Ness Nessma avec cheikh diara
Talk show quotidien présenté par un animateur principal, Fawez Ben Temssek, et une flopée de chroniqueurs maghrébins.
Autour d’un invité de marque se déclinent une série de happenings originaux et dynamiques.
Moderne, décalé, life-style et glamour, Ness Nessma est un magazine d’informations générales du Grand Maghreb.
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00:10:07 On parle de Microsoft toujours et en Afrique.
00:10:10 Vous avez installé plusieurs projets comme le développement de logiciels en Zulu, en Swahili ou en Wolof.
00:10:18 Vous avez aussi le projet du village des technologies de l'information et de la biotechnologie VITIB en Côte d'Ivoire.
00:10:25 Quel est l'impact de ces projets dans la diminution du fossé numérique en Afrique ?
00:10:30 Oui, c'est-à-dire que le problème de la pénétration des technologies en Afrique,
00:10:37 quand j'ai pris le poste de président de Microsoft, j'ai décidé qu'il fallait que je laisse, après mon départ, un héritage.
00:10:45 Et je me suis posé la question de savoir quel allait être cet héritage.
00:10:49 Et j'ai envoyé mes troupes sur le terrain à travers toute l'Afrique.
00:10:52 Et lorsqu'ils sont revenus, j'ai décidé que mon héritage serait la solution ou bien la réponse à la question de l'accès aux technologies.
00:11:01 Et lorsque je dis accès, il ne s'agit pas simplement de mettre à la disposition des gens des machines.
00:11:08 Il ne s'agit pas non plus de mettre à leur disposition des logiciels.
00:11:12 Il ne s'agit pas non plus de leur permettre d'avoir la connectivité où qu'ils soient sur le continent.
00:11:18 Il ne s'agit pas non plus de faire en sorte que même dans les zones les plus reculées, rurales, nous puissions avoir des prises électriques où on peut brancher même une machine.
00:11:29 Il ne s'agit pas d'avoir des gens qui ont tout ça et qui ne peuvent pas les utiliser.
00:11:34 Mais au-delà même de l'utilisation, même lorsqu'on donnerait les machines aux gens,
00:11:39 lorsqu'il y aurait la connectivité, lorsqu'on pourrait apprendre aux gens à s'en servir,
00:11:43 lorsqu'il y aurait de l'électricité partout, je me suis rendu compte que dans un pays par exemple comme le mien au Mali,
00:11:49 où il y a plus de 70% des gens qui ne savent ni lire ni écrire, ces gens ont droit à avoir accès quand même aux machines.
00:11:56 Donc il s'agissait pour moi de faire en sorte que ces gens-là puissent avoir accès à l'information dans leur langue.
00:12:04 Donc je me suis dit, nous allons prendre les logiciels de Microsoft, surtout le système d'exploitation Windows,
00:12:11 et puis le paquet le plus connu qui est Office, on va les traduire dans toutes les langues africaines, petit à petit.
00:12:18 Mais je ne veux pas aller jusqu'au bout, parce que pour quelqu'un qui ne sait ni lire ni écrire,
00:12:23 quelle que soit la langue dans laquelle vous traduisez quelque chose, c'est toujours la même chose, la personne ne peut pas lire.
00:12:28 C'est pour ça que je laisse le soin aux jeunes africains eux-mêmes d'ajouter maintenant à la traduction que nous faisons, la technologie de la voix.
00:12:37 De façon à ce que lorsque quelqu'un qui ne sait pas lire met le curseur sur un mot, ce mot est prononcé par l'ordinateur dans la langue de la personne.
00:12:45 Ce qui leur permettrait de lire des textes, de chercher rigoureusement l'information, et tout ça.
00:12:51 Donc c'est une façon non seulement de donner accès aux gens à l'information et à la technologie,
00:12:57 mais aussi une fenêtre ouverte pour que la jeunesse puisse faire démarrer en Afrique ici une économie du logiciel.
00:13:05 C'est très ambitieux comme projet.
00:13:06 C'est-à-dire que je voudrais voir dans cette audience-là la future Bill Gates, qui ne s'appellera pas Bill,
00:13:12 qui s'appellera peut-être Francine Gates ou Fatoumata Gates.
00:13:17 Il faut que nous ayons notre propre Bill Gates.
00:13:21 Nous avons beaucoup trop de besoins qui sont uniques à nous pour ne pas avoir des gens capables de développer ces logiciels-là,
00:13:28 qui peuvent travailler sur des plateformes comme Windows, il n'y a aucun problème.
00:13:32 Donc mes troupes, partout où elles sont à travers le continent, ont le devoir d'essayer à l'émergence d'une technologie,
00:13:42 d'un marché logiciel local pour nous permettre de faire ce genre de travail.
00:13:47 Pour vous, ce n'est pas une question d'infrastructure, c'est une question peut-être de mentalité ?
00:13:59 Oui, ça dit que l'infrastructure est un handicap.
00:14:02 Est-ce que vous donnez l'exemple du Rwanda ?
00:14:05 L'infrastructure est un handicap, mais ce qui est plus important que l'infrastructure, c'est la volonté.
00:14:12 Mais surtout en Afrique, ici, c'est une question de volonté politique,
00:14:16 parce qu'en Afrique, c'est la politique, ce sont les politiques qui décident de ces choses.
00:14:21 Donc une fois qu'il y a une volonté politique qui est dite de façon très très claire,
00:14:28 je suis sûr que nous pouvons trouver dans la communauté suffisamment d'innovation,
00:14:33 suffisamment de gens qui sont capables de faire en sorte que nous puissions trouver des solutions à tout ce qui est infrastructure,
00:14:41 et même de trouver des solutions à des choses qui sont un peu en dehors de l'infrastructure.
00:14:46 Par exemple, quelle est la façon la plus facile de former les gens,
00:14:51 pour que ces gens puissent tirer avantage de ces infrastructures une fois qu'elles seraient en place ?
00:14:56 Merci à vous d'avoir pu vous entendre parler. Je voudrais juste vous poser une petite question.
00:15:00 Est-ce que c'est vraiment une urgence de faire ça lorsqu'on sait qu'en Afrique, il existe quand même des enfants soldats, la famine ou le sida par exemple ?
00:15:08 C'est vrai que ça fait rêver, votre discours me fait rêver en tant qu'Africaine.
00:15:12 Mais j'ai l'impression quand même qu'il y a des choses beaucoup plus urgentes, pour ne pas dire beaucoup plus importantes, aujourd'hui.
00:15:19 Vous savez, c'est ça le piège dans lequel la plupart des décideurs tombent.
00:15:23 Ils tombent dans ce piège-là parce qu'ils voient l'informatique comme étant une espèce de luxe.
00:15:28 C'est où l'informatique, où il faut s'occuper des enfants soldats.
00:15:33 Mais ce n'est pas ça. L'informatique est un outil.
00:15:36 Même le problème des soldats enfants.
00:15:39 Moi je sais, par exemple, celui qui est le procureur de la cour pénale, j'ai oublié son nom,
00:15:47 est venu me voir et me dit "est-ce que tu peux nous aider parce que ces enfants que nous sommes en train de démobiliser, de ces armées-là, il faut les éduquer".
00:15:56 Et nous n'avons pas d'outils pour les éduquer.
00:15:59 Donc l'informatique en fait est un outil, et c'est un outil transversal.
00:16:04 Même pour créer la richesse.
00:16:06 Vous savez, quand on veut sortir les enfants de cette armée, quand on veut même prévenir ces combats,
00:16:12 pourquoi est-ce que les gens se battent ?
00:16:14 Parce qu'il y a quelque chose dont ils ont besoin, qui n'est pas disponible en abondance suffisamment pour tout le monde.
00:16:20 C'est pour ça que les gens se battent.
00:16:22 Même pour créer cette abondance-là, la technologie est un outil qui permet d'aller beaucoup plus vite, et d'aller beaucoup plus loin.
00:16:29 Si nous avions des bonnes écoles dans ces pays, comme l'Ouganda, ou la RDC, où il y a des enfants soldats,
00:16:37 si nous avions des bons maîtres, bien formés, si nous avions des outils à la disposition de ces maîtres-là,
00:16:44 et que ces enfants savaient qu'il y avait un avenir pour être professeur, être médecin, avoir un bon travail,
00:16:49 ils ne seraient pas allés s'engager dans des armées.
00:16:51 Ça les ferait rêver, on va dire.
00:16:53 Oui, exactement. Ça donnerait surtout de l'espoir.
00:16:55 Tant que les gens ont de l'espoir de vivre mieux, ils ne vont pas nécessairement s'engager dans des armées.
00:17:01 Et plus de sérénité.
00:17:02 Voilà, exactement. Mais il ne faut pas qu'on tombe dans ce piège-là, en disant où il faut manger, où l'Afrique doit manger,
00:17:08 où l'Afrique doit faire de la technologie. Il faut qu'on soit beaucoup plus ambitieux, que l'Afrique fasse les deux.
00:17:15 Nous en avons les capacités. Nous pouvons avoir la technologie, et nous pouvons même utiliser cette technologie
00:17:21 pour faire du leapfrogging, c'est-à-dire créer des choses, en fait, dont même les pays développés,
00:17:28 les pays même qui sont à l'origine de cette technologie, dont ils n'ont même pas rêvé.
00:17:32 Ils ne connaissent pas comme besoin. Nous, on peut découvrir ces besoins et inventer ces choses, et nous mettre devant tout le monde.
00:17:38 Et c'est la technologie qui nous donne cette opportunité-là d'aller derrière ici et de sauter devant tout le monde.
00:17:44 Et je pense qu'on devrait utiliser cette opportunité.
00:17:47 [Applaudissements]
00:17:52 Alors, on va regarder un reportage qui parle justement du fossé numérique en Afrique.
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00:19:55 Donc, pour résumer ce que vous dites, il y a deux choses fondamentales pour que les choses changent en Afrique.
00:20:05 La bonne gouvernance et créer un modèle africain de rapport entre les gens qui est différent de celui asiatique, si vous m'avez compris.
00:20:16 C'est-à-dire la gestion des ressources humaines.
00:20:19 La gestion des ressources humaines, c'est-à-dire que, en termes de gouvernance, en fait, j'ai parlé surtout de volonté politique.
00:20:27 Il faut qu'il y ait une volonté politique qui puisse dire, bon, vraiment, il faut que nous puissions mettre en place une infrastructure,
00:20:35 les conditions qu'il faut pour que nos populations puissent vraiment prendre avantage de tout ce que la technologie peut apporter, d'un côté.
00:20:45 Et d'un autre côté, vous avez vu tout de suite sur le reportage, le contraste qu'il y a.
00:20:49 Vous savez, vous regardez des reportages comme ça, bon, c'est une coupe qui est à moitié pleine.
00:20:55 Les gens qui sont des pessimistes, ils voient la pauvreté, ils voient tout ça.
00:21:00 Des gens optimistes comme nous, moi, je vois le nombre abondant de ces jeunes qui sortent des classes.
00:21:06 Si je peux former tous ces jeunes-là en faire des navigateurs interplanétaires, en faire des médecins, des chirurgiens, vraiment, du cerveau, en faire tout ce que...
00:21:16 Je peux coloniser le monde avec tout ce monde-là.
00:21:19 – Les exemples pourquoi ? – Voilà, c'est cette ambition.
00:21:22 – On a besoin de savoir-faire, vous dites. – Voilà, on a besoin de savoir-faire.
00:21:25 – Le savoir, nous l'avons, mais on a besoin de savoir-faire.
00:21:27 – Si nous parlons aujourd'hui de ma sonde, la première sonde qui s'appelle Magellan, Magellan, c'est qui ?
00:21:32 C'est un navigateur qui allait explorer le monde et tout ça.
00:21:36 Bon, lui, il n'a pas fait grand-chose, à part amener des bactéries peut-être aux gens de l'Amérique latine.
00:21:41 Moi, je parle de créer des millions de nouveaux Magellan, mais qui seraient des gens qui viendraient avec le savoir,
00:21:47 qui viendraient avec le savoir-faire, qui vont aller aider les autres et qui vont ramener à l'Afrique, en fait, ce leadership-là,
00:21:56 que nous méritons et que nous a échappé à un moment de notre histoire.
00:22:00 C'est de cela qu'il s'agit. Et cette technologie peut nous permettre de le faire.
00:22:04 Et si on regarde la jeunesse de notre population, nous avons le droit d'y croire et je pense qu'on va pouvoir le faire.
00:22:10 Il s'agit simplement de voir à travers le continent que nous puissions très rapidement arriver à une masse critique de pays.
00:22:17 Et c'est pour ça que je suis content d'être en Tunisie.
00:22:20 Vous savez, j'étais là quand on a eu, n'est-ce pas, le sommet mondial.
00:22:24 J'étais ici en Tunisie. À l'époque, je ne travaillais pas pour Microsoft.
00:22:27 C'est très important. Votre pays a pris le leadership dans tout ce qui est éducation, l'éducation des femmes.
00:22:33 Ensuite, c'était dans le domaine de la technologie et cela continue toujours.
00:22:37 Et je pense qu'il faut que beaucoup de pays puissent s'en inspirer et faire la même chose,
00:22:42 parce que c'est en ajoutant cette valeur ajoutée justement à notre ressource humaine que le rêve d'un 21e siècle africain sera possible,
00:22:53 le rêve de la Renaissance africaine sera possible.
00:22:56 Et ce n'est pas quelque chose qui n'est pas à portée de main, mais ça a besoin d'une volonté politique, période.
00:23:04 [Applaudissements]
00:23:10 Monsieur Diara, vous vous énervez très, très rarement, mais vous réagissez très, très mal à la question.
00:23:16 Vous êtes le symbole de la fuite des cerveaux, je le sais.
00:23:20 Vous savez, à l'UNESCO, où je suis ambassadeur de bonne volonté, j'ai eu à me battre sur ce sujet.
00:23:31 Vous savez, il ne faut pas se laisser prendre au piège, comprenez ?
00:23:35 La fuite des cerveaux n'existe pas. Un cerveau ne fuit pas. Un cerveau ne fuit pas. Un cerveau va s'enrichir.
00:23:44 Moi, si j'étais resté au Mali, sur le continent africain, nous n'avons pas de programme spatial.
00:23:51 Je n'aurais pas pu apprendre comment on fabrique une sonde, à plus forte raison en diriger une vers Mars.
00:23:57 Je suis allé, j'ai appris ça, je suis là. Si demain, nous voulons créer une agence spatiale, moi, je suis là avec ces connaissances.
00:24:04 Et au-delà de mes propres connaissances, j'ai tissé tout un réseau de gens qui ont des connaissances, qui peuvent venir nous aider à accélérer.
00:24:11 Et c'est sur tout ça qu'il faut regarder. C'est-à-dire, lorsque nous avons besoin, est-ce que l'Afrique a jamais eu besoin de ses fils et de ses filles
00:24:20 qui ont acquis des connaissances au dehors et qui ont dit non ?
00:24:24 Le jour où on verra ça, on pourra en ce moment parler de fuite des cerveaux.
00:24:28 Mais tant qu'il n'y a pas ça, il faut que nous fassions attention. Nous avons très peu de ressources à notre disposition pour éduquer nos populations.
00:24:36 Une fois que ces populations sont éduquées, malheureusement, nous sommes dans une période où les connaissances, en général, changent à une vitesse extraordinaire.
00:24:45 Quelqu'un qui rentre, qui s'assoit dans un endroit où il n'y a pas de laboratoire, où il n'y a pas de conférences, où les experts se retrouvent,
00:24:52 tout ce qu'il a appris devient obsolète en 2-3 ans. Est-ce que nous avons le moyen d'investir dans l'éducation de nos gens,
00:25:00 de les amener s'asseoir, se croiser les bras et au bout de 2-3 ans, ils sont obsolètes ?
00:25:04 Ou bien est-ce que nous les laissons parmi leurs collègues tant que nous n'avons pas les conditions qu'ils font ?
00:25:11 On les laisse parmi leurs collègues et tout ce qu'ils accumulent comme expérience, ils peuvent venir nous les transférer jusqu'au jour où nous avons mis en place
00:25:19 une structure capable de les utiliser à plein temps. C'est surtout comme ça que moi j'analyse les choses.
00:25:26 Donc quand je vois des institutions nous parler du fluide de cerveau, je dis écoutez...
00:25:31 Et puis vous en parlez aussi avec beaucoup de poésie, vous dites "c'est fou de rester dans un endroit avec cette hauteur de la terre après la pluie et qui ne vous inspire rien".
00:25:42 Oui, c'est pire que ça. Moi quand j'ai bavardé avec un parler en anglais, ils ont dit "brain drain", "brain drain".
00:25:53 Moi je leur ai dit "brain drain", vous vous appelez ça. Moi j'ai vu aussi ce qu'on appelle le "brain in a drain", c'est-à-dire les cerveaux qu'on met dans la chasse d'eau et on tire la chasse.
00:26:06 J'ai vu des pays comme le Tchad où la grande majorité des gens qui ont été éduqués ont été tués à travers la guerre.
00:26:16 Et c'est un pays, maintenant si on n'utilise pas la technologie par exemple pour qu'un professeur d'une université puisse communiquer avec toutes les universités,
00:26:24 les professeurs sont obligés de passer leur temps à faire la navette entre les écoles de différents pays.
00:26:29 Donc tout ça ce sont des choses qui font regarder. Pourquoi investir dans des "brains" et les amener dans des conditions qui ne sont pas safe
00:26:39 ou bien des conditions qui ne leur permettent pas de continuer à s'épanouir ? Pourquoi ? C'est une perte.
00:26:45 Et puis ceci dit vous avez quand même déclaré en 2008 que vous voulez rentrer chez vous à Bamako pour cultiver la terre.
00:26:52 Exactement.
00:26:53 J'ai trouvé ça très mignon.
00:26:54 Et vous savez pourquoi j'ai fait ça ? J'avais une politique, bon j'avais un souvenir très romantique de ce que c'était que cultiver.
00:27:04 Nostalgique.
00:27:05 Parce que j'étais jeune quand je faisais ça. Mais quand je suis revenu refaire ça en tant qu'adulte, j'ai vu que c'était pas du tout ce que je pensais.
00:27:12 Parce que quand j'étais jeune on ne me faisait pas faire les genres de travaux que je fais maintenant.
00:27:16 Ce n'est plus le même regard nostalgique, c'est du vrai travail.
00:27:18 Mais je l'ai fait surtout pour, si vous voulez, être un pionnier. Parce que j'ai parlé avec beaucoup de nos compatriotes qui sont dans la diaspora
00:27:29 et je leur ai dit bon pendant que nous sommes en train de travailler sur les gros problèmes de l'humanité,
00:27:34 tels que la recherche de la vie dans l'univers, des choses comme ça, nous pouvons aussi prendre les connaissances que nous avons accumulées,
00:27:40 comme moi en tant qu'ingénieur du génie mécanique, je peux venir essayer de trouver une méthode que je puisse mettre en place pour gérer l'eau.
00:27:49 Parce que je viens d'un pays sahélien et on a besoin de la sécurité alimentaire pour tout le monde.
00:27:54 Et la solution pour ça c'est la gestion de l'eau.
00:27:56 Alors donc moi je rentre et quand les gens voient que je rentre et que je ne suis pas mort au bout de 2-3 ans,
00:28:02 bien que je parle politique à mes moments perdus, ils se disent peut-être qu'on n'est pas tellement en danger,
00:28:10 si Cheikh a pu survivre pendant 2 ans. Comme ça les gens commencent à venir.
00:28:14 Mais l'idée c'est d'avoir un pied de la terre chez soi pour être au courant et au fait de tout ce qu'il y a comme problèmes locaux
00:28:21 et d'avoir un pied de l'autre côté pour être en veille de ce qu'il y a comme développement technologique
00:28:26 pour que dès qu'une solution se profile, on puisse transférer cette solution chez nous.
00:28:31 C'est de cela qu'il s'agit.
00:28:32 Moi je suis rentré, j'ai fait cultivateur pendant 2 ans et demi.
00:28:36 Maintenant je suis en train de travailler à Microsoft pour aider,
00:28:40 parce que la technologie en termes d'éducation, en termes de télémédecine,
00:28:45 mais au-delà de cela, en termes de ce que ça vous force, en termes de transparence.
00:28:51 Moi j'ai travaillé avec les pays comme le Cap Vert, ou les avant-dernières élections présidentielles, n'est-ce pas ?
00:28:59 Le président sortant a perdu par 12 voix.
00:29:03 12 voix ! Imaginez en Afrique, un pays qui perd, un président qui perd une élection à cause de 12 voix.
00:29:09 Et ça s'est fait à cause de la technologie, il n'y a pas à contourner.
00:29:13 Donc malgré vous, vous êtes en train de faire de la politique aujourd'hui.
00:29:17 Non, vous savez, moi je vous ai toujours dit, à vos journalistes, ma définition,
00:29:22 en fait moi je suis au sens étymologique, du mot politique, c'est résoudre le problème de la cité.
00:29:27 C'est ce que ça veut dire.
00:29:29 Bon, ben si c'est ça que ça veut dire, vous et moi, nous faisons tous de la politique.
00:29:33 Nous essayons, en fonction de nos moyens et de nos habiletés, de résoudre les problèmes de la cité.
00:29:39 Moi, en essayant de dire aux gens, écoutez, c'est possible,
00:29:43 en essayant à ma façon de secouer un peu les décideurs en disant,
00:29:47 moi j'ai pas la langue dans la poche, si tu fais pas ce que tu dois faire, je vais en parler.
00:29:51 Mais vous êtes intéressé par la vraie politique, enfin la politique...
00:29:55 Politicienne !
00:29:56 Politicienne, oui.
00:29:57 Je suis intéressé, mais pour une seule raison.
00:30:00 Une seule raison, c'est de la transformer en vraie politique.
00:30:04 Parce que je pense que...
00:30:06 [Applaudissements]
00:30:08 Je pense que sur le continent, à travers le temps, nous avons pris l'exemple des autres pays,
00:30:14 européens, américains, on a fait le sens du mot politique a complètement dévié et dérivé.
00:30:22 Et ça n'a pas de fin.
00:30:23 Donc il faut qu'il y ait des gens qui viennent et qui disent,
00:30:26 bon, ce que nous sommes en train de faire là, ça c'est pas de la politique.
00:30:29 Voilà ce que c'est que la politique, on va résoudre les problèmes de la cité,
00:30:33 et on va se concentrer que sur ça.
00:30:35 Le reste là, c'est des jeux de tac, on va se faire des crocs en jambe,
00:30:41 on va espionner les uns et les autres, c'est pas ça la politique, c'est pas ça au sens réel.
00:30:47 Martin Luther King avait un rêve pour l'Amérique, et vous, vous avez quel rêve ?
00:30:52 Moi, mon rêve pour l'Afrique, c'est-à-dire quand je ferme les yeux,
00:30:58 ce qu'on appelle une vision vivide de l'Afrique,
00:31:02 c'est une vision où je vois un continent, d'abord, qui est en paix avec lui-même,
00:31:09 et en paix avec les autres.
00:31:11 Je vois un continent où les gens sont éduqués,
00:31:14 mais avec une éducation de qualité n'étant égalée nulle part.
00:31:20 Je vois un continent où les gens sont en bonne santé,
00:31:24 où les gens mangent à leur faim.
00:31:26 Je vois un continent où les gens prennent un soin presque jaloux de leur environnement,
00:31:32 parce que nous avons un beau continent, c'est le plus beau continent du monde.
00:31:36 Je vois un continent en fait...
00:31:38 Et je vois un continent où, après avoir résolu tous nos problèmes, n'est-ce pas,
00:31:48 chaque citoyen et chaque citoyenne aura encore l'opportunité
00:31:52 de contribuer à toutes les grandes œuvres de l'humanité qui vont au-delà de nos frontières.
00:31:57 Voilà la vision vivide que j'ai pour l'Afrique.
00:32:00 Vous comprenez ? Et c'est une vision qui est à notre portée.
00:32:03 Je vois dans cette salle ici des gens de cette génération-là.
00:32:06 Ce sont des gens qui n'ont pas de complexe.
00:32:08 Ils sont nés après les colonisations, après les indépendances.
00:32:12 Ils n'ont aucun complexe vis-à-vis de qui que ce soit.
00:32:15 Ils ont à leur disposition la même information que des jeunes Américains ou que des Japonais ont.
00:32:21 Ils n'ont aucun complexe.
00:32:22 Donc c'est à nous d'avoir vraiment au niveau de la décision politique,
00:32:26 mais au sens étymologique du mot politique,
00:32:29 que chacun de nous contribue à créer l'environnement qui permette à ces jeunes-là
00:32:34 de s'exprimer et d'atteindre leur potentiel plein.
00:32:37 Et c'est là que nous allons tous rayonner ensemble.
00:32:40 Vous avez parlé de Johnny.
00:32:41 [Applaudissements]
00:32:46 Vous parlez des jeunes qui n'ont aucun complexe.
00:32:49 Vous avez parlé aussi de tous ceux qui sont partis apprendre à l'étranger
00:32:55 et travailler à l'étranger, qui doivent prendre leurs responsabilités par rapport à l'Afrique
00:33:00 et transmettre leur savoir-faire.
00:33:02 Ils vont l'apprendre. Ils vont l'apprendre.
00:33:04 Moi, je vous le garantis. Ils vont l'apprendre.
00:33:07 Vous ne laissez pas, parce que je vois ça un peu partout,
00:33:10 même chez moi maintenant, on est en train de le faire,
00:33:13 nous sommes en train d'essayer de modifier la constitution chez moi en disant
00:33:17 toute personne qui a une nationalité en plus qui a été prise ailleurs
00:33:22 ne peut plus être candidate chez nous pour être président.
00:33:25 Ne laissez surtout personne vous diviser.
00:33:29 Vous êtes les enfants d'une même patrie.
00:33:31 Ceux qui ont grandi à l'intérieur, ceux qui vont grandir dehors, qui vont revenir.
00:33:35 Vous travaillez pour les mêmes objectifs. Il faut rester soudés et travailler ensemble.
00:33:39 Et le jour où le besoin se fera sentir, ceux qui sont dans la diaspora comme moi reviendront.
00:33:45 Moi, je suis revenu et tous ces milliers là vont revenir chaque fois que le besoin se fera sentir.
00:33:50 Et ne vous laissez pas piéger pour que les gens vous disent
00:33:53 "faites venir tous ceux que vous avez dans la diaspora".
00:33:56 Si vous les faites venir et que vous n'avez en fait pas besoin de leur savoir ou de leur savoir-faire maintenant,
00:34:03 vous êtes en train de leur créer des problèmes et de vous créer des problèmes aussi de surcharge.
00:34:08 Donc il ne faut pas écouter toutes ces sirènes là.
00:34:11 Ayons notre stratégie propre à nous.
00:34:14 Essayons d'aller dehors et de comprendre et d'apprendre et de savoir tout ce que les autres savent
00:34:20 tout en sachant ce que nous avons à la maison ici.
00:34:24 Et amenons ce savoir et ce savoir-faire pour créer justement le paradis que je viens de décrire là,
00:34:29 qui est ma vision de l'Afrique.
00:34:31 (Applaudissements)
00:34:36 Monsieur Djarah, vous êtes un sage, vous êtes un vrai sage.
00:34:39 Il faut vous promener avec moi un soir, vous allez changer d'avis.
00:34:44 (Rires)
00:34:46 Ça s'applaudit aussi, hein ?
00:34:48 (Rires)
00:34:51 Un sage qui sait faire la fête.
00:34:53 Allez, on passe au glamour et à la mode.
00:34:55 Merci, on va rester dans les nuages, dans le soleil, dans les étoiles, dans tout ce qui brille, tout ce qui fait rêver.
00:35:01 On va aller voir les paradis que Djarah a présentés.
00:35:04 On va regarder les oiseaux, le glamour et les diamants.
00:35:07 Et comme tous les jours, on vous montre ce qu'il se passe au Festival de Cannes.
00:35:10 Il y a du cinéma, des films, des stars, des tapis rouges, mais aussi des jolies robes et des très très beaux bijoux.
00:35:16 Comme Chopin, qui a fêté la fête à la fête de sa naissance, la 150e fête du Festival de Cannes.
00:35:23 Il était là, j'étais aussi.
00:35:25 (Rires)
00:35:26 La marque suisse de la joaillerie de Grisogono, qui a fait les grandes manifestations,
00:35:31 et notamment dans la cérémonie prestigieuse des Oscars,
00:35:34 a présenté le Festival de Cannes.
00:35:36 Tout ça en diamant pour un festival en or.
00:35:39 Et moi, ça, c'est un monde que j'adore.
00:35:41 On regarde.
00:35:42 (Musique)
00:35:51 De Grisogono, la marque suisse a réussi à acheter l'occasion du Festival de Cannes
00:35:55 et a réalisé une fête où elle a présenté ses dernières productions.
00:35:58 Et Cheryl Cole, la chanteuse anglaise, a chanté et a chanté et a réalisé l'animation de la fête.
00:36:02 (Musique)
00:36:17 La fête au goût de luxe, la marque a la meilleure.
00:36:19 Une occasion exceptionnelle pour la marque pour s'illustrer.
00:36:22 (Musique)
00:36:28 (Musique)
00:36:30 (Applaudissements)
00:36:33 Et oui, ça fait rêver.
00:36:35 Une soirée très spéciale de Grisogono,
00:36:37 au Festival de Cannes, qui a présenté son public.
00:36:40 Les célébrités ont un très bon dîner à la Huseb Meghalia.
00:36:43 Sans oublier les fameux diamants qui rendent les femmes très heureuses
00:36:46 et puis les hommes un peu moins.
00:36:48 Et quel rêve de se faire offrir des diamants.
00:36:51 Ménane de Grisogono, la précise marque suisse de la joaillerie.
00:36:55 Elle est bien venue ici avec le spécialiste de la joaillerie, le diamant noir,
00:36:58 Fawaz Griozi, à qui je fais un gros bisou et qu'on applaudit aussi.
00:37:02 (Applaudissements)
00:37:05 Fawaz est un diamant gris.
00:37:07 Fawaz est un diamant brut.
00:37:09 (Rires)
00:37:11 (Applaudissements)
00:37:13 Bravo, bravo.
00:37:15 La deuxième partie, on va rester dans le glamour,
00:37:17 mais on va aller voir la croisée.
00:37:20 Et comme d'habitude, je vous présente un film.
00:37:22 C'est le film de Léon Smitho, des hommes et des dieux.
00:37:24 Le directeur français, Xavier Beauvois,
00:37:26 que nous avons connu auparavant dans le film "Le petit lieutenant".
00:37:29 Xavier Léon qui participe au prestigieux Festival de Cannes,
00:37:32 dans la compétition officielle,
00:37:34 "Allah y khalikoum", dans un film qui se déroule
00:37:36 à un monastère au milieu des montagnes algériennes,
00:37:39 dans la Cisjounette.
00:37:40 Trêve de paroles, place aux images.
00:37:42 C'est tout de suite.
00:37:43 (Générique)
00:37:45 (Musique)
00:37:51 Le Festival de Cannes m'a accueilli à l'âge de 5 ans,
00:37:53 et j'ai appris à faire du cinéma.
00:37:55 Avec les grands talents du cinéma mondial,
00:37:57 Xavier Beauvois en fait certainement partie.
00:37:59 Le directeur français, Léon Smitho,
00:38:01 a réalisé un film, "N'oublie pas que tu vas mourir",
00:38:03 qui a été réalisé en 1995,
00:38:05 et qui a reçu le prix du jury et la nomination à la Palme d'Or.
00:38:08 Ce film, des hommes et des dieux,
00:38:10 est un exemple de film de l'expérience de Xavier Beauvois,
00:38:12 et l'est habitué 8 mois dans un monastère,
00:38:14 perché dans les montagnes du Maghreb,
00:38:16 pendant la période sombre.
00:38:17 Il résiste aux menaces et aux crimes.
00:38:19 Je suis d'accord avec Amédée,
00:38:20 je trouve qu'il est prématuré de décider.
00:38:22 "Des hommes et des dieux",
00:38:23 le Xavier Beauvois,
00:38:24 qui m'a fait venir au Festival de Cannes,
00:38:26 est en compétition officielle,
00:38:27 prochainement, sur vos écrans.
00:38:29 (Générique)
00:38:37 (Applaudissements)
00:38:40 -Ce film de Xavier Beauvois,
00:38:42 en tant que réalisateur,
00:38:43 n'oublions pas qu'il a eu une très belle carrière.
00:38:46 Il a réalisé plus de 20 films,
00:38:48 "Les enfants de l'Esprit",
00:38:49 "Marouche d'Isam",
00:38:50 "Mauvaise foi",
00:38:51 "Jean-Paul Salomé",
00:38:52 "Arsène Lupin",
00:38:53 "José Diane",
00:38:54 "Marie", "Octobre",
00:38:55 et d'autres.
00:38:56 Xavier Beauvois, comme je l'ai dit,
00:38:57 n'est pas nouveau au Festival de Cannes,
00:38:59 car il a reçu le prix du jury
00:39:02 et la nomination à la Palme d'Or,
00:39:04 en 1995, dans le film "N'oublie pas que tu vas mourir".
00:39:08 Nous, on n'oublie pas qu'on va mourir.
00:39:10 Je vous dis qu'après la chronique,
00:39:13 vous allez rencontrer notre ami et notre amie
00:39:15 qui a travaillé sur le film,
00:39:18 Ramzi Malouki,
00:39:19 en direct sur Nesma TV,
00:39:20 et sur Cannes.
00:39:22 Merci.
00:39:23 -Merci, Cao.
00:39:24 (Applaudissements)
00:39:26 Ramzi Malouki sera notre invité
00:39:28 le 3 mai,
00:39:29 au Festival de Cannes.
00:39:30 -Nous nous attendons.
00:39:32 -Notre envoyé spécial,
00:39:34 Ali Mrabet Mchel,
00:39:35 nous a tourné le Festival d'Imadjaz,
00:39:37 à Constantine,
00:39:38 qui commence le 13 mai,
00:39:40 et finit le 21 mai.
00:39:41 Regardons ensemble.
00:39:43 (Musique)
00:39:45 (Musique)
00:40:10 -Bonjour, mes amis.
00:40:11 Vous vous demandez où nous sommes.
00:40:13 Nous sommes à Constantine.
00:40:15 Nous avons mis la toilette.
00:40:16 Nous sommes venus à Constantine
00:40:18 pour vous offrir
00:40:19 l'un des plus grands festivals
00:40:20 ici, à Constantine.
00:40:21 Le festival s'appelle l'Imadjaz.
00:40:23 Le festival est ici,
00:40:24 dans un théâtre qui s'appelle le Mazraj.
00:40:26 C'est un théâtre hyper, super, magnifique.
00:40:29 Nous allons vous montrer tout de suite.
00:40:31 Nous allons faire deux photos.
00:40:32 Le temps de le découvrir, bien sûr.
00:40:34 Puis, nous reviendrons demain.
00:40:35 (Musique)
00:40:47 -En fait, nous sommes dans un théâtre magnifique.
00:40:49 Il a été inauguré en 1883 par Napoléon III.
00:40:53 L'Algérie mérite un festival aussi,
00:40:56 comme les autres pays.
00:40:57 Nous sommes de Constantine.
00:40:59 Nous sommes de cette ville.
00:41:01 Cette ville a vécu
00:41:03 depuis 2500 ans.
00:41:04 C'est l'une des plus anciennes villes en Afrique.
00:41:07 -On va partir voir le premier concert.
00:41:10 (Parle en arabe)
00:41:15 (Musique)
00:41:32 -C'est ça.
00:41:33 -Oui, c'est ça.
00:41:34 -Etienne.
00:41:35 -C'est du bonheur, du bonheur, du bonheur.
00:41:37 -C'est convivial, comme rapport avec le public.
00:41:39 -Hyper simple, hyper convivial, hyper simple.
00:41:41 Pas du tout conformiste,
00:41:43 et puis très arrêté.
00:41:44 Enfin, c'est hyper chaleureux, hyper vivant, hyper humain.
00:41:48 -C'est lui le leader.
00:41:49 Donc, voilà.
00:41:50 Mais par contre, c'est lui le bogueuse du band.
00:41:54 -C'est ce qu'ils disent.
00:41:56 Moi, je pense que c'est vrai,
00:41:57 mais c'est ce qu'ils disent, quoi.
00:41:58 (Rires)
00:41:59 -Ciao, ciao, merci.
00:42:01 -C'est lui le leader.
00:42:04 (Musique)
00:42:17 -Je vais aller à l'hôtel,
00:42:18 je vais faire une interview avec...
00:42:19 -Venez, venez.
00:42:21 -Voilà, je vais faire une interview avec Fawzi Chekili.
00:42:23 -Je vais faire une interview avec lui,
00:42:25 et après, je vais faire une interview.
00:42:27 -C'est très beau, Constantin.
00:42:29 -C'est...
00:42:30 Moi, j'y suis venu il y a 7 ans, à peu près,
00:42:34 et je redécouvre Constantin.
00:42:38 C'est féerique, c'est magique.
00:42:41 -Jusqu'à quand, pour que nous puissions continuer avec vous ?
00:42:43 En tout cas, jusqu'à quand, pour que nous puissions vous comprendre
00:42:45 que vous êtes un homme qui se tord sur les gens,
00:42:48 dans votre lumière, dans votre monde,
00:42:50 même si vous avez le sang qui vous torde.
00:42:52 Au revoir, à la prochaine.
00:42:54 (musique)
00:43:12 -Apparemment, ils ont trop, trop, trop dansé.
00:43:17 D'ailleurs, viens, on se fait un petit bain de foule.
00:43:20 Pip-pip-piri, pip-piri, pip-piri.
00:43:23 (paroles en arabe)
00:43:26 -Oui, c'était bien passé, merci.
00:43:29 -Je n'ai même pas posé de questions.
00:43:32 (acclamations)
00:43:39 -Voilà, vous avez tout compris.
00:43:41 -Merci, merci, Constantin.
00:43:43 Merci à vous.
00:43:45 (acclamations)
00:43:50 (paroles en arabe)
00:43:54 -C'était magnifique.
00:43:56 -Magnifique, c'est magnifique.
00:43:58 Merci, merci.
00:43:59 (musique)
00:44:10 (acclamations)
00:44:14 -M. Diara, on a vu un reportage sur l'Algérie.
00:44:16 Quel rapport vous entretenez avec les pays du Maghreb,
00:44:18 avec le Maroc et surtout la Tunisie ?
00:44:21 -Vous savez, tous ces pays, je les connais un peu.
00:44:24 Je connais la Mauritanie.
00:44:27 J'ai passé beaucoup de temps au Maroc.
00:44:32 J'ai visité l'Algérie.
00:44:35 -La Libye aussi.
00:44:36 -Oui, la Tunisie, ça fait, je ne sais pas,
00:44:38 peut-être la 10e fois que je viens en Tunisie.
00:44:41 -Vous avez un projet avec la Tunisie qui est colossal,
00:44:44 mais qui est encore secret.
00:44:46 Je ne vais pas vous demander quoi que ce soit.
00:44:48 Mais vous entretenez aussi de bons rapports
00:44:50 avec Microsoft Tunisie et sa présidente, Mme Salwa Salawi.
00:44:54 -Salwa, ça, c'est normal.
00:44:56 Je suis le président de Microsoft Afrique,
00:44:58 donc la Tunisie fait partie de mon territoire.
00:45:02 J'ai de très bonnes relations avec Salwa, en particulier,
00:45:07 mais surtout avec le pays, la Tunisie,
00:45:10 parce que, comme je vous l'ai dit au début,
00:45:12 la Tunisie occupe une place privilégiée
00:45:16 dans le cœur de gens comme moi,
00:45:18 parce que c'est le pays qui, depuis son indépendance,
00:45:22 a mis le paquet sur l'éducation et continue à le faire.
00:45:25 C'est le pays qui a été à l'avant-garde de l'Afrique
00:45:28 lorsqu'il s'agissait de laisser la technologie pénétrer.
00:45:31 Bon, moi, je trouve qu'à un moment donné,
00:45:33 avec leur histoire de logiciels libres,
00:45:35 ils se sont un peu embrouvés et tout,
00:45:37 mais je pense que c'est un pays qui est à l'avant-garde.
00:45:40 Et donc, en tant qu'Africain, surtout,
00:45:43 mais en tant que président de Microsoft aussi,
00:45:45 à chaque fois qu'il y a un projet qui se pointe,
00:45:48 je viens, non pas pour des raisons commerciales,
00:45:50 mais pour des raisons vraiment sentimentales,
00:45:53 essayer de faire en sorte que ce pays,
00:45:55 qui est un phare en termes de technologie,
00:45:58 avance très vite, parce que quand la Tunisie avance,
00:46:01 le reste de l'Afrique va avancer.
00:46:03 Parce que c'est un pays aussi qui est très généreux,
00:46:05 qui partage tout le temps tout ce qu'il a appris,
00:46:09 avec les autres pays.
00:46:11 Je le sais, parce que j'ai de très bonnes relations
00:46:13 avec l'ambassadeur de Tunisie au Mali,
00:46:15 que je vois de temps en temps.
00:46:17 Donc, c'est pour cela que je suis là.
00:46:19 Comme vous l'avez dit, le projet, pour le moment, est secret.
00:46:21 Et quand il va devenir réalité, on en parlera.
00:46:24 - Je vois que ça vous fait plaisir, en tout cas.
00:46:26 (rires)
00:46:27 - Vous parlez de projets colossaux.
00:46:29 - Oui, oui.
00:46:31 Mais vous savez, colossal, c'est une question...
00:46:33 Ça dépend de la vision que vous avez.
00:46:35 C'est-à-dire, quand on a une vision, comme moi,
00:46:39 de cette Afrique-là, rien n'est colossal pour ce continent.
00:46:42 Vous savez, si vous regardez notre Afrique,
00:46:44 vous pouvez mettre à l'intérieur de l'Afrique
00:46:46 toute l'Europe, toute l'Amérique, toute la Russie,
00:46:50 la Chine et l'Australie, et il reste encore de l'espace.
00:46:53 Et l'Inde aussi.
00:46:55 Ce seul continent-là peut contenir tout ça.
00:46:57 Qu'est-ce qui peut être colossal pour ça ?
00:47:00 Pour des gens comme nous, vous et moi.
00:47:02 Rien ne peut être colossal pour nous.
00:47:04 - Exactement.
00:47:06 - Nous sommes partis à la rencontre de Mme Salwa Smewi,
00:47:10 présidente de Microsoft.
00:47:12 Et voilà ce qu'elle dit sur vous en regardant ensemble.
00:47:14 - Cheikh Diara, je l'ai connu depuis 3 ans.
00:47:21 Je l'ai connu à Microsoft.
00:47:23 Cheikh Diara, pour moi, c'est le sage de l'Afrique.
00:47:28 C'est le Mufasa du roi Lion.
00:47:31 Avec Cheikh Diara, je me sens comme le Simba.
00:47:34 Et nous tous, d'ailleurs, à Microsoft,
00:47:37 même les plus hauts exécutifs,
00:47:39 ils se sentent comme un Simba devant Cheikh Diara.
00:47:43 Il est capable de s'asseoir avec Bill Gates.
00:47:45 D'ailleurs, il est parmi les gens qui ont un 1-to-1 avec Bill Gates.
00:47:49 Il s'assoie avec lui pour qu'il parle de l'Afrique,
00:47:52 qu'il parle du continent africain,
00:47:54 qu'il parle du développement de l'Afrique.
00:47:56 Et c'est parmi les gens qui ont une vision
00:48:01 qui ne peut pas vous laisser insensible
00:48:04 par rapport à cette Afrique qu'il porte dans son cœur,
00:48:07 dans sa tête, dans sa bataille quotidienne.
00:48:12 Et c'est ainsi que j'ai connu Cheikh Diara.
00:48:14 Je l'ai connu, non pas à cause de Microsoft,
00:48:16 mais je l'ai connu plus et je l'ai approché plus
00:48:18 grâce à son avis et à son amour pour l'Afrique.
00:48:21 Comment travailler avec quelqu'un comme ça est impressionnant.
00:48:24 C'est comment être avec quelqu'un
00:48:27 qui vous dit pourquoi on fait les choses.
00:48:30 Et quand il nous fait comprendre le pourquoi des choses,
00:48:36 pourquoi il a cette vision,
00:48:38 pourquoi on doit faire quelque chose,
00:48:40 on ne peut pas rester insensible.
00:48:42 Et il trouve de la valeur dans chaque discussion qu'il a avec quelqu'un.
00:48:46 Saïd est incroyable dans la modestie et l'humilité.
00:48:49 Il porte la vision du développement de l'Afrique.
00:48:52 Pour les Africains, c'est un leader.
00:48:54 Pour les Africains, c'est quelqu'un qui...
00:48:56 Ils ont envie de le voir aller dans des rôles de responsabilité
00:49:00 et changer l'Afrique fondamentalement de l'intérieur.
00:49:03 Malgré qu'il peut être différent, qu'il peut être...
00:49:06 Il peut être capable d'amener des choses plus grandes,
00:49:09 mais il reste dans sa vision,
00:49:12 il reste dans sa vision,
00:49:14 il reste dans son envie d'inspirer.
00:49:17 La sagesse, de l'ambition, de la vision, du leadership
00:49:20 est packagée dans une modestie accessible.
00:49:23 Chaque fois qu'il vient, il me retourne à la réalité.
00:49:27 Il baisse le niveau de stress que j'ai, pour dire...
00:49:32 Il me donne toujours des idées
00:49:37 et des visions plus grandes que ce que j'ai dans ma tête
00:49:43 et les plus grandes que je fais au quotidien.
00:49:47 Et ça, ça me donne une sérénité, un espoir
00:49:53 et une envie d'aller de l'avant.
00:49:55 Donc rien que pour ça, je l'adore.
00:49:57 Merci Madame Selwa Smewi, présidente Microsoft Tunisie.
00:50:05 Nous allons maintenant aller voir l'astrophysicien Malien Cheikh Moudiboudia.
00:50:10 Les nouvelles vont se produire plus tard.
00:50:13 Nous y retournerons.
00:50:16 Bonjour.
00:50:18 Oui Lilla, je t'ai manqué, pardon.
00:50:21 Je t'ai appelée pour le cinéphile.
00:50:24 Ah, ok, je me souviens de ta dévouement,
00:50:27 de ta place dans le monde des gens.
00:50:31 Je t'ai pensé, je ne voulais pas que tu me laisses tomber.
00:50:35 Comme d'habitude, le Cheikh a dit
00:50:40 que si je me suis occupée, je vais continuer.
00:50:45 Pourquoi ne pas faire quelque chose pour l'acheter?
00:50:48 Pour que ça ne se déplace pas.
00:50:51 Il veut faire des études, des études,
00:50:55 comme ils disent.
00:50:56 Il veut faire une société, et je suis dans ce domaine.
00:50:59 C'était en 1999, je vous ai éloignée.
00:51:02 Mais en 2002, j'ai grandi dans ce domaine, ma fille.
00:51:06 J'ai pris le Konji, qui ne fait rien.
00:51:10 Il ne fait rien.
00:51:12 Il a dit qu'il allait essayer de faire de l'argent.
00:51:15 Oui, c'est son pays.
00:51:17 Qu'est-ce qu'il va faire?
00:51:20 Ou est-ce qu'il va faire un laboratoire?
00:51:23 Il cherche de l'énergie soleille,
00:51:25 il a fait des recherches.
00:51:28 Il n'a rien fait.
00:51:31 Il a fait un projet, je ne sais pas ce que j'ai vu.
00:51:35 Je ne sais pas ce que j'ai vu.
00:51:38 On écoute, bonjour.
00:51:41 Il n'a pas dit que c'était pour le laboratoire.
00:51:43 Je ne l'ai pas ensure.
00:51:45 Je suis sûre, ma fille.
00:51:47 Il a dit qu'il allait essayer de faire de l'argent,
00:51:49 et qu'il allait en Amérique,
00:51:52 et qu'il allait faire des études,
00:51:54 et qu'il allait faire des études,
00:51:56 pour que ça ne se déplace pas.
00:51:58 Il a dit qu'il allait essayer de faire de l'argent,
00:52:00 et qu'il allait voir les solutions à la crise,
00:52:03 et qu'il allait voir les solutions à la crise,
00:52:05 et qu'il allait voir les solutions à la crise,
00:52:07 et qu'il allait voir les solutions à la crise,
00:52:09 et qu'il allait voir les solutions à la crise,
00:52:11 et qu'il allait voir les solutions à la crise,
00:52:13 et qu'il allait voir les solutions à la crise,
00:52:15 et qu'il allait voir les solutions à la crise,
00:52:17 et qu'il allait voir les solutions à la crise,
00:52:19 et qu'il allait voir les solutions à la crise,
00:52:21 et qu'il allait voir les solutions à la crise,
00:52:23 et qu'il allait voir les solutions à la crise,
00:52:25 et qu'il allait voir les solutions à la crise,
00:52:27 et qu'il allait voir les solutions à la crise,
00:52:29 et qu'il allait voir les solutions à la crise,
00:52:31 et qu'il allait voir les solutions à la crise.
00:52:33 Et puis, il a dit une chose,
00:52:35 et je ne sais pas si c'est vrai ou non,
00:52:37 mais je pense que c'est vrai,
00:52:39 et je pense que c'est une bonne chose.
00:52:41 Je pense que c'est une bonne chose.
00:52:43 Je pense que c'est une bonne chose.
00:52:45 Je pense que c'est une bonne chose.
00:52:47 Je pense que c'est une bonne chose.
00:52:49 Je pense que c'est une bonne chose.
00:52:51 Je pense que c'est une bonne chose.
00:52:53 Je pense que c'est une bonne chose.
00:52:55 Je pense que c'est une bonne chose.
00:52:57 Je pense que c'est une bonne chose.
00:52:59 (Applaudissements)
00:53:01 (...)
00:53:03 -Allez, on se dit au revoir.
00:53:05 (...)
00:53:07 (...)
00:53:09 (Applaudissements)
00:53:11 (...)
00:53:13 (Générique)
00:53:15 ---
00:53:17 (Générique)
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00:53:21 (Applaudissements)
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00:53:25 (Générique)
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00:53:29 (Applaudissements)
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00:53:33 (Générique)
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00:53:37 (Applaudissements)
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00:53:41 (Générique)
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00:53:45 (Applaudissements)
00:53:47 ---
00:53:49 (Générique)
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00:53:53 (Applaudissements)
00:53:55 ---
00:53:57 (...)
00:53:59 -Bonjour.
00:54:01 On va aller à la tour.
00:54:03 On va voir le magazine de l'actualité.
00:54:05 On a au plateau K.O. et Sama Chawki.
00:54:07 On a le directeur de Microsoft Afrique,
00:54:09 Cheikh Modibo Diara.
00:54:11 Chawki.
00:54:13 -Au fait,
00:54:15 en ce jour de l'international
00:54:17 des télécommunications et de la société des informations,
00:54:19 on a eu une réunion le 15 mai
00:54:21 au lycée de la capitale de la Tunisie.
00:54:23 On a parlé de la technologie de l'intercommunication
00:54:25 et de la mission de la ville
00:54:27 pour la meilleure vie.
00:54:29 C'est ce que l'organisation
00:54:31 du Conseil démocratique a organisé
00:54:33 sous le nom de Zine Abidine Ben Ali.
00:54:35 On a eu des conférences
00:54:37 sur le principe de la ville numérique.
00:54:39 On a aussi honoré
00:54:41 4 associations qui ont participé
00:54:43 à la publication de la culture numérique.
00:54:45 Voici le compte-rendu.
00:54:47 ---
00:54:49 (Générique)
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00:54:57 à l'anniversaire de l'Anniversaire du jour de l'interconnaission et de l'information
00:55:01 et au sein du programme d'Abidine Ben Ali,
00:55:04 « Pour une vie meilleure et plus jolie,
00:55:07 l'Assemblée démocratique de Nadeu est organisée le 15 avril,
00:55:11 sous le nom de « La ville de demain, pour une société de connaissances et de vie ».
00:55:15 Le programme Jérusalem a accueilli des études
00:55:18 qui ont montré les valeurs et les points de vue
00:55:22 qui permettent de voir la progression
00:55:25 qui se déroule actuellement
00:55:27 dans le domaine des technologies numériques et de la rénovation.
00:55:30 Nadeu a parlé de la réalité de la Cité de Toulouse
00:55:36 dans le cadre de la technologie des informations
00:55:38 et de la planification de l'action de la Cité de Toulouse
00:55:40 pour développer le domaine des communications,
00:55:41 de l'emploi dans le domaine environnemental
00:55:43 et de la gestion des transactions dans la vie quotidienne
00:55:46 et de la développement dans le domaine de la santé et de l'éducation.
00:55:48 C'est ce qui a permis à Toulouse de devenir la première école africaine et moroccaine
00:55:53 et d'être la principale dans la technologie des informations et des communications.
00:55:56 Le système de développement et de rénovation
00:55:58 n'a pas été un problème technologique
00:56:03 mais un autre
00:56:05 qui a permis de développer
00:56:08 et de faire en sorte que la vie soit meilleure
00:56:11 et que les deux côtés puissent se développer.
00:56:14 Dans le cadre de la planification,
00:56:17 les projets, comme la Cité intelligente,
00:56:19 le projet CD Poussaid,
00:56:20 qui a été créé pour la mise en place de réseaux numériques
00:56:22 et d'être plus intéressé par la nature écologique,
00:56:25 et le projet de la ville de Montazah
00:56:27 qui a été le premier point de départ de la ville de Ghad.
00:56:29 C'est le plus difficile et le plus important
00:56:32 pour nous de développer des technologies
00:56:34 qui permettent de construire une ville de proximité
00:56:38 et de réduire la qualité de vie
00:56:40 dans la société des informations.
00:56:42 Au cours de cette conférence,
00:56:45 4 associations ont été honorées
00:56:47 qui s'intéressent au domaine de la technologie et des communications
00:56:49 pour encourager la mise en place de nouvelles valeurs
00:56:52 et la gestion de l'industrie de l'intelligence.
00:56:53 La ville de Ghad, pour être en Tunisie,
00:56:57 est une ville qui s'intéresse à la netteté de l'environnement
00:56:59 et à la beauté de l'environnement
00:57:01 et à un haut niveau
00:57:02 dans la technologie des communications et des informations.
00:57:04 Je me tourne vers vous, cher,
00:57:17 pour vous demander quel est le rôle de Microsoft
00:57:20 dans la concrétisation de ce nouveau mode de vie
00:57:24 de la ville intelligente et de la ville numérique.
00:57:26 Pour rendre la ville numérique, oui.
00:57:28 Ce que nous essayons de faire plutôt,
00:57:31 c'est, chaque fois que nous en avons l'occasion,
00:57:34 d'inviter les décideurs,
00:57:35 que ce soit les maires des villes ou les chefs d'État,
00:57:39 à venir nous rendre visite à notre quartier général à Seattle.
00:57:43 Là-bas, nous avons construit une maison intelligente.
00:57:47 Ça permet aux gens de voir tout ce qui est possible.
00:57:50 Nous avons la capacité, aujourd'hui,
00:57:51 si vous avez une autre technologie dans votre maison,
00:57:55 vous pouvez, de votre bureau,
00:57:57 aller accueillir un de vos amis à l'aéroport
00:58:00 et de votre voiture, avec votre téléphone cellulaire,
00:58:02 vous pouvez demander à votre maison
00:58:04 de commencer déjà à climatiser la chambre
00:58:07 dans laquelle vous allez mettre cet ami,
00:58:09 à la température que vous désirez,
00:58:11 du couleur imbène à la température que vous voulez,
00:58:14 mettre la cafétière à marche avant que vous n'arriviez
00:58:17 et même d'avoir dans votre frigidaire
00:58:19 pour vous imprimer les nourritures
00:58:22 qui sont manquantes dans le frigidaire
00:58:24 avant que vous n'arriviez.
00:58:25 Donc, on a des capacités de faire beaucoup de choses
00:58:28 et plus tard, même au niveau des villes,
00:58:31 en termes de sécurité,
00:58:33 mais sécurité, pas seulement des gens,
00:58:35 mais même des bâtiments qu'on construit.
00:58:37 Là où il y a du séisme,
00:58:39 là où il y a des problèmes d'infrastructures,
00:58:41 on peut essayer de monitorer tout ça à travers le temps.
00:58:45 La technologie, en fait, c'est un outil qui n'a pas de limite.
00:58:48 La seule limite, c'est l'imagination
00:58:50 que nous avons, notre propre imagination.
00:58:53 Donc, ce que je souhaiterais, moi,
00:58:56 c'est si le maire de la ville de Tunis
00:58:59 pouvait nous faire le plaisir
00:59:01 de rentrer en contact avec Salwa
00:59:04 pour qu'elle puisse lui organiser un voyage au quartier général.
00:59:07 Non seulement, il verrait la maison intelligente,
00:59:11 mais en ce moment, on pourrait avoir une discussion avec lui
00:59:14 sur tout ce que nous pouvons faire avec la technologie
00:59:17 concernant non seulement la sécurité,
00:59:20 mais la planification et la gestion au quotidien de sa ville.
00:59:24 Quel est le rapport de Microsoft avec ces pays
00:59:27 où il y a des véritables pôles technologiques ?
00:59:31 Et quelle réponse rapporte justement Microsoft
00:59:34 à tout ce qui est piratage aujourd'hui,
00:59:36 les licences qui sont très chères
00:59:39 et qui sont donc inaccessibles puisqu'on ne peut pas se les permettre ?
00:59:43 Vous savez, les gens disent que les licences sont très chères.
00:59:48 En réalité, ce n'est pas vrai parce que les licences,
00:59:51 le prix des licences est négocié en fonction du revenu des gens.
00:59:56 Nous avons un prix, par exemple, pour l'Amérique, le Japon, la France, l'Angleterre.
01:00:01 Nous avons un deuxième prix, le prix B, pour les pays comme,
01:00:06 je ne sais pas moi, les pays...
01:00:07 En émergence ?
01:00:08 Même pas, d'abord.
01:00:09 Les pays semi-développés.
01:00:11 Nous avons un prix C pour les pays qui sont en train d'émerger
01:00:14 et nous avons un prix D pour l'Afrique.
01:00:16 Et puis en Afrique, nous avons des politiques bien connues.
01:00:20 Moi, par exemple, je me souviens avoir dit à tous les gens de Microsoft
01:00:23 que lorsqu'un pays, quel qu'il soit,
01:00:26 décide de donner de la technologie à tous les enfants des écoles,
01:00:29 que Microsoft donnerait le logiciel, par exemple,
01:00:32 pour peut-être 3 ou 4 dollars.
01:00:34 C'est ce que la Tunisie a fait.
01:00:35 Voilà, donc vous voyez, ça veut dire que ce n'est pas une question de prix.
01:00:39 On peut toujours trouver une solution autour de la question du prix.
01:00:42 C'est une question simplement de décision.
01:00:45 Mais ça me fait plaisir d'avoir l'occasion de dire ça à la télé
01:00:48 pour démystifier un peu ça.
01:00:50 Mais par contre, quand je regarde mes collègues
01:00:53 qui sont employés à travers l'Afrique,
01:00:55 ils me font de la peine.
01:00:57 Vous savez, 80% des logiciels qui sont utilisés sur le continent africain
01:01:01 sont piratés.
01:01:02 80%.
01:01:03 Alors imaginez le manque à gagner de ces employés-là
01:01:07 dont le salaire est basé sur des bonus ou des choses comme ça.
01:01:10 Mais nous, en tant que Microsoft, on essaie d'éduquer les gens
01:01:14 parce que chaque fois qu'il y a un logiciel piraté,
01:01:17 ce qui se passe, c'est que vous enlevez la bouche,
01:01:20 le pain de la bouche d'un entrepreneur local.
01:01:23 Parce que Microsoft, ce n'est pas Microsoft lui-même qui vend les logiciels.
01:01:27 Ce sont des partenaires de Microsoft qui sont des locaux,
01:01:30 qui vendent les logiciels, qui vendent les solutions conformes
01:01:33 pour qu'ils fassent ça.
01:01:35 Donc c'est en fait l'économie du pays qui est ralentie en réalité.
01:01:40 Donc il s'agit une fois de continuer à éduquer les gens
01:01:43 parce que nous avions le plus grand piratage évidemment au niveau de la Chine.
01:01:48 Mais aujourd'hui, comme on travaille en Afrique,
01:01:51 nous essayons d'aider à l'émergence...
01:01:53 Comment remédier justement à ce piratage qui est devenu pratiquement une culture ?
01:01:57 Non, c'est-à-dire qu'il y a plusieurs façons d'y remédier.
01:02:00 Il y a évidemment la façon forte qui consiste à amener les gens devant les tribunaux.
01:02:04 Mais nous, nous choisissons une façon qui est différente.
01:02:07 Nous, nous nous impliquons plutôt à essayer d'aider les gens localement
01:02:11 à développer leurs propres logiciels.
01:02:13 Et une fois qu'ils développent ça et qu'ils commencent à créer de l'emploi
01:02:17 sur la base de leurs propres logiciels,
01:02:19 les gens en ce moment-là comprennent la valeur de tout ce qu'il y a comme propriété intellectuelle.
01:02:24 Et en ce moment, les États localement même commencent à défendre les choses.
01:02:28 C'est ce qui est arrivé en Chine.
01:02:30 Parce que la Chine, les logiciels localement ont commencé à émerger sur des plateformes Microsoft.
01:02:36 Automatiquement, les gens ont fait eux-mêmes beaucoup d'efforts
01:02:40 en termes d'éducation, du respect, de la propriété intellectuelle.
01:02:44 Et les États, l'État chinois s'est investi pour que justement le piratage diminue.
01:02:50 On a vu des tracteurs, que ce soit les films, les logiciels qui écrasaient tout ce qui était piraté.
01:02:56 Parce qu'ils se sont rendu compte qu'en réalité, en laissant leurs propres logiciels émerger,
01:03:02 l'économie vraiment était en surchauffe.
01:03:05 Au lieu de continuer par le piratage, auquel cas tout est en fait informel.
01:03:10 Parce que celui qui pirate ne paie pas d'impôts à l'État sur les quantités piratées qui sont vendues.
01:03:16 Et ça ne fait pas travailler quelqu'un.
01:03:18 Donc c'est tout ça qu'il faut petit à petit éduquer les gens, leur faire comprendre.
01:03:24 Et moi je pense que cette méthode est beaucoup plus saine que la méthode qui consiste simplement à renforcer le terme du droit.
01:03:32 Oussama Bin Jaloun et la rubrique Netnesma, by Tunisien.
01:03:36 Tout à fait. Donc c'est Netnesma, rubrique Internet, spéciales nouvelles technologies et high tech.
01:03:41 Mais juste avant de commencer, j'ai une petite question chez Sheikh Diarra.
01:03:45 On sait qu'il y a en fait Apple et les produits Apple qui sont en train de connaître un grand succès.
01:03:53 J'espérais que vous n'allez pas prononcer ce mot là-dessus.
01:03:57 Alors ma question est toute simple et j'imagine que vous avez la réponse là-dessus.
01:04:02 Quelles sont les actions menées par Microsoft pour contourner voire dépasser le certain succès qu'a Apple aujourd'hui ?
01:04:10 Vous savez, dans le domaine des technologies, chacun a son domaine d'expertise.
01:04:16 Lorsqu'il s'agit des systèmes d'exploitation, lorsqu'il s'agit des outils permettant de travailler dans les bureaux de façon efficace,
01:04:25 nous, on est certainement les champions.
01:04:27 Lorsqu'il s'agit jusqu'à dernièrement de faire des recherches, c'était Google qui faisait du Google déjà.
01:04:34 Mais bon, petit à petit, nous on a vu que Google, par exemple, quand tu mets un mot de recherche, Google t'amène une liste désordonnée des choses.
01:04:42 Mais ce n'est pas une recherche d'intelligence.
01:04:44 Nous, on est venus avec Bing.
01:04:46 Bing qui regarde votre habitude de travailler sur votre machine et donc quand vous lui donnez un mot-clé,
01:04:52 il ne va pas vous ramener tout ce qu'il y a sur le réseau sur ce mot-clé.
01:04:55 Il va vous ramener des choses qui ont trait à votre personnalité avec des photos et vous vous y retrouver.
01:05:01 De la même façon, Apple fait du travail en termes de tout ce qui est graphisme.
01:05:06 Les gens qui sont dans les journaux, dans la télévision, aiment bien ça.
01:05:10 Mais petit à petit, quand nous allons d'abord consolider notre position dans le domaine où nous sommes incontestablement les plus forts,
01:05:21 et au-delà de cela, nous allons voir parmi les choses que les autres font, s'il y a des possibilités d'amélioration.
01:05:31 Parce que tout est une question de ça, utiliser la technologie pour améliorer la productivité des gens.
01:05:36 Là, on va se lancer là-dedans.
01:05:38 Mais tout ça est sain. Cette compétition-là est saine pour le client.
01:05:42 Il faut que le client puisse avoir le plus large choix possible.
01:05:46 On parle de monopole Microsoft. Est-ce que c'est vrai ?
01:05:52 Évidemment que ce n'est pas vrai. Si Microsoft avait le monopole, on n'aurait pas parlé tout de suite d'Apple.
01:05:58 Et puis, pour vous dire que nous n'avons pas le monopole, Microsoft ne fabrique même pas une machine.
01:06:03 Nous ne fabriquons pas d'ordinateur ou de téléphone, rien.
01:06:07 Vous êtes obligé d'acheter vos logiciels ?
01:06:11 Non, vous achetez BlackBerry.
01:06:14 La seule personne qui a été obligée de mettre les logiciels Microsoft sur son BlackBerry, c'est Obama.
01:06:20 Le service de sécurité lui a dit que si on veut garder son BlackBerry, il faut absolument mettre Microsoft là-dessus.
01:06:26 Parce qu'en termes de sécurité, quand on téléphone avec un mobile de Microsoft, on ne peut pas localiser sa position.
01:06:34 Pour un président des États-Unis, c'est très important.
01:06:37 Donc, on lui a mis le logiciel Microsoft.
01:06:40 Sinon, nous, on ne force personne à mettre ça. On sait qu'on est juste les meilleurs.
01:06:44 Voilà, c'est le meilleur produit.
01:06:47 Ce que nous faisons, nous le faisons mieux que tout le monde.
01:06:54 Et nous essayons parfois d'améliorer ce que les autres font aussi, comme les outils de recherche, comme le graphisme.
01:07:03 On va arriver avec la pomme là.
01:07:06 On va commencer à la grignoter petit à petit.
01:07:11 On va la manger.
01:07:13 Très bien, on apprend des choses.
01:07:14 On apprend, entre autres, qu'Obama a un BlackBerry.
01:07:17 En tout cas, on a vu dans la chronique internet...
01:07:19 Non, qu'il a Microsoft.
01:07:20 Qu'il a Microsoft.
01:07:21 Qu'il a Microsoft dans son BlackBerry.
01:07:23 Vous n'avez pas suivi ça à la télé ?
01:07:26 Non, Obama, en fait, la dernière chose avec laquelle il a été connu, c'était l'affaire du piratage de son compte Twitter.
01:07:34 Ah, OK.
01:07:35 Il faut qu'il prenne, comment dirais-je, la sécurité Microsoft.
01:07:40 Tout à fait.
01:07:42 Très bien.
01:07:43 Donc, on commence, on va commencer avec une technologie qui n'est pas faite.
01:07:48 Parod, qui, après, je vais vous montrer comment il a fait, le quadricoptère que vous avez, qui est piloté par un iPhone.
01:07:55 Aujourd'hui, ils sont de retour, ils sont de retour ici, de nouveau, cette fois-ci.
01:07:58 Ils ont inventé des enceintes de musique très, très sophistiquées.
01:08:02 Bien sûr, des enceintes pour qu'on puisse écouter la musique en pleine lumière, à 360 degrés, sans aucun fil.
01:08:10 Tout ça qui est designé par le fameux designer Stark.
01:08:15 Donc, on va vous montrer ce qu'il a fait, parod, c'est uniquement dans l'atmosphère.
01:08:20 [Musique]
01:08:23 [Musique]
01:08:27 [Musique]
01:08:30 [Musique]
01:08:34 [Musique]
01:08:38 [Musique]
01:08:42 [Musique]
01:08:46 [Musique]
01:08:50 [Musique]
01:08:55 [Musique]
01:08:58 [Musique]
01:09:02 [Musique]
01:09:06 [Musique]
01:09:10 [Musique]
01:09:14 [Applaudissements]
01:09:19 Les enceintes parod, ça marche avec la musique de l'iPhone ou même de l'iPod Touch.
01:09:24 Ça marche aussi avec la musique de la PC ou de la Mac.
01:09:27 C'est avec une diffusion de 100 à 360 degrés qui m'a cliqué.
01:09:32 Designé par Philippe Stark.
01:09:34 Philippe Stark, tout simplement, c'est génial, la technologie.
01:09:36 Tout ça via Bluetooth ou via Wi-Fi.
01:09:39 Et ça sert aussi, comme on l'a vu, comme décoration puisque c'est en plusieurs couleurs.
01:09:43 D'abord, de la musique et des décorations, nous avons le fashion.
01:09:49 Et pas n'importe quel fashion.
01:09:51 Je vous explique, j'ai découvert le high-tech fashion.
01:09:54 Et oui, ça existe.
01:09:56 Vous trouverez cette vidéo et cet extrait que je vais vous montrer sur le site ou sur le site électronique
01:10:00 TrendHunter.tv, qui est Chasseur de Tendances.tv.
01:10:05 Donc, je vous invite à voir cette vidéo.
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