• l’année dernière
Ness Nessma avec Zied limam
Talk show quotidien présenté par un animateur principal, Fawez Ben Temssek, et une flopée de chroniqueurs maghrébins.
Autour d’un invité de marque se déclinent une série de happenings originaux et dynamiques.
Moderne, décalé, life-style et glamour, Ness Nessma est un magazine d’informations générales du Grand Maghreb.

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00:04:43 - La chaise est très très haute. - Elle est très haute.
00:04:46 - Je ne sais pas si c'est moi qui ai besoin d'être soulevé ou...
00:04:49 - Ça va ? - Ça va.
00:04:51 - On va passer ensemble une heure et quart à parler de vous, de votre carrière, et puis surtout de votre magazine.
00:04:57 "Afrique Magazine", c'est un mensuel, c'est le premier mensuel de la presse généraliste panafricaine.
00:05:03 - Merci beaucoup. - Vous avez pris les rênes de ce magazine en 2006.
00:05:08 - Voilà, 2005, il pourrait être plus précis. - 2005-2006, et vous êtes le directeur général.
00:05:11 - Le seul actionnaire. - Et le seul actionnaire, et le rédacteur en chef, et le journaliste, vous faites tout, quoi.
00:05:17 - Je crois que je disais hier à un ami, c'est comme la Fédération Sénégalaise de ski qui existe,
00:05:21 où il y a un président qui est aussi trésorier, seul skieur et seul membre.
00:05:25 Donc je suis un peu l'homme à tout faire de ce journal.
00:05:28 - Vous avez quand même une bonne équipe. - Oui.
00:05:31 - Vous avez un magazine de très très grande qualité journalistique, il faut le dire.
00:05:36 - Si vous me dites tout ça au début... - Et d'ailleurs, ça s'applaudit.
00:05:38 - Si vous me dites toutes ces gentillesses au début, quand est-ce que ça va devenir difficile ?
00:05:45 - Non, non, c'est toujours gentil avec nous, c'est toujours gentil.
00:05:47 Et ce qui est encore plus touchant, c'est que vous n'avez pas de moyens, comme vous avez dit.
00:05:50 Comment vous faites pour garder cette qualité, justement ?
00:05:53 - En fait, on est confronté à, comme toutes les PME de la presse, j'allais dire, ce qui compte, c'est la publicité.
00:06:00 Donc c'est notre capacité à vendre la pub aux annonceurs, notre capacité à séduire les gens qui font des grands produits,
00:06:06 notre capacité à séduire les grandes entreprises européennes qui s'intéressent à l'Afrique
00:06:10 ou les grandes entreprises africaines qui s'intéressent à l'Afrique.
00:06:12 Et pour avoir de la pub, il faut avoir des lecteurs.
00:06:15 Donc c'est un espèce de circuit comme ça qui est vertueux quand ça marche
00:06:18 et extrêmement dangereux quand on perd l'un ou l'autre.
00:06:22 On peut faire des très bons journaux sans publicité et on meurt.
00:06:25 On peut faire des très mauvais journaux avec beaucoup de publicité.
00:06:29 Donc il faut trouver un équilibre.
00:06:30 - Alors vous êtes franco-tunisien et nous ici sur Nessence, on n'a aucun problème pour parler toutes les langues, on va dire.
00:06:39 On va dire que c'est la langue maghrébie.
00:06:42 C'est pour ça qu'on va faire cette interview en français.
00:06:44 - C'est plutôt sympa pour moi.
00:06:46 - Donc ça vous rassure un peu ?
00:06:48 - Non, non. En fait, le problème, c'est que je comprends très bien le tunisien.
00:06:52 Je comprends 70-80%.
00:06:55 Mais après, quand moi je dois m'exprimer ou faire une blague ou séduire une jolie fille, etc.
00:07:02 C'est beaucoup plus difficile en arabe. Je reviens en français quand même.
00:07:05 - Alors vous êtes tombé dans le chaudron, comme on dit, dès votre naissance, dès votre jeune âge, on va dire.
00:07:12 Donc vous et le journalisme, c'est une longue histoire d'amour.
00:07:16 Votre beau-père est Béchir Beny Ahmed, le grand journaliste Béchir Beny Ahmed de Jeune Afrique.
00:07:24 Vous intégrez l'équipe de Jeune Afrique très jeune, on va dire.
00:07:27 - En fait, j'étais en train de finir mes études et à l'époque, j'avais pris une décision un petit peu irréaliste et romantique de vivre aux Etats-Unis.
00:07:33 Donc j'ai fait mes études là-bas et je reçois une très jolie lettre de mon père, parce que moi je l'appelle mon père.
00:07:38 Parce que j'ai grandi, j'ai été élevé avec lui.
00:07:40 Et donc je reçois une lettre, il me dit "Pourquoi tu ne viens pas faire un stage ? Après tu verras bien si tu restes ou si tu ne restes pas."
00:07:45 Donc j'ai fait un stage qui a duré à peu près 18 ans, ce qui m'a permis d'apprendre un peu tous les boulots.
00:07:52 C'est un peu la légende, j'ai commencé coursier, après le service photo, après j'ai vendu de la pub.
00:07:56 Après j'ai commencé à écrire, ce qui était en fait mon vrai métier.
00:07:59 - Vous êtes devenu l'un des plus jeunes rédacteurs en chef en 1991.
00:08:04 - Ce n'était pas un cadeau ça, ce n'était pas la plus bonne période.
00:08:07 D'abord je pense que j'étais trop jeune, en plus je suis tombé en pleine guerre du Golfe, la première guerre du Golfe.
00:08:11 Il y avait quand même des tensions politiques extrêmement fortes à l'intérieur du journal, à l'extérieur du journal, ça poussait de tous les côtés.
00:08:19 Et c'est vrai que je pense que pour moi c'était un petit peu tôt, mais en même temps c'est en allant au feu qu'on apprend vraiment les ficelles de ce métier.
00:08:27 Et quand j'ai été confronté par la suite à des événements mondiaux ou à des crises à l'intérieur du magazine, grâce à cette expérience-là, je les ai peut-être un peu mieux surmontées.
00:08:37 - C'est quoi la différence entre un rédacteur, un journaliste et un rédacteur en chef ?
00:08:41 - C'est une excellente question. Rédacteur et journaliste c'est un peu la même chose.
00:08:46 Un journaliste en chef c'est le demi-chef, parce qu'en fait il gère un certain nombre de rédacteurs sur soit une section, soit une partie du journal, ou soit sur tout le journal.
00:08:55 Mais en général il y a un directeur de la rédaction qui va être un peu le directeur politique du magazine, et puis en général il y a un président qui est souvent actionnaire et qui est le patron capitalistique du projet.
00:09:06 Alors en France par exemple, il y a beaucoup de mélange entre les capitalistes et les gens qui écrivent.
00:09:13 En Angleterre, qui est dans une autre culture absolue, le mur entre les propriétaires du capital et ceux qui font le journal ou les journaux est beaucoup plus étanche.
00:09:23 - Alors en 2006 vous achetez Afrique Magazine, c'est un magazine qui existe depuis 27 ans, et vous décidez d'acheter.
00:09:34 Pourquoi vous quittez Jeune Afrique alors que vous étiez le dauphin ?
00:09:40 - Je dis à tous ceux qui seront dauphins un jour, c'est pas une très bonne position.
00:09:44 J'étais le dauphin de... enfin je sais pas si j'étais le dauphin, mais disons qu'on était un certain nombre de deux bis, et on travaillait avec un monsieur que vous avez dit qui est pratiquement l'inventeur de la presse panafricaine,
00:09:58 qui est probablement le premier grand journaliste tunisien, et je pense qu'il est resté à ce jour l'exemple qu'on peut tous suivre, qui était un patron extrêmement exigeant, difficile.
00:10:09 Et donc comme on dit en Afrique, il ne pouvait pas y avoir deux crocodiles dans le même marigot.
00:10:13 C'est-à-dire que c'était difficile de... ou comme on dit en psychologie, c'est difficile de tuer le père.
00:10:18 D'abord le père ne se laissait pas tuer, il avait l'habitude des combats politiques, etc.
00:10:23 Donc à un moment je me suis dit plutôt que de me battre indéfiniment et un certain temps avec mon père, mais j'ai aussi deux frères, etc.
00:10:30 Donc je me suis dit après tout, moi mon envie et mon destin c'est peut-être de faire ce journal comme je le sentirais moi,
00:10:38 et je me suis dit voilà, il y a un magazine qui ne vous intéresse plus beaucoup qui s'appelle Afrique Magazine,
00:10:43 est-ce qu'on peut se mettre d'accord et on sort le magazine et moi je vais vivre ma vie et vous vivez votre vie et on fait ça dans une assez bonne entente.
00:10:49 C'est comme ça que ça s'est passé.
00:10:51 Et donc vous prenez Afrique Magazine et vous mettez votre touche jeune on va dire, puisque ce magazine devient plus moderne, plus politique.
00:11:01 C'est quoi la cible d'Afrique Magazine ?
00:11:05 J'ai une réponse qui ne plaît pas du tout aux publicitaires, la cible d'Afrique Magazine c'est moi.
00:11:08 Tous les gens comme moi, dans lequel je me reconnais, qui ont à peu près les mêmes diversités de cultures,
00:11:18 je ne parle pas à des... je parle à une espèce de lectorat de cultures diverses, d'origine ou africains,
00:11:27 qui s'intéressent un peu à tout, à la politique, à la culture, à la société, à l'économie, aux people.
00:11:34 Je pense qu'il y a de la place pour des titres qui ne sont pas forcément, surtout quand c'est mensuel, archi spécialisés.
00:11:40 Un peu comme les grands magazines américains qui parlent à la fois, vous allez avoir un superbe article de fond sur un vrai problème politique
00:11:47 et en couverture il y aura peut-être Beyoncé et on peut jouer sur les deux.
00:11:50 Donc politique, show business, mode...
00:11:53 Culture aussi, mode, société, les grands sujets de société, c'est important surtout dans la zone, surtout en Afrique où on n'a pas, je veux dire, c'est pas un champ médiatique totalement ouvert.
00:12:03 On va parler de l'Afrique tout à l'heure, mais votre métier, vous rencontrez les plus grands du monde, vous avez fait des interviews exclusives, souvent exclusives on va dire.
00:12:12 Nous on a préparé des clichés de vous avec ces personnalités-là, le off, ce qu'on appelle les off. On regarde ensemble.
00:12:27 Carriero a choisi d'être dans les médias, malgré ses rêves et ses relations internationales. Et son amour pour les médias l'a permis d'être depuis le petit.
00:12:33 Depuis l'âge de 25, Zyad Lemami est dans les grands magazines de l'Afrique du Sud comme journaliste, avant de devenir le plus petit acteur de l'histoire dans ce domaine en 1991.
00:12:41 Cette aventure a vécu par Zyad avec un grand amour et une grande curiosité.
00:12:44 Elle s'est fait visiter surtout dans les grandes services qu'elle a fait et a visité plus de pays dans le monde et a parlé à plus de personnes mondiales,
00:12:50 et surtout à des personnes politiques africaines.
00:12:54 Comme Zine El Abidine Ben Ali, le président gabouni Omar Bangou, Blaise Comparoué et le président malaise Moussa Traoré.
00:13:00 Et d'autres personnages qui ont été les liens de l'événement, et qui ont contribué à la développement et la naissance de nos pays.
00:13:05 Zyad avait un grand intérêt pour l'art, la musique africaine et le morocain.
00:13:16 En tant que plusieurs artistes, comme le chébkhal, la chanteuse algébrienne Warda Algezairia, le chanteur Youssou Ndour, le congouri Kofi Olumidi et les statuettes.
00:13:24 C'est pour cela que Zyad a été polyvalent dans le domaine qu'il a choisi et aimé.
00:13:30 Et a passé plus de 20 ans dans le domaine, de pays à pays, de sujet à sujet, et surtout de défilé à défilé.
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00:13:42 Plusieurs personnalités.
00:13:44 Il y en a une qui est très très importante, c'est sur la dernière photo.
00:13:47 Il y avait ma rédactrice en chef et ma directrice adjointe, qui s'appelle Emmanuelle Pontier, sans qui je ne pourrais pas faire ce journal.
00:13:53 Donc je ne sais pas si elle a NESMA à Paris aujourd'hui, mais si vous m'entendez Emmanuel.
00:13:58 Alors plusieurs personnalités, quelle est la personnalité qui vous a le plus marquée ?
00:14:04 Je ne sais pas s'il y a une personnalité qui m'a le plus marquée.
00:14:07 Je pense que j'ai été très ému, c'est dommage qu'il n'y ait pas la photo, mais je ne l'ai pas retrouvée.
00:14:11 J'ai été très ému le jour où j'ai rencontré Mandela.
00:14:13 Je pense que pour tous les journalistes de ma génération et qui travaillent sur ce continent, c'était une rencontre, je veux dire, forte.
00:14:21 Et de voir que ce monsieur avait pu survivre à la prison et à toutes les épreuves qui lui ont été imposées.
00:14:27 Et qu'il a surtout pu incarner de l'espoir.
00:14:29 C'est vrai que quand on le croise, moi je ne l'ai pas vu beaucoup, je l'ai vu cinq minutes.
00:14:33 Mais ces cinq minutes-là, elles valent un bout de carrière.
00:14:36 Alors on revient à Afrique…
00:14:38 Après il y a des personnages.
00:14:40 J'ai rencontré Chavez, c'est un sacré personnage.
00:14:44 On s'est retrouvé à se balader en avion au Venezuela parce qu'il voulait nous montrer tout.
00:14:47 C'était un révolutionnaire.
00:14:51 Il y a des gens qui sont un peu…
00:14:53 Est-ce qu'il y a une personnalité qui vous a surpris ?
00:14:55 Vous attendez à autre chose ?
00:14:59 Je ne pense pas que dans ce métier, en fait, comme on est tellement réceptif à ce qu'on va entendre, on s'attend un peu à tout.
00:15:07 Il y avait des photos de Warda, par exemple, c'est une interview qui date un peu.
00:15:14 Mais moi je ne m'attendais pas à quelqu'un d'aussi vif, d'aussi drôle, d'aussi gay.
00:15:20 L'interview de Shep Hallett, dont vous avez passé la photo, c'était très compliqué parce qu'il était trois heures de l'après-midi et qu'il n'était pas très frais.
00:15:28 Je me suis retrouvé avec la bande, je ne comprenais rien à ce qu'il y avait dedans.
00:15:30 Après, il y a des centaines de petites anecdotes comme ça qui peuvent surprendre.
00:15:35 Il y a un truc qui est très surprenant, c'est que quand on te met des photos, ça ne marche pas.
00:15:38 Et quand on retourne au bureau et qu'on appuie sur "ON", il n'y a strictement rien dedans.
00:15:42 Là, il faut refaire l'interview par cœur.
00:15:45 Une question un peu compliquée, pourquoi un magazine sur l'Afrique ?
00:15:49 Ce n'est pas très glamour, pas très vendeur.
00:15:53 Ça dépend de quel point de vue on se place.
00:15:57 Comme vous avez dit, je suis né dedans, puisque j'avais grandi à Genafrique.
00:16:02 Quand la question s'est posée de savoir si je quittais Genafrique ou pas,
00:16:06 ou si j'allais travailler comme un petit soldat dans la presse française,
00:16:11 ou si je continuais quelque chose qui ressemble à une forme de destin,
00:16:15 même si je ne l'ai pas entièrement choisi et fabriqué moi-même,
00:16:20 mais c'est devenu mon destin.
00:16:23 En Afrique, que ce soit en Afrique du Nord ou en Afrique subsaharienne,
00:16:26 il y a des vrais enjeux pour la presse, pour les médias, pour les démocratiques,
00:16:31 pour les politiques.
00:16:33 Même si c'est plus dur économiquement, ça vaut vraiment le coup d'être dans cette bataille aujourd'hui.
00:16:37 Ceux qui sont dans cette bataille aujourd'hui, sur ce terrain-là,
00:16:41 dans 15 ou 20 ans, on pourra dire qu'ils ont défriché un peu le chemin.
00:16:45 On a fait une sélection de couvertures d'Afrique Magazine.
00:16:52 Regardez ensemble, vous allez commenter.
00:16:54 Ça se passe sur la table. C'est parti.
00:16:57 Ça, c'est l'affiche, ça nous concerne, nous.
00:17:00 Et ça, c'est la couverture avec une interview en exclusivité avec le président Zine El Abidine Ben Ali.
00:17:09 Alors, comment ça a été ? Comment ça s'est passé ?
00:17:12 D'abord, on était un certain nombre à l'avoir demandé.
00:17:16 C'était juste avant les élections, etc.
00:17:19 Donc, je ne peux pas cacher que j'ai été, sur un plan purement professionnel, assez fier qu'on ait été choisis.
00:17:26 Et j'ai été assez fier qu'on ait eu suffisamment de temps aussi pour faire des photos,
00:17:31 qu'on n'avait pas vu le président aussi naturel depuis un certain temps dans un magazine, etc.
00:17:37 Donc, on avait un scoop.
00:17:39 Et je pense qu'il y a une petite anecdote qu'on peut raconter.
00:17:43 C'est que, quand j'ai vu le président, il y a eu une partie de discussion off.
00:17:48 Et en bon journaliste que je suis, en tenant compte des limites que je connaissais, j'ai raconté une partie de cette off.
00:17:58 Et je pense que là, il y avait un élément vraiment valorisant et intéressant d'information à la disposition du public.
00:18:06 Ça s'applaudit.
00:18:08 Ce qui est intéressant, c'est qu'on ne m'a pas reproché de l'avoir publié.
00:18:16 C'est-à-dire que c'est... voilà.
00:18:18 Allez, deuxième couverture.
00:18:21 Alors ça, c'est l'Algérie, c'est les élections.
00:18:25 C'est le pire des élections, c'est le foot.
00:18:28 C'est le foot et c'est le mondial 2010.
00:18:33 Alors ça, c'est-à-dire qu'à Paris, on l'a vécu comme si on était à Alger.
00:18:38 Parce que d'abord, Paris a explosé le jour où ils ont gagné leur match d'appui contre l'Egypte.
00:18:45 Et puis l'Algérie, qui est près des Champs-Elysées, s'était entièrement bouchée.
00:18:49 On était vraiment comme à Alger.
00:18:52 Et deux, je dois avouer aussi que mes frères tunisiens ayant largement raté leurs deux derniers matchs
00:19:00 et étant sortis du circuit, et mes frères marocains étant sortis du circuit depuis très longtemps,
00:19:04 on a un peu reporté l'affectif qu'on avait sur cette Coupe du Monde, sur l'équipe d'Algérie,
00:19:09 qui a quand même une équipe jeune, prometteuse, assez enthousiasmante.
00:19:14 Ça fait très très longtemps que l'équipe algérienne n'a pas connu de victoire.
00:19:17 Mais ceux qui ont un certain âge comme vous et moi se rappellent quand même de l'Algérie en Coupe du Monde,
00:19:22 se rappellent qu'ils ont été volés dans un match entre l'Autriche et l'Allemagne, qu'ils ont battu l'Allemagne.
00:19:27 Ils ont une histoire quand même footballistique intéressante.
00:19:32 Et le foot et l'importance du foot ?
00:19:35 Alors, le foot en soi, je ne vends rien.
00:19:38 Le foot en tant que phénomène de société, le foot en tant que phénomène culturel,
00:19:43 le foot en tant que phénomène économique où il y a des enjeux, ça, ça peut fonctionner.
00:19:46 Vous ne pouvez pas faire une autre couverture quand il y a un événement footballistique de cette ampleur ?
00:19:56 Alors, il faut aussi que vous sachiez qu'AM n'a pas qu'une seule couverture.
00:19:59 Chaque numéro d'AM peut avoir 4 ou 5 couvertures selon les pays, selon les zones de lecture.
00:20:04 Donc là, il se trouve que c'est la couverture qui était dans les 3 pays du Maghreb.
00:20:07 Il y en avait une autre en Afrique subsaharienne, il y en avait une autre probablement en Europe.
00:20:12 Après, c'est à nous le feeling de se dire, est-ce que ça, ça va vendre mieux en France, ça, ça va vendre mieux en Tunisie, etc.
00:20:16 Autre couverture.
00:20:18 Mohammed Saïd, le roi du Maroc.
00:20:27 Alors, le Maroc, c'est un pays où j'ai énormément d'attaches. Je ne sais pas pourquoi.
00:20:33 D'abord parce que j'ai fait mes premières missions de journaliste.
00:20:37 Une de mes premières missions très importantes, je l'ai faite au Maroc, à une autre époque du Maroc.
00:20:42 Avec Hassan II et son ministre très puissant à l'époque, qui était très puissant, qui s'appelle Driss Basri, qui était ministre de l'Intérieur.
00:20:50 Et j'ai fait une interview d'un défecteur du polisario qui est passé du côté marocain.
00:20:57 Et donc, moi, je pensais qu'on était comme en France, sauf que j'étais totalement surveillé, ma chambre était buggée, le téléphone était buggé, etc.
00:21:03 Et donc, les Marocains qui contrôlaient énormément cette histoire, renvoyaient des messages à mon père à Paris pour dire,
00:21:10 "Mais on ne comprend pas pourquoi Ziyad se comporte comme ça."
00:21:11 Et moi, je me faisais engueuler par mon père, je ne comprenais pas pourquoi je me faisais engueuler par mon père.
00:21:14 J'étais un peu naïf. J'ai fini par comprendre qu'en fait, j'étais totalement sur écoute depuis le début de cette histoire.
00:21:19 Mais c'est un pays fascinant, qui a plein de contradictions, qui est à la fois très moderne et très archaïque,
00:21:25 qui est à la fois plein d'ambition et plein de freins. Mais il se passe vraiment quelque chose. C'est intéressant à suivre.
00:21:33 Vous tirez à combien d'exemplaires ?
00:21:36 Ah ! Vous demandez des chiffres qui relèvent du secret d'État. On tire à peu près à 55 000 exemplaires.
00:21:41 Et par rapport au pays, quel est le pays ?
00:21:45 En fait, c'est la règle des trois tiers. J'ai un tiers en Europe, ce que j'appelle la francophonie riche.
00:21:51 C'est-à-dire un tiers au Maghreb et un tiers en Afrique subsaharienne. Après, ça dépend des événements.
00:21:57 Par exemple, l'année dernière, je ne sais pas si vous avez choisi ces couvertures-là, mais l'année dernière,
00:22:02 il y a eu une série de deuils au Gabon très importante, puisque d'abord la Première Dame est décédée,
00:22:07 puis après, le prisonnier Marbongo est décédé. On a fait des chiffres faramineux sur le Gabon.
00:22:15 Et pour la publicité, comment vous faites ?
00:22:18 Il ne me demande que des secrets. C'est terrible.
00:22:22 Oui, parce que vous êtes quand même, on va dire, il a de l'ovalie.
00:22:25 Et vous, le petit look Bram Stoker, vous le travaillez comment ? On m'a dit, on m'a parlé de Dracula hier.
00:22:30 Ça revient en plus.
00:22:32 Non, la pub, on la vend. On a une régie qui vend la pub à une partie des annonceurs, que j'allais dire traditionnels,
00:22:40 qui sont les automobiles, les parfums, les hôtels, les compagnies aériennes, etc.
00:22:46 Et puis nous, on monte des opérations, comme tous ces produits-là.
00:22:50 On fait des opérations, on fait des spéciaux, on va voir un pays, on essaie de monter une opération,
00:22:56 on va voir des annonceurs. Donc c'est ce mélange des deux qui fait ce qu'on appelle le chiffre d'affaires publicitaires.
00:23:01 Très bien. Allez, haute couverture.
00:23:03 Je vous ai presque tout dit.
00:23:06 Ah, ça c'est un reportage que je n'ai pas fait et qui était très sympa parce que la journaliste, c'est Emmanuel dont je vous parlais,
00:23:14 a pu passer 3-4 jours avec le président sénégalais Abdelhaïwad.
00:23:19 Et après, je crois, un certain nombre d'heures de négociations, on a réussi à le faire descendre sur la plage
00:23:25 de la présidence de Week-end, où il a posé sur cette photo, qui est effectivement assez...
00:23:29 Enfin, c'est assez rare encore une fois de voir des chefs d'État qui se baladent sur une plage comme ça,
00:23:34 en sandales et en petit costume d'été.
00:23:37 Personnage intéressant, qui a été quand même plus de 35 ans dans l'opposition,
00:23:44 qui est arrivé au pouvoir assez âgé, qui vient de faire son deuxième mandat,
00:23:48 qui est en plein deuxième mandat, qui a 80 et quelques années, on ne sait pas trop,
00:23:53 mais qui a une ambition assez incroyable et qui peut très bien se représenter, il est en pleine forme.
00:23:57 Alors tout à l'heure, vous nous donnez les secrets des finances, on va dire, du magazine.
00:24:03 C'est quoi votre secret pour être intime, on va dire, avec les présidents, avec les gens connus ?
00:24:09 On n'est jamais intime avec les présidents.
00:24:11 Pour leur faire, par exemple, ce genre de cliché ?
00:24:14 C'est un échange de bons procédés.
00:24:19 Nous, on a besoin de présenter ces hommes ou ces femmes dans un contexte un peu plus intime,
00:24:27 un peu plus surprenant, et eux, quand même, ils construisent aussi une part de leur image
00:24:31 avec ce genre de choses.
00:24:33 Donc, ce n'est pas gratuit tout ça.
00:24:37 Leur construction médiatique passe par nous, et nous, on a besoin d'eux pour faire des scouts,
00:24:43 pour faire un appel vers le public, etc.
00:24:47 Donc, c'est quand même presque un mariage...
00:24:49 Mais pourquoi ils ne le font pas ailleurs, par exemple ?
00:24:51 Pourquoi ils le font que chez vous ?
00:24:53 Parce qu'on est bons.
00:24:55 Non, je veux dire, ils pourraient le faire chez Match, mais je pourrais être d'un cynisme absolu,
00:24:58 je ne suis pas sûr non plus que Paris Match donnerait 10 pages à Abdoulaye Wad avec ces photos-là.
00:25:04 Ils préfèrent Caroline de Monaco ou Carla Bruni.
00:25:09 Et puis, parce qu'on est quand même un titre authentique, et qu'ils le savent,
00:25:13 et qu'ils savent qu'ils parlent à une opinion publique qui est la leur,
00:25:16 qui n'est pas forcément qu'à Dakar, qui est peut-être à Abidjan, peut-être à New York, etc.
00:25:20 Donc, non, non.
00:25:22 Donc, je crois qu'on passe à la dernière couverture.
00:25:27 Ah !
00:25:30 Et celle-là, elle est très bien.
00:25:32 Elle est un peu prémonitoire,
00:25:34 parce qu'à l'époque, il était encore tout en haut des sondages de l'espoir, etc.
00:25:40 Et on commençait à sentir que ça allait se compliquer pour lui,
00:25:45 et on voit maintenant à quel point l'Amérique est un pays extrêmement complexe,
00:25:48 avec des contre-pouvoirs très puissants.
00:25:50 On voit à quel point l'agenda réformateur de quelqu'un comme Barack Obama
00:25:54 est contrarié par des forces conservatrices,
00:25:58 mais aussi on voit à quel point lui-même, finalement, est un produit du système.
00:26:02 Les gens pensaient que ses origines kenyanes, Barack Hussein, etc.,
00:26:09 il est quand même américain, c'est un Harvard boy,
00:26:13 il vit à Chicago, il joue au basket, il aime le football américain,
00:26:16 et malgré tout, il est aussi le produit de ce pays.
00:26:19 Et on voit que c'est ça qui fait aussi un certain...
00:26:21 que ça freine un petit peu, peut-être, par rapport à ce que nous, non-américains,
00:26:25 on espérait que ce pays devienne.
00:26:27 J'aimerais beaucoup lui faire une interview.
00:26:29 Quel genre d'interview ?
00:26:32 Je ferais bien une vraie interview, maison blanche, photos, etc.
00:26:36 Ou j'irais bien jouer au basket. C'est un fan de basket.
00:26:38 Il paraît qu'il a une bande de copains qui sont devenus assez influents
00:26:42 et qui sont en fait avec lui.
00:26:43 Donc c'est le basketball, le clan des basketteurs.
00:26:46 Dernière couverture, mais c'est un hommage à Afrique Magazine.
00:26:50 C'est les 25 ans, c'est toute une époque.
00:26:53 C'était il y a deux ans.
00:26:55 On n'a pas fait de fête, du coup j'ai décidé qu'on en ferait une pour les 27 ans.
00:26:59 Donc je vous inviterais, je ne sais pas pourquoi 27 ou pas 28,
00:27:04 mais parce que je trouve qu'en ce moment, on a besoin d'un peu de fête.
00:27:08 Je pense qu'en septembre, on pourrait inviter des gens de Nesma à Paris.
00:27:12 Si vous faites le bilan de ces 25 ans, justement.
00:27:17 Moi j'utiliserais deux mots, je pense que survie et ambition, ça résume bien tout ça.
00:27:23 Je pense que survivre aujourd'hui en termes de presse, de Presse Magazine et sur l'Afrique,
00:27:28 c'est extrêmement compliqué.
00:27:30 Mais comme je vous disais tout à l'heure aussi,
00:27:32 je pense qu'on est tous portés dans ce business-là,
00:27:36 y compris des chaînes comme Nesma, y compris Afrique Magazine,
00:27:38 on est tous portés par une ambition de faire quelque chose de différent.
00:27:41 Et alors, évidemment on est un peu des Mohicans,
00:27:45 on est un peu des Martiens et des extraterrestres,
00:27:47 mais petit à petit, je pense qu'on entraîne du monde avec nous.
00:27:51 Petit à petit, on s'aperçoit que la modernité, ce n'est pas scandaleux.
00:27:54 Petit à petit, on s'aperçoit que la diversité, ce n'est pas dangereux.
00:27:57 Et voilà, c'est un peu la mission que je ressens dans ce que je fais.
00:28:01 Très bien.
00:28:04 Alors, c'était le diaporama qui concerne quelques couvertures clés, on va dire, d'Afrique Magazine.
00:28:12 Alors maintenant, je vais vous présenter un personnage.
00:28:15 Ça se complique, c'est ça ?
00:28:17 Non, non, ça ne se complique pas du tout.
00:28:19 C'est un personnage qui a tenu de vous rencontrer aujourd'hui,
00:28:22 il est très très branché foot.
00:28:24 Et aujourd'hui, cette demoiselle vous connaît très très bien.
00:28:28 Elle veut vous rencontrer, Tazfiq Akbira, à la Alisa Poucet.
00:28:32 Alisa Poucet.
00:28:33 Ça va ?
00:28:46 Ça va ?
00:28:48 Comment ça va ?
00:28:50 Ça va ?
00:28:52 Je ne parle pas l'arabe.
00:28:54 Il a un traducteur.
00:28:56 Pourquoi tu ne parles pas l'arabe ?
00:28:58 C'est une bonne question.
00:29:01 C'est une bonne question.
00:29:02 C'est une bonne question.
00:29:04 Ma mère s'appelle Daniel.
00:29:06 Daniel ?
00:29:08 Daniel.
00:29:10 Daniel.
00:29:12 Daniel.
00:29:14 Daniel.
00:29:16 Daniel.
00:29:18 Daniel.
00:29:20 Daniel.
00:29:22 Daniel.
00:29:24 Daniel.
00:29:26 Daniel.
00:29:28 Daniel.
00:29:31 Pourquoi tu veux me rencontrer ?
00:29:32 Pourquoi tu veux me rencontrer ?
00:29:35 C'est vrai.
00:29:48 C'est vrai.
00:29:49 Quel est le nom de ce magasin ?
00:30:09 Tu te souviens du nom ou pas ?
00:30:16 Je sais.
00:30:17 Il y a beaucoup de cochons.
00:30:19 Il y a des gens qui sont mongoles.
00:30:21 Il y a beaucoup de photos qui sont belles.
00:30:24 Quand il y a une guerre, ou une guerre de l'Afrique,
00:30:28 je veux que les photos soient belles.
00:30:30 Je ne suis pas un peu comme Aqoub.
00:30:32 Je suis allée voir des photos de cochons.
00:30:34 Le magasin a parlé de la révolution mondiale.
00:30:36 Il m'a dit qu'il devait être conscient des affaires de l'Afrique.
00:30:39 Je lui ai dit que je devais parler avec lui.
00:30:44 Je lui ai dit que je ne pouvais pas faire de cochon dans la rue.
00:30:46 Tu ne connais pas les reportages ?
00:30:49 C'est le retour.
00:30:51 C'est le retour de la rue.
00:30:53 Tu ne sais pas comment faire un reportage ?
00:30:55 Tu devrais être le premier dans ton magasin.
00:30:57 Tu devrais être le premier dans le marché.
00:31:00 Tu verras comment.
00:31:02 Tu verras que nous sommes des héritiers dans la rue.
00:31:04 Tu ne sais pas comment parler.
00:31:06 Nous sommes des éducateurs, des scientifiques, des artistes, des planateurs, des connoisseurs, des inventeurs.
00:31:13 Tu ne sais pas comment parler.
00:31:14 Tu ne sais pas comment te faire entendre.
00:31:16 Tu ne me crois pas.
00:31:18 Tu as une heure.
00:31:20 Nous avons une heure depuis le début.
00:31:22 Depuis le début, il y a des problèmes.
00:31:24 Nous avons des problèmes.
00:31:26 Comme vous le dites, nous sommes des éducateurs.
00:31:28 Depuis le début, il y a des reportages.
00:31:30 Par exemple,
00:31:32 votre père a fui sa mère.
00:31:34 Votre soeur a tué deux Italiens.
00:31:36 Ils ne connaissent pas qui c'est.
00:31:38 Ils ne connaissent pas qui je suis.
00:31:40 Votre frère a été tué.
00:31:42 Ils ont tué deux Italiens.
00:31:43 Tu sais où tu peux le trouver ?
00:31:45 Dans la cafée de la fameuse.
00:31:47 Tu ne peux pas te faire croire que c'est un homme.
00:31:49 Il y a beaucoup de gens qui jouent à la ronde.
00:31:51 On peut faire des photos ?
00:31:53 Les photos, je ne sais pas comment les faire.
00:31:55 Avec les auteurs.
00:31:57 Parce que les gens ne sont pas jolis.
00:31:59 Tu peux faire des reportages.
00:32:01 Tu peux mettre une photo de Lam.
00:32:03 Tu ne sais pas comment faire.
00:32:05 Tu es dans le commerce.
00:32:07 Nous avons un autre inventeur.
00:32:10 Il s'appelle Mahmoud Lahouaise.
00:32:11 Tu connais Mahmoud Lahouaise.
00:32:13 Tu sais qui il est ?
00:32:15 Il est un inventeur.
00:32:17 Nous ne faisons pas de la pâte à lait.
00:32:19 Il est en laboratoire.
00:32:21 Il fait de la pâte à lait.
00:32:23 Il a un laboratoire.
00:32:25 Il vend de l'eau dans le laboratoire.
00:32:27 Il a un mari qui est chébébe.
00:32:29 Tu peux prendre de la pâte à lait.
00:32:31 Il te donne une bouteille de plastique.
00:32:33 Il a des promotions.
00:32:35 Il a des produits de la même marque.
00:32:37 Il peut faire de la publicité.
00:32:39 Tu fais de la publicité ?
00:32:40 Non, il achète de la publicité.
00:32:42 Il a un clandeau.
00:32:44 Il ne faut pas le cacher.
00:32:46 Il n'y a pas de prix pour tous les gens.
00:32:48 Il prend du bamboune.
00:32:50 Il te donne un bouteille de plastique.
00:32:52 Tu peux prendre du bougamon.
00:32:54 Tu peux changer de bâton.
00:32:56 Il est encore chébébe.
00:32:58 Il a des chébébes.
00:33:00 Tu peux te demander de quoi tu veux faire.
00:33:02 Il a des chébébes.
00:33:04 Il a des chébébes.
00:33:06 Tu peux faire de la pâte à lait.
00:33:08 Il n'y a pas de prix pour tous les gens.
00:33:09 Il a des chébébes.
00:33:11 Il a des chébébes.
00:33:13 Il a des chébébes.
00:33:15 Il a des chébébes.
00:33:17 Il a des chébébes.
00:33:19 Il a des chébébes.
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00:35:29 Il a des chébébes.
00:35:31 Il a des chébébes.
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00:35:40 Il a des chébébes.
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00:35:46 Il a des chébébes.
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00:35:50 Il a des chébébes.
00:35:52 Il a des chébébes.
00:35:54 Il a des chébébes.
00:35:56 Il a des chébébes.
00:35:58 Il a des chébébes.
00:36:00 Il a des chébébes.
00:36:02 Il a des chébébes.
00:36:04 Allô?
00:36:05 Encore un peu et je te demande.
00:36:06 Le jour est passé et nous ne faisons pas de boulot.
00:36:08 C'est ça, mon chéri.
00:36:12 Je suis prête, je suis en position.
00:36:17 Où est l'imam que vous avez apporté?
00:36:20 Où est l'imam?
00:36:22 Arrêtez, les enfants. Le jour est passé et nous devons nous séparer de cette dégoutte.
00:36:26 Fawez, pourquoi le jour de la semaine?
00:36:28 Pourquoi pas le jour de la semaine?
00:36:29 Hier, on a réunit tous les jours une salle.
00:36:32 C'est la fin de la semaine.
00:36:33 Tout le monde est en train de se faire dégoutter.
00:36:35 Que faire?
00:36:36 Arrêtez, les enfants.
00:36:37 Vous n'avez pas encore fait le boulot.
00:36:39 Que faites-vous maintenant?
00:36:41 Arrêtez.
00:36:42 Qu'est-ce qui vous arrive?
00:36:43 Que faites-vous?
00:36:44 Je ne sais pas quoi dire.
00:36:45 Je ne sais pas quoi dire.
00:36:46 Désolé.
00:36:47 Laissez-nous se séparer.
00:36:48 Il ne parle pas le syrien.
00:36:49 Tout est fabriqué ici.
00:36:52 Il y a de la pâte.
00:36:53 C'est ce que vous faites.
00:36:55 C'est un beau produit.
00:36:59 Faites-en un bonheur.
00:37:02 Vous m'avez encore amené de l'eau.
00:37:04 Prenez-en un peu, pour parler à Fawez.
00:37:06 Faites-en un bonheur, comme vous le souhaitez.
00:37:09 Vous ne pouvez pas le faire.
00:37:10 Faites-en un bonheur.
00:37:11 Vous avez une petite main.
00:37:12 Et nous allons vous prier.
00:37:14 Bonjour.
00:37:17 J'ai reçu un courrier de l'Afrique.
00:37:24 J'ai fait des interviews.
00:37:29 J'ai reçu un courrier.
00:37:31 Il a raison.
00:37:33 Je suis une bête.
00:37:35 Je ne suis pas de l'Afrique.
00:37:39 Attends, je vais me réveiller.
00:37:42 Pourquoi je ne fais pas un courrier?
00:37:44 Pourquoi je ne fais pas un courrier?
00:37:47 Je ne suis pas venue ici pour vous parler.
00:37:50 J'ai un beau courrier.
00:37:54 Je vais le faire.
00:37:57 Je vais le faire.
00:38:00 Je vais le faire.
00:38:02 Ecoutez, ce courrier...
00:38:04 Il y a un style.
00:38:06 Vous le mettez là-bas.
00:38:08 Vous allez voir.
00:38:09 Je ne suis pas de l'Afrique.
00:38:11 Vous ne me connaissez pas.
00:38:12 Vous me voyez pas.
00:38:14 Vous comprenez?
00:38:16 Je vous en prie.
00:38:17 Je vous en prie.
00:38:20 Je vous en prie.
00:38:21 Je vous en prie.
00:38:23 Je vous en prie.
00:38:26 Je vous en prie.
00:38:29 Je vous en prie.
00:38:31 Je vous en prie.
00:38:33 Je vous en prie.
00:38:35 Je vous en prie.
00:38:36 Je vous en prie.
00:38:37 Je vous en prie.
00:38:39 Je vous en prie.
00:38:40 Abonnez-vous à la chaîne YouTube de la France Insoumise.
00:38:43 [Musique]
00:39:00 Aslam Marokh, la quenkhla tualina hedhi nassisma,
00:39:03 Moana fil plateau, le directeur d'Afrique Magazine, Ziyad Limem,
00:39:07 vous voulez réagir sur ce qu'a dit Meher ?
00:39:10 J'ai trouvé ça très drôle et je suis content de voir que mon arabe n'est pas si mauvais que ça
00:39:14 parce que j'ai quand même fini par catcher 70%.
00:39:17 C'est bien.
00:39:18 Non, ce que je voulais quand même rappeler c'est que la Tunisie fait partie de l'Afrique.
00:39:22 Le Maroc fait partie de l'Afrique, l'Algérie fait partie de l'Afrique,
00:39:25 ce sont des pays arabes mais c'est aussi des pays africains.
00:39:27 Et c'est vrai qu'on a un peu tendance à dire qu'il y a une Afrique dite noire qui serait l'Afrique
00:39:33 et une Afrique du nord Sahara qui serait autre chose.
00:39:36 Non, tout ça c'est l'Afrique avec ses différences de couleurs.
00:39:40 Tout à l'heure on va parler du Maghreb aussi, qui est un concept en soi on va dire.
00:39:44 La question du jour en tout bas, Moana,
00:39:46 ou alors les baisses de mojad fil madéris,
00:39:48 t'as jmouté de faire le Moana ou de t'y écrire sur le vote de 3W.nassima.tv.
00:39:52 Tous les résultats te les trouvons dans la fin de notre session.
00:39:54 La rubrique Zaz te retourne chaque week-end sur Nassisma.
00:39:57 La mode et le glamour c'est tout de suite avec Mlle Kao.
00:40:00 T'as fiqué à l'heure ?
00:40:02 *musique*
00:40:16 Marhaba Biko
00:40:18 *applaudissements*
00:40:20 Marhaba Biko, marhaba les gens qui sont avec nous sur le plateau et ceux qui nous regardent chez eux.
00:40:24 Comme l'a dit Fawaz, aujourd'hui on va le regarder comme chaque week-end sur la rubrique Zaz.
00:40:28 Et la rubrique Zaz est une actualité de la mode.
00:40:31 Après le Fashion Week de Paris, Milan et New York,
00:40:34 aujourd'hui on va faire un résumé sur le Fashion Week de Londres.
00:40:37 Et ça s'impose après la perte tragique du grand créateur et styliste Alexandre McQueen,
00:40:42 qui n'a pas pu faire ses défilés en l'absence de lui.
00:40:47 Les créateurs qui ont choisi de lui rendre hommage pendant une semaine,
00:40:51 ou Londres a refusé de le faire pendant une semaine pour accueillir ce grand styliste britannique
00:40:56 qui a refusé de faire ses défilés pour présenter les collections de la mode couture automne-hiver 2010-2011.
00:41:02 C'est pour ça qu'aujourd'hui on est là pour Alexandre McQueen,
00:41:06 qui a choisi de faire des défilés pour présenter les nouvelles collections,
00:41:09 ou qui a choisi de faire son propre création,
00:41:11 qui est maintenant avec nous, qui a choisi de faire des défilés pour présenter ses fameuses robes à 3-4 000 euros minimum.
00:41:20 Voilà.
00:41:21 Pour les fashionistes, je vous présente un résumé.
00:41:24 Régalez-vous, c'est vraiment très très beau.
00:41:27 Les maisons de couture britanniques ont réunis les semaines Londres,
00:41:39 l'automne et l'hiver 2010,
00:41:41 où Sarah Brown, la femme du Premier ministre britannique, a été la première.
00:41:44 J'aime la mode.
00:41:46 Je pense que tous les gens doivent aimer la mode et la façon dont ils se portent pour qu'ils soient relaxés.
00:41:52 La mode britannique n'oublie pas de faire hommage et de rester en silence
00:42:00 au nom du président britannique, Alexandre McQueen, après son décès.
00:42:04 Il a un style très unique et particulier.
00:42:08 Aujourd'hui, comme vous le voyez, je porte un jupon d'Alexandre McQueen.
00:42:13 Je l'aime et je ne vais pas le détester.
00:42:16 Le premier défilé a été réalisé avec un groupe de dessins pour les Irlandais,
00:42:26 Paul Costello, qui a confirmé que son collection est inspirée de la musique du West End.
00:42:30 Cette musique est inspirée du monde du West End,
00:42:34 et du film "L'assassinat de Jesse James", qui est un monde de hommes difficiles et forts.
00:42:38 J'ai essayé de donner un effet féministe à la musique, en utilisant du harire et des tuiles.
00:42:45 Dans leur collection, Costello a fait un défilé différent,
00:42:48 en essayant de montrer l'immorale classique sans se concentrer sur le défilé.
00:42:52 L'Irlande, même si elle est connue pour son style original et pas spécialement fashion,
00:43:02 est un incroyable villier de talent, qui est le lieu de sortie pour les grands couturiers de demain.
00:43:06 C'est l'aide à Faischer-Lewick à Londres.
00:43:17 Et l'hommage qui a été rendu à Alexandre McQueen, mais je crois qu'il y en aura...
00:43:21 Des hommages, on va dire.
00:43:22 Il y en aura énormément.
00:43:23 Je suis arrivé au phénomène qui concerne le cinéma français.
00:43:26 Exactement.
00:43:27 Je vais vous parler d'un sujet qui n'est pas très populaire.
00:43:29 Depuis quelques années, le cinéma français a pris le pouvoir de la production.
00:43:37 Il a été réalisé par des artistes maghrébins, producteurs, acteurs et réalisateurs.
00:43:42 Il a reçu les plus grands prix de la France,
00:43:45 notamment au Méhrajean, où il a fait la grande messe du cinéma,
00:43:48 qui est la César.
00:43:49 C'est un travail qui a été réalisé par Abdeltaif Kchiche et Rachid Boucharib.
00:43:53 Roche d'Isaime, Moujamel Debouse, Wissami Berjilak et Moumtiline.
00:43:57 Sans oublier notre chère et très jolie Isabelle Adjani,
00:44:00 qu'on salue par la même occasion.
00:44:02 Et tout récemment Taher Rahim,
00:44:04 des femmes qui raflent tout à leur passage pour notre plus grand bonheur.
00:44:07 Des prix amplement mérités qui nous annoncent l'événement d'une génération de gagnants.
00:44:12 Et pourquoi pas, au niveau politique.
00:44:17 Retour sur cette réussite fulgurante et sur le sucré...
00:44:21 Je suis vraiment malade.
00:44:23 Voilà, sur la victoire sucrée de Taher Rahim pour le rôle de l'ouf-film "Un prophète"
00:44:27 de Jacques Audiard.
00:44:28 Nous vous montrons.
00:44:29 Tapis rouges, paillettes, hautes coutures ou jawaises,
00:44:39 César, Oscar ou la palme d'or,
00:44:41 fils et les mains, nos artistes maghrébins, talents, térrein et très forts.
00:44:48 Taher Rahim, avec le César du meilleur acteur ou le meilleur espoir masculin,
00:44:52 Riyad Satouf, César meilleur premier film dans "Les Beaux Gosses"
00:44:56 et les filles maghrébines qui ont reçu un prix dans la cérémonie des Oscars 2010.
00:45:00 Et la liste des comédiens qui ont été primés dans les cinémas.
00:45:05 En 1970, le comédien jésaïrien Hassane Hassani et le réalisateur Ahmed Rajdi
00:45:13 ont participé au film franco-algérien "Zed"
00:45:15 et ont reçu l'Oscar pour le meilleur film en langue étrangère.
00:45:18 En 1975, le réalisateur Mohamed Lakhdar Hamina a reçu le Palme d'or
00:45:23 dans le film "Chroniques des années de Brest".
00:45:25 Jamel Debbouze est un des plus connus et les talents du César
00:45:32 ont reçu le meilleur acteur en second rôle en 2000 dans le film "Le fabuleux destin" d'Amélie Poulin
00:45:38 et le prix d'interprétation masculine dans le film indigène "Masemi Bouajila" et "Rouge d'Isène".
00:45:43 Le film a reçu le César du meilleur réalisateur en 2007 grâce au réalisateur Rachid Boucherbe.
00:45:50 "Rouge d'Isène" a 4 Césars, mais il y a 3 Césars du meilleur acteur en second rôle dans "Ma petite entreprise",
00:46:01 "Le petit lieutenant" et "La fille de Monaco"
00:46:04 et le César a reçu le meilleur premier film en 2007 dans "Mauvaise foi".
00:46:10 "Mauvaise foi" a reçu le César du meilleur second rôle en 2008 dans le film "Les témoins".
00:46:16 Même nos jeunes comédiens ont des rêves.
00:46:21 Comme Hafsia Harzi a reçu le César du meilleur espoir féminin dans le film "La graine et le mulet",
00:46:27 Walid Dafkir et Ayman Saidi ont reçu le César du meilleur espoir masculin dans "Caché" et "Saint-Jacques-la-Mecque".
00:46:37 Les artistes maghrébins sont aujourd'hui sur les podiums de la plus grande cérémonie de décernement de prix du cinéma au monde.
00:46:45 Mais les grands applaudissements pour les acteurs et actrices ont été reçus grâce à leurs efforts.
00:46:51 Bravo les artistes !
00:47:01 Nous avons vu quelques exemples de la réussite maghrébine en France.
00:47:05 Il faut aussi rappeler que notre cher Tunisien préféré, Mr. Tarak Ben Ammar,
00:47:09 qu'on salue par la même occasion l'UOMRAF, le plus grand empire de la production ou de la distribution du cinéma français ou européen,
00:47:16 de quoi être fier grâce à son connaissance de la qualité de la production de Mr. Tarak Ben Ammar
00:47:21 et de l'engagement hindou vis-à-vis du cinéma maghrébin ou du cinéma arabe en général.
00:47:26 Bravo Mr. Tarak !
00:47:31 Zyed, qu'est-ce que vous pensez de tout ça ? Qu'est-ce que vous pensez de cette génération de "winners" ?
00:47:34 Je pense que, comme souvent, le cinéma est en avance sur la société ou sur le reste de la société,
00:47:40 et que si tous les maghrébins de France avaient cette opportunité et ces chances, ça se saurait, ce qui n'est pas encore le cas aujourd'hui.
00:47:48 Et la deuxième chose, c'est que c'est très révélateur de la diversité de la communauté en France.
00:47:53 Parce que vous avez des franco-maghrébins, des vrais, c'est-à-dire français et tunisiens, ou français et marocains, ou français et algériens.
00:47:59 Il y a des vrais originaires d'ici qui ont percé là-bas, il y a des enfants de la banlieue qui sont des maghrébins extraterrestres
00:48:05 parce qu'ils ne savent pas ce qui se passe ici. Donc on voit un peu toutes les facettes de cette communauté.
00:48:09 Il y a aussi d'autres réussites qu'on ne voit pas, qui ne sont pas médiatisées dans le domaine de la science.
00:48:13 Oui, mais c'est vrai que le cinéma est révélateur parce qu'on sent que ça pousse dans les médias, dans le business, etc.
00:48:18 Mais c'est aussi très en avance. Si vous allez dans les quartiers, ce qu'on appelle les banlieues, et que vous leur dites "le cinéma c'est super",
00:48:24 pour eux, ce n'est pas terrible. C'est quand même un pays où on parle des CV anonymes, pour éviter qu'un type qui s'appelle Mohamed Al-Azhar
00:48:32 soit viré d'office, d'un job avant de...
00:48:35 Être maghrébin aujourd'hui en France, ça veut dire quoi ?
00:48:39 Il y a autant de réalités que de cas. Encore une fois, vous avez les binationaux, qui sont vraiment une petite tribu à part.
00:48:47 Après, il y a les enfants qu'on appelle les 2G ou les 3G, maintenant on a même des 4G, c'est la 3ème génération, 4ème génération d'immigration,
00:48:54 qui sont encore des êtres culturels différents. Après, il y a des gens de passage, il y a les Tunisiens, des Marocains, des Algériens,
00:49:01 qui vivent à Paris pendant 2-3 ans, qui font des affaires, qui se baladent d'une rive à une autre, ce que j'appelle les migrants nord-sud, sud-nord.
00:49:09 Je ne pense pas qu'il y a une communauté homogène, il y a toutes les diversités du Maghreb et de l'immigration en France.
00:49:17 Est-ce que vous pensez que ça bouge pour les maghrébins en France, ne serait-ce que pour leur image ?
00:49:24 Ça bouge forcément parce que d'abord...
00:49:26 Grâce au foot, par exemple, grâce au cinéma...
00:49:28 Ou grâce au cinéma, grâce à la musique, mais aussi parce qu'on trouve de plus en plus de chefs d'entreprise, parce qu'on trouve des journalistes,
00:49:34 on trouve des auteurs, et puis parce qu'il y a des réalités. On commence à peser un certain point sur le plan du nombre.
00:49:41 On vote, beaucoup d'entre eux sont devenus français, donc dans certaines villes, par exemple, où c'était traditionnellement un candidat X
00:49:49 qui n'avait pas besoin du vote des Arabes du coin, aujourd'hui, il faut qu'il aille voir les Arabes du coin, parce qu'ils sont français, les Arabes du coin.
00:49:55 Il faut qu'on les séduise aussi, donc c'est tout ça qui bouge. Et puis la France, malgré ses œillères, elle est quand même orientée vers le sud,
00:50:05 elle est orientée vers le bassin méditerranéen, elle est orientée vers les pays du Maghreb, elle est aussi orientée vers l'Afrique, enfin l'Afrique subsaharienne.
00:50:11 Ça fait partie de son identité, donc on ne peut pas exclure le poids de la communauté.
00:50:17 Après, ça pose des questions très complexes sur l'islam, sur la relation entre l'islam et la France, ça c'est un autre champ d'investigation.
00:50:25 K.O. ! Vous avez parlé d'un événement...
00:50:28 J'étais un peu long K.O., je suis désolé.
00:50:30 C'est pas moi, c'est mes antibiotiques, je suis désolée.
00:50:32 Vous avez parlé d'un événement lié à Nesma aussi, un événement culturel.
00:50:36 Un événement, un événement, le Nes, les Québécois au jazz, ou le Nes, les Québécois au jazz, on sait à quoi on va, parce que ça fait plaisir.
00:50:41 Oui, le Nesma va être un partenaire du fameux festival de la musique du Quartage, qui se tient le 19 avril à Thunis.
00:50:48 Un grand événement artistique et musical, qui se trouve à Assam-Ikbar, comme Axel Raid, Dafur Youssef, John Leocourt Jr. et d'autres.
00:50:56 Le programme du Jazz Quartage est disponible en ligne sur www.jazzquartage.com
00:51:06 ou la vente du LVV 10 millions en ligne cadellique sur www.scouporganisation.com
00:51:12 et incha'Allah, on vous enverra plus de détails et plus d'événements.
00:51:16 Il faut vraiment que j'aille dormir, je suis désolée.
00:51:18 Jazz Quartage, il tue l'islam, il faut rappeler.
00:51:20 Bientôt sur Nesma, merci K.O., merci beaucoup.
00:51:24 Je reviens sur la France et sur le problème de l'identité nationale.
00:51:30 C'est un problème qui a été fabriqué, je pense, par le gouvernement en place.
00:51:34 Est-ce que vous êtes pour qu'il y ait un débat ?
00:51:37 Non, je pense qu'il y a en Europe un problème sur l'identité parce qu'ils sont confrontés à des vagues d'émigration qui ne sont pas de la même culture,
00:51:48 j'allais dire religieuse, d'une certaine manière.
00:51:52 Avant, quand les Italiens venaient s'installer en France, c'était tous des catholiques.
00:51:55 Quand les Portugais venaient s'installer en France, les Espagnols allaient, on restait dans le même moule.
00:52:00 Aujourd'hui, on a une minorité qui est religieusement différente, culturellement différente.
00:52:05 Est-ce qu'il y a une fusion ? Est-ce que tout ça se retrouve dans une nouvelle identité ?
00:52:10 Ce n'est pas un faux débat.
00:52:12 Le faux débat, c'est de dire au jeune de banlieue qui s'appelle Mouloud,
00:52:16 tu mets ta casquette comme ça ou tu ne la mets pas comme ça parce que si tu la mets comme ça, tu ne trouves pas de boulot.
00:52:19 Là, on tombe dans le ridicule et le pathétique.
00:52:21 Et on est encore plus dans le ridicule puisqu'il y a des élections régionales, etc.
00:52:25 Mais ce débat, vous l'avez en France, vous l'avez en Allemagne.
00:52:27 On parle très peu de l'Allemagne, mais l'Allemagne, ils ont des Turcs.
00:52:31 C'est un vrai problème.
00:52:33 Vous l'avez en Italie, on l'a vu avec les émeutes raciales pratiquement.
00:52:37 Ils ont un joueur de foot qui s'appelle, j'ai oublié son nom, Mario Bolticelli, qui est une super star du foot.
00:52:43 Il se trouve qu'il est noir et d'origine ghanéenne, mais il n'a jamais foutu les pieds en Afrique ni au Ghana.
00:52:48 C'est un débat national de savoir si on le fait rentrer en équipe nationale.
00:52:51 C'est un débat national de savoir si un noir pourrait représenter l'Italie.
00:52:56 Là, on est un peu au Moyen-Âge, mais le débat existe.
00:52:59 C'est entre les deux que la raison se trouve.
00:53:01 Vous avez convoucour qu'il n'y a pas de raccourci, on va dire, de dérapage et de dérive.
00:53:06 Vous savez, c'est facile de caricaturer les Européens, mais si vous prenez les pays du monde arabe,
00:53:12 on n'est pas particulièrement très ouvert sur la question ni de race, ni de religion, ni d'émigration.
00:53:18 Moi, je sais que quand j'étais gosse, les noirs de Djerba, ils n'étaient quand même pas vraiment tunisiens.
00:53:25 C'était des Tunisiens un peu noirs.
00:53:27 Donc, nous aussi, on a ça dans notre culture.
00:53:30 Ce n'est pas qu'un problème de blanc, c'est un problème général.
00:53:32 Il faut juste qu'on se modernise tous et qu'on soit au XXIe siècle et qu'on s'enrichisse les uns les autres.
00:53:40 Qu'est-ce que vous pensez du projet du Maghreb uni ?
00:53:44 Je pense que c'est une super idée.
00:53:46 J'espère que nous deux, on la verra de notre vivant.
00:53:49 J'espère que les plus jeunes la verront.
00:53:52 Encore une fois, on peut se retourner vers l'Europe.
00:53:57 Ces gens sortaient de deux guerres absolument fratricides.
00:54:00 Ils se sont étripés littéralement au sens littéral du mot.
00:54:04 50 millions de morts en Europe.
00:54:06 La première chose qu'ils ont fait en sortant de la Deuxième Guerre mondiale,
00:54:09 c'est de s'unir pour éviter ça, pour mettre ce qu'ils avaient en commun.
00:54:12 Je pense qu'au Maghreb, on n'a pas besoin d'être amoureux les uns des autres,
00:54:16 mais on a tellement de choses en commun,
00:54:18 tellement de projets qu'on pourrait faire qui pourraient créer de la richesse, de l'emploi.
00:54:22 Il y a trois pays séparés les uns des autres
00:54:24 qui se sont tous confrontés à un problème d'emploi énorme.
00:54:27 Faisons bouger les gens, créons des entreprises communes, ouvrons des marchés.
00:54:32 On est tellement unis par la culture, par la religion, par la langue.
00:54:35 La langue, ça se discute.
00:54:37 Par le dialecte, on va dire.
00:54:39 Je sais que ce n'est pas très Nesma Kacher ce que je dis,
00:54:42 mais quand vous allez au Maroc, ils ont une langue à eux qui n'est pas la nôtre.
00:54:46 Et je pense qu'une des diversités de l'arabe aussi,
00:54:48 c'est qu'il y en a 12 ou 13 des arabes et qu'on a qu'à les accepter les uns les autres.
00:54:52 En Tunisie, on grandit avec l'égyptien, on a ça dans l'oreille parce qu'on a la télé.
00:54:57 Mais moi, je pense que l'unité des gens, c'est le projet commun.
00:55:01 Si on veut exister en tant qu'entité face à l'Europe, entité méditerranéenne,
00:55:07 ce n'est pas trois ou quatre ou cinq pays chacun de son côté qui y arriveront.
00:55:10 Je vais dire une deuxième chose qui n'est pas politiquement Kacher, comme je disais,
00:55:14 c'est que je ne suis pas un fan du grand Maghreb à cinq.
00:55:17 Moi, je pense qu'il y a un Maghreb central qui a une identité réelle.
00:55:20 Et puis le reste, on n'est pas obligé de faire tout d'ensemble d'un seul coup.
00:55:24 C'est comme en Europe, on a commencé à trois, quatre.
00:55:27 C'est comme en Europe, il y a l'Europe centrale et puis les autres.
00:55:29 Qu'est-ce que vous pensez du projet Nesma ?
00:55:32 Super, si vous avez un job, je viens.
00:55:34 Mabil, si tu m'entends, je suis preneur, il n'y a pas de soucis.
00:55:37 Je trouve que c'est un super projet.
00:55:39 Et encore une fois, je trouve qu'un des problèmes de toutes ces sociétés,
00:55:44 et je ne parle pas que de la Tunisie ou de l'Algérie ou du Maroc,
00:55:46 je parle de toutes ces sociétés en construction, en émergence,
00:55:50 c'est qu'on a beaucoup de mal avec la diversité.
00:55:52 Alors, on est un bon Tunisien ou un bon Marocain ou un bon Sénégalais que si on est comme ça.
00:55:56 Moi, je pense qu'il n'y a pas de bon Tunisien type.
00:55:58 Je pense qu'il y a 36 000 sortes de Tunisiens, 36 000 sortes de Marocains.
00:56:02 Et ce qui fera la richesse de ces pays, c'est le jour où chacun de ces Tunisiens différents
00:56:07 parlera à l'autre sans avoir l'impression d'être sur une autre planète.
00:56:11 Et c'est quand on fondera ce socle culturel commun,
00:56:15 qu'on arrivera à être des gens qui s'imposeront plus facilement sur la scène internationale.
00:56:19 Ça, c'est applaudi.
00:56:21 Alors, on repose sur le boule, on revient sur la question de Zyad,
00:56:27 qui a encore des questions pour nous.
00:56:30 On va en parler plus tard avec Oussama Ben Jaloum, d'Akbar Internet,
00:56:32 et Ali, avec son humour.
00:56:36 Ne vous en faites pas, on revient.
00:56:39 Bonjour.
00:56:41 Je suis avec ou contre l'uniforme, la robe de la femme.
00:56:47 Je veux dire, les hommes qui l'ont porté dans l'office, ce n'est pas ça.
00:56:53 Parce que de temps en temps, on ne comprend pas ce qui se passe.
00:56:56 Il commence à se faire la tête, comme si c'était un peu de choc.
00:56:59 La robe de la femme, ça ne veut pas dire quoi.
00:57:02 La femme et ses jeunes, ils apprennent le vice avant de l'apprendre à la lecture.
00:57:07 Ils se font la tête, comme ça.
00:57:09 Ils commencent l'année première, ils disent qu'ils aiment les cartes Spiderman.
00:57:13 Et quand ils ont un enfant, ils aiment les cartes Barbie,
00:57:16 pour aller les lire.
00:57:18 Oui, mon frère, c'est ça.
00:57:20 Et ils se font la tête, ils se font la tête, ils font les licences,
00:57:22 ils font les conseils,
00:57:24 ils font les marques, les spédriettes,
00:57:28 les serifs, les marques, les tailleuses,
00:57:30 et c'est ça, c'est ça.
00:57:32 Et quand ils sont en train de faire le défilé, ils commencent.
00:57:37 "Ah, c'est bien, on va leur faire la tête,
00:57:42 comme si c'était un tour de vice, on leur fait le vice."
00:57:44 Filmé.
00:57:46 C'est ce que j'ai envie.
00:57:49 Cinébi,
00:57:51 à l'aslep.
00:57:52 Cinébi,
00:57:54 comme Fatima Fouchéli, Cinébi.
00:57:56 L'assistante de l'enregistreur.
00:57:59 Oui, j'ai pris la peine et je suis allée boire.
00:58:02 C'est vrai, c'est vrai, j'ai fait le défilé.
00:58:04 J'ai passé toute la journée et elle m'a fait la tête.
00:58:06 J'ai passé le soir, elle m'a dit "le policier,
00:58:08 tu dois te faire la tête, tu dois te faire la tête,
00:58:10 pour ne pas pleurer."
00:58:12 Je lui ai dit "ne t'en fais pas,
00:58:13 Fatima Fouchéli, c'est Fatima Forkéwi,
00:58:15 pas Fatima Fouchéli, on va boire à la taboue."
00:58:18 Qu'est-ce que c'est ?
00:58:20 "Ah, tu es restée dans la chambre de protection,
00:58:22 où est-ce que tu vas, tu vas me faire la tête ?
00:58:24 Je vais te dire que j'ai fait la tête,
00:58:26 je vais me calmer."
00:58:29 Et tu as fait la tête, je suis allée boire.
00:58:33 (Musique)
00:59:00 Assalamu alaikum,
00:59:03 vous regardez le magazine de l'actualité
00:59:05 avec Zahid Nalila, le directeur et le rédacteur en chef
00:59:08 d'Afrique Magazine Ziyad Limeb.
00:59:10 Vous avez réussi à répondre à nos questions
00:59:12 sur l'uniforme à l'école,
00:59:14 sur www.nesma.tv,
00:59:16 et nous vous avons donné les résultats de vos réactions.
00:59:19 Le net, c'est tout de suite,
00:59:21 avec Oussama Ben Jaloun,
00:59:23 sur Net Nesma, Baye Tunisienne.
00:59:25 Un grand applaudissement pour Oussama.
00:59:27 (Musique)
00:59:39 - Merhaba Oussama.
00:59:41 - Merhaba Fawaz, merhaba Fawaz.
00:59:43 - Merci, merci.
00:59:45 - On sentait Ziyad Limeb.
00:59:47 Je ne sais pas si justement Fawaz,
00:59:49 vous l'avez dit au début de l'émission,
00:59:51 mais franchement c'est un grand honneur
00:59:53 et un énorme plaisir que vous me voyez.
00:59:55 Je sais que vous attendiez ça depuis super longtemps.
00:59:57 - Je m'y prépare depuis hier.
00:59:59 - Ah d'accord.
01:00:01 - J'ai un petit secret, j'ai révisé un peu hier.
01:00:03 - Il ne va pas y croire.
01:00:05 - J'ai rencontré cette star, je me suis dit
01:00:07 c'est incroyable.
01:00:09 - Après vous pourrez frimer, etc.
01:00:11 - Surtout quand je vais aller à Gaza,
01:00:13 je dis que je te connais.
01:00:15 - En tout cas c'est réciproque,
01:00:17 c'est vraiment un vrai honneur de vous rencontrer.
01:00:19 Je sais que vous êtes vous-même assez taquin
01:00:21 parce que je connais assez votre blog
01:00:23 et votre humeur.
01:00:25 On va parler internet ce soir.
01:00:27 Je sais aussi que vous êtes branché,
01:00:29 vous aimez l'internet,
01:00:31 les voyages et la bonne musique.
01:00:33 C'est pour cela que je vous ai concocté
01:00:35 et j'ai concocté pour nos chers téléspectateurs
01:00:37 et téléspectatrices,
01:00:39 trois petites vidéos très sympathiques,
01:00:41 des vidéos internet.
01:00:43 On va commencer avec le personnage,
01:00:45 un syrien de Tunisie,
01:00:47 qui est très très connu
01:00:49 sur le planète Facebook.
01:00:51 En fait, il publie des vidéos
01:00:53 et après,
01:00:55 c'est comme ça,
01:00:57 il a une grande culture,
01:00:59 il peut parler de la mariage,
01:01:01 de la crise économique,
01:01:03 de beaucoup de choses.
01:01:05 Il s'appelle l'oncle Saleh.
01:01:07 L'oncle, non Sam, mais l'oncle Saleh.
01:01:09 En fait, on va découvrir tout de suite
01:01:11 une de ses vidéos.
01:01:13 Déjà, sa page Facebook,
01:01:15 elle compte déjà 24 000 fans,
01:01:17 ce qui n'est pas rien du tout.
01:01:19 Alors, on va découvrir ensemble
01:01:21 l'analyse de l'oncle Saleh
01:01:23 par rapport à la crise mondiale.
01:01:25 Merci Sadia, on va voir tout de suite.
01:01:27 [Musique]
01:01:29 [Musique]
01:01:31 Je suis venu de l'étranger.
01:01:33 Ce n'est pas le même pays que les autres.
01:01:35 Il n'y a pas de marché ici.
01:01:37 Parce que tu es venu de l'étranger.
01:01:39 Parce que je suis venu d'Amérique.
01:01:41 Alors pourquoi tu es venu d'Amérique ?
01:01:43 Parce qu'ils ont leur pays, ils ont tout.
01:01:45 Les chaches sont de la terre.
01:01:47 Tu n'as pas d'amérique.
01:01:49 Tu n'as pas d'amérique.
01:01:51 Tu n'as pas de pays.
01:01:53 Tu n'as pas d'amérique.
01:01:55 Tu n'as pas d'amérique.
01:01:57 Tu n'as pas d'amérique.
01:01:59 Tu n'as pas d'amérique.
01:02:01 C'est l'endroit où se trouve le plus grand monde.
01:02:03 C'est le plus grand monde.
01:02:05 Il n'y a rien là-bas.
01:02:07 Tu parlais de la Dubaï.
01:02:09 Oui, la Dubaï.
01:02:11 Ils ont construit là-bas.
01:02:13 Ils ont construit des pavillons.
01:02:15 Ils ont construit des pavillons.
01:02:17 Ils ont construit des pavillons.
01:02:19 Ils ont construit des pavillons.
01:02:21 Ils ont construit des pavillons.
01:02:23 Ils ont construit des pavillons.
01:02:25 Ils ont construit des pavillons.
01:02:27 Ils ont construit des pavillons.
01:02:29 Ils ont construit des pavillons.
01:02:31 Ils ont construit des pavillons.
01:02:33 Ils ont construit des pavillons.
01:02:35 Ils ont construit des pavillons.
01:02:37 Ils ont construit des pavillons.
01:02:39 Ils ont construit des pavillons.
01:02:41 Ils ont construit des pavillons.
01:02:43 Ils ont construit des pavillons.
01:02:45 Ils ont construit des pavillons.
01:02:47 Ils ont construit des pavillons.
01:02:49 Ils ont construit des pavillons.
01:02:51 Ils ont construit des pavillons.
01:02:53 Ils ont construit des pavillons.
01:02:55 Ils ont construit des pavillons.
01:02:57 Ils ont construit des pavillons.
01:02:59 Ils ont construit des pavillons.
01:03:01 Ils ont construit des pavillons.
01:03:03 Ils ont construit des pavillons.
01:03:05 Ils ont construit des pavillons.
01:03:07 Ils ont construit des pavillons.
01:03:09 Ils ont construit des pavillons.
01:03:11 Ils ont construit des pavillons.
01:03:13 Ils ont construit des pavillons.
01:03:15 Ils ont construit des pavillons.
01:03:17 Ils ont construit des pavillons.
01:03:19 Ils ont construit des pavillons.
01:03:21 Ils ont construit des pavillons.
01:03:23 Bonjour, je suis John.
01:03:25 Je vais vous montrer la nouvelle révolution en technologie.
01:03:29 La Mac-Tinie.
01:03:31 La plus petite computer du monde.
01:03:33 Vous remarquerez qu'elle n'a qu'une seule clé,
01:03:39 mais elle peut toujours fonctionner comme une clé normale.
01:03:42 Par exemple, si je veux appuyer sur la lettre A,
01:03:45 je l'appuie une fois.
01:03:50 Si je veux appuyer sur la lettre Z, je l'appuie, vous l'avez su, 26 fois.
01:03:54 OK, comment dire "punctuation"?
01:04:01 Pour un comma, je l'appuie pendant 4 secondes.
01:04:05 Cette et toutes les autres combinations sont expliquées dans le manuel.
01:04:17 Comme vous l'avez vu, c'est très sophistiqué et très pratique.
01:04:21 C'est surtout le mode d'emploi qui est sophistiqué.
01:04:23 Oui, il est très grand.
01:04:24 Il est plus grand que la machine.
01:04:25 Tu imagines écrire un papier comme ça, il se le touche.
01:04:28 3 semaines.
01:04:29 Tabet Hal, il faut préciser que c'est de l'humour et c'est une parodie.
01:04:33 Tu la fais tous les soirs, celle-là.
01:04:35 Comme disait Carl hier, tu nous prends pour des imbéciles.
01:04:38 C'est juste qu'à la fin de la vidéo, je suis assez cohérent.
01:04:41 Mais en fait, tout ça devient une mode.
01:04:44 Au début, il y avait le PC, maintenant il y a le Mac, l'iPhone, l'iPod, l'iPad.
01:04:50 L'iPad qui est une révolution actuelle dans le monde des nouvelles technologies.
01:04:54 L'iPad plutôt qu'on voit dans la photo.
01:04:57 Et ce que vous ne savez peut-être pas, cher Zied,
01:05:00 c'est que même l'artiste Michael Jackson avait déjà parlé de l'iPad bien avant sa sortie.
01:05:07 Oui, d'ailleurs, à l'époque, il disait "You know iPad, iPad".
01:05:13 On peut l'applaudir.
01:05:15 Il s'améliore.
01:05:19 Donc, ça tombe bien aussi.
01:05:20 On va parler de Michael Jackson, le fannin et le fagode Michael Jackson.
01:05:24 Parce que j'ai pour vous et que je vous découvre sur la chaîne Inca Boutier,
01:05:28 une vidéo d'un fannin, un joueur et un musicien grand et grand.
01:05:33 Il s'appelle David Garrett.
01:05:34 C'est un violoniste virtuose qui nous joue avec une violon seulement.
01:05:39 Smooth Criminal. Voyez-le, c'est vraiment un violon et quelque chose d'un monde.
01:05:44 C'est tellement bien.
01:05:46 C'est un violon.
01:05:47 [Musique]
01:05:58 Ah !
01:06:00 [Applaudissements]
01:06:04 [Musique]
01:06:33 [Applaudissements]
01:06:35 Je vous remercie pour les internautes et les fannins.
01:06:39 Voilà, c'était la dernière vidéo avec nous sur Net Nesma.
01:06:43 Si vous avez des propositions, des remarques, des recommandations,
01:06:46 cliquez sur le lien électronique sur netnesma@nesmatv.tv.
01:06:52 J'espère que c'était clair, net et précis.
01:06:54 Et vous, restez branchés.
01:06:55 Restez branchés.
01:06:56 Merci, c'était David Jaloun.
01:06:58 Et c'était la rubrique du Net.
01:07:01 Parlez-nous un peu de votre blog.
01:07:03 Ah !
01:07:04 Question douloureuse.
01:07:05 Pourquoi ?
01:07:06 Parce que le problème avec le blog, c'est qu'il faut en faire un de temps en temps.
01:07:09 Il faut écrire un texte de temps en temps.
01:07:11 Vous n'avez pas le temps.
01:07:12 En fait, non, c'est très comme ça.
01:07:13 Il y a des périodes où ça vient presque tous les jours.
01:07:16 Il y a des périodes où pendant deux, trois mois, il ne se passe plus rien.
01:07:19 Là, je crois que c'est une période en ce moment où il ne se passe pas grand-chose depuis, je ne sais pas, mi-février, quelque chose comme ça.
01:07:24 Et puis, c'est comme tous ces modes d'expression, tout ça évolue très vite.
01:07:29 C'est vrai qu'il y a deux, trois ans, le blog, c'était le truc un peu fashion de l'écriture.
01:07:36 Alors maintenant, il faut tweeter parce que les gens ne lisent plus que 150 mots, ils n'en lisent plus 150 signes.
01:07:43 Il faut Facebooker, il faut je ne sais pas quoi faire d'autre.
01:07:45 Bon, peut-être qu'il faut suivre un peu tout ça.
01:07:48 En tout cas, ce que je tiens à dire, c'est que Monsieur Zia de Lima, il a grâce à son blog incité beaucoup de futurs blogueurs maghrébins à suivre son exemple, à écrire des chroniques et des posts.
01:08:01 Quand on dit des choses comme ça, c'est comprendre l'âge.
01:08:03 Non, pas spécialement. Vous êtes un jeune pionnier, on peut dire ça.
01:08:07 Non, mais je pense que surtout le blog a un avenir dans les pays ou dans les sociétés où la presse écrite est un petit peu, j'allais dire, un peu contrainte.
01:08:19 Vous voyez en Égypte le phénomène des blogs. Je crois qu'on en compte 160 000.
01:08:23 Il y a des blogueurs qui ont des statuts de stars absolus.
01:08:26 C'est-à-dire qu'ils vont en prison, ils sont arrêtés par les flics, etc.
01:08:31 Mais c'est eux qui représentent un peu la conscience médiatique du pays.
01:08:34 Qu'est-ce que vous pensez du journalisme au Maroc et en Algérie par exemple, et cet essor ?
01:08:44 Je ne sais pas, c'est compliqué. Je pense qu'on a tous, sur les trois pays, avec des marchés très différents, des histoires très différentes.
01:08:54 Par exemple, l'Algérie, c'est quand même une histoire, j'allais dire, collectiviste.
01:08:57 Il n'y a pas eu une émergence avant les années 90, début 2000, d'un grand nombre de titres privés.
01:09:03 Maintenant, il y a plein de titres privés. Je pense qu'on a tous le même problème, c'est le contenu.
01:09:07 Faire des journaux, c'est relativement facile techniquement. Les imprimer, les mettre en kiosque, etc.
01:09:13 Mais comment générer du vrai contenu avec des journalistes, que ce soit en arabe ou en français,
01:09:18 former des vraies enquêtes, des vrais sujets de société, des vraies choses à lire ?
01:09:23 Souvent, dans ce métier, on est un petit peu attiré par l'enrobage, mais le fond, c'est qu'est-ce qu'on a à lire, qu'est-ce qu'on a à manger ?
01:09:31 Ça, c'est le vrai défi.
01:09:32 C'est peut-être aussi lié à une crise mondiale, on va dire, de la presse, de la véracité de la presse, liée à la déontologie.
01:09:41 Oui, dans les pays riches, on est surtout attaqué par le changement de modèle.
01:09:44 C'est-à-dire qu'on est dans un monde papier et d'un seul coup, on voit émerger tout un monde de presse virtuelle, numérique, Internet, etc. qui nous perturbe.
01:09:54 Mais en attendant, il n'y a toujours pas de business model pour de la presse numérique.
01:09:58 Pour la presse écrite, on sait comment on fait.
01:10:00 Et puis, quelqu'un me disait l'autre jour qu'aucun nouveau média n'a tué le média précédent.
01:10:05 La radio n'a pas tué la presse écrite, la télé n'a pas tué la radio et peut-être que Internet ne tuera pas.
01:10:13 Donc, on est dans un cycle où simplement, on va être obligé de se moderniser.
01:10:16 Les journaux vont apprendre à faire des sites où il y aura du son, de l'image, de la vidéo, du tweet, tout ça.
01:10:23 Ce qui n'est pas vraiment le cas des pays émergents où là, on est plus dans le fait de faire de la bonne presse.
01:10:30 Alors, peut-être que certains iront directement au web.
01:10:33 Mais en attendant, comment créer du contenu qui a du sens pour des pays comme les nôtres, ça, c'est un vrai défi.
01:10:38 Comment faire de la bonne presse, il y a de l'IMEM ?
01:10:41 Il faut des bons journalistes.
01:10:44 Un bon journaliste, c'est bizarre.
01:10:46 C'est comme un bon médecin, comme un bon architecte.
01:10:48 Pourquoi ? Je pense que la qualité numéro un, c'est qu'il faut être curieux.
01:10:54 Il faut être curieux des autres, de la vie des autres.
01:10:57 Il ne faut pas être voyeuriste, il faut être curieux de ce qui fait sa vie, de ce qui fait la tienne,
01:11:02 de ce qui fait la vie d'un pays, de ce qui fait la vie d'une entreprise.
01:11:04 Et la curiosité et suffisamment de rigueur pour vérifier ce qu'on écrit.
01:11:09 Est-ce qu'il faut aussi un idéal pour un journaliste ?
01:11:13 Il y a des journalistes à idéaux.
01:11:15 Il y a des journalistes dont la fascination, c'est d'aller farfouiller une affaire jusqu'au dernier degré.
01:11:21 Il y a des journalistes qui sont fascinés par les faits divers.
01:11:23 Il y a des journalistes politiques.
01:11:25 C'est comme le maghrébin, il y a autant de journalistes possibles que de...
01:11:31 Est-ce qu'un journaliste doit défendre une idée, un projet ?
01:11:36 Je ne sais pas. Est-ce que par exemple un bon journaliste économique,
01:11:40 est-ce qu'il est obligé d'avoir déjà un... qui nous donne un éclairage de la réalité ?
01:11:46 Alors, le problème c'est que la réalité est multiple.
01:11:50 Moi je vous vois d'ici, mais lui il vous voit de là-bas et on n'aura pas la même réalité.
01:11:55 Donc, c'est là que le côté subjectif du journaliste va jouer.
01:11:59 Comment moi je vous vois, comment lui il vous voit.
01:12:01 C'est la même réalité, mais on la verra différemment.
01:12:03 Ce qui est pour ça qu'il faut avoir plusieurs journaux, plusieurs radios, plusieurs télés,
01:12:06 parce que vous pourrez confronter, chacun pourra avoir différentes approches.
01:12:12 Vous êtes chroniqueur sur TV5, sur une émission qui s'appelle "Kiosque",
01:12:17 une émission politique de débats politiques.
01:12:19 En fait, c'est une idée assez intéressante qui consiste à mettre autour d'une table
01:12:23 des journalistes supposés étrangers, ce qui est dans mon cas compliqué,
01:12:29 puisque comme vous l'avez dit au début, je suis franco-tunisien,
01:12:31 donc je ne suis pas vraiment étranger, mais je représente une sensibilité disons.
01:12:34 Et donc il y a des Chinois, des Russes, des Américains,
01:12:37 moi je fais le grand club des arabo-africains, etc.
01:12:42 Et chacun a sa réaction par rapport à un fait d'actualité.
01:12:45 C'est la confrontation des points de vue qui est intéressante.
01:12:48 Alors justement, on va parler de vous, vous êtes lui-même journaliste,
01:12:52 on va faire un gros plan en fait, on vous a mis sous une loupe,
01:12:55 et ça donne ceci, ça s'appelle "Zoom sur".
01:13:00 Vous ne savez pas comment vous pouvez voir le bon journaliste.
01:13:03 Il y a ceux qui le savent, et ceux qui ne le savent pas.
01:13:05 Le bon journaliste, c'est celui qui sait où on prend les bonnes choses.
01:13:09 C'est celui qui va à la source et qui sait tout ce qui se passe sans changer ni modifier.
01:13:14 Et le bon journaliste, c'est celui qui réunit tous les gens,
01:13:17 qui devient leur source de confiance et qui leur donne leur égoïsme,
01:13:20 car c'est lui qui est le seul à comprendre.
01:13:22 Et tous ces mots sont équivalents et deviennent vrais.
01:13:25 Comme on dit sur Zyad Liman.
01:13:27 Zyad, son cerveau travaille toujours et son cerveau écrit toujours.
01:13:30 Il tourne tous les pays pour voir ce qui se passe,
01:13:33 et il découvre et montre ce qu'il faut explorer.
01:13:36 C'est Zyad qui enlève la lumière de tous les pays,
01:13:38 et qui a fait de l'Afrique un peu de valeur.
01:13:40 Je l'ai parlé de politique, de l'art et de la culture,
01:13:43 dans un journal qui s'appelle "Afrique Magazine".
01:13:45 Ses mots sont équivalents et son message est toujours en lien.
01:13:47 Ses amis sont des révolutionnaires,
01:13:49 et leurs couleurs sont très claires et éloignent les films qui couvrent la vérité.
01:13:52 Et plus ils ont un style, ils ne se cachent pas sur le terrain et disent des choses incroyables.
01:13:56 Zyad Liman a choisi deux idées difficiles,
01:13:58 mais ces deux idées ont permis à de nombreux pays de se développer et de devenir des avant-garde.
01:14:03 Zyad Liman, le fouineur, le journaliste.
01:14:07 Encore une fois, il y en a qui sont très bons pour fouiner.
01:14:10 Moi, je ne suis pas l'enquêteur né.
01:14:15 Vous êtes meilleur en interview, par exemple ?
01:14:17 En interview, et puis moi, ce que j'aime,
01:14:20 c'est essayer de traduire pour mes lecteurs par le reportage, par le voyage,
01:14:26 par retracer une réalité avec ma sensibilité comme ça,
01:14:32 comme un peu un romancier.
01:14:33 Moi, je suis plus cette branche-là.
01:14:36 Vous m'avez tendu une perche.
01:14:37 Je sens, oui.
01:14:38 On va recevoir une grande personnalité, un homme politique africain,
01:14:43 qui est ravi de vous rencontrer,
01:14:45 puisque vous, vous passez pour l'intervieweur...
01:14:48 Numéro un.
01:14:50 Numéro un, oui, qu'on rêve d'avoir en tant que politique africain.
01:14:55 On va recevoir ensemble.
01:14:56 Ça se fait râler.
01:14:57 [Musique]
01:15:22 Tu sais danser, toi ?
01:15:25 Tu sais danser ?
01:15:26 Tu sais danser ?
01:15:27 Allez, viens, viens, viens.
01:15:30 Allez, on danse.
01:15:31 [Musique]
01:15:42 Allez, tu danses, pourquoi tu danses tant ?
01:15:43 Bonsoir, monsieur.
01:15:44 Bonjour le soir, bonsoir le jour.
01:15:47 Bienvenue, chers amis africains.
01:15:49 Bienvenue dans votre pays.
01:15:51 Houloulou.
01:15:53 Moi, président, amiral, Joseph-Etienne Dada, vous souhaite la bienvenue.
01:16:00 J'ai trop entendu parler de vous, monsieur Ziad, lui-même.
01:16:04 Non, non, ce n'est pas moi.
01:16:05 Tu es arabe et africain ?
01:16:06 Monsieur, s'il vous plaît, ce n'est pas moi.
01:16:07 C'est qui alors ? C'est toi ?
01:16:08 C'est lui, c'est le monsieur.
01:16:09 Ah.
01:16:10 C'est lui.
01:16:11 C'est vous ?
01:16:12 Non, non, c'est le monsieur.
01:16:13 Alors, vous êtes arabe et africain ?
01:16:15 Bonne chance.
01:16:16 Il faut le faire, être arabe et africain.
01:16:18 Franchement, hein.
01:16:20 Moi, je veux être comme Obama.
01:16:22 Le président.
01:16:23 Eh, tu connais Obama ?
01:16:24 Bien sûr.
01:16:25 C'est bien.
01:16:26 Et on m'a dit que tu es le meilleur dans la communication.
01:16:30 Vers la communication.
01:16:32 La communication.
01:16:33 Donc, je lui ai dit, tu dois me faire un slogan comme "Yes, I can, tout seul, je n'ai pas besoin de personne".
01:16:41 C'est bien comme slogan ?
01:16:42 En Arlès, David.
01:16:43 Pour lancer, oui, pour lancer une bonne campagne.
01:16:47 Je te paye.
01:16:48 Pas de, pas, pas grave.
01:16:49 Je te paye tout.
01:16:50 Toi, toi, tu es africain ?
01:16:52 Oui.
01:16:53 Ah bon, t'es sûr ?
01:16:54 Oui.
01:16:55 Sûr ?
01:16:56 Certain, je crois.
01:16:57 Avec des yeux bleus, comme ça, il me vaut blanc.
01:16:59 C'est bien.
01:17:00 Bonne chance aussi.
01:17:01 Bonne chance à tous, tous les Africains.
01:17:03 Alors, je te paye des passes de publicité.
01:17:07 Eh, les passes de publicité.
01:17:08 Tu connais les passes de publicité ?
01:17:09 J'y connais.
01:17:10 Oui, je vous dis, on est comme Obama, je vous dis, c'est très, très bien.
01:17:14 Je te paye 20 dollars en coco.
01:17:16 En noix de coco.
01:17:18 Pas de noix de coco.
01:17:20 Les bananes alors, les bananes, c'est bien.
01:17:22 Bonne chance de la banane.
01:17:23 Je prends, alors, où est-ce qu'elle est la blanche, la fille derrière ?
01:17:28 Elle est partie ?
01:17:29 Elle est partie, oui.
01:17:30 Où est-ce qu'elle est partie ?
01:17:31 Elle revient.
01:17:32 D'accord, je l'ai prise, je l'ai prise, je l'ai prise ça de chez elle parce qu'elle,
01:17:34 elle sera la cinquantième première dame d'un houloulou, mon pire.
01:17:38 Voilà, ça c'est un avant-goût de ce que vous allez prendre.
01:17:42 Moi, bon, d'accord, j'ai fait un coup d'état.
01:17:45 Oui, j'ai fait un coup d'état.
01:17:46 D'accord, j'ai fait un, bon, un putsch contre mon père.
01:17:50 Et alors, ça se fait.
01:17:51 D'accord, mon père, bon, a opposé 19 femmes.
01:17:54 Et je suis le quinzième garçon de sa treizième femme.
01:17:58 Et alors, d'accord, d'accord, bon, j'ai fait aussi un génocide.
01:18:02 Et alors, d'accord, j'ai tout, tout, tout tué, tout tué, tout tué, tout tué, tout le monde, tout le monde que j'ai tué.
01:18:07 Et alors, bon, d'accord, je suis tyran aussi.
01:18:10 Et alors, d'accord, j'ai tué deux mignons d'un houlouloulouloulé.
01:18:15 Parce que nous, en houloulouloulou, les habitants, ils s'appellent houlouloulouloulé, les indigènes.
01:18:22 Comment ils s'appellent ?
01:18:23 Houloulouloulouloulé.
01:18:25 Mais ben, t'as vraiment houloulouloulouloulé.
01:18:27 Et alors ?
01:18:28 Houlouloulouloulé, ils sont très contents.
01:18:30 Deux mignons n'existent plus. C'est super.
01:18:32 Donc, il faut quand tu encore, bon, ça dépend.
01:18:38 Comme le disait mon ami, 3W Bush, 3W, point Bush.
01:18:43 Il a dit "friendly shot". C'est ça ?
01:18:46 "Friendly shot". "Friendly shoot".
01:18:48 Écoute, pour chaque bon article, je donne un hectare de cocotier.
01:18:52 De banane alors. Il aime la banane.
01:18:54 Banane !
01:18:55 Et si tu me rends comme Obama, je te nomme alors ministre du papier ou ministre du stylo et des affaires compliquées.
01:19:05 On n'a pas ça. Il faut créer d'autres ministères.
01:19:08 Toi, tu seras le ministre du stylo et des affaires compliquées.
01:19:11 C'est bien, non ?
01:19:12 Non.
01:19:13 Non.
01:19:14 Ministre des affaires étrangères, allez hop !
01:19:16 Avec 10 millions de dollars.
01:19:18 Il n'est pas corrompu, M. le Président.
01:19:20 Qui a parlé de corruption ?
01:19:22 Moi, je parle en retenant, excusez-moi.
01:19:24 Qui a parlé de corruption ?
01:19:25 Non, je ne sais pas.
01:19:26 Non, c'est une paix, ça.
01:19:28 D'accord.
01:19:29 C'est de l'argent. Ce n'est pas corrompu, l'argent.
01:19:31 C'est le truc le plus beau.
01:19:33 Allez, prenez déjà ça, pour que l'on commence.
01:19:35 Et vive l'Afrique !
01:19:37 Et maintenant, on va me donner notre hymne national du Houloulou.
01:19:40 Où est-ce qu'il est, l'hymne national du Houloulou ?
01:19:42 Voilà !
01:19:43 Il faut danser ce hymne national du Houloulou.
01:19:45 C'est un peu des ménages, mais il va y arriver.
01:19:49 Il faut danser ce hymne.
01:19:51 Allez, allez !
01:19:52 Entendez tout le monde danser.
01:19:53 Pas ici, tu vas danser.
01:19:54 Mais là-dedans, il faut danser.
01:19:55 Allez, on va danser.
01:19:56 Yéké.
01:19:57 Et eux aussi, ils commencent à danser.
01:20:00 Mais c'est quoi ?
01:20:01 C'est le Houloulou en bas.
01:20:02 Il faut voir danser ce Houloulou.
01:20:04 Yéké.
01:20:05 Yéké.
01:20:06 C'est un peu cliché.
01:20:11 C'est plutôt historique, même.
01:20:13 Oui.
01:20:14 Ça ne se passe plus comme ça.
01:20:15 Je ne sais même pas si ça s'est passé comme ça.
01:20:18 Juste une parenthèse peut-être un petit peu sérieuse.
01:20:24 On a souvent tendance à caricaturer l'Afrique subsaharienne.
01:20:28 Encore une fois, nous, on se met de côté parce qu'on est tellement géniaux qu'on n'a pas de problème.
01:20:33 C'est vrai que l'Afrique subsaharienne est très violente.
01:20:37 Elle a été très violente.
01:20:38 Mais tout ça, ça ne vient pas parce que les gens sont juste des abrutis sanguinaires et qu'ils s'étrippent.
01:20:44 Il y a quand même des conflits en Afrique qui sont une réalité.
01:20:47 Et je rappelle encore une fois le chiffre que je disais tout à l'heure.
01:20:49 Il y a 50 ans, il y a 60 ans, les super blancs du monde se sont entretués pendant 5 ans au point d'avoir compté 60 millions de victimes.
01:20:58 Donc, il faut faire gaffe aux raccourcis un peu rapides là-dessus.
01:21:02 L'Afrique reste quand même le continent le plus riche naturellement et le plus pauvre.
01:21:06 Il y a une mauvaise exploitation parce qu'il y a plein d'autres choses aussi qui ne sont pas peut-être résolues.
01:21:10 Non, il y a beaucoup de pauvreté.
01:21:12 Mais il y a aussi des choses un peu paradoxales en ce moment.
01:21:16 C'est le continent...
01:21:17 Un chiffre qui est très intéressant, les Africains en moyenne sont plus riches que les Indiens.
01:21:21 Mais dans la presse, on ne parle que des Indiens.
01:21:23 Mais la réalité de la pauvreté en Inde est beaucoup plus importante que la réalité de la pauvreté en Afrique.
01:21:27 C'est un continent où aujourd'hui, depuis 2 ans, en pleine crise boursière, financière, bancaire, etc.,
01:21:33 il y a un taux de croissance moyen de 4-5% sur tous les pays.
01:21:37 Donc l'air de rien, ce n'est pas le paradis.
01:21:41 Mais je dis, il y a beaucoup de raccourcis qui sont un peu rapides.
01:21:46 Il faut toujours se repositionner par rapport à nous-mêmes, à notre propre histoire.
01:21:50 On va voir Afrique Magazine en anglais bientôt.
01:21:52 C'est un vrai projet, ça.
01:21:53 C'est un vrai projet.
01:21:54 Pourquoi en anglais ?
01:21:55 La francophonie est malade.
01:21:57 D'abord parce que les plus grands pays d'Afrique sont anglophones.
01:22:01 Afrique du Sud, Nigeria, l'Egypte, les pays plus petits comme le Kenya, le Ghana, etc.
01:22:10 Et la deuxième chose, c'est que pour parler au reste du monde, malheureusement, l'anglais, c'est plus pratique que le français.
01:22:15 Donc si on veut intéresser les Américains, les Chinois, Singapour, l'Indonésie à l'Afrique,
01:22:22 c'est très difficile de le faire en français, donc il faut passer par l'anglais.
01:22:26 Bien, alors, pour voir les résultats de la question du jour,
01:22:30 vous êtes avec moi contre la veste de l'uniforme à l'école.
01:22:33 Comme vous pouvez le voir sur l'écran, 20% contre l'uniforme à l'école et 80% contre l'uniforme à l'école.
01:22:41 Qu'est-ce que vous en pensez, Ziyad ?
01:22:45 Vous êtes pour l'uniforme à l'école, à l'anglaise ?
01:22:48 Je ne sais pas.
01:22:49 Par exemple, je mets cette veste chaque fois que je fais de la télé.
01:22:52 C'est une forme d'uniforme.
01:22:54 Pourquoi ? Ça vous porte bonheur ?
01:22:55 Je ne sais pas, c'est une habitude.
01:22:56 C'est ma veste d'été, alors je suis un peu embêté parce qu'elle commence à...
01:22:59 Je ne sais pas.
01:23:01 J'avoue que je ne suis pas très uniforme d'une manière générale,
01:23:05 que ce soit ceux des militaires ou que ce soit ceux des garçons et des filles qui vont à l'école.
01:23:10 Mais si les garçons et les filles, ils aiment ça et que ça leur rend l'école plus sympathique, moi, je n'ai pas de...
01:23:16 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:23:19 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:23:21 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:23:22 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:23:23 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:23:24 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:23:25 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:23:26 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:23:27 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:23:28 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:23:29 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:23:30 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:23:31 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:23:32 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:23:58 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:24:01 C'est une habitude, je n'ai pas de...
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01:24:03 C'est une habitude, je n'ai pas de...
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01:24:12 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:24:13 C'est une habitude, je n'ai pas de...
01:24:36 Bien sûr, ciao, ciao !
01:24:38 [Applaudissements]
01:24:40 [Musique]
01:24:42 [Musique]
01:24:44 [Musique]
01:24:46 [Musique]
01:25:01 [Musique]
01:25:10 [Musique]