L'invité du 13h - Laure Verdeau et Philippe Camburet

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L'Invité du 13h (13h - 5 Septembre 2023 - Laure Verdeau et Philippe Camburet)
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00:00 qu'arrive-t-il à l'agriculture biologique après des années de croissance, parfois à deux chiffres.
00:04 Le poids du bio dans les produits de grande consommation étant repli depuis trois ans maintenant,
00:09 la barre des 5% avait été dépassée en 2020, on était en juillet sous la barre des 4%.
00:15 Résultat, les grandes surfaces réduisent leur rayon, le nombre d'agriculteurs tentait de s'y convertir diminue.
00:21 Certains font le chemin inverse et le gouvernement est appelé à la rescousse.
00:24 Un plan d'aide de 60 millions d'euros annoncé au printemps, les producteurs ont d'ailleurs jusqu'au 20 septembre
00:29 pour déposer leur dossier. Alors le bio serait-il devenu trop cher avec l'inflation ?
00:34 Est-ce la seule explication ? Vous êtes-vous détourné du bio ces derniers mois ?
00:38 Avez-vous modifié vos habitudes de consommation ? J'attends vos questions pour nos invités.
00:42 01 45 24 7000 ou via l'application France Inter.
00:47 Bonjour Philippe Tamburet.
00:48 Bonjour.
00:49 Vous êtes président de la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique qui représente les producteurs bio.
00:54 Vous êtes vous-même producteur ?
00:56 Absolument.
00:56 En Bourgogne me semble-t-il.
00:57 C'est ça, oui.
00:58 Avec nous également Lord Verdot.
01:00 Bonjour.
01:00 Bonjour.
01:01 Vous êtes la présidente de l'Agence Bio, c'est un groupement d'intérêt public qui est en charge du développement,
01:07 de la promotion et de la structuration de l'agriculture biologique en France.
01:12 On va commencer avec un témoignage, celui d'Emmanuel qui nous appelle du département du Gard.
01:16 Bonjour Emmanuel.
01:18 Oui, bonjour à tous.
01:19 Vous produisez, vous êtes producteur bio dans le Gard ?
01:22 Exactement, je me suis installé il y a quatre ans en production de plantes aromatiques et médicinales,
01:26 en agriculture biologique, certifié donc.
01:28 Et vous constatez des difficultés pour écouler votre production ces derniers mois ?
01:32 C'est surtout un problème, pour moi, de tromperie du consommateur qui a eu un regard biaisé ces dernières années
01:41 en raison de la création du label HVE, du label Haute Valeur Environnementale.
01:45 Pour moi, c'est ça qui, entre autres, explique pourquoi la bio ne cesse de reculer.
01:50 Ce label a été lancé en 2011, à la base, il devait permettre la transition du conventionnel vers le bio.
01:55 Mais en fait, ce n'est pas du tout ce qui s'est passé.
01:58 Et c'est un label qui est extrêmement moins contraignant que le label agriculture biologique.
02:04 C'est-à-dire qu'on n'a pas besoin de renoncer aux pesticides, on n'a pas besoin de renoncer aux engrais de synthèse.
02:11 Voilà, c'était supposé être un intermédiaire, mais en fait, c'est devenu une fin en soi
02:14 pour de nombreux agriculteurs conventionnels qui peuvent apposer ce label sur leurs produits,
02:19 qui nous laissent penser qu'effectivement, c'est à haute valeur environnementale,
02:23 alors qu'en fait, ça reste toujours de l'agriculture intensive.
02:27 Et ça nous fait une vraie concurrence déloyale et une tromperie également pour le consommateur.
02:35 Je reviens à ma question initiale, Emmanuel.
02:37 Est-ce que ça entraîne pour vous une baisse de production, une baisse de vente ?
02:41 Alors, nous, on constate ces baisses de vente,
02:44 mais je suis dans un secteur, plantes aromatiques et médicinales, où les producteurs sont massivement dans le bio.
02:49 Mais c'est vraiment sur le vent. Moi, j'ai beaucoup d'amis vignerons qui, eux, se retrouvent dans cette situation
02:55 de voir leur production biologique avoir des difficultés à les écouler,
03:01 là où des collègues qui n'ont pas du tout modifié leur pratique,
03:05 c'est-à-dire qui continuent d'avoir recours aux pesticides,
03:06 continuent d'avoir recours à la fertilisation de synthèse,
03:11 eux arrivent à écouler mieux leurs produits parce qu'il y a ce petit label avec une petite abeille
03:16 qui laisse vraiment penser que leur démarche est sans impact sur l'environnement.
03:21 Ils absorbent aussi une bonne partie de l'aide d'État,
03:24 c'est-à-dire qu'ils touchent autant de crédits d'impôt que nous,
03:26 alors que c'est une certification qui leur coûte beaucoup moins cher et qui est surtout sans aucun...
03:33 On va donner la parole à nos invités. Merci Emmanuel pour ce témoignage.
03:37 Philippe Camburet peut-être, d'où vient la crise ?
03:39 Problème de lisibilité des labels qui se superposent, nous dit Emmanuel,
03:44 ou bien c'est la conséquence de l'inflation ?
03:49 L'inflation a créé forcément un climat défavorable pour le questionnement sur le prix par les consommateurs,
03:55 mais pour n'importe quel prix. Aujourd'hui, l'ensemble des prix de l'alimentation évoluent beaucoup.
03:59 Les produits bio ont moins augmenté que les autres produits,
04:05 parce qu'on ne dépend pas de l'engrais russe par exemple.
04:08 Vu qu'à moins d'un trent, la hausse a été moins forte.
04:11 Mais malgré tout, les produits bio subissent de plein fouet cette hausse des prix.
04:15 Comment est-ce que vous l'expliquez ?
04:16 Il y a la hausse des prix. Et puis pour revenir sur la question de l'image,
04:19 je crois que le témoignage qu'on vient d'entendre pose bien le problème.
04:22 Le problème, c'est qu'il s'agit d'une question d'information des consommateurs.
04:24 Aujourd'hui, on a une confusion qui s'est installée depuis plusieurs années.
04:28 Forcément, devant un engouement pour le produit bio, ça a suscité des remarques,
04:32 du questionnement et forcément des démarches "concurrentes" sur les valeurs.
04:37 La confusion est installée, peut-être durablement.
04:41 C'est pour ça qu'on a besoin de renforcer toutes les missions d'information des consommateurs
04:46 et des citoyens sur ce que c'est qu'un produit bio aujourd'hui.
04:49 Laure Verdot, est-ce qu'on n'a pas cru un peu naïvement que la croissance serait perpétuelle pour le bio ?
04:55 Il y avait une croissance à deux chiffres et que ce marché allait croître indéfiniment ?
04:59 Il faut rappeler que nous, en tant que Français, on ne met que 6% de nos cours en bio.
05:04 C'est-à-dire qu'on n'achète que 6% de bio.
05:06 Si on regarde nos voisins, que ce soit les Danois, les Autrichiens, les Suédois, etc.,
05:10 ils mangent entre eux, même les Allemands, entre 10 et 13% de bio.
05:12 Si demain on mangeait autant qu'eux, franchement, on n'aurait aucun problème,
05:15 les agriculteurs auraient leur débouché en face.
05:18 Pourquoi on consomme moins de bio que nos voisins ?
05:21 Il y a un problème qui est que, c'est ce que disait Philippe,
05:25 il y a un déficit d'informations du citoyen.
05:26 Or, un citoyen qui n'est pas informé, une fois qu'il franchit la porte de son supermarché ou qu'il va au marché,
05:30 il ne va pas être enclin à payer un éventuel surcoût.
05:34 On parle beaucoup du prix du bio qui est plus cher,
05:37 il y a des prix du bio, et le bio peut être très compétitif en vente directe à la ferme, par exemple.
05:42 D'ailleurs, c'est le seul segment qui a été en croissance l'an dernier.
05:45 En vente directe, ça marche bien, en grande surface et en magasin spécialisé, ça marche moins bien.
05:49 Ce qui pose d'autres questions, on va y venir.
05:51 C'est pour ça que la grande distribution, on a beaucoup entendu dire que les rayons bio disparaissent,
05:56 ils sont déplumés, etc. Certainement, il y a une vague de déréférencement.
06:00 Mais la grande distribution, elle est là pour vendre ce qui s'achète.
06:03 Si les citoyens ne savent plus ce qu'il y a derrière le bio,
06:07 l'ignorance va nourrir la méfiance et ils vont avoir une moindre propension à en acheter.
06:12 Nous, ce dont on a besoin, c'est de redonner à la fois envie de bio
06:15 et passer trois messages massivement à des heures de grande écoute qui sont
06:17 1) ce qu'est le bio, le diplôme d'état d'agroécologie garantie, certifié, contrôlé.
06:22 Le deuxième message, c'est pourquoi c'est bien, pour les abeilles, pour les coccinelles,
06:26 pour le bonheur des agriculteurs.
06:27 Et le 3, c'est comment est-ce qu'on en mange quelque chose au budget.
06:29 Parce que oui, le bio, c'est pour toutes les bourses,
06:32 c'est juste que ça demande un peu de jus de cerveau et de l'huile de coude pour le mettre dans son panier.
06:37 Au-delà de la communication, vous dites que les produits bio sont mal identifiés par les consommateurs.
06:42 Qu'est-ce que vous allez changer concrètement ? Est-ce que vous allez changer des choses ?
06:45 Alors déjà, il faut rappeler ce qu'est le bio.
06:47 Nous, à l'agence bio, on interroge tous les ans 4000 consommateurs en disant
06:52 "alors, vous en avez tout dans votre rapport au bio"
06:54 et ce qu'ils nous disent, on leur dit "mais alors le bio, qu'est-ce que c'est ?"
06:57 Quand on fait un focus group, c'est-à-dire on met des consommateurs à discuter,
07:00 ils nous disent "ah ben, c'est un label avec moins de pesticides synthétiques"
07:04 alors que justement, le bio, c'est d'interdire les pesticides synthétiques.
07:08 Donc, méconnaissance.
07:09 Méconnaissance.
07:10 Et c'est vrai que si vous ne savez pas qu'à chaque fois que vous mangez bio,
07:13 vous améliorez la biodiversité ou vous baissez la facture d'eau nationale,
07:17 parce qu'il y a moins de retraitement, forcément vous avez moins tendance à acheter bio.
07:20 Philippe Camburet, est-ce que le bio n'atteint pas son plafond aujourd'hui ?
07:25 Est-ce qu'on n'est pas finalement sur un petit marché, un marché de niche ?
07:28 On a cru que ça serait un marché considérable, en fait c'est un peu plus petit.
07:31 Je vous pose cette question parce qu'on a cru au début de l'été que les Français ne partiraient pas en vacances,
07:35 compte tenu de la crise du pouvoir d'achat, et au final ils sont partis.
07:38 Ils ont fait le choix de partir beaucoup plus que ce que l'on pensait.
07:41 Pourquoi est-ce que les Français n'investissent pas massivement dans le bio lorsqu'ils font leurs courses ?
07:46 Pourquoi est-ce qu'ils ne font pas ce choix-là au final ?
07:47 Alors je crois qu'il faut bien se garder de pronostics de ce style-là.
07:52 On a vu la dynamique qu'on a connue ces dernières années.
07:56 Il y a eu déjà des plateaux de croissance dans l'histoire de la bio
08:00 et on est certain que ça va repartir, évidemment, dans quelles mesures et quand.
08:05 C'est justement ça la question.
08:07 Mais il n'y a pas de plafond de verre.
08:08 Aujourd'hui, le gouvernement a lui-même fixé un objectif de 18% de surface bio en 2027,
08:12 alors qu'on vient à peine de dépasser 10%.
08:15 Au niveau européen, on ambitionne beaucoup plus que ça encore.
08:18 Donc il y a encore évidemment de la place pour une agriculture qui évite les algues vertes sur les plages de Bretagne,
08:26 qui évite les cancers et qui évite le prix de l'eau et de la dépollution de l'eau.
08:30 Donc il faut bien se poser ces vraies questions-là.
08:32 Le vrai coût de l'alimentation, est-ce qu'aujourd'hui,
08:35 même si les prix ont augmenté, ils ne sont sûrement pas au vrai coût.
08:38 L'alimentation, aujourd'hui, ça coûte plus cher que ça.
08:41 Et à l'inverse, on a une agriculture biologique qui est au rendez-vous de tous ces enjeux de transition.
08:45 On a eu une question d'un producteur, question d'un consommateur.
08:48 Bonjour Christian.
08:50 Oui, bonjour.
08:50 Vous êtes à Marcylie en Villette.
08:53 Voilà.
08:53 Où est-ce que ça se trouve ?
08:54 Dans notre belle Sologne.
08:55 En Sologne, très bien.
08:57 Nous vous écoutons.
08:59 Oui, alors le bio, c'est un idéal magnifique.
09:03 Mais seulement en France, ce qu'il faut savoir, c'est qu'une part importante du bio qui est consommée,
09:09 c'est de l'ordre d'un tiers, ça n'est pas rien, est produite à l'étranger.
09:15 Or, de nombreux articles sur des supports très variés,
09:20 font état de produits bio produits à l'étranger,
09:23 donc ne respectant pas dans leur pays de production le cahier des charges bio,
09:29 et ceci couplé à des contrôles insuffisants, voire inexistants.
09:35 Alors autrement dit, pour caricaturer une célèbre réclame,
09:40 ça a l'aspect du bio, ça a peut-être le goût du bio, mais ce n'est pas du bio.
09:45 Merci Christian pour cette interpellation,
09:47 pour nos invités qui vous répondent, un tiers des produits bio vendus en France,
09:53 leur verre d'eau, viennent de l'étranger ?
09:54 C'est plutôt un motif de fierté, c'est plutôt que 70% des produits bio consommés en France,
10:00 sont made in France, ce qui fait du bio une très bonne filière en matière de souveraineté alimentaire.
10:04 D'accord.
10:04 Donc, et si on enlève les produits tropicaux, qui ne poussent pas dans l'hexagone,
10:07 eh bien on se retrouve à 82% de produits made in France.
10:10 Donc on peut au contraire être fier...
10:12 On reste à 30% qui viennent de l'étranger, ce qui pose la question du transport,
10:16 de la pollution occasionnée par ce transport,
10:18 et peut-être que ça incite des consommateurs à aller vers des produits qui viennent de près de chez eux.
10:24 Vous disiez tout à l'heure, ce qui marche bien finalement, c'est la vente directe.
10:27 Oui, alors attention, le transport, c'est beaucoup moins important dans l'empreinte environnementale,
10:31 que le mode de production.
10:33 Si vous achetez quelque chose qui a été poussé à côté de chez vous,
10:35 mais qui a nécessité beaucoup d'engrais synthétiques importés par camion,
10:39 l'addition sera beaucoup plus salée au niveau de l'environnement.
10:41 Il vaut mieux acheter une tomate bio d'Espagne qu'une tomate conventionnelle de 10 km.
10:49 Il faut l'acheter de saison, donc ça évite de forcer les cycles.
10:51 En tout cas, là on a dans l'idée de notre auditeur que,
10:55 quand ça vient de l'étranger, c'est moins bien, il vaut mieux acheter français.
10:57 Alors, il y a eu des cas de fraude, mais c'est pas pour autant que ça disqualifie un cahier des charges.
11:01 On a des accords avec une quinzaine de pays, et pour le reste c'est contrôlé.
11:04 Rappelons que le bio est contrôlé plus d'une fois par an.
11:07 Donc effectivement, on peut décider de fermer le métro parce qu'il y a quelques fraudeurs,
11:10 mais sur le fond, le bio reste le fer de lance de la transition agroécologique.
11:14 Toujours sur cette question de la confiance, question de Jérôme de Montreuil.
11:18 "Je ne consomme plus de bio parce que le bio utilise les restes d'abattoirs pour des engrais organiques."
11:24 Philippe Camburet sur ce point et sur cette question précise de consommateur.
11:31 Question précise, je vais revenir sur la question des contrôles.
11:34 Aujourd'hui, l'agriculture biologique, c'est l'agriculture la plus contrôlée qui soit.
11:37 On est sans cesse en train de pousser ce cahier des charges européen,
11:42 aujourd'hui, vers plus de sévérité, plus de contrôle pour que justement,
11:46 la confiance perdure et la confiance augmente.
11:48 Donc que dans certaines filières, on est encore peut-être des failles à combler.
11:53 Je ne connais pas le cas précis qui est cité là, mais de toute façon,
11:56 on est en Europe sans arrêt en train de pousser le cahier des charges
12:00 vers plus de sévérité et d'exigence.
12:02 Et évidemment que je suis d'accord avec notre auditeur qu'il vaut peut-être mieux se tourner
12:07 vers un producteur qui utilisera des engrais organiques venant de sa ferme
12:10 plutôt que des produits et des sous-produits industriels.
12:13 Il y a des conséquences directes pour les producteurs.
12:15 Je prends l'exemple du lait. Au printemps, un litre de lait bio sur trois
12:18 a été vendu comme du lait ordinaire.
12:20 Donc ce sont des pertes évidemment très importantes pour les éleveurs.
12:23 Qu'est-ce qu'il faut leur dire aujourd'hui, leurs verre d'eau ?
12:26 Ceux qui sont tentés par la conversion, mais qui doivent hésiter fortement
12:29 parce que les prix baissent et les productions ont du mal à s'écouler.
12:34 Hélas, on leur dit, tous les organismes intermédiaires, tous ceux qui mettent en marché,
12:38 les coopératives, les industriels, leur disent déjà pour la conversion en bio,
12:42 attendez, donc on touche le doigt, on a du doigt un phénomène qui est dingue,
12:44 c'est que les agriculteurs veulent passer en bio.
12:46 On leur dit non, non, non, non, restez en pas bio,
12:49 gardez votre pulvérisateur de pesticides de synthèse,
12:51 alors qu'en parallèle, on a besoin d'augmenter les surfaces bio
12:55 pour notre transition agroécologique.
12:57 Donc en fait, c'est le moment historique où le bio ne peut plus se piloter que par l'offre agricole.
13:02 On ne peut pas multiplier les champs bio, il faut en face avoir un objectif de consommation bio.
13:06 On est champion européen de la production bio,
13:07 il faut qu'on devienne champion européen de la consommation
13:10 parce que offre et demande marchent ensemble.
13:11 Philippe Camburet, 60 millions d'aides débloquées par l'État,
13:15 il y a 60 000 exploitations en bio, ça fait à peu près 1000 euros par exploitation, est-ce que ça suffit ?
13:21 Alors, bien entendu, on a entendu cette annonce avec des règles d'accès à cette aide
13:27 et ça sera restrictif et tout le monde n'ira pas droit.
13:29 On est vigilant là-dessus et on sera justement au rendez-vous
13:35 d'ambitions bien plus importantes en matière d'aide aux agriculteurs bio,
13:39 notamment en ce qui concerne l'aide à la conversion.
13:41 Aujourd'hui, on a un budget qui est prévu pour la conversion
13:44 alors qu'en réalité, il n'y a pas assez de candidats.
13:46 Donc, est-ce qu'il n'est pas possible d'intervenir enfin sur la politique agricole commune
13:51 pour qu'on se concentre sur les agriculteurs qui aujourd'hui sont en bio ?
13:54 Il faut surtout qu'ils restent bio.
13:55 Et les agriculteurs qui souhaitent déposer un dossier jusqu'au 20 septembre,
13:59 pour le faire, on reviendra dans les prochaines semaines sur ce sujet
14:02 parce qu'on a eu énormément d'appels et énormément de messages
14:05 que je n'ai pas pu tous vous les transmettre.
14:07 Merci à tous les deux d'avoir accepté l'invitation du 13/14, 13h45 sur Inter.

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