CINÉMA - Nicolas Vanier est l'invité du Journal Inattendu

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À quelques jours de la sortie de son film "C'est le monde à l'envers", l'aventurier-écrivain Nicolas Vanier est le rédacteur en chef de l'émission de Nathalie Renoux.
Regardez Le Journal Inattendu avec Nathalie Renoux du 12 octobre 2024.

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Transcription
00:0012h30, 13h30, le journal inattendu de Nicolas Vannier avec Nathalie Renou sur RTL.
00:14Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans le journal inattendu d'un aventurier, écrivain, documentariste, réalisateur.
00:22Bonjour Nicolas Vannier.
00:23Bonjour.
00:24Merci de passer cette heure en direct avec les auditeurs d'RTL.
00:27Vous avez vécu de folles traversées dans le Grand Nord, vous avez signé des films et le dernier C'est le monde à l'envers qui sort mercredi.
00:34Est-ce que le fil conducteur de toutes vos activités, c'est un lien indéfectible avec la nature ?
00:40Définitivement oui.
00:42C'est un amour de la nature qui s'est construit d'abord de par où j'habite en Sologne, une ferme au milieu des bois,
00:49qui s'est ensuite construit au travers des voyages que j'ai fait dans ce que j'appelle les pays d'en haut.
00:55C'est un amour qui s'est transformé en une certaine inquiétude dont on va sûrement parler et qui s'exprime au travers de ce titre
01:01qui je crois correspond assez bien malheureusement au monde actuel.
01:05C'est le monde à l'envers.
01:06Le monde à l'envers.
01:07Effectivement, nous continuerons d'explorer ce sujet.
01:09D'abord place aux informations que je vais vous inviter à commenter avec moi.
01:16Au sommaire de l'actualité aujourd'hui, le pic du Loire est attendu dans l'après-midi à Vendôme.
01:20D'ailleurs, la décrue est entamée, notamment en Seine-et-Marne.
01:23Nous y serons aux côtés de sinistrés qui ne peuvent que constater l'ampleur des dégâts.
01:28La première interview de la veuve de Dominique Bernard, ce professeur assassiné par un terroriste il y a un an.
01:34Le témoignage d'un jeune homosexuel qui a fait condamner ses parents pour des violences verbales et physiques.
01:40Et puis la météo avec vous, Carole Zanin.
01:43Bonjour.
01:44Bonjour à toutes et tous.
01:45Ça se calme un peu côté pluie ?
01:47Un tout petit peu, mais il faudra un petit peu patienter.
01:50L'amélioration, c'est pour demain.
01:51On attend encore pas mal de précipitations nord de la Loire et sur les Cévennes.
01:56Ailleurs, quelques averses vont se déclencher.
01:58Elles seront ponctuelles et localisées, je vous rassure.
02:01Et côté température, vous aurez cet après-midi 15 degrés à Paris, 19 à Lyon et 24 degrés pour Biarritz.
02:07Merci beaucoup, Carole.
02:09Le journal inattendu sur RTL.
02:12On le disait, la tendance est à l'amélioration sur le front des inondations.
02:16Plus aucun département en rouge.
02:18La décrue est maintenant bien entamée après le passage de la tempête Kirk.
02:22Mais la situation reste compliquée pour les sinistrés.
02:26Bonjour, Hermine Leclech.
02:27Bonjour, Nathalie.
02:28Bonjour à tous.
02:29Vous êtes en Seine-et-Marne, à Mourou précisément, où l'eau est montée à plus d'un mètre cinquante.
02:33Et vous avez rencontré une habitante qui a eu jusqu'à 80 centimètres d'eau chez elle.
02:38Elle a découvert ce matin sa maison dévastée.
02:41Oui, Audrey m'amène d'abord dans sa cuisine.
02:43Des bottes aux pieds, un sweat sur le dos et l'étrein tiré par des nuits sans dormir.
02:47Donc là, notre cuisine qui était imbibée d'eau.
02:50On n'a plus de frigo.
02:52Même l'alimentation, rien n'est réfrigéré.
02:55On peut voir que tous les plats...
02:59Là, on peut voir que l'électroménager, c'est pareil.
03:02Les frigos sont tombés.
03:04Tout ça, c'est acheté.
03:06Puis anéanti parce que je n'ai plus rien.
03:08Cette maman de trois enfants m'invite ensuite dans le salon
03:11pour racler l'épaisse couche de boue au sol.
03:13Et sur les murs à plus d'un mètre soixante, des traces de moisissures
03:16à cause des inondations à répétition quatre en un an ici.
03:20Les murs s'effritent, ils moisissent complètement.
03:23Ça ne sèche pas en fait.
03:24Ça fait quatre fois que vous êtes inondée.
03:26Vous avez été indemnisée par les assurances ?
03:28Non, aucune indemnisation pour le moment.
03:30On a racheté des meubles en dépannage, mais tout est reparti à l'eau.
03:34Moi, j'ai une petite fille qui a un asthme sévère.
03:36Même nous, la respiration, on respire des champignons à longueur de temps.
03:40Honnêtement, nos maisons ne sont plus habitables.
03:42Alors avec un budget de 3500 euros par mois pour toute la famille,
03:45le couple ne peut plus payer les dégâts.
03:48Audrey veut partir, quitte à brader la maison.
03:51Merci.
03:52Hermine Leclech en Seine-et-Marne pour RTL.
03:55Les intempéries ont fait un blessé grave et onze blessés légers
03:58selon le ministère de l'Intérieur,
04:00auquel il faut ajouter un plaisancier mort dans l'héros.
04:03Et puis aux Etats-Unis, la Floride reste, elle,
04:06très marquée par le passage de l'ouragan Milton.
04:08Au moins 16 morts, plus de 50 millions de foyers
04:11toujours privés d'électricité,
04:132 millions de foyers privés d'électricité
04:15et au moins 50 milliards de dollars de dégâts.
04:18Nicolas Vannier, quand on voit l'accumulation
04:21de ces tempêtes extrêmes aux Etats-Unis, chez nous,
04:25qu'est-ce que ça dit du monde dans lequel on vit ?
04:28Est-ce que ça va s'accélérer encore, ces phénomènes extrêmes ?
04:31Ce sont ce qu'on appelle des anomalies climatiques.
04:35Vous venez de le citer, Milton, vraisemblablement
04:37plus de 50 milliards de dollars de dégâts.
04:40On vient d'entendre quelqu'un qui explique
04:43qu'elle est finalement dans une zone où
04:45ce n'est plus possible d'y habiter.
04:47Parce que le coût, par exemple, de l'assurance
04:49va devenir exorbitant si tant est qu'on rembourse
04:52les dégâts. Donc on voit que la facture
04:55est en train de s'allonger considérablement.
04:57Ce qui est rageant, c'est que les spécialistes,
05:00il y a quelques années, 10 ans, ont simulé
05:03ces catastrophes, ont simulé le coût exorbitant
05:07de ces catastrophes. Et quand on voit par exemple,
05:09j'ai envie de citer ce chiffre, qu'on a accouché
05:12de 100 milliards d'aides lors de la COP 21
05:15pour aider les pays à aller vers une écologie
05:20pour se passer des énergies fossiles,
05:22et qu'on voit aujourd'hui ces coûts exorbitants,
05:25on se dit, mais pourquoi on continue ?
05:28Et en l'occurrence, on continue.
05:30On va parler encore écologie, puisqu'en Gironde,
05:33séjour de mobilisation aujourd'hui contre la ligne
05:35à grande vitesse, la LGV Sud-Ouest,
05:37qui doit relier Paris et Toulouse en 3h10.
05:40Les opposants dénoncent une artificialisation
05:42de 5000 hectares de forêt.
05:44Depuis ce matin, entre 800 et 1000 personnes
05:46sont déjà présentes à Lerme et Musée,
05:48petite commune située à 75 km au sud de Bordeaux.
05:52Les forces de l'ordre redoutent des débordements
05:54du mouvement des soulèvements de la terre.
05:57Un commentaire sur la future LGV ?
05:59Ou pas, Nicolas Vannier ?
06:02J'ai toujours du mal à m'exprimer sur des sujets
06:04que je ne connais pas bien.
06:06Ce qui est certain, c'est qu'il arrive un moment
06:08où il faut arrêter d'aller toujours, toujours,
06:10toujours plus vite.
06:12Où il faut arrêter de construire
06:14de façon irréfléchie.
06:17Et je pense qu'on est arrivé à ce moment de bascule,
06:20qui se traduit d'ailleurs par ces comportements
06:22qui sont parfois un peu extrémistes.
06:24Mais je pense qu'aujourd'hui,
06:26il faut aller vers une certaine sobriété.
06:29Je crois qu'on y reviendra.
06:31Et ça passe par une réflexion très profonde
06:34sur ces aéroports de demain,
06:36sur ces autoroues de demain, sur ces trains de demain
06:38qui vont aller de plus en plus vite.
06:40Mais pourquoi ? Pourquoi ?
06:42Effectivement, on reparlera de la sobriété
06:44qui peut être heureuse d'ailleurs.
06:46On en reparlera dans ce journal inattendu.
06:48Après les violences contre la vie chère,
06:50nuit plutôt calme en Martinique
06:52selon le ministère des Outre-mer.
06:54Le couvre-feu nocturne est instauré
06:56depuis deux jours et les négociations
06:58doivent reprendre sur les prix
07:00des produits alimentaires la semaine prochaine.
07:02À présent, direction Reims
07:04où la survie d'une résidence
07:06pour personnes âgées est en jeu.
07:08Depuis deux mois, le groupe propriétaire
07:10ne paie plus les salaires des employés.
07:12Les personnels se rendent chaque jour
07:14sur les lieux pour prendre soin des résidents.
07:16Mais ils ont décidé de taper du poing
07:18sur la table aujourd'hui.
07:20Ils se mettent en grève, Samuel Goldschmidt.
07:22Effectivement, le quotidien devient
07:24intenable pour ces employés, payés d'ordinaire
07:26pas beaucoup plus que 1300 euros net par mois
07:28et qui n'ont pas de nouvelles.
07:30Quand on demande des rendez-vous, on n'a pas de réponse.
07:32Là-haut, c'est du grand n'importe quoi.
07:34Moi, j'attends des compléments employeurs
07:36depuis janvier. Je suis obligée de demander
07:38de l'aide à mes enfants, ce qui est
07:40abominable en fait.
07:42J'ai toujours continué à venir travailler malgré tout.
07:44Comment on vient travailler quand on n'est pas payé ?
07:46C'est difficile à dire en fait. On a des résidents,
07:48on a un cœur et on est là pour eux malgré tout.
07:50Les résidents, pendant ce temps, se font
07:52du souci pour l'avenir en continuant à payer
07:54eux leur loyer.
07:56Moi, je paye 3000 euros juste de loyer, oui.
07:58Oui, les choses se dégradent et puis on est
08:00quand même inquiet d'entendre tout ce qui
08:02se dit sur le groupe Résidentudes.
08:04On dit que c'est un redressement judiciaire
08:06et un certain nombre de résidences
08:08devront fermer.
08:10Fermer, ça veut dire que vous êtes potentiellement à la rue.
08:12Oui.
08:14Vous êtes en grève aujourd'hui ?
08:16Oui, je le comprends parfaitement.
08:18Des salariés qui ne sont pas payés depuis deux mois,
08:20c'est tout à fait normal qu'ils se mettent en grève.
08:22Et effectivement, le redressement judiciaire concerne
08:2478 résidences en France, 1250 salariés,
08:261500 personnes âgées,
08:28toutes suspendues à une audience devant
08:30le tribunal de commerce de Paris le 4 novembre prochain.
08:32Merci Samuel Goldschmidt
08:34à Reims pour RTL.
08:36Le Rassemblement national a fait savoir ce matin
08:38qu'il allait présenter un contre-budget
08:40mercredi, jour où l'actuel projet
08:42de loi de finances pour 2025 sera examiné
08:44en commission à l'Assemblée nationale.
08:46Le RN juge
08:48le budget actuel absolument
08:50pas acceptable. Un budget
08:52qui prévoit, je vous le rappelle, 60 milliards
08:54d'euros d'économie.
08:56Vous m'avez dit que ça vous intéressait ce sujet-là
08:58Nicolas Vannier.
09:00Ça ne m'intéresse pas, ça me met très en colère.
09:02Parce que
09:04on laisse à nos enfants et nos petits-enfants
09:06déjà une dette écologique
09:08exorbitante.
09:1070% par exemple
09:12des effectifs des espèces qui ont disparu
09:14sur la planète en 40 ans, vous imaginez.
09:16Et en plus de ça,
09:18on laisse cette dette de 3200 milliards
09:20avec, enfin
09:22j'ai envie de dire, quelqu'un
09:24ou un gouvernement qui dit
09:26il faut faire quelques économies.
09:28Et tout le monde regarde le voisin en disant il faut que ça soit le voisin
09:30qui fasse des économies. C'est le cas
09:32dans les ministères où chaque ministère dit
09:34c'est l'autre qui doit faire des économies.
09:36C'est vrai pour les corps de métier qui disent
09:38nous on ne veut pas payer, ça doit être l'autre.
09:40C'est vrai partout.
09:42Est-ce qu'à un moment donné, on va être capable
09:44d'être un petit peu solidaire, un petit peu
09:46responsable, un petit peu moins égoïste
09:48vis-à-vis de nos enfants et nos petits-enfants
09:50et se dire il faut qu'on s'occupe de cette dette
09:52parce que c'est un drame absolu.
09:54Quand j'entends les partis politiques
09:56qui se foutent sur la gueule à longueur de journée
09:58est-ce qu'à un moment donné on n'est pas capable de se mettre
10:00intelligemment d'accord sur des
10:02mesures et est-ce que les
10:04Français sont capables de tous se dire
10:06on va mettre un petit peu la main à la poche.
10:08Bien évidemment, il y en a
10:10certains dont je fais partie parce que
10:12j'estime être privilégié mais je demande
10:14est-ce qu'on m'embrousse plus.
10:16Réponse à tout cela à l'Assemblée nationale
10:18prochainement avec la
10:20discussion sur le budget 2025.
10:22La campagne américaine, à présent
10:24Kamala Harris va publier dans la journée
10:26un rapport médical mais ses
10:28conseillers affichent d'ores et déjà
10:30les conclusions et là je cite
10:32la résistance physique et mentale
10:34nécessaires pour remplir
10:36les devoirs de la présidence.
10:38Fin de citation. La candidate
10:40démocrate de 59 ans espère
10:42ainsi ouvrir un débat sur les facultés
10:44de son rival républicain Donald
10:46Trump, 78 ans.
10:48Au Liban ce matin, l'armée israélienne
10:50a ordonné aux habitants de 22
10:52villages du sud de quitter
10:54leur logement et de gagner la rive nord du
10:56fleuve Hawali. L'armée a également
10:58demandé aux travailleurs de santé
11:00d'éviter d'utiliser des ambulances
11:02estimant que des combattants du mouvement
11:04islamiste Hezbollah s'en servent
11:06eux aussi. Dans un
11:08instant, les premiers mots de la veuve
11:10de Dominique Bernard, un an après
11:12l'assassinat de l'enseignant par un terroriste
11:14à Arras. A tout de suite, c'est
11:16le journal inattendu de Nicolas Vannier.
11:1812h30, 13h30
11:20Le journal inattendu sur RTL
11:22Nathalie Renaud
11:24Journal inattendu sur RTL
11:26Avec Nicolas Vannier et Nathalie Renaud
11:28Le respect de l'autre, l'humanisme
11:30la tolérance, la liberté de
11:32penser, l'esprit critique, autant de
11:34valeurs qu'Isabelle Bernard partageait
11:36avec son mari Dominique
11:38Bernard, ce professeur de lettres
11:40assassiné par un terroriste à Arras
11:42il y aura tout juste un an demain
11:44Bonjour Arthur Perreira
11:46Alors cette professeure d'anglais
11:48qui avait jusqu'alors refusé de s'exprimer
11:50a donné une interview
11:52au Monde. J'ai ce devoir de répondre
11:54à ces gens qui ont souffert aussi
11:56Voilà comment Isabelle Bernard justifie sa prise
11:58de parole. La mort de Dominique a provoqué
12:00un vide et un poids, explique-t-elle
12:02dès les premières lignes. Une absence
12:04qui l'a poussé à se poser des questions
12:06Pourquoi ces jeunes se radicalisent-ils ?
12:08Qu'a-t-on raté collectivement ? Est-ce que si
12:10l'école était plus forte, moins dévalorisée
12:12cela ferait une différence ?
12:14La professeure d'anglais poursuit. Tous les services
12:16ont fait ce qu'il fallait. Quelqu'un qui est
12:18déterminé à tuer va tuer. Il savait
12:20très bien qui il a tué
12:22Il connaissait Dominique. Il a tué Dominique
12:24parce qu'il incarnait la République
12:26Amoureuse des livres, de l'écriture
12:28de la langue comme son mari Isabelle Bernard
12:30souhaite perpétuer les valeurs humanistes
12:32avec la création d'un prix littéraire
12:34Le Prix Dominique Bernard. Inviter
12:36les enfants de la République à lire, penser, écrire
12:38Une façon de donner une réponse
12:40au terrorisme. Une manière d'asseoir
12:42la formule de Montaigne. Il n'y a pas
12:44une idée qui vaille qu'on tue un homme
12:46Merci. Arthur Perreira, une réaction
12:48Nicolas Vannier, vous qui
12:50écrivez des livres et qui êtes
12:52un homme de mots également
12:55C'est difficile
12:57de s'exprimer sur des questions
12:59comme celle-ci mais on a vraiment l'impression
13:01qu'on est rentré dans un monde
13:03que ce soit la situation internationale
13:05
13:07on a comme ça
13:09des mouvements qui paraissent
13:11de plus en plus incontrôlables
13:13une humanité
13:15qui devient de plus en plus cruelle
13:17et c'est vrai que ça fait plaisir
13:19par exemple de voir ce qui s'est passé pendant les Jeux Olympiques
13:21où il y a un petit peu d'amour, un petit peu de solidarité
13:23un petit peu de joyeuseté
13:25je pense que ça fait partie de ces valeurs qui ont
13:27disparu en rien de temps
13:29c'est ça que j'ai envie de dire
13:31C'est quoi 40 ans, 50 ans à l'échelle de l'humanité ?
13:33C'est rien
13:35et donc je pense qu'il faudrait
13:37retrouver un petit peu de
13:39cette sobriété
13:41heureuse qui passe aussi par la
13:43compréhension de l'autre
13:45Un jeune afghan arrêté mardi
13:47en Haute-Garonne est présenté aujourd'hui
13:49à un juge d'instruction en vue de sa mise
13:51en examen. Il est soupçonné d'avoir
13:53préparé une action violente dans un stade
13:55ou un centre commercial
13:57Les gardes à vue des deux autres hommes
13:59interpellés sont quant à elle
14:01levés
14:03Un jeune homme qui intente un procès contre
14:05ses parents, situation peu fréquente
14:07et bien c'est ce que vient de vivre Lucas
14:09ce jeune homosexuel à porter plainte
14:11après des violences physiques et verbales
14:13subit à partir du moment
14:15où il a fait son coming out
14:17et son témoignage est très marquant
14:19je vous propose de l'écouter
14:21Les remarques etc ça a commencé dès que j'étais
14:23enfant parce que j'ai
14:25toujours été efféminé
14:27puis après je m'affirmais de plus en plus
14:29du coup c'était de plus en plus encore
14:31fréquent. Par exemple
14:33il y avait la pub qui tournait
14:35autour du VIH
14:37et j'ai entendu
14:39ma mère dire
14:41c'est bientôt ce qui va lui arriver à l'autre PD
14:43en parlant de moi. Moi je vivais
14:45dans le stress, dans l'angoisse
14:47je me prenais des réflexions
14:49des propos homophobes
14:51également tous les jours
14:53c'était la pédale, la tarlouze
14:55le PD
14:57mentalement c'était
14:59compliqué de vivre
15:01dans cette atmosphère là
15:03j'ai décidé de porter plainte
15:05contre mes parents début
15:07début avril
15:092024
15:11parce que c'était plus possible pour moi
15:13de vivre
15:15dans cette atmosphère là
15:17et j'ai compris que tout ce que je vivais
15:19n'était pas forcément normal
15:21et que ce n'était pas parce que c'était mes parents
15:23que je devais continuer de subir
15:25tout ce que je subissais
15:27Des parents qui ont été condamnés
15:29respectivement à 8 et 10 mois de prison
15:31avec sursis par le tribunal correctionnel
15:33d'Amiens
15:35On va terminer ce journal par du sport
15:37et par le retour d'un champion olympique
15:39sur les terrains de rugby
15:4115 semaines après son dernier match
15:43en club, Antoine Dupont
15:45figure parmi les remplaçants du stade
15:47toulousain qui reçoit Clermont
15:49aujourd'hui, ça devrait au moins
15:51vous faire sourire Nicolas Vanier
15:53En tout cas
15:55j'aime les valeurs que dégage
15:57ce sport qu'est le rugby, j'espère qu'on ne va pas
15:59les perdre avec le fait qu'il y a
16:01de plus en plus d'argent, ce qui c'est
16:03j'ai l'impression passé avec le foot
16:05mais ce respect par exemple
16:07de l'arbitre qui n'existe pas dans le foot
16:09pourquoi on n'a pas
16:11ce respect ?
16:13C'est un mot qui revient souvent dans mes réactions
16:15mais c'est vrai que
16:17j'aime particulièrement ce sport
16:19pour ce que ça dégage
16:21et ce que ça montre à nos plus jeunes
16:23Dans un instant
16:25on revient avec vous pour parler de
16:27C'est le monde à l'envers, votre prochain film
16:29qui sort mercredi au cinéma
16:31avec une pléiade d'acteurs
16:33une fable écologique
16:35et il est bon d'en parler longuement
16:37dans ce journal inattendu
16:39avec le réalisateur Nicolas Varnier
16:55Nicolas Varnier, vous avez écrit
16:57de nombreux ouvrages, vous avez réalisé
16:59de nombreux documentaires et des films
17:01bien entendu, Belle et Sébastien, L'école buissonnière
17:03Donne-moi des ailes, L'Odyssée sauvage
17:05pour ne citer que
17:07Mercredi sort au cinéma votre nouveau film
17:09C'est le monde à l'envers
17:11Si je dis que c'est une fable
17:13écologiste
17:15qui commence par une sécheresse
17:17qui conduit à la famine dans les villes
17:19du coup les familles se précipitent à la campagne
17:21et notamment celle de Michael Yoon
17:23qui est un trader cynique
17:25et qui se réfugie dans une ferme
17:27qu'il a acheté
17:29et il va devoir cohabiter avec
17:31la famille du paysan Eric Elmosnino
17:33On est ok ?
17:35C'est le bon pitch ?
17:37Non, on est parfaitement ok, c'est vrai que c'était assez
17:39jouissif entre guillemets
17:41d'imaginer ce trader qui a
17:4350 millions d'euros sur son compte
17:45mais de l'argent, c'est une ligne électronique
17:47qui disparaît avec internet
17:49par exemple, et assez jouissif
17:51et on s'est servi d'ailleurs de toutes les situations
17:53cocasses que ce sujet grave
17:55nous permettait d'exploiter
17:57avec des comédiens génial
17:59comme Michael Yoon que vous venez de citer
18:01Valéry Bonneton, Barbara Schultz
18:03Berluche comme j'appelle mon ami
18:05François Berléand
18:07Si vous voulez bien, on écoute un peu
18:09de bande annonce et on en reparle juste après
18:33Des paysans qui ne peuvent lui nourrir personne
18:35C'est la cote du jour
18:37où j'ai décidé de miser à la baisse
18:39Quand ça baissait, tu gagnais ?
18:41On vivait pas
18:43C'est la confrontation
18:45de deux mondes en fait
18:47ce monde qui parie sur tout, y compris
18:49à la baisse et qui est très cynique
18:51et puis l'autre monde, celui qui produit
18:53le monde de la terre
18:55C'est le résultat d'une inquiétude
18:57qui est la mienne, j'ai raconté
18:59cette histoire, c'est bien évidemment
19:01pour le début de ce film
19:03quelque chose que je veux éviter à tout prix
19:05mais vers quoi on se dirige
19:07parce qu'il n'y a pas une personne censée
19:09sur cette planète qui sera capable
19:11de vous dire qu'on peut par exemple
19:13continuer à vivre dans un monde où on consomme
19:15en 8 mois ce que la terre produit en 12
19:17C'est mécaniquement impossible
19:19et encore une fois
19:21d'un égoïste démesuré
19:23vis-à-vis des générations futures
19:25donc c'est le résultat d'une inquiétude
19:27mais surtout d'une inespérance qui se traduit
19:29à travers de ces valeurs
19:31de solidarité, de partage
19:33d'une certaine idée de la relation
19:35à la nature qui passe par cet équilibre
19:37que j'évoquais tout à l'heure
19:39qui est la plus grande partie du film
19:41que j'ai voulu traiter d'une façon très joyeuse
19:43très optimiste parce que je pense que
19:45s'il y a bien quelque chose d'important aujourd'hui
19:47dans ce monde anxiogène
19:49très anxiogène, on en parlait tout à l'heure
19:51c'est important de parler surtout
19:53des solutions et
19:55parler peu des problèmes
19:57dans le film on parle de solutions et puis on rit aussi
19:59je dois le signaler parce que là on a l'impression
20:01que c'est un sujet grave, c'est un sujet grave mais que
20:03vous traitez avec beaucoup d'humour
20:05grâce aussi à un casting XXL
20:07Mickaël Younes, Eric Elmosnino, Barbara Schultz
20:09Valérie Bonneton, Yannick Noir et
20:11François Berléant. François Berléant qui a
20:13un message pour vous. On me demande de te dire
20:15le réalisateur que tu es
20:17quelqu'un qui est curieux de tout
20:19qui a écrit des scénarios formidables
20:21ta qualité c'est
20:23évidemment le scénario au départ
20:25et puis l'ambiance
20:27qu'il y a sur les tournages qui est absolument extraordinaire
20:29le seul défaut c'est la cantine qui est toujours très
20:31mauvaise et tu manges trop vite
20:33et puis
20:35on a fait
20:373 films ensemble
20:39Jamais 304, Je t'embrasse
20:41et quels sont tes projets ? Quel est ton
20:43prochain film ? Est-ce que tu vas faire le projet
20:45au Canada dont tu m'avais parlé ?
20:47Je t'embrasse.
20:49Il vous pose une question, il faut y répondre
20:51Quel est ce projet au Canada ?
20:53C'est un roman que j'ai écrit
20:55il y a une quinzaine d'années
20:57j'ai effectivement aujourd'hui un scénario
20:59et peut-être la possibilité de pouvoir enfin faire ce film
21:01mais je vais prendre un petit peu le temps
21:03j'ai enchaîné depuis
21:0510-12 ans les films
21:07et j'ai envie de prendre le temps
21:09notamment de réfléchir un petit peu à la façon
21:11dont je veux faire ce film
21:13qui est une réflexion
21:15qui découle aussi de la façon
21:17dont on a fait ce film là, avec une empreinte
21:19écologique extrêmement faible
21:21je pense qu'on peut aller encore plus loin
21:23et j'aimerais en tout cas
21:25travailler sur ces questions là
21:27je travaille actuellement avec un certain nombre d'entreprises
21:29sur comment baisser
21:31leur empreinte écologique, tout ça m'intéresse beaucoup
21:33parce que comme je disais tout à l'heure, la prise de conscience
21:35on s'en fout aujourd'hui, ce qu'il faut c'est faire
21:37Effectivement, vous le disiez
21:39une empreinte écologique à minima pour ce film
21:41parce que j'allais vous poser la question
21:43faire du cinéma c'est forcément
21:45dépenser beaucoup d'énergie
21:47de l'électricité, il y a des gens qu'il faut
21:49faire venir sur un tournage, comment est-ce que ça s'est
21:51passé sur le film
21:53C'est le monde à l'envers ? Dans ce milieu là
21:55comme dans beaucoup d'autres, on n'est pas
21:57assez exemplaire et c'est vrai que
21:59ça fait 20 ans
22:01qu'avec mes équipes on n'a pas commencé sur ce film
22:03mais on fait attention et on a réussi
22:05sur ce film à aller très loin
22:07pour deux raisons, d'abord parce qu'il y a une
22:09bonne volonté des techniciens, des acteurs
22:11qui par exemple ont accepté bien
22:13évidemment de ne pas avoir de loges
22:15climatisées sur le plateau
22:17mais aussi grâce à la technique
22:19et je crois que ça c'est important de le dire parce que
22:21certaines personnes pourraient imaginer que je veux revenir
22:23à la période de la charrette à cheval, c'est pas du tout le cas
22:25et ici par exemple on a pu se passer
22:27pour donner un exemple d'un
22:29gros groupe électrogène que la plupart des tournages
22:31utilisent grâce à des
22:33panneaux photovoltaïques ultra performants
22:35grâce à un éclairage
22:37LED de la toute dernière génération
22:39et puis grâce
22:41à un travail qu'on a fait avec tous les chefs de poste
22:43la déco pour utiliser des matériaux
22:45recyclables, avec la cantine
22:47je suis pas d'accord avec mon ami François Berléand
22:49pour lequel j'ai beaucoup
22:51d'affection et je tiens à lui dire
22:53parce qu'on avait des produits de saison, des produits
22:55de proximité
22:57et donc voilà
22:59ce qui est important de dire
23:01et alors j'insiste là-dessus, c'est qu'on ne s'est pas
23:03contraints, on ne s'est pas restreints
23:05moi j'en ai ras-le-bol, je crois que
23:07je l'ai déjà dit il y a un an et je crois que c'était ici
23:09mais je le répète parce que malheureusement c'est encore d'actualité
23:11je n'en peux plus
23:13de certains écolos
23:15qui
23:17monobolisent les temps de parole sur les radios
23:19et les télés parce que c'est un peu
23:21on aime les excentriques
23:23mais qui ne nous parlent que de ces messages négatifs
23:25qui nous promettent un monde noir
23:27ce que je voudrais c'est qu'on parle des solutions
23:29les solutions elles existent
23:31c'est pas une question de capacité, c'est uniquement
23:33une question de volonté et à chaque fois
23:35qu'on met en application ces solutions
23:37on fabrique du mieux vivre
23:39Et bien les solutions, on en parlera
23:41juste après les titres de 13h
23:43A tout de suite, c'est le journal inattendu
23:45de Nicolas Vannier
23:47Le journal inattendu de Nicolas Vannier
23:49Avec Nathalie Renaud sur RTL
23:51RTL
23:53Il est 13h et une minute
23:59Le journal inattendu
24:01de Nicolas Vannier
24:03Les titres de l'actualité
24:05La décrue se poursuit dans la plupart
24:07des secteurs touchés par les inondations
24:09après le passage de la dépression Kerk
24:11Deux départements sont encore placés
24:13en vigilance orange au cru
24:15L'Eure-et-Loire et le Loire-et-Cher
24:17La Seine-et-Marne en vigilance rouge
24:19hier soir après des inondations
24:21est désormais classée jaune aujourd'hui
24:23Un jeune homme afghan de 22 ans
24:25interpellé mardi en Haute-Garonne
24:27est présenté aujourd'hui à un juge d'instruction
24:29en vue de sa mise en examen
24:31Il est soupçonné d'avoir fomenté un projet
24:33d'action violente visant des personnes
24:35dans un stade de football ou un centre
24:37commercial selon le parquet
24:39national antiterroriste
24:41Nuit plutôt calme en Martinique
24:43selon le ministre des Outre-mer
24:45François-Noël Buffet, deux jours après
24:47l'instauration d'un couvre-feu nocturne
24:49pour endiguer les violences urbaines
24:51Depuis septembre, la Martinique est en proie
24:53à une mobilisation contre la vie chère
24:55Au Proche-Orient, Israël appelle
24:57les habitants du sud du Liban
24:59à ne pas retourner chez eux
25:01En guerre contre le Hezbollah, l'Etat hébreu
25:03compte poursuivre ses opérations
25:05alors que le mouvement libanais a tiré
25:07plusieurs missiles sur le nord d'Israël ce matin
25:09Et puis du sport et le retour
25:11d'un champion olympique sur les terrains de rugby
25:13Antoine Dupont sera sur le banc
25:15du stade toulousain ce soir
25:17face à Clermont pour la sixième journée
25:19du top 14
25:21La météo, c'est la tradition du journal
25:23Inattendu, c'est notre invité qui nous la donne
25:25C'est à vous Nicolas Vannier
25:27Une météo de rêve, plein de bonnes nouvelles
25:29du soleil partout où vous le voulez
25:31de la pluie pour les agriculteurs
25:33là où ils veulent de la pluie
25:35du vent pour ceux qui veulent faire du kitesurf
25:37partout
25:39Alors plus sérieusement
25:41un après-midi encore un petit peu humide
25:43un temps couvert avec des pluies
25:45principalement sur le nord du pays
25:47des précipitations également
25:49sur le massif des Cévennes
25:51partout ailleurs vous aurez quelques averses
25:53mais faibles et localisées
25:55le vent soufflera quant à lui en rafale jusqu'à
25:5770 kmh vers la vallée du Rhône
25:5950 kmh sur le golfe du Lyon
26:01c'est parfait pour le kitesurf
26:03on espère en fin de journée un temps plus sec
26:05avec même de timides éclaircies
26:07chez vous vers le Finistère, le Côte-Antin
26:09en Seine-Maritime jusqu'au Pas-de-Calais
26:11pour les températures 14 à 19
26:13au nord de la Loire, 17 à 24
26:15sur la moitié sud
26:17Merci beaucoup Nicolas Vannier pour cette météo
26:19Le journal inattendu
26:21de Nicolas Vannier
26:23avec Nathalie Renaud sur RTL
26:25Dansez le monde à l'envers
26:27vous caricaturez le capitalisme
26:29cynique qui conduit la planète
26:31à sa perte et vous prônez d'une certaine
26:33manière le retour à la nature
26:35et c'est un sujet qui a inspiré notre chroniqueur
26:37Antoine de Karn, bonjour Antoine
26:39Bonjour, bonjour à tous
26:41Le micro tendu
26:43du journal inattendu
26:45Le micro tendu s'intéresse
26:47aujourd'hui Antoine à la sobriété
26:49heureuse, qu'est-ce que cela veut dire
26:51et puis est-ce que les gens y sont prêts ?
26:53Bon alors de prime abord, personne
26:55n'a de mauvaise volonté mais il faut bien
26:57d'abord définir ce qu'est la
26:59sobriété heureuse, théorisée par
27:01l'essayiste Pierre Rabhi dans les rues
27:03parisiennes alors que les trottoirs couverts de
27:05feuilles mortes sont en train d'être nettoyés
27:07avec de l'eau, au cas cher, par des agents
27:09d'entretien, Christine me donne
27:11sa définition du concept. C'est quoi la
27:13sobriété heureuse ? C'est le fait de se contenter
27:15de ce qu'on a et de pas aller chercher
27:17le superflu
27:19et puis d'en être content. Bon même question
27:21pour Sandrine ? C'est-à-dire
27:23c'est de prendre des mesures
27:25personnelles qui sont dans le sens
27:27de l'écologie mais en se faisant pas trop de mal
27:29quoi, c'est ça ? Bon alors déjà ce n'est
27:31pas tout à fait la même définition alors pour
27:33fixer le débat j'ai appelé Barbara Nicoloso
27:35directrice de Virage Énergie
27:37spécialiste du sujet.
27:39Oui bonjour M. Descarnes
27:41alors la sobriété c'est un principe qui consiste
27:43à réduire ses consommations
27:45de ressources naturelles pour
27:47satisfaire ses besoins
27:49à la juste valeur tout en ayant
27:51une perspective de réduction des
27:53inégalités sociales entre ceux qui ont
27:55trop et qui ont trop peu donc
27:57surconsommer ne rend pas heureux
27:59et donc c'est en ça que la sobriété heureuse
28:01peut être un concept intéressant.
28:03Bon alors je fais retourner dans la rue
28:05parce que cette notion d'inégalité sociale
28:07inclue dans le concept
28:09de sobriété heureuse a quand même eu du mal à passer.
28:11Je crois pas que ce soit très réaliste
28:13je suis même pas sûr que ce soit souhaitable. On peut être
28:15heureux en faisant des efforts pour la planète sans qu'on
28:17soit nécessairement tous dans une
28:19vision égalitaire, stricte.
28:21De toute façon, un jour on sera
28:23obligé de le faire. Alors c'est vrai qu'aujourd'hui on a
28:25un peu tendance à se dire, bon bah de toute façon
28:27puisqu'à un moment on sera contraint autant qu'on en profite
28:29un tout petit peu. Donc la sobriété heureuse
28:31je pense qu'on le fait mais vraiment à petite dose.
28:33Bon Nicolas Vannier, contrairement à
28:35ses français, vous pensez qu'il est possible en France
28:37d'élargir à toute la société
28:39ce concept de sobriété heureuse ?
28:41En tout cas j'ai envie de revenir
28:43sur le fait des inégalités parce que
28:45effectivement on vit dans un monde
28:47complètement à l'envers si je puis dire
28:49puisque 95% de la richesse
28:51est détenue par 5% de la
28:53population mondiale. Et je pense qu'on
28:55ne pourra pas résoudre
28:57la fracture environnementale, sociale
28:59économique sans réduire
29:01ces inégalités. C'est absolument
29:03indispensable et ça a été
29:05évoqué par la personne
29:07que vous avez interrogée. Je pense que ça
29:09c'est le centre de tout, c'est capital.
29:11Et plus on a, plus
29:13on a un impact écologique fort aussi
29:15sur notre planète.
29:17J'ai adoré
29:19ce dialogue avec Michael Jung
29:21qui dit, Eric qui lui demande
29:23dans quel monde tu vivais ? Il dit, ben on ne
29:25vivait pas. Et figurez-vous que lorsque
29:27j'écrivais le roman
29:29C'est le monde à l'envers, j'entends
29:31à la radio que quatre
29:33jeunes qui sortaient d'une école
29:35ont fait pendant la période du Covid
29:37en une journée des allers-retours sur
29:39le marché
29:41du blé, etc., le marché premier
29:43et ont gagné, tenez-vous bien,
29:4550 000 euros dans la journée.
29:47Alors même
29:49que nous avons des paysans
29:51parce que je pense que vous aurez compris que je ne déteste
29:53le terme d'exploitant agricole
29:55qui veut tout dire de la période dans laquelle on vit
29:57des paysans qui travaillent, et j'en connais
29:59à côté de chez moi, qui travaillent 12 heures par jour
30:017 jours par semaine et qui gagnent à peine
30:03500-600 euros par mois.
30:05Comment on peut accepter un monde
30:07où des jeunes font un aller-retour en une journée
30:09et gagnent 700 000 euros sur le dos
30:11de ces mêmes personnes qui travaillent la terre ? C'est
30:13impossible et c'est là où j'ai envie
30:15et où j'ai condamné dans ce film
30:17effectivement ces pratiques
30:19qui traduisent une époque qui n'est
30:21tout simplement plus possible.
30:23Mais est-ce que c'est à nous, à chacun
30:25d'entre nous de changer nos habitudes ou est-ce
30:27qu'il faudra aussi des mesures
30:29de la part de nos gouvernements
30:31pour finalement que chacun
30:33s'applique à
30:35vivre cette sobriété heureuse ?
30:37Le gouvernement a un rôle, bien évidemment
30:39mais vous savez, un problème mondial, il faut
30:41une réponse mondiale. C'est Jacques Chirac
30:43et j'étais à l'Elysée d'ailleurs lorsqu'il avait
30:45fait venir un certain nombre de chefs d'Etat
30:47pour demander une gouvernance mondiale de l'écologie.
30:49Il faudrait une gouvernance mondiale de l'écologie.
30:51Mais c'est pas la situation
30:53internationale que nous sommes en train de vivre
30:55qui nous permet d'espérer qu'on va arriver
30:57à cette fin dans le temps qui nous reste
30:59pour inverser la tendance. C'est-à-dire
31:0115-20 ans, nous disent encore une fois
31:03les scientifiques, qui sont dotés de moyens
31:05considérables, qui nous font des simulations
31:07qui se révèlent tous les jours
31:09parfaitement exactes.
31:11Pour autant, est-ce que c'est foutu ? Non, parce que
31:13celui qui détient le pouvoir aujourd'hui, c'est le consommateur.
31:15C'est lui qui peut changer le monde.
31:17La carte des lecteurs, c'est très bien, mais la carte
31:19bleue a un pouvoir considérable
31:21parce que chacune des
31:23personnes qui nous écoutent détient ce pouvoir
31:25de pouvoir tous les jours pénaliser
31:27les produits qui sont énergivores, qui détruisent
31:29la planète et à l'inverse détiennent
31:31ce pouvoir formidable de pouvoir favoriser
31:33en deux mots
31:35pour être concret, je pense que c'est
31:37criminel aujourd'hui, par exemple, de
31:39manger des fraises en plein hiver qui viennent de l'autre bout
31:41de la planète. Vous aurez compris au travers de cet
31:43exemple qu'on peut le multiplier à l'infini.
31:45Oui, l'idée n'est pas de ne pas consommer de fraises
31:47mais de les consommer au moment où elles poussent
31:49chez nous. Et du coup, c'est bien plus
31:51heureux parce que quel est l'intérêt d'en bouffer
31:5312 mois sur 12 ? Effectivement.
31:55Vous, vous avez dans votre vie professionnelle
31:57beaucoup voyagé,
31:59vous avez beaucoup voyagé par des moyens évidemment
32:01naturels, en marchant, avec des chiens de traîneau,
32:03en canoë, mais pour aller dans le grand Nord,
32:05il fallait prendre l'avion. Est-ce que ces
32:07voyages-là, vous les faites moins qu'auparavant ?
32:09Est-ce que vous-même, vous avez changé certaines
32:11de vos habitudes ? Bien sûr, lorsque
32:13je pars, et il m'arrive toujours de partir
32:15parce que je reste un grand voyageur, c'est pour
32:17deux mois, c'est pour trois mois,
32:19je pense qu'effectivement, je ne fais pas
32:21du tout partie de ceux, par exemple, qui disent
32:23il faut arrêter de manger de la viande. Je dis, il faut manger
32:25de la viande une fois par semaine, et de la viande
32:27qui ne détruit pas la forêt amazonienne.
32:29Je dis qu'il ne faut pas arrêter de voyager, mais il faut
32:31voyager plus raisonnablement. On ne peut plus partir
32:33un week-end au Seychelles pour jouer au golf.
32:35Ce n'est plus possible. Donc il faut
32:37des voyages un petit peu plus responsables
32:39et je fais partie de ceux qui pensent,
32:41j'en reviens aux inégalités,
32:43qui pensent qu'on pourrait taxer beaucoup
32:45plus ceux qui voyagent
32:47beaucoup en avion.
32:49Ça fait partie des mesures qui pourraient être
32:51prises, et je fais partie de ceux qui seraient prêts à payer
32:53beaucoup plus, malgré le fait
32:55que je fais aujourd'hui, bien
32:57évidemment, attention.
32:59Dans un instant, on va se retrouver avec votre
33:01invité, c'est un acteur très connu.
33:03Je laisse le suspense à nos
33:05auditeurs, et
33:07on va se quitter avec quelques notes de
33:09musique pour nous mettre un peu
33:11le sourire aux lèvres. C'est Lady Gaga
33:13que vous avez choisie parce que vous trouvez cette chanson
33:15magnifique. Alors laissons-nous bercer.
33:17...
33:19...
33:21...
33:23...
33:25...
33:27...
33:29...
33:31...
33:33...
33:35...
33:37...
33:39...
33:41...
33:43...
33:45...
33:47...
33:49...
33:51...
33:53...
33:55...
33:57...
33:59...
34:01...
34:03Voilà, ça c'est un extrait de l'école
34:05buissonnière, votre film Nicolas
34:07Vanier, avec en
34:09héros François Cluzet, que
34:11vous avez souhaité inviter aujourd'hui. Bonjour
34:13François Cluzet. Bonjour.
34:15Vous gardez, je crois,
34:17un grand souvenir de ce tournage
34:19de l'école buissonnière avec Nicolas Vanier.
34:21Oui, mais écoutez,
34:23moi j'aime beaucoup ce film et c'était surtout
34:25la découverte de
34:27Nicolas, et puis j'allais dire
34:29que c'est presque un film autobiographique
34:31parce que c'est un humain
34:33et il connaît très très bien le monde
34:35dans lequel nous vivons,
34:37et puis c'était formidable
34:39qu'il me confie le rôle
34:41d'un personnage
34:43qu'il avait connu et pour lequel
34:45il avait beaucoup d'affection, beaucoup d'admiration,
34:47qui était ce type
34:49qui vivait finalement
34:51dans la nature et avec la
34:53nature et loin des villes.
34:55Et j'ai pris énormément
34:57de plaisir, j'ai beaucoup appris.
34:59Nicolas,
35:01comment vous dire, c'est
35:03un aventurier mais c'est aussi une conscience.
35:05C'est-à-dire qu'on
35:07peut beaucoup rigoler avec lui, c'est quelqu'un
35:09de très léger, qui aime beaucoup se marrer
35:11et on en a beaucoup profité,
35:13lui et moi, et toute l'équipe du film.
35:15Mais à côté de ça, c'est une
35:17vérité, une authenticité très
35:19rare. Donc je suis content qu'il
35:21ne soit pas là parce que quand il est là, j'évite
35:23de dire du bien de lui.
35:25Il vous écoute attentivement,
35:27ça c'est sûr.
35:29Ne lui posez pas de questions trop difficiles,
35:31bornez-vous uniquement sur les
35:33giroles, les cèpes, le reste
35:35ce n'est pas son affaire.
35:37Vous vous semblez ému de ce que vient de dire
35:39François Cluzet, Nicolas Vannier ?
35:41Je suis ému parce que
35:43c'est quelqu'un que j'aime beaucoup.
35:45Je n'ai pas construit beaucoup d'amitié
35:47dans ce milieu, dont je me sens
35:49un petit peu à part.
35:51Mais c'est vrai que cette rencontre
35:53a été d'abord extraordinaire parce que
35:55François est l'acteur qu'il est
35:57et que dans ce film, il a
35:59exprimé quelque chose
36:01qui était important.
36:03Quand quelqu'un
36:05dit avec ses mots et avec son cœur
36:07des
36:09compliments qui
36:11sont ceux qu'il vient de dire et que c'est
36:13quelqu'un qu'on respecte et qu'on aime beaucoup.
36:15On est forcément un petit peu ému mais
36:17c'est vrai qu'on a vécu
36:19des moments vraiment géniaux
36:21à la fois professionnels et
36:23amicals avec François.
36:25Des moments notamment en Patagonie je crois.
36:27Vous avez invité François en Patagonie.
36:29François m'a fait l'amitié
36:31de venir me voir dans
36:33cette cabane en bois que j'ai construit
36:35en Patagonie.
36:37J'ai réussi à l'emmener tout en haut
36:39d'une montagne.
36:41Je dis réussi parce qu'il est un petit peu sceptique
36:43sur le fait qu'avec le vide
36:45c'était un moment
36:47extraordinaire
36:49quand on s'est retrouvé tous les deux là-haut. C'était génial.
36:51François Cluzet, vous en gardez
36:53un grand souvenir ? Ça vous a
36:55transformé un peu en aventurier ?
36:57Oui, c'est-à-dire que
36:59quand vous êtes avec lui, vous allez un peu
37:01de surprise en surprise
37:03parce qu'il est
37:05un type terriblement positif
37:07qui aime la vie par-dessus tout.
37:09Là-bas en Patagonie,
37:11comme pour lui, c'est une forme de paradis
37:13parce qu'évidemment il n'y a que la nature
37:15et que grâce à son amitié
37:17on a pu profiter de choses
37:19que si vous ne connaissez pas le coin
37:21vous n'atteindrez jamais.
37:23C'était une chance formidable.
37:25On a pu aller à la pêche.
37:27J'ai découvert par exemple à la pêche là-bas
37:29que si vous pêchez un poisson, vous le remettez
37:31sans l'abîmer immédiatement dans l'eau.
37:33Il y avait une anecdote
37:35sur l'école buissonnière qui était merveilleuse
37:37parce que je devais
37:39ramasser après avoir
37:41mis un piège sur
37:43un lapin
37:47et à ce moment-là je le prends dans les mains
37:49et Nicolas me dit
37:51au moment où tu le prends dans les mains
37:53regarde-le et caresse-le
37:55un peu. J'ai trouvé ça bouleversant.
37:57C'était vraiment
37:59remercier l'animal
38:01parce qu'il va me nourrir.
38:03Et ça c'est la conscience
38:05qu'a Nicolas de tout ce qui est important.
38:07Autant il va se marrer sur tout ce qui
38:09est superficiel.
38:11Ce n'est pas non plus quelqu'un
38:13avec qui on se prend la tête.
38:15Mais au contraire, vous l'avez entendu
38:17depuis le début de l'émission, moi j'entends
38:19ce qu'il dit depuis simplement une minute
38:21ou deux avant que vous m'appeliez.
38:23Vous voyez avec quelle conscience et quelle authenticité
38:25il parle. Il connaît
38:27ce dont il parle. Et ça
38:29par exemple pour terminer,
38:31il m'a embarqué dans une
38:33histoire que j'ai trouvée
38:35très belle parce que très forte.
38:37Il se bat en Sologne
38:39pour que les grandes propriétés, je ne sais pas
38:41si vous en avez parlé, de 400, 500
38:43des fois de 600 hectares.
38:45Les grandes propriétés de chasse en Sologne.
38:47Oui. Ne soient plus clôturées.
38:49Pourquoi ? Parce qu'autrement l'animal
38:51même s'il a
38:53200 hectares, il reste
38:55quand même en cage. C'est à dire que si vous
38:57partez à la chasse à 10, 12
38:59et puis que vous poussez l'animal
39:01il va s'en aller devant vous
39:03mais à un moment donné il ne pourra plus passer.
39:05Et puis c'est autrement plus grave
39:07parce que les animaux ont des endroits
39:09spéciaux pour certaines activités.
39:11Où ils passent l'hiver, où ils ont
39:13des rencontres amoureuses,
39:15où ils accouchent de leurs bébés, tout ça.
39:17Donc il m'a appris beaucoup de choses.
39:19Je suis très reconnaissant. Et en même temps ce que j'aime
39:21le plus, c'est qu'il se moque de moi et moi
39:23me moquer de lui.
39:25En tout cas, visiblement, il vous a appris
39:27plein de trucs parce que là vous parlez des animaux
39:29avec un enthousiasme fou.
39:31Nicolas Vénier, un peu de fierté
39:33de voir votre disciple
39:35d'une certaine manière reprendre le flambeau ?
39:37Non mais François vient de parler
39:39de quelque chose je crois de très important. C'est cette
39:41gratitude qu'on devrait tous éprouver
39:43vis-à-vis de la nature qui nous donne tout.
39:45Je pense que c'est quelque chose qu'on a perdu
39:47et qui...
39:49duquel découle
39:51un certain gaspillage. Parce que tout est facile.
39:53D'où vient l'ai du magasin
39:55nous disent la moitié des enfants dans les écoles.
39:57Et lorsque effectivement
39:59on a cette reconnaissance
40:01qu'avaient autrefois
40:03les
40:05Indiens, les Inuits,
40:07ce personnage
40:09que joue François Cluzet,
40:11et bien il y a une conscience
40:13qui est quelque chose je pense
40:15d'absolument essentiel pour revenir encore une fois
40:17à l'équilibre.
40:19Merci en tout cas François Cluzet d'avoir
40:21été en direct avec nous dans ce journal inattendu.
40:23C'est moi qui vous remercie,
40:25c'est toujours un bonheur de parler
40:27de quelqu'un qu'on admire. Bonne journée !
40:29Merci à vous, bonne journée également.
40:31On se retrouve dans un instant,
40:33on continuera de parler de votre film et
40:35cette fois je voudrais parler
40:37d'héritage.
40:39A tout de suite, c'est le journal inattendu de Nicolas Vanier.
40:47Avec Nathalie Renou sur RTL.
40:59Là je vous vois houcher la tête, c'est vous
41:01qui avez fait ce choix des Pink Floyd.
41:03C'est parce que
41:05j'écoute très peu de musique,
41:07j'aime entendre les oiseaux dans la forêt
41:09et on m'a envoyé
41:11lors d'une traversée du Canada,
41:13j'expliquais sur une radio,
41:15je me demande si ce n'est pas RTL d'ailleurs,
41:17qu'il y a des nuits qui étaient
41:19parfois très longues et
41:21quelqu'un m'a envoyé un
41:23walkman à l'époque
41:25et je ne l'ai pas utilisé.
41:27Une nuit, j'étais
41:29sur une crête avec des orbes
41:31boréales et
41:33j'ai appuyé sur le bouton et je suis tombé là-dessus.
41:35Et donc, à chaque fois que je l'entends,
41:37je me revois en traîneau à chien
41:39sur cette crête, il faisait moins 40°C,
41:41des orbes boréales
41:43et c'était complètement dingue,
41:45la chair de poule, cette musique
41:47est dingue, mais quand en plus
41:49elle est dans un contexte comme celui-ci,
41:51ça me rappelle
41:53un très très grand souvenir.
41:55Votre Madeleine de Proust.
41:57Dans le film
41:59C'est le monde à l'envers, on parle
42:01d'écologie, on en a beaucoup parlé dans cette émission,
42:03mais il y a un autre thème sous-jacent aussi,
42:05c'est la transmission. Parce qu'il y a
42:07des histoires de père et de fils,
42:09il y a un fils absent d'ailleurs,
42:11il y a un fils aussi qui ne comprend
42:13pas son père, Michaël Younes, ce trader
42:15un peu cynique, et son fils est végétarien,
42:17il milite au contraire pour
42:19la protection de la nature
42:21et ces deux-là ne se
42:23comprennent pas, en tout cas au début du film.
42:25Est-ce que c'est une thématique
42:27à laquelle vous tenez, cette histoire
42:29de transmission ?
42:31Énormément, parce qu'encore
42:33une fois, c'est quelque chose qui s'est perdu en rien
42:35de temps. Quand je parle d'un rien de temps, c'est ce
42:37fameux 50 ans, cette époque
42:39où on avait encore tous un père,
42:41un grand-père paysan,
42:43il n'y avait pas ce décalage qui fait
42:45que souvent, le grand-père
42:47vis-à-vis du petit enfant, il ne comprend plus
42:49cet enfant qui
42:51est incapable de regarder un coucher du soleil
42:53sans le filmer.
42:55Et donc,
42:57par ailleurs, cette génération qui
42:59se trouve aujourd'hui à l'école est celle qui va hériter
43:01de cette petite terre malade, mais celle qui va aussi
43:03conduire le pays demain,
43:05et donc on a envie de lui parler, c'est ce qu'on fait
43:07d'ailleurs dans ce film, tous les professeurs
43:09peuvent télécharger un programme d'éducation à l'environnement
43:11qu'on a fabriqué avec Nathan,
43:13avec le WWF, parce que
43:15j'ai envie très très fortement de parler
43:17à cette génération pour leur dire,
43:19il y a un demain qui peut être heureux.
43:21Moi, je trouve que la période que nous vivons,
43:23elle est dramatique, mais elle est passionnante,
43:25parce qu'on va devoir changer,
43:27et c'est ce que j'essaye de dire
43:29à nos jeunes, ça va être
43:31extraordinaire, parce que vous allez
43:33devoir changer, vous allez construire un monde
43:35différent, tout n'est pas acheté
43:37dans ces 50 dernières années, je ne fais pas partie
43:39de ceux qui disent, il faut tout acheter,
43:41mais je pense qu'il y a une vraie
43:43réflexion à avoir, et cette réflexion,
43:45elle est passionnante, et elle peut être encore une fois
43:47une réflexion qui nous emmène
43:49vers un monde où on va vivre mieux.
43:51Est-ce que vous avez entendu parler d'Innoxtag ?
43:53J'en ai parlé,
43:55entendu parler bien évidemment au travers
43:57de ce film,
43:59des
44:01controverses,
44:03notamment sur effectivement
44:05cette montagne, l'Everest, et beaucoup d'autres,
44:07complètement
44:09sur-polluées par la consommation
44:11touristique qu'on en fait,
44:13mais je trouve aussi que
44:15l'exemple qui est donné au travers
44:17de quelqu'un qui
44:19part
44:21réaliser un défi, est aussi
44:23quelque chose qui est plutôt
44:25positif. Oui, parce qu'il revient
44:27avec une forme de conscience justement de ça, de cette
44:29montagne qui est sur-exploitée,
44:31et puis il a ce message aussi à l'égard des
44:33jeunes aujourd'hui, lâchez un peu vos téléphones
44:35et regardez le monde
44:37en face. C'est un message auquel
44:39vous vous associeriez volontiers ?
44:41Je trouve ça absolument
44:43dramatique qu'un jeune aujourd'hui,
44:45lorsqu'il voit quelque chose de beau,
44:47est incapable de le vivre
44:49s'il n'a plus de batterie. Il dit c'est foutu.
44:51Alors on va se quitter là-dessus.
44:53Vivez, vivez sans vos
44:55téléphones, vivez avec vos yeux, avec vos oreilles,
44:57sentez la nature, sentez les arbres.
44:59Merci infiniment. Merci de m'avoir reçu.
45:01D'être venu partager ce message.
45:03C'est le Monde à l'envers est à découvrir
45:05mercredi au cinéma avec Michael Youn,
45:07Eric Elmos, Nito et plein d'autres acteurs.
45:09Un casting 3 étoiles. La semaine
45:11prochaine Thierry Ardisson sera l'invité du
45:13journal Inattendu. Dans un instant c'est
45:15confidentiel. Très bon après-midi sur RTL.

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