Une enquête de BFMTV met en lumière les pratiques de certains industriels: la "shrinkflation" ou diminuer la quantité d'un produit tout en augmentant son prix. Pour le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, cette pratique est "trompeuse et abusive" bien que légale. Au total, 122 références de marques nationales sont concernées.
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00:00 C'est vrai que la shrinkflash on a commencé à l'avoir depuis longtemps.
00:03 C'est un outil marketing qui est utilisé depuis très longtemps.
00:07 Mais c'est souvent en période d'inflation, les industries utilisent ce genre de comportement
00:13 pour faire passer, vous voyez, on passe d'un paquet de chips à 135 grammes au lieu de
00:17 150 et on voit le prix au 100 grammes qui augmente de 60%.
00:20 C'est des choses qui en période d'inflation sont très courantes.
00:23 Et donc nous évidemment on milite et on informe les consommateurs de ce genre de pratiques
00:28 mais évidemment le consommateur il est dupé, c'est immoral et on appelle notamment Bruno
00:35 Le Maire à réguler ce secteur.
00:38 Est-ce que vous appelez au boycott des produits Antoine ?
00:41 Alors appeler au boycott, en tout cas ce que je trouve bien c'est de nommer, donc le name
00:47 and shame, donc la pratique de nommer et de faire honte sur ces marques.
00:51 Nous en pratique, on n'a pas parlé au sein de notre association mais ce serait bien de
00:58 les boycotter.
00:59 On n'est pas contre ce genre de pratiques mais c'est surtout aussi…
01:02 C'est difficile, je vous coupe mais là on parle de marques qui sont souvent leaders
01:06 sur leur marché, les courses en Perse, c'est compliqué de boycotter des marques qui n'ont
01:10 un peu pas le monopole et qui en tout cas sont très dominants dans leur secteur ?
01:14 C'est pour ça, boycotter c'est un mot assez dur mais en tout cas il faut les pointer
01:19 du doigt, il faut les nommer, il faut que les gens se rendent compte de quelles marques
01:24 font ces pratiques et que peut-être le name and shame sera bénéfique contre eux.