• l’année dernière
C'est une légende du basket, 4 fois champion NBA, désormais patron du club de Villeurbanne et entrepreneur très actif. Tony Parker présente son dernier projet : dès demain il lance une émission hebdomadaire sur la plateforme Skweek.tv, le diffuseur du championnat de France de basket et des coupes d'Europe, disponible sur ordinateur, smartphone, télés connectées... Chaque vendredi, "TP" parlera sport, basket, musique ou culture avec ses invités. Il répond aux questions de Julien Sellier, Marion Calais et Cyprien Cini.
Regardez L'invité de RTL Soir du 14 septembre 2023 avec Marion Calais et Julien Sellier.

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00:00 vous êtes sur RTL.
00:03 Julia Selier, Marion Calais et Cyprien Séni.
00:07 RTL Bonsoir jusqu'à 20h.
00:10 18h19, RTL Bonsoir. La suite c'est avec notre invité événement, c'est une légende du basket,
00:15 quatre fois champion NBA, patron du club de Villeurbanne, désormais entrepreneur très très actif,
00:20 Tony Parker est avec nous ce soir. Bienvenue, bonsoir Tony.
00:23 Bonsoir.
00:23 Alors on sait que vous êtes quelqu'un qui aime multiplier les projets, le dernier.
00:28 Non c'est pas vrai.
00:30 Ça ne vous ressemble pas du tout.
00:32 Et demain vous lancez donc le dernier de vos projets, une émission hebdomadaire sur la plateforme Squeak.
00:37 Squeak c'est le diffuseur du championnat de France de basket et des Coupes d'Europe,
00:41 c'est dispo sur ordinateur, smartphone, téléconnecté.
00:44 Et donc chaque vendredi vous allez parler sport, basket, musique, culture avec vos invités.
00:49 Elle a germé quand cette idée Tony Parker ?
00:51 Vous aviez envie de parler basket autrement, un peu comme à la maison, on a la sensation que c'est un peu le principe.
00:56 En fait j'ai l'impression que c'est ce que les gens veulent.
00:58 Ils veulent des trucs privés, des moments intimes, des grosses discussions, des discussions profondes.
01:05 Et c'est vrai qu'après dix ans de radio, j'ai quand même fait du basket.
01:08 Sur une radio concurrente dont on ne t'aira jamais rencontré.
01:11 Je ne dirai pas le nom, deux ans de podcast, j'avais mon propre podcast.
01:16 Et c'est vrai que quand je suis arrivé à la fin de l'année de mon podcast,
01:19 je me suis dit que ce serait génial de mettre des images,
01:22 j'ai accès à pouvoir parler à des gens qui peuvent inspirer toute une génération.
01:28 Et moi je suis animé par ça, je suis animé par la transmission.
01:31 C'est pour ça que j'ai acheté un club de basket, j'ai fait une académie.
01:34 Et c'est vrai que quand j'ai eu l'opportunité de Squeak,
01:37 je me suis dit que ça peut être pas mal quand même.
01:39 Ça peut être pas mal d'avoir une émission télé, je n'ai jamais fait ça, c'est la première.
01:43 Et puis c'est excitant, c'est un bon challenge.
01:45 Je me suis toujours challengé dans ma vie.
01:47 J'ai fait beaucoup de choses.
01:49 La musique, plein de trucs.
01:52 Et je me suis dit qu'une émission télé, ça peut marquer.
01:55 Un challenge de plus.
01:56 Parce que maintenant je suis animé par ça.
01:58 J'ai envie de les inspirer et j'ai envie de partager ma vie on va dire.
02:02 Et alors dans cette émission, je me suis laissé entendre qu'à la fin de l'émission,
02:05 vous alliez tester le niveau de basket de vos invités.
02:07 C'est ça.
02:08 Il y aura un petit match ?
02:09 Oui, c'est important.
02:10 Ça peut être humiliant si on l'invitait avec vous.
02:12 On lui donnera le choix.
02:14 Vous avez toujours un certain esprit de compétition.
02:17 En tout cas, j'ai un studio.
02:19 Tu viens chez moi.
02:21 J'ai un beau studio.
02:23 Je remercie les équipes qui m'ont mis les moyens.
02:27 J'ai vraiment un bel endroit.
02:29 J'ai un demi-terrain où on pourra jouer au basket.
02:33 J'ai un salon, un billard.
02:35 J'ai un bar aussi parce que je suis dans le vin et le champagne.
02:38 Assez bien.
02:39 C'est normal.
02:40 Il veut être invité.
02:41 La gastronomie.
02:42 Je ne sais pas si j'ai le niveau de vos invités, mais je viens quand même.
02:45 Avec plaisir.
02:46 Comme ça, on pourra boire un bon coup.
02:48 Il sera question de gastronomie, de basket, mais aussi de cinéma, de musique.
02:53 On a envie de savoir, vous, Tony Parker, qu'est-ce que vous écoutez ?
02:57 Qu'est-ce que vous regardez ?
02:59 Par rapport à la musique, c'est très éclectique.
03:02 J'écoute vraiment un peu tout.
03:03 Ça dépend de mon mood.
03:04 Ça peut passer de la musique classique.
03:06 Moi, je jouais au piano quand j'étais petit.
03:08 J'adore la musique classique.
03:10 J'aimais bien, avant les matchs, écouter cette sorte de musique.
03:13 La musique de film.
03:15 Après, je vais écouter du hip-hop.
03:16 Je vais écouter, bien sûr, le rap français.
03:18 Je vais écouter, si je devais choisir une chanteuse, on va dire, qui marque toutes les générations,
03:24 Mylène Farmer.
03:25 « Désenchantée », c'est mon son à chaque soirée.
03:28 C'est vrai ?
03:29 C'est un peu notre rime dans mon groupe.
03:30 Dans ma frêle, je m'affirme.
03:31 C'est clair que c'est notre rime.
03:34 Mais c'est vrai que j'écoute un peu tout.
03:37 Et j'adore la musique.
03:39 J'ai eu la chance de faire un album et de rencontrer plein de personnes.
03:44 C'était vraiment un bol d'air à cette époque-là.
03:46 C'était sympa.
03:47 Avec toute la pression que j'avais dans le basket, c'était vraiment une expérience incroyable.
03:49 Alors, vos premiers enjeux ?
03:50 La place que je regarde, pour finir la question, c'est moi.
03:53 J'adore regarder parce que je voyage beaucoup.
03:56 Je regarde beaucoup de plateformes.
03:58 J'ai l'impression qu'il y a quand même beaucoup de plateformes.
04:00 Série ? Film ?
04:01 Les deux.
04:02 Franchement, les deux.
04:03 J'adore aller au cinéma.
04:04 En plus, mes enfants adorent ça.
04:06 Et après, je suis très série télé aussi parce que je voyage beaucoup.
04:09 Comme je vais une fois par mois aux États-Unis, quand même 10 heures, 10 heures.
04:12 Oui, dans l'avion, il faut avoir une bonne série.
04:14 Alors, vos premiers invités, ce sont des légendes comme vous de la NBA.
04:17 Dwayne Wade, Dirk Nowitzki, Pau Gasol.
04:19 Les auditeurs fans de basket vont les reconnaître.
04:22 Comme vous, ils ont été intronisés au Hall of Fame.
04:24 C'est le panthéon du basket américain.
04:26 Seules les légendes y sont acceptées.
04:27 C'était il y a un mois.
04:28 Extrait.
04:29 Je voulais rêver grand.
04:32 Je voulais aller en NBA et être le premier meneur européen à s'y imposer.
04:35 Quand vous parlez de vos rêves à quelqu'un et qu'il ne se moque pas de vous,
04:38 c'est que vous ne rêvez pas assez grand.
04:41 Quand j'étais en France, on disait toujours, tu es trop petit, trop frêle, tu n'y arriveras pas.
04:45 Maintenant, c'est moi qui rigole.
04:47 C'était votre discours à la tribune dans ce Hall of Fame,
04:51 ce temple de Springfield dans le Massachusetts aux États-Unis.
04:54 C'est un honneur, on l'a dit, rarissime.
04:56 Avant de monter sur scène, vous avez dit que vous avez du mal à réaliser.
04:59 Est-ce qu'un mois après, vous réalisez ?
05:01 Franchement, quand je suis arrivé là-bas, j'ai toujours dit,
05:04 je pense que je vais réaliser quand je vais monter les marches.
05:06 Juste avant de faire mon speech,
05:08 déjà en plus le Hall of Fame, ils me mettent la pression.
05:10 Une semaine avant, ils m'appellent, ils me disent,
05:12 "Bon Tony, on commence avec toi."
05:14 On a entendu que tu étais bon en speech.
05:18 J'ai fait OK, ça m'a mis une petite pression supplémentaire.
05:23 Oui, j'ai l'habitude de faire des speeches, mais là, ce n'est pas n'importe quel speech.
05:27 Mon cœur battait tellement fort, j'ai l'impression que mon cœur allait sortir de ma poitrine.
05:31 Mes jambes tremblaient juste avant de monter les marches.
05:34 Après, je check Tim et Manu, je suis devant les gens.
05:39 Ce qui m'a aidé énormément, c'est que j'avais au moins 200 personnes qui sont venues de France.
05:43 Ils étaient tous en train de crier "Ti-pi, Ti-pi".
05:46 Ça m'a mis un peu en confiance direct pour faire mon speech.
05:49 C'est vrai que j'avais beaucoup d'émotion.
05:52 Jamais je n'aurais pensé qu'un petit gamin comme moi
05:56 pourrait aller jusqu'en NBA, gagner autant de titres
05:59 et avoir une chance de rentrer dans le Panthéon, dans le musée du basket.
06:03 Je ne pouvais pas imaginer un truc comme ça.
06:05 C'est pour ça que maintenant, je dis tout le temps de rêver en grand.
06:08 Quand tu dis ton rêve à quelqu'un et qu'il ne se fout pas de toi,
06:11 c'est que tu ne rêves pas assez grand.
06:12 J'ai toujours vécu ma vie comme ça et aujourd'hui, c'est la même chose.
06:16 Je dis la même chose à mes enfants, à mes académiciens.
06:19 Je pense que n'importe quelle personne peut réaliser ce qu'il veut.
06:24 S'il travaille, il va réussir.
06:26 Vous êtes le seul Français, on le précise, à avoir cette chance d'être dans le Hall of Fame.
06:30 Quand vous enfilez la veste orange, qui est le symbole de ce Hall of Fame,
06:34 vous ressentez quoi ? Vous repensez à tout ce parcours, cette enfance ?
06:37 Avant, oui, j'y pense avant.
06:39 Mais quand Boris me met la veste, et Ronny Turayaf,
06:44 là c'est beaucoup de fierté.
06:45 Parce qu'en fait, comme je suis aux États-Unis,
06:47 et que je voulais toujours montrer aux Américains que les Français peuvent jouer au basket,
06:50 j'ai eu un gros moment de fierté.
06:52 Fier d'être Français, et leur dire "Vous avez vu la France ?"
06:55 C'est pas mal quand même.
06:57 Il y avait l'émotion aussi dans ce discours.
06:59 Vous avez adressé dans vos mots ce clin d'œil à votre copain Thierry Henry,
07:05 qui était dans la salle.
07:06 Titi, je n'ai pas eu de grand frère, mais tu étais un grand frère pour moi.
07:11 Je m'en souviendrai toujours.
07:12 Quand je me suis blessé au genou et qu'on disait que ma carrière était terminée,
07:16 tu as pris l'avion 48 heures plus tard et tu m'aidais à tout faire, même aller aux toilettes.
07:21 Je ne pouvais rien faire, mais tu as toujours été là pour moi.
07:24 Merci pour tout.
07:25 À quel point il compte pour vous, Thierry Henry ?
07:29 Moi, je suis quelqu'un qui est très famille.
07:31 Vous avez parlé d'émotion.
07:32 J'ai eu du mal à parler de mon père, j'ai eu du mal à parler de ma mère, mes frères.
07:36 Et Titi, il fait partie de ce clan-là.
07:38 C'est comme ma famille, c'est comme mon grand frère.
07:41 C'est une des seules personnes à qui j'avouais tout, et je parlais.
07:47 C'était une personne où, comme il a vécu un peu les mêmes choses que moi,
07:50 mais juste avant moi, parce qu'on a six ans de différence.
07:54 Donc, lui, il avait tout vécu et moi, je suis arrivé après.
07:56 J'ai été admiratif de sa carrière.
07:58 Moi, je suis de France 98, c'est Titi pour moi.
08:01 Moi aussi.
08:02 Truc de malade.
08:04 Quand j'ai su que Titi était fan de moi et fan de basket,
08:07 tout de suite, on a fait la rencontre et ça a cliqué direct.
08:10 On avait les mêmes valeurs, on pense de la même façon.
08:14 Et c'était important pour moi d'avoir quelqu'un comme ça,
08:17 où je pouvais me reposer et d'avoir des conseils pendant ma carrière.
08:22 Et donc, c'était important pour moi, pendant le speech,
08:24 de lui faire une petite dédicace.
08:27 On m'a dit qu'il avait l'arme aux yeux.
08:29 On a bien vu, nous, sur la caméra.
08:31 C'est beau ce que vous dites.
08:32 On imagine que vous êtes du coup très fier du grand frère
08:35 qui est de retour sur le terrain avec l'équipe de France Espoir,
08:38 avec l'objectif d'aller chercher une médaille aux Jeux Olympiques
08:42 avec cette équipe de France l'été prochain.
08:44 C'est marrant que tu parles de ça,
08:46 parce que pendant le Hall of Fame, on a enregistré le deuxième épisode pour mon show.
08:50 Et donc, j'avais Thierry Henry, Matt Pokora,
08:52 ils étaient comme des fans, parce qu'ils adorent l'NBA.
08:55 On l'a fait le show avec Dirk, Dwyane Wade et Pau.
08:58 Donc, ils étaient comme des fous.
08:59 Et donc, à cette époque-là, il y avait des rumeurs de la lead coach.
09:02 Mais il ne voulait pas trop en parler.
09:04 Il me disait "Non, Anthony, concentre-toi sur ton speech".
09:06 Je disais "Mais dis-moi".
09:08 Mais m'avouez, vous ne l'avez pas dit.
09:09 Il me disait "Ouais, on discute".
09:11 Mais il ne voulait pas vraiment l'avouer.
09:12 Et donc, là, quand la news est sortie,
09:14 bien sûr, j'étais tellement content pour lui.
09:16 Parce que je trouve qu'il n'a jamais vraiment eu sa chance.
09:18 Parce qu'à Monaco, au bout d'un mois et demi, il s'est fait dégager.
09:22 Je ne comprends même pas comment tu peux faire partie d'un coach au bout d'un mois et demi.
09:26 Montréal, il y a eu le Covid.
09:27 Et après, il a resigné pour passer du temps avec sa famille.
09:30 Donc, il n'a jamais eu vraiment un vrai lancement dans sa carrière de coach.
09:34 Et en tout cas, ça commence très bien.
09:35 Je sais que ça lui tenait tellement à cœur de revenir en équipe de France.
09:39 Il est tellement attaché à cette équipe de France.
09:41 Et je suis vraiment content qu'il puisse prouver.
09:43 En plus, ça démarre super bien. 4-0, 4-1, ça commence bien.
09:46 On sait très bien où il sera jugé.
09:48 Il sera jugé aux Jeux Olympiques.
09:50 Je suis content pour lui.
09:51 Et j'ai hâte parce qu'il est motivé.
09:53 D'ailleurs, puisque vous parlez des JO,
09:55 on n'est pas trop inquiet quand on voit les résultats de l'équipe de France et Sport de foot.
09:58 On est un peu plus inquiet quand on regarde la santé du basket français
10:01 après l'élimination un peu surprise au premier tour du Mondial il y a quelques jours.
10:04 On sait à quel point vous êtes attaché à cette équipe de France.
10:07 Est-ce que vous avez été surpris ?
10:08 Et comment vous l'expliquez ?
10:10 Tout en même temps.
10:11 Tu viens de le dire, j'adore cette équipe de France.
10:14 J'y ai joué pendant presque 20 ans et c'est important.
10:17 C'est important pour moi. J'adore l'équipe de France.
10:20 C'est vrai que j'étais surpris, étonné.
10:22 Et c'était un peu la honte quand même, il faut le dire,
10:24 de perdre comme ça au deuxième tour après tous les résultats qu'on a eus.
10:28 Après, il faut remettre du contexte,
10:30 on a eu quand même trois médailles de suite.
10:32 Une belle médaille de bronze à la dernière Coupe du Monde.
10:35 Médaille d'argent aux Jeux Olympiques.
10:37 Médaille d'argent au Chopin d'Europe.
10:39 Il ne faut pas tout changer, ça peut arriver à un accident.
10:42 Une victoire, ça ne se joue à rien.
10:45 Si tu regardes le championnat d'Europe de l'année dernière,
10:48 en huitième de finale, on est quand même à moins 2 à 20 secondes de la fin.
10:51 Il y a faute antisportive, deux lancers francs pour la Turquie, plus la balle.
10:54 Normalement, 99% du temps, tu perds ce match-là.
10:57 Il loupe les deux lancers francs.
10:59 On fait une interception et on marque qu'on va en prolongation.
11:02 On gagne en prolongation et on arrive en finale.
11:04 Comme quoi, ça ne se joue à rien.
11:06 Là, la Lettonie, on est à +12, il reste 9 minutes et on perd de 2 points.
11:10 Ça ne se joue à rien.
11:12 Il ne faut pas les gens qui veulent changer le coach, tout ça.
11:15 Doucement, il ne faut pas changer le coach.
11:17 Vincent Collet a eu plein de médailles.
11:21 Il a eu la médaille d'or avec nous.
11:23 Il faut être patient.
11:25 L'année prochaine, je sais qu'ils auront une grosse réaction.
11:27 L'année prochaine, il y aura normalement, si tout va bien, dans cette équipe...
11:30 Wembi !
11:32 Il y aura un absent de très grande taille dans ces mondiaux.
11:34 C'est Victor Wemba Niyama, la nouvelle star du basket tricolore
11:37 qui va débuter en NBA dans un peu plus d'un mois dans votre franchise,
11:41 celle des San Antonio Spurs.
11:43 Est-ce que vous vous croisez de temps en temps là-bas au Texas ?
11:45 Est-ce que vous l'appelez pour lui donner des conseils ?
11:47 Ou est-ce que vous lui laissez faire son truc, créer sa propre expérience ?
11:51 Je l'ai vu la semaine dernière.
11:53 Moi, je vais régulièrement à la salle d'entraînement des sports
11:55 parce que c'est là-bas que je fais mon sport.
11:57 J'ai toujours ma place numéro 9 au parking.
12:00 Tim et Manu, nous trois, on a deux places de parking.
12:02 Donc c'est sympa.
12:04 Duncan et Gino Billy, je le dis pour les auditeurs qui ne sont pas fans de basket.
12:06 Le respect que la franchise nous donne.
12:08 Moi, j'y vais régulièrement.
12:10 Je l'ai vu la semaine dernière, il s'entraînait, il se prépare.
12:12 Non, on se parle régulièrement.
12:14 Après, il sait très bien, il peut m'appeler quand il veut,
12:17 s'il veut des conseils, n'importe quand.
12:20 On a mangé chez moi en début d'été.
12:23 Il s'installe tranquillement et j'ai tellement hâte de voir ses débuts.
12:26 On a hâte aussi.
12:28 La ville de San Antonio, tous les Spurs, toute la France a envie de voir ses débuts.
12:33 Je suis excité pour lui.
12:35 Je sais qu'il voulait aller à San Antonio, c'était un de ses rêves.
12:37 Je suis content pour sa famille.
12:39 J'ai encore le petit frère à mon académie.
12:41 C'est quand même une grande histoire d'amour avec lui.
12:43 Vous pensez qu'il va s'adapter tout de suite ou qu'il va falloir un petit peu de temps pour s'adapter au gros muscle de l'NBA ?
12:47 Il faut un peu de temps.
12:49 Il a 19 ans.
12:51 C'est vrai que nous les Français, on a quand même du mal à laisser le temps.
12:54 Pour moi, les attentes sur lui sont énormes.
13:00 C'est même presque injuste.
13:02 C'est dur d'être comparé à Michael Jordan, LeBron James.
13:05 À un moment donné, c'est costaud les carrières qu'ils ont eues.
13:09 Je dis juste patience.
13:11 En tout cas, il réussira sa carrière en NBA, il n'y a aucun doute sur ça.
13:14 Après, il faut laisser le temps. Est-ce qu'il va ramener des titres ?
13:16 Tout ça, il faut attendre.
13:18 On l'espère.
13:20 Avant de vous laisser, Tony Parker, on a un petit cadeau.
13:22 Des Enchantés.
13:28 Votre hymne pour nous quitter.
13:32 Je suis content que ça vous plaise.
13:34 Merci Tony Parker d'avoir passé un moment avec nous dans RTL.
13:38 Bonsoir vous, la légende du basket.
13:40 On a hâte de vous regarder maintenant sur Squeak pour votre nouvelle émission.
13:43 Le Squeak Show by Tony Parker, c'est dès demain.
13:45 Merci beaucoup.
13:47 A très bientôt sur RTL.
13:49 L'émission continue dans quelques secondes avec le champion NBA de l'humour.
13:51 Alex Vizorek.
13:53 Vous n'avez pas dit la légende ?
13:55 Il faut faire notre programme encore.
13:57 Je suis d'accord.
13:59 Le hall of fame de la blague.
14:01 J'espère que c'est pour tout à l'heure.
14:03 Quel est le menu de la visoconférence ?
14:05 Dominique Strauss-Kahn n'y en a pas eu.
14:07 Ah bah oui, restez à l'écoute.
14:09 RTL Inside aussi, les reporters de RTL qui vous font vivre l'actu de l'intérieur.
14:13 Et ce soir, on suivra une troupe de supporters béarnais
14:17 qui a quitté le sud-ouest pour aller à Lille,
14:21 suivre France-Uruguay dans la Coupe du Monde de rugby.
14:23 Et ça vaut le détour.
14:25 Ambiance garantie juste après ça.
14:27 RTL, bonsoir, jusqu'à 20h.
14:29 [SILENCE]

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