous avez peur ?
47:03 - Mais non, mais on va...
47:04 C'est tranquille, les animaux.
47:06 - Mais bien sûr, j'adore les animaux en plus.
47:08 - De quoi on parlait ?
47:09 - Oui.
47:10 J'avais pas envie de parler de tout ça.
47:12 Et je me rendais bien compte que je ne servais à rien dans l'émission.
47:16 Donc c'est un peu gênant de servir à rien.
47:19 Et en plus, même si Cyril en avait fait un gag,
47:22 je suis absolument certain qu'il trouvait aussi que je ne servais plus à rien.
47:25 - Et quand Cyril vous faisait vous déguiser,
47:27 je me rappelle une fois avoir été invité dans TPMP,
47:29 et vous vous êtes retrouvé avec un costume un peu trop petit,
47:32 presque un peu ridicule, ça vous gênait pas ?
47:34 - Pas du tout.
47:35 Je le dis pour tous ceux qui vont arriver,
47:37 puisqu'il y a beaucoup de nouveaux dans l'équipe,
47:39 si vous arrivez avec des considérations sur votre apparence, etc.,
47:44 et que vous avez un peu d'ego,
47:46 je vous conseille fortement de mettre votre ego de côté.
47:48 Et c'est la règle.
47:50 Et si on fait cette émission, il faut accepter les règles.
47:53 C'est toujours ce que j'ai dit, moi.
47:54 Quand certains venaient cracher dans la soupe, ça m'agace, je déteste ça.
47:57 Les gens qui crachent dans la soupe.
47:59 Et quand on connaît les règles, on les respecte.
48:01 Et si on veut pas les respecter, on s'en va.
48:03 - Et vous avez choisi ?
48:04 - Alors moi c'est pas par rapport à ça.
48:06 - Deux parties. Non mais j'ai bien compris.
48:07 On a bien compris, vous vous êtes bien exprimé sur vos raisons.
48:10 Quand vous regardez en arrière,
48:12 quand vous regardez votre carrière dans le rétroviseur,
48:15 est-ce que vous avez des regrets ?
48:17 - Alors honnêtement, il y a une émission que j'ai faite,
48:19 le matin sur TF1, la roue de la fortune, de Wish,
48:21 parce qu'il n'y avait pas de budget,
48:23 on offrait des portes-clés et des pince-nages.
48:26 C'est pas la meilleure émission que j'ai faite.
48:28 - Mais sinon, vous assumez tout le reste.
48:30 - Le reste, non.
48:31 Franchement, j'ai pas mal de succès quand même à mon actif.
48:35 Comme dirait l'autre.
48:36 - Et je vais vous dire...
48:37 - Sans prétention, bien sûr.
48:38 - On dit souvent qu'être parodié, c'est une forme de consécration.
48:41 - Bien sûr. Et vous allez me parler de Laurent Gérard.
48:43 - Eh bien vous êtes sur RTL, évidemment.
48:44 On ne pouvait pas ne pas écouter celui qui s'en donne à cœur.
48:47 Joie Laurent Gérard.
48:48 - Je suis venu pour présenter le régime Comme J'aime.
48:50 Tenez, je vous ai amené un tract avec notre adresse commejaime.fr.
48:52 C'est important pour le point de vue.
48:54 - Mais c'est vrai, moi ça fait rire.
48:59 Laurent est un pote, on était ensemble chez Drucker.
49:02 Quand je suis imité entre Depardieu et Michel Drucker...
49:09 - Vous êtes content.
49:10 - Je suis content, je suis avec les grands.
49:12 - Une dernière question sur votre âge.
49:14 À 53 ans, est-ce que vous vous sentez libéré, éventuellement ?
49:18 Libéré du poids, des regards, de la pression ?
49:21 - La pression, non, parce que je me la mets en permanence, pour le coup.
49:24 Le théâtre, c'est une grosse pression.
49:26 C'est un gros challenge, un gros défi.
49:30 Mais oui, après, moi je fais ce métier pour les gens qui nous écoutent et qui nous regardent.
49:36 Et pas pour les gens du métier qui vous crachent dessus en permanence et qui vous savonnent la planche.
49:42 Donc j'ai appris à me défaire du candidatant et à me concentrer sur les gens qui sont toujours très gentils.
49:48 Moi je refuse jamais ni une photo, ni un selfie, ni un machin.
49:51 Donc il faut faire ce métier pour des gens qui nous écoutent et qui nous regardent.
49:54 - Eh bien, le public vous a entendu aujourd'hui.
49:57 Merci infiniment, Benjamin Castaldi, d'avoir été avec nous.
50:00 Je rappelle qu'à partir du 14 septembre, "Bengalo 21" est joué au Théâtre de la Madeleine.
50:05 C'est d'après votre idée originale que la pièce a été écrite.
50:08 Il y a aussi une édition de poche de votre livre "Ils se sont tant aimés"
50:13 et puis bien d'autres projets à venir.
50:15 Merci d'avoir été à mes côtés pour ce premier journal d'hier.
50:19 - C'est très bien. Je vous mets un petit 18/20.
50:22 - C'est parfait pour une première.
50:24 Dans un instant, vous retrouvez Laurent Dutch dans "Entrer dans l'histoire" consacré à Robert Surcouf.
50:29 Le journal inattendu revient la semaine prochaine
50:31 et notre invitée sera la chanteuse Barbara Pravi.
50:34 Je vous souhaite à tous et à vous Benjamin, une belle après-midi.
50:37 - Merci beaucoup.
50:38 Le journal inattendu avec Nathalie Renou sur RTL.
50:42 Merci à tous !