Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles, est l'invité du Face-à-Face de BFMTV/RMC.
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00:00 Mais ce que je dis aussi aux groupes privés, c'est que la première des mesures à prendre
00:04 pour faire en sorte qu'il y ait un taux d'encadrement qui soit supérieur,
00:07 qu'il y ait plus de professionnels, c'est que ces métiers doivent être plus attractifs.
00:10 Je leur demande de réfléchir à l'organisation de leur temps de travail.
00:13 On peut, en crèche, avoir des modèles qui sont plus innovants,
00:16 où les personnes vont travailler sur des semaines de 3 jours ou des semaines de 4 jours,
00:20 parce que ce sont des métiers qui sont des métiers difficiles, qui sont des métiers pénibles.
00:23 Je leur demande de revaloriser leur personnel.
00:26 Au 1er janvier 2024, l'État, mon gouvernement, met 200 millions d'euros sur la table.
00:31 Chaque année, on va mettre 200 millions d'euros sur la table pour revaloriser les personnels.
00:35 Mais je ne mettrai pas et je ne donnerai pas 1 euro de cet argent aux groupes privés
00:40 si dans le même temps, ils n'ont pas des conventions collectives
00:43 qui sont enfin au niveau vis-à-vis des personnels,
00:45 si dans le même temps, il n'y a pas des engagements très clairs sur la qualité d'accueil.
00:49 Par contre, on a déjà des groupes, notamment associatifs,
00:53 où on sait que les choses se passent très bien. Eux, dès le 1er janvier 2024, pourront revaloriser.
00:58 La petite différence, c'est peut-être le but non lucratif.