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Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, répond aux questions de Romain Desarbres au sujet de l'interdiction de l'abaya, du Conseil national de la refondation et de l'immigration.
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NewsTranscription
00:00 Voilà, on peut se redire bonjour.
00:02 Bon, le Conseil d'État a donc validé l'interdiction de la baïa à l'école hier.
00:07 Et vous nous dites votre message ce matin à tous les proviseurs,
00:12 aux professeurs et au personnel d'éducation qui doivent faire appliquer cette interdiction.
00:15 Oui, je disais que la décision du Conseil d'État est une décision importante.
00:19 Elle est importante pour l'École de la République.
00:21 Elle est importante pour dire le droit.
00:24 C'est ce qu'a fait le Conseil d'État.
00:25 Il l'a fait d'ailleurs sereinement, factuellement, tranquillement.
00:29 Et je crois que c'est comme ça que ça doit se passer dans une démocratie.
00:32 Je disais que c'était important pour justement le personnel de l'enseignement,
00:35 pour les chefs d'établissement, pour nos enseignants.
00:38 C'était très marqué.
00:40 Certains médias ont donné des dialogues entre des proviseurs
00:44 et puis des lycéennes qui refusaient de retirer leur abaya.
00:48 Très, très minoritaire.
00:49 On parle quand même de quelques dizaines de personnes
00:51 qui n'ont pas souhaité, n'ont pas voulu appliquer la loi.
00:55 Je veux dire que je les ai trouvées remarquables.
00:57 Remarquables parce que dans l'explication, dans le dialogue, dans l'apaisement.
01:01 Et je pense que c'est comme ça que ça doit marcher à l'école.
01:04 Donc, mon message, c'est qu'ils ne sont pas seuls pour faire appliquer la loi.
01:08 C'était d'ailleurs demandé en réalité par le monde de l'enseignement.
01:11 Ils demandaient de la clarté.
01:12 Ils demandaient aux responsables politiques,
01:14 aux ministres de l'Éducation nationale,
01:16 de prendre ses responsabilités et de donner des instructions clés.
01:20 C'est ce que mon collègue Gabriel Attal a fait.
01:22 Et je crois que c'était bien pour l'École de la République,
01:25 mais aussi pour les enseignants et ceux qui sont en première ligne
01:28 pour faire appliquer la laïcité,
01:29 parce que l'École de la République est une école laïque.
01:32 À Clermont-Ferrand, le père d'une élève en Abaya est en garde à vue.
01:36 Il a menacé de mort, il est suspecté d'avoir menacé de mort le proviseur.
01:41 Vous craignez pas que les fonctionnaires de l'Éducation nationale s'autocensurent ?
01:45 D'abord, moi, je crois qu'il y a un changement très important
01:49 qui est intervenu dans le quinquennat précédent.
01:51 Vous savez, on était parfois dans des attitudes,
01:53 c'était le pas de vague de laisser passer ça et de le laisser seul en réalité,
01:57 les fonctionnaires, en l'occurrence ceux de l'Éducation nationale.
02:00 Donc, ils savent qu'ils ne sont pas seuls pour pouvoir faire appliquer la loi.
02:05 Je pense qu'il ne faut pas résumer la question de l'école à la question de l'Abaya.
02:10 Il y a mille défis à relever pour l'École de la République,
02:14 celui évidemment de la rémunération des enseignants,
02:18 du remplacement des professeurs, qui sont des questions très importantes.
02:21 Donc, je pense que maintenant que le Conseil d'État, encore une fois,
02:24 a dit de droit sereinement, on va pouvoir s'intéresser encore davantage
02:30 dans le débat public aux questions qui sont au cœur des défis pour notre école,
02:33 c'est-à-dire l'enseignement de nos enfants.
02:35 Il y a des poussées islamistes dans d'autres secteurs de la fonction publique ?
02:38 Vous savez, la fonction publique, le service public, il fait appliquer la laïcité.
02:42 C'est d'abord une responsabilité pour les fonctionnaires
02:46 qui ne manifestent aucun signe religieux.
02:48 Il faut l'expliquer. L'État, la fonction publique est laïque.
02:52 Il y a des règles qui s'appliquent dans la société.
02:54 Ce ne sont pas d'ailleurs des valeurs, des opinions, comme je l'entends souvent.
02:58 C'est un principe constitutionnel.
03:00 Oui, il y a eu ces dernières années des atteintes à la laïcité
03:03 qui ont été diverses en fonction des ministères,
03:05 dans le champ de la justice, dans le champ de l'éducation,
03:07 dans le champ parfois de la santé,
03:09 qui sont autant au fond de grignotements de notre pacte républicain.
03:13 Et donc, notre responsabilité, notre ligne, c'est d'accompagner les fonctionnaires.
03:17 Vous savez, on a pris un engagement qu'on est en train de tenir,
03:20 d'avoir des référents qui font appliquer la laïcité
03:22 dans toutes les administrations de France.
03:24 On en a nommé déjà 2000.
03:27 Et de former l'ensemble des agents de la fonction publique,
03:30 nous l'aurons fait d'ici la fin de l'année 2025,
03:33 pour que chacun, au fond, soit équipé pour pouvoir faire appliquer
03:38 ces règles de la République qui sont parfois méconnues.
03:41 On ne sait pas, par exemple, qu'un usager a le droit de porter des signes religieux,
03:45 un agent de la fonction publique.
03:47 Ça n'est évidemment pas le cas.
03:48 Vous voyez, ce sont des principes simples,
03:49 mais parfois, il ne faut jamais laisser nos fonctionnaires seuls.
03:53 Et je crois que c'est très important de pouvoir le faire.
03:54 Vous allez annoncer un plan pour protéger les fonctionnaires, en première ligne,
03:58 parfois agressé par des usagers.
04:02 On l'a vu cette semaine, il y a eu une agression dans le hall du conseil départemental du Nord.
04:10 Quelqu'un qui a vu son RSA suspendu, qui a tout cassé dans le hall.
04:14 Qu'est-ce que vous allez annoncer dans votre plan ?
04:16 D'abord, c'est le même sujet.
04:18 Protéger, considérer au fond, ceux qui nous servent au quotidien,
04:23 ceux qui s'engagent, ceux qui nous protègent,
04:25 qui sont les agents de la fonction publique.
04:27 On l'a vu pendant les émeutes, ils ont été en première ligne.
04:31 Ils ont vu parfois leurs lieux de travail incendiés.
04:33 Je fais ma rentrée il y a quelques jours dans un institut régional d'administration,
04:37 un lieu où on forme des fonctionnaires qui a été en partie incendié.
04:40 Tout ça doit nous questionner très profondément.
04:43 Et donc moi, je crois que la première considération pour les fonctionnaires dans notre pays,
04:47 c'est effectivement de les protéger à tout point de vue.
04:49 C'est question du pouvoir d'achat,
04:51 c'est aussi les questions de protection physique de nos fonctionnaires.
04:55 J'ai eu à connaître, comme ministre de la fonction publique, des drames.
04:59 Des fonctionnaires ont été l'année en cours assassinés.
05:03 Je me suis rendu dans une salle des professeurs à Saint-Jean-de-Luz
05:06 où une professeure avait été poignardée.
05:08 Et on pourrait malheureusement multiplier les exemples.
05:10 Donc oui, on doit mieux protéger nos fonctionnaires.
05:13 D'abord, on doit mieux mesurer les incivilités, les violences parfois,
05:17 qui sont faites sur tel ou tel service pour pouvoir réagir.
05:20 On doit parfois pouvoir généraliser des équipements de protection.
05:24 Vous voyez, on a déployé dans certains hôpitaux des boutons d'alerte, par exemple.
05:27 Et ça, c'est des choses de bon sens.
05:29 Voyons comment on pourrait déployer ce type d'instrument.
05:32 Et puis parfois, ce sont des débats aussi que nous avons eus,
05:35 on doit mieux protéger d'un point de vue juridique les fonctionnaires.
05:39 Moi, je note qu'on ne peut pas, par exemple, tout le temps,
05:41 porter plainte à la place d'un fonctionnaire quand il a été agressé, mis en cause.
05:45 Ce sont autant de réflexions que nous menons pour pouvoir,
05:49 pour tous les agents au fond de guichet, c'est-à-dire ceux qui sont en première ligne,
05:53 mieux les protéger, mieux les considérer.
05:55 Moi, ma conviction absolue, c'est que si on veut rendre la dignité
05:58 au métier de la fonction publique,
06:00 ça doit passer d'abord par cette première considération qu'est la protection.
06:03 Hier, Stanislas Guérini, vous étiez aux côtés du président de la République
06:06 au Conseil national de la refondation.
06:08 Aucun représentant d'opposition n'était présent.
06:12 C'est un mauvais signe.
06:12 Comment est-ce que vous allez trouver des majorités pour voter les textes ?
06:15 D'abord, tous invités, disons, ce qui est évidemment naturel et évident.
06:22 Je crois parler à l'instant de ce qui a traversé notre pays, des émeutes.
06:27 On voit bien que ce sont des fissures très profondes, justement,
06:31 dans notre cohésion nationale et que dans ce moment-là,
06:34 la responsabilité du président de la République,
06:36 la responsabilité du gouvernement, c'est de faire cet essamble,
06:39 cet effort de rassemblement, c'est de recréer de l'union.
06:42 Il faut qu'on trouve les chemins pour pouvoir avancer.
06:44 C'est ce que fait le président quand il invite tous les chefs de parti
06:48 qui, en l'occurrence, sont venus la semaine dernière
06:51 pour discuter des sujets profonds du pays.
06:54 L'efficacité de l'action publique, la cohésion de la nation.
06:57 Et hier, au Conseil national de la refondation,
06:59 avec, je veux le dire, beaucoup de représentants de la société française,
07:03 des forces syndicales, des partis politiques,
07:07 tous les représentants d'élus,
07:09 ils ne sont pas tous de la majorité présidentielle.
07:12 Le président de la République a abordé ces questions qui sont essentielles,
07:15 qui est, au fond, comment on agit localement plus efficacement.
07:19 Ce qui marche dans notre pays, c'est ce qui se passe sur le terrain.
07:22 On l'a vu dans le champ de l'éducation, dans le champ de la santé.
07:25 Vous savez, le président de la République a demandé à des acteurs de terrain,
07:28 hier, de témoigner.
07:29 C'était des moments peut-être plus forts.
07:31 Le niveau scolaire est en baisse.
07:33 Tout le monde le note.
07:34 Mais vous savez, Déborre, je pense qu'il n'y a aucune fatalité.
07:36 Et ça fonctionne quand on fait confiance au terrain.
07:39 Hier, il y a une enseignante qui a témoigné sur les initiatives
07:42 qui n'auraient pas été possibles sans le Conseil national de la refondation.
07:45 De l'innovation, elle a mis, elle qui ne croyait pas au numérique,
07:48 du numérique dans sa classe,
07:49 et elle a fait coder des jeunes enfants de maternelle.
07:52 Je pense que tout le monde était ému, au fond,
07:54 de voir à quel point, sur le terrain, quand on fait confiance au terrain,
07:58 on peut trouver des solutions.
07:59 Et là, il y a un chemin à construire.
08:01 Plus d'efficacité d'action locale.
08:02 Comment est-ce qu'on réussit ?
08:04 On parle de décentralisation, de déconcentration.
08:07 On a, pendant la crise sanitaire, bien fait marcher l'État et les collectivités.
08:11 Sur ces questions-là, j'en suis absolument convaincu.
08:14 Le président de la République a raison de tenter de trouver un chemin,
08:17 parce qu'il y a un chemin possible.
08:18 Et beaucoup d'élus nous disent, nous, on est dans l'opposition,
08:21 ne nous demandez pas de rejoindre la majorité.
08:23 Mais en revanche, si vous mettez les bons sujets sur la table,
08:25 et l'action locale, ce sont les bons sujets,
08:27 alors on pourra faire des choses ensemble.
08:28 L'immigration, c'est un bon sujet ou pas ?
08:30 C'est un sujet nécessaire.
08:31 Les Français, ils nous demandent d'agir efficacement.
08:34 Et d'ailleurs, ils ne nous demandent pas de faire des grands discours.
08:37 Ils ne nous demandent pas de l'idéologie sur l'immigration.
08:39 Ils nous demandent de trouver des solutions efficaces,
08:41 parce qu'ils voient les choses.
08:43 Ils voient que notre système, il ne marche pas très bien aujourd'hui.
08:45 Ni pour bien faire appliquer la loi de la République,
08:48 quand il s'agit de reconduire des étrangers en situation irrégulière à la frontière,
08:51 ni parfois dans des situations de fait que tout le monde connaît,
08:54 c'est-à-dire des gens qui travaillent et qu'on n'arrive pas à bien intégrer.
08:57 - Qui est le plus tenable à cause de l'immigration ?
08:59 - Je crois qu'en tout cas, c'est une réalité.
09:03 Pas celle que certains...
09:05 J'entendais Eric Zemmour à votre antenne hier...
09:08 - Le micro de Sonia Mabrouk.
09:09 - ... ressasser, le grand remplacement, etc.
09:12 Tout ça, c'est de l'idéologie et à mon sens, assez fantasmée.
09:15 Mais en revanche, sur le terrain,
09:17 les gens voient bien qu'il y a des choses qui dysfonctionnent.
09:19 Ils le voient parfois dans leurs services publics d'ailleurs,
09:22 qui sont effectivement beaucoup occupés pour des questions d'immigration.
09:28 Donc, ce que nous demandent nos concitoyens, je crois,
09:31 quand on a des discussions, pas de plateau télé,
09:33 quand on a des discussions sur le terrain
09:35 avec des gens qui nous demandent de régler leurs problèmes,
09:37 c'est d'avancer efficacement, sans idéologie, sur ces questions-là.
09:41 Je crois qu'il ne faut fermer aucune porte, il faut pouvoir avancer.
09:43 - Dans un sondage CSA pour CNews qu'on a dévoilé hier matin,
09:46 les deux tiers des Français étaient pour stopper l'immigration extra-européenne en France.
09:51 Moi, je crois encore une fois qu'il faut se garder sur ces sujets-là des grands mots.
09:55 Il faut partir du réel, de ce qui se passe sur le terrain,
09:59 de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas.
10:01 Je vous l'ai dit, je crois assez lucidement,
10:04 il y a des choses qui ne fonctionnent pas.
10:06 Le système européen d'asile et d'immigration dysfonctionne.
10:10 Aujourd'hui, les principes de Dublin sont très difficiles à appliquer.
10:14 La réalité des fêtes dans notre capacité de reconduite,
10:17 c'est qu'il y a beaucoup de choses qui ne fonctionnent pas.
10:19 Je crois aussi, ça doit être vrai, de regarder les questions d'intégration,
10:22 d'intégration par le travail, de pouvoir regarder la réalité des fêtes.
10:26 C'était intéressant, vous m'interrogez sur le Conseil national de la refondation.
10:30 Certains participants ont dit leur volonté de pouvoir continuer à avancer,
10:34 y compris sur les questions d'intégration par le travail.
10:37 Je pense que c'est tous ces aspects-là qu'il faut regarder, avancer.
10:40 Encore une fois, pas de grand discours, des actes sur un sujet comme l'immigration.
10:44 C'est ça qu'attendent nos concitoyens.
10:45 - Deux derniers sujets, on est pressé par le temps, je suis désolé.
10:48 Le pouvoir d'achat, forte inflation.
10:50 Vous avez parlé d'une prime de pouvoir d'achat pour les fonctionnaires.
10:53 Combien, pour qui, quand ?
10:55 - J'ai fait plus qu'en parler.
10:56 C'est acté, c'est décidé.
10:58 Les décrets ont été pris à l'été.
11:01 Donc, ce sera une prime très concrètement pour 2 millions de fonctionnaires.
11:04 Les fonctionnaires qui sont rémunérés dans la fonction publique d'État,
11:07 dans la fonction publique hospitalière, en dessous de 3 250 euros brut de rémunération.
11:12 Ils vont recevoir une prime qui ira de 800 euros pour les fonctionnaires les moins bien rémunérés,
11:17 800 euros brut, à 300 euros pour les fonctionnaires qui seront à 3 250 euros de rémunération.
11:22 Vous voyez, il y a 200 000 fonctionnaires, justement, ceux de première ligne et de guichet,
11:27 qui percevront une prime de 800 euros brut.
11:30 Ça veut dire, pour être très précis, 720 euros dans la fonction publique nette sur le compte en banque.
11:35 Ça sera versé pour la grande majorité d'entre eux au mois d'octobre,
11:39 pour certains opérateurs au mois de novembre, donc très prochainement.
11:42 Pourquoi ? Parce que le pouvoir d'achat et la visuaire, elles touchent principalement.
11:46 On voit que c'est une inflation du quotidien alimentaire sur l'essence,
11:50 ceux qui sont les moins bien rémunérés dans notre pays.
11:52 Et donc, moi, j'assume de faire porter mes efforts, les décisions que j'ai prises sur les fonctionnaires
11:58 les moins bien rémunérés de notre pays, avec cette prime de pouvoir d'achat,
12:02 cette prime Macron de la fonction publique, d'une certaine façon, qui sera versée très prochainement.
12:07 C'est ça aussi la protection, je crois, de nos agents publics contre la visionnaire.
12:10 – Merci beaucoup, monsieur le ministre.
12:12 – Merci à vous.
12:13 – Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews
12:16 et sur le plateau dans le studio d'Europe 1.
12:18 – Et à l'Elle est bleue, on est encore loin de se le dire.
12:20 – Évidemment, vous irez ce soir au stade ?
12:23 – Non, mais je le regarderai avec des copains devant la télé, voilà.
12:26 – Vous savez qu'il y aurait une grève à l'Aérat-TP,
12:29 il y a des syndicats qui appellent à la grève, un petit commentaire ?
12:32 – Ça ne me semble pas très responsable, et je crois et j'espère
12:35 que le service public du transport fonctionnera bien,
12:38 je crois que ce sera le cas malgré cette vague.
12:39 – Merci Stanislas Guérini.