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Les invités du 13h (13h - 19 Octobre 2023 - Philippe Brun et Antoine Math)

Philippe Brun, député PS dans la 4e circonscription de l'Eure et également conseiller municipal d'opposition à Louviers et Antoine Math , chercheur à l'IRES Institut de Recherches Economiques et Sociales et collaborateur Scientifique au Haut Conseil de la Famille de l’Enfance et de l’Age, spécialiste Monoparentalité et Politiques Publiques sont les invités du 13h le jeudi 19 octobre 2023.

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Transcription
00:00 Il y a dix ans, en 2013, avec son titre « Papa outé », le chanteur Stromae rencontrait
00:05 un succès phénoménal.
00:06 L'artiste y fait référence à son histoire personnelle.
00:09 Mais le grand public s'identifie surtout à un enfant qui a grandi dans une famille
00:13 monoparentale.
00:14 A l'époque, le sujet n'est pas encore politique, il va le devenir à la faveur de
00:18 la crise des Gilets jaunes.
00:19 Bonjour Philippe Brun, vous êtes député socialiste de l'heure, vous avez lancé
00:23 mardi dernier à l'Assemblée Nationale un groupe de travail sur ces familles monoparentales
00:28 avec pour objectif de changer la loi pour mieux les accompagner.
00:32 Avec nous également Antoine Mat, bonjour.
00:33 Vous êtes chercheur à l'Institut de Recherche Économique et Sociale, collaborateur scientifique
00:38 également au Haut Conseil de la Famille, de l'Enfance et de l'Âge.
00:42 Pour tous les deux, j'attends les questions ou les témoignages, on en a déjà beaucoup,
00:46 des auditeurs de France Inter, 0145 24 7000 ou via franceinter.fr.
00:52 Parmi les témoignages qui nous parviennent, celui de Céline.
00:55 Bonjour Céline.
00:56 Bonjour.
00:57 Vous êtes députée à Nantes.
00:58 Oui.
00:59 Quelle est votre question ? On vous écoute Céline.
01:01 Je n'ai pas de question.
01:02 Déjà merci qu'un groupe socialiste s'occupe enfin de ces questions-là, vu que je crois
01:07 que les dernières élections, on n'avait que Madame Pécresse et Madame Le Pen qui
01:11 s'étaient occupées de ça, ce qui fait un petit peu mal.
01:13 J'ai trois choses.
01:16 La première, c'est que effectivement, outre les problèmes qu'on rencontre au quotidien,
01:23 les familles monoparentales ne sont pas prises en compte pour toutes les relations avec les
01:28 organiques, la sécu.
01:30 Vous êtes une maman seule Céline ?
01:32 Tout à fait.
01:33 Et je n'en étiens.
01:34 Alors que parfois, j'ai déjà été dans des groupes à l'Assemblée, notamment j'habitais
01:39 à Paris, et qu'en fait on entendait des choses terribles, où en fait les enfants
01:44 se gardaient entre eux, parce que les modes de garde à Paris et à Nantes ça ressemble
01:47 un peu mieux.
01:48 Mais donc voilà, ces problèmes-là qu'on doit gérer, donc on sait déjà que les femmes
01:54 elles ont moins de temps, à la fois professionnelles mais aussi personnelles, parce qu'elles
01:59 s'occupent plus des enfants, dans des couples on va dire normaux, mais seules, il n'y a
02:04 pas de relais.
02:05 Même une inscription périscolaire, où ce qui demande une demi-journée, il peut y avoir
02:10 un relais, vous voyez, si moi je pose une demi-journée, le conjoint...
02:13 Là, il n'y a pas de relais ?
02:14 Il n'y a pas de relais.
02:15 Ça c'est la première chose.
02:16 La deuxième chose, c'est que si on est une famille, il y a beaucoup plus de mères,
02:22 je crois que c'est 95%, mais vous avez compris.
02:25 On va préciser tout ça.
02:26 Voilà.
02:27 Par exemple, je suis à la CAF, donc j'ai le RSA, on considère que ce qu'on appelle,
02:35 c'est encore dans les impôts, on parle de pension alimentaire.
02:39 Alors déjà moi ça me fait très mal ça aussi, en fait c'est la contribution à l'éducation
02:44 et à l'entretien de l'enfant.
02:45 C'est vrai que c'est un peu long, mais attention sur les mots.
02:48 Et votre dernier point Céline ?
02:49 Non, non, je tiens à dire que cette contribution à l'éducation, elle est considérée comme
02:55 un revenu.
02:56 Donc en fait je vais toucher moins, alors que j'ai bataillé déjà pour l'avoir, toutes
03:01 les familles monoparentales, hélas ne l'ont pas, mais on considère que c'est un revenu,
03:05 donc je vais avoir moins de ce RSA.
03:07 Et la dernière chose, c'est ma troisième, et j'en aurais fini, c'est que si donc je
03:14 travaille et que je reçois cette contribution à l'entretien et à l'éducation de l'enfant,
03:19 je suis imposée sur celle-ci, alors que celui qui la verse, lui, est défiscalité.
03:25 Donc j'entendais là qu'on allait défiscaliser les sociétés, les fédérations sportives,
03:31 alors que nous, maires, en tout cas familles mono, on est imposés sur une pension alimentaire
03:36 pour que ça soit plus court, et que celui qui la verse est défiscalisé, voilà.
03:42 Vous ne comprenez pas.
03:43 Merci Céline pour ce tour d'horizon complet de la situation, merci pour votre appel.
03:49 Philippe Brun, c'est vous qui avez lancé ce groupe de travail, d'autres députés
03:53 se joignent à vous.
03:54 Avant de venir précisément dans les situations qu'évoque Céline à l'instant, pourquoi
03:58 ce sujet est resté souterrain pendant tant d'années ? Vous, vous l'avez découvert
04:01 sur les ronds-points dans le mouvement des Gilets jaunes, auquel vous avez je crois participé.
04:04 Oui absolument, c'est un sujet à la fois souterrain médiatiquement, mais il est vrai
04:10 qu'il a pu être porté politiquement jadis, sans vraiment qu'on adapte nos institutions,
04:16 notre système institutiel à cette révolution familiale.
04:19 Aujourd'hui, 25% des familles sont monoparentales.
04:22 Une famille sur quatre, on ne peut pas parler de souterrain.
04:24 C'est immense.
04:25 83% des parents seuls sont des femmes, et 40% des enfants qui vivent dans ces familles
04:31 monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté.
04:34 C'est un très grand sujet social dans notre pays.
04:36 Aujourd'hui, plus d'un tiers des personnes qui touchent le RSA sont des femmes seules
04:42 avec enfants.
04:43 On l'a vu également sur la question des émeutes de cet été, 60% des émeutiers,
04:50 c'est le ministre de la Justice qui l'a dit.
04:51 Des mineurs interpellés, issus de familles monoparentales.
04:54 Quelqu'un a vérifié ce chiffre ?
04:55 On ne l'a pas vérifié, et on voit bien qu'il y a une instrumentalisation aussi de
04:58 ce sujet.
04:59 Et donc je crois qu'il est important aujourd'hui que nous adaptions notre système institutiel,
05:03 notre système social, notre système de logement, notre système fiscal, comme vient de le dire
05:07 Céline, à cette révolution de la monoparentalité et que nous redonnions de la dignité à toutes
05:12 ces mères, quand même très souvent des mères, toutes ces mères seules, mères célibataires
05:16 qui vivent dans de graves difficultés.
05:18 Antoine Madde, c'est une évolution assez ancienne de la société, l'augmentation
05:22 du nombre de familles monoparentales, ça se joue sur combien d'années ?
05:25 Oui, en fait, au début des années 70, il y avait 10% des familles qui étaient monoparentales.
05:31 Aujourd'hui, un quart le sont.
05:33 Donc oui, c'est un phénomène assez grandissant qui est beaucoup alimenté par les séparations,
05:38 les divorces.
05:39 Alors que peut-être auparavant, notamment au début des années 60, plus de la moitié
05:43 des familles monoparentales venaient du veuvage.
05:46 Donc surtout des femmes, toujours aujourd'hui, avec des enfants ?
05:49 Surtout des femmes.
05:51 4 familles monoparentales sur 5 sont dirigées par une femme.
05:56 Les enfants, les familles monoparentales sont moins nombreuses.
05:59 Plus dans les familles d'enfants que dans les couples, les enfants sont aussi plus âgés.
06:03 Puisque à fur et à mesure que la part des enfants qui vivent en famille monoparentale
06:07 augmente avec l'âge des enfants.
06:09 Ils sont 10% la première année de leur première année de vie.
06:13 Mais à 18 ans, c'est déjà 30% des enfants qui vivent en famille monoparentale.
06:17 Est-ce que ça dépend des revenus ? Ou bien on trouve des familles monoparentales représentées
06:22 de la même façon dans tous les milieux sociaux ?
06:24 Ce qui est certain, c'est que les revenus des familles monoparentales, en tout cas,
06:29 sont beaucoup plus faibles que les familles vivant en couple.
06:32 Le niveau de vie est beaucoup plus faible.
06:33 Pourtant, il est mal mesuré, j'allais dire.
06:36 On surestime leurs revenus.
06:37 Et donc, du coup, on retrouve beaucoup de familles monoparentales vivant avec de très
06:42 faibles revenus.
06:43 Les taux de pauvreté sont beaucoup plus élevés.
06:46 Par exemple, le taux de pauvreté monétaire est deux fois et demi plus élevé que pour
06:50 les parents vivant en couple.
06:52 Il est trois fois plus élevé en conditions de vie, quand on le mesure à travers les
06:56 conditions de vie.
06:57 Donc, effectivement, beaucoup de familles monoparentales ont d'énormes difficultés
07:02 de conditions de vie.
07:03 Mais je reviens à ma question.
07:04 Est-ce qu'il y a plus de familles monoparentales dans des milieux défavorisés ? Ou bien on
07:07 retrouve ce type de profil partout, quel que soit le niveau de revenu, finalement ?
07:11 Je pense un peu partout.
07:12 Mais le fait de devenir famille monoparentale entraîne un appauvrissement assez phénoménal.
07:17 Et d'ailleurs, c'est ce que montrent les études.
07:19 C'est qu'après une séparation, le niveau de vie, notamment des mères, diminue et diminue
07:23 fortement.
07:24 Et j'allais dire, il ne se rétablit en moyenne que très, très faiblement dans le
07:29 temps, alors que le niveau de vie des hommes séparés faiblit peu.
07:34 Et surtout, il se rétablit très vite.
07:36 Alors, des problèmes, et Céline l'évoquait à l'instant, Philippe Brun, il y en a plusieurs,
07:41 notamment pour les modes de garde.
07:43 Ça peut paraître anodin, mais quelles sont les conséquences ?
07:45 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, évidemment, quand vous êtes un parent seul et que vous
07:50 avez des horaires décalés, c'est le cas de beaucoup de femmes dans notre pays qui
07:54 travaillent dans les métiers du soin et du lien.
07:56 Eh bien, vous vous retrouvez dans une situation où vous ne pouvez pas faire garder votre
07:59 enfant et la garde, ça coûte cher.
08:01 Et dans toute une partie du pays, il n'y a pas de garde disponible à toute heure de
08:06 la journée.
08:07 Et donc, il faut qu'aujourd'hui, à la fois, on développe nos modes d'accueil
08:11 collectifs, notamment pour la petite enfance, mais il faut aussi, aussi que l'on donne
08:15 une priorité aux familles monoparentales pour que les enfants de ces familles-là
08:19 puissent être accueillis et aider justement leur mère et leur père à travailler.
08:24 Ça veut dire qu'il y a un taux de chômage plus élevé chez ce type de parents, Antoine
08:29 Mathe, parce qu'ils sont moins disponibles, moins flexibles ?
08:32 Les mères vivant en famille monoparentale ont un taux d'activité plus faible que les
08:35 mères vivant en couple, alors que ce n'était pas le cas il y a une vingtaine d'années.
08:39 Donc, il y a une dégradation relative pour les mères isolées.
08:44 Si on compare les mères isolées aujourd'hui et celles d'il y a 20 ans, elles ont plus
08:47 de difficultés aujourd'hui ?
08:48 En termes de taux d'activité, effectivement, il y a une dégradation assez importante.
08:52 Surtout, il y a une assez forte dégradation, en tout cas un très faible taux d'activité
08:56 et du coup des taux de pauvreté très élevés pour les mères isolées qui ont des enfants
09:00 en bas âge de moins de 6 ans ou de moins de 3 ans, ce qui renvoie à tous ces problèmes
09:05 de conciliation, des problèmes d'accès à des modes de garde adaptés et surtout
09:10 accessibles d'un point de vue financier pour ces familles.
09:14 Est-ce qu'on s'est expliqué cette dégradation, Antoine Mathe ? Est-ce que vous avez pu avancer
09:18 des éléments d'explication dans vos recherches ?
09:20 En fait, les difficultés d'accès à des modes de conciliation, on sait qu'aujourd'hui,
09:27 les mères isolées, les familles môles parentales qui ont des enfants de moins de 3 ans, bénéficient
09:32 beaucoup moins de dispositifs de conciliation que les familles en couple avec des enfants
09:39 en bas âge.
09:40 Alors, pour les crèches, ce n'est pas le cas parce que c'est vrai que les familles
09:45 môles parentales sont davantage proportionnellement concentrées dans les zones urbaines, mais
09:50 pour l'ensemble des autres modes de garde, les modes d'accueil, comme on dit, elles
09:57 les utilisent beaucoup moins, à la fois pour des raisons d'accès, des raisons financières,
10:02 alors même que leurs besoins, comme mon interlocuteur le disait précédemment, leurs besoins sont
10:09 beaucoup plus élevés puisqu'elles doivent s'occuper seules de l'ensemble, j'allais
10:13 dire, de l'agenda de leur enfant en bas âge.
10:16 Alors, que peut faire l'État, la puissance publique ? Philippe Brun, quel est votre
10:20 objectif avec ce groupe de travail ? Changer la loi par exemple sur le mode de garde,
10:23 qu'est-ce qu'on peut faire ? Aider davantage ?
10:25 Alors, notre objectif d'abord, c'est encore une fois d'adapter notre système institutionnel.
10:29 Déjà, permettre par exemple l'individualisation d'un certain nombre de prestations sociales
10:33 où quand vous êtes en couple, vous perdez le bénéfice, mais pour autant, vous pouvez
10:38 être un mono-parent et être en couple.
10:40 Voilà, donc ça, il faut pouvoir le dire.
10:42 Il y a la question centrale de la pension alimentaire.
10:45 Je l'ai dit très bien par Céline tout à l'heure, il n'est pas normal que le
10:48 parent qui reçoit la pension, dans 93% des cas je crois, c'est une femme, que la femme
10:54 elle paye des impôts sur la pension qu'elle reçoit et qui résulte d'une décision de
10:57 justice et des besoins de l'enfant.
10:59 Donc il faut défiscaliser les pensions alimentaires.
11:01 On avait adopté une proposition de loi à l'Assemblée en ce sens, là elle est en
11:04 train de traîner au Sénat.
11:05 On va remettre évidemment de l'ouvrage sur le métier.
11:08 Et puis, il y a évidemment la question des modes de garde.
11:11 Il faut une priorité, il est à inscrire dans la loi, on travaille là-dessus, une
11:14 priorité dans notamment les accueils de garde collectif des collectivités locales, une
11:19 priorité pour les familles monoparentales.
11:20 Il faut travailler aussi sur la tarification d'un certain nombre de services publics.
11:26 Aujourd'hui, la cantine moins chère, c'est le cas dans certaines communes.
11:30 Quand je vis seul avec mon papa ou avec ma maman.
11:32 Compte tenu de leur très forte précarité, je crois qu'on doit le prendre en compte
11:36 également pour les activités sportives et les activités culturelles qui sont proposées
11:42 par les services municipaux.
11:43 Il faut vraiment adapter toute notre législation aujourd'hui à cette nouvelle donne.
11:47 Pourquoi faire ça pour ce type de famille ? On a eu aussi des messages, Philippe Brun,
11:50 qui nous disent qu'au fond, ils se sont séparés, c'est leur problème, après
11:54 tout qu'ils se débrouillent.
11:55 Qu'est-ce que vous répondez à ça ?
11:56 Là, on parle d'un phénomène massif.
11:59 On n'est pas sur de la responsabilité individuelle.
12:01 Les statistiques parlent.
12:02 Encore une fois, 25% des familles, 40% vivent sous ceux de pauvreté.
12:06 La moyenne nationale, c'est 11%.
12:08 Donc on a quasiment une multiplication par 4 de la pauvreté quand on est en famille
12:14 monoparentale.
12:15 Cela, nous devons le regarder dans les yeux et apporter des solutions.
12:19 On a parlé des conséquences économiques.
12:22 Il y a aussi des conséquences psychologiques, affectives ou relationnelles.
12:27 Antoine Mathe, on a le témoignage de Michel dans les Ardennes, l'aide apportée aux
12:31 familles monoparentales doit aussi être sociale.
12:33 Psychologique, en tant que psychologue, j'ai pu aider des mères seules et ça a eu des
12:37 effets très positifs.
12:38 Témoignage de Karine aussi qui élève seule ses deux filles depuis 10 ans et qui parle
12:43 de sentiments de fatigue et de colère.
12:45 C'est aussi l'un des aspects du sujet.
12:46 Les familles monoparentales font face à beaucoup plus de difficultés.
12:49 On a parlé des coûts financiers, on a parlé de la charge temporelle, de la charge mentale,
12:53 de la charge psychologique.
12:54 Donc sur tous ces plans-là, les familles monoparentales devraient bénéficier de davantage d'aide,
13:02 effectivement, y compris sur le plan psychologique.
13:04 Sur ce plan, je conseille à nos auditeurs quand même de peut-être consulter un nouvel
13:09 ouvrage qui est paru qui s'appelle "Les familles monoparentales", qui est un ouvrage pluridisciplinaire,
13:14 collectif, qui a été publié par la CNAF, la Caisse nationale des éducations familiales,
13:19 et qui repose sur plus, qui donne un état des lieux complet, un panorama complet de
13:24 la situation des familles monoparentales et des actions publiques qui sont faites en
13:29 leur faveur.
13:30 Philippe Brun, d'un mot, objectif d'une proposition de loi au printemps ?
13:33 Oui, alors on travaille avec tous les partis politiques sauf l'ERN, ils sont tous représentés,
13:38 je les remercie d'être avec nous et oui, on espère pouvoir présenter en février
13:41 ou en mars une proposition de loi transpartisane qui change réellement la vie de ces milliers
13:46 de familles dans notre pays.
13:47 Pourquoi pas l'ERN dans ce groupe de travail ?
13:49 Très simplement, si nous devons être les derniers, nous les socialistes, à maintenir
13:52 la digue avec le Rassemblement national, eh bien nous serons les derniers.
13:55 Leurs électeurs aussi sont concernés par ce sujet ?
13:58 Ce n'est pas la question des électeurs, moi très simplement je n'ai pas envie de
14:02 travailler avec un parti qui n'est pas républicain et donc c'est mon choix.
14:06 Merci à tous les deux d'être venus nous parler des familles monoparentales aujourd'hui.
14:10 Antoine, Matt et Philippe Brun, merci aussi à tous les auditeurs et auditrices qui nous
14:16 ont transmis leurs très nombreux témoignages.

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