• l’année dernière
Alors que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté un plan d’urgence pour aider l’Italie, Gérald Darmanin se rend à Rome pour livrer un message de “fermeté” face à l’afflux de migrants à Lampedusa. 

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Transcription
00:00 La dignité finalement nous commande à refuser ces migrants.
00:03 En refusant ces migrants, on refuse le chantage des mafias de passeurs
00:08 et de ces trafiquants d'êtres humains, notamment en Libye et en Tunisie.
00:11 On refuse de nourrir l'esclavage qui aujourd'hui se déroule en Tunisie et en Libye.
00:17 Manifestement, et c'est peut-être là qu'on ne sera pas d'accord avec Mme Morano,
00:21 c'est l'attaque de la Libye par la droite française, par Nicolas Sarkozy,
00:24 qui a créé une explosion des migrants.
00:26 La dignité nous commande à traiter ce que demandait Marine Le Pen dès l'élection présidentielle,
00:31 les demandes d'asile dans le pays d'origine.
00:33 Maintenant on a 11 000 migrants sur cette île et les bateaux, c'est ce que nous disait Samy,
00:37 continuent d'arriver. Que fait-on de ces migrants ?
00:40 Doit-on en prendre une partie ? Doit-on les répartir au sein de l'Europe ?
00:43 Il vous dit d'esclavage en Tunisie ?
00:45 Attendez, attendez, attendez, Nathalie Morano, c'est pas vous qui faites l'initiative.
00:48 D'abord d'une, et deuxièmement, les rapports de l'ONU effectivement nous expliquent
00:52 qu'il y a un retard de l'esclavage sur les personnes noires en Libye après la guerre.
00:54 Soyez en concret, maintenant. Que fait-on de ces migrants ?
00:56 Les personnes qui franchissent illégalement nos frontières doivent être reconduites dans les ports de départ.
01:01 Deuxièmement, on nous parle de demandes d'asile, moi je ne sais pas quel est le cap du gouvernement.
01:06 D'un côté on a Emmanuel Macron l'été 2023 qui nous explique qu'il faut répartir les migrants
01:13 et avoir une sorte d'immigration diffuse sur le territoire.
01:16 Le même été il nous explique qu'il faut réduire drastiquement l'immigration.
01:20 Et c'est pareil avec M. Darmanin qui suit son mentor, qui nous explique à Menton qu'il faut accueillir ces migrants chez nous.
01:26 Et aujourd'hui, quatre heures plus tard, il nous explique finalement qu'il n'en accueillera pas.
01:29 Donc nous on veut un cap clair, nous ne faisons pas confiance dans l'Union Européenne,
01:34 nous ne faisons pas confiance dans la Commission, nous faisons confiance aux Français.
01:37 Un référendum.
01:39 M. Kotarac là, on voit une carte, on voit où est l'Empedouza.
01:43 Donc ce qu'il faudrait faire, qu'on comprenne bien, c'est que l'Italie affraide des cargos,
01:48 remette les migrants à bord et les ramène vers Sfax, vers Tripoli.
01:53 Quand on fait de la politique, on anticipe.
01:55 Nicolas Sarkozy pour le coup, je suis d'accord, il a expliqué une chose.
01:58 Vous ne pouvez pas laisser Nicolas Sarkozy, ça fait 15 ans là.
02:01 Il est sur tous les plateaux.
02:02 Oui, ça vous dérange.
02:03 Il nous explique une chose assez intéressante.
02:05 Il explique que c'est le début d'un phénomène.
02:07 C'est évident.
02:08 Quand on fait de la politique, on anticipe.
02:09 Vous me parlez des 110 bars ou des 210 bars, mais c'est le début.
02:13 C'est le début.
02:14 Vous n'en faites quoi alors ?
02:15 200 bars, je vous dis qu'il faut reconduire aux frontières.
02:19 Instaurer… Il y a des hotspots, madame.
02:23 Il y a des hotspots qui existent.
02:25 Excusez-moi.
02:26 C'est un problème rationnel à froid.
02:28 On suit le droit maritime.
02:30 Quand on a des personnes qui sont en danger au milieu de la Méditerranée,
02:33 on les renvoie sur le port de départ, notamment en Tunisie.
02:35 À ma connaissance, excusez-moi, à ma connaissance, et ce sont les chiffres…
02:39 Mais là vous renvoyez 11 000 personnes à Sfax ?
02:41 Excusez-moi, ce sont les chiffres.
02:43 Donc vous ne dites pas la vérité ?
02:44 Je suis avec le monsieur Kotarak Filis.
02:46 Oui, mais ce n'est pas rationnel ce que vous dites en fait.
02:48 C'est un problème majeur.
02:49 Oui, mais c'est majeur.
02:50 C'est pour ça que je vous demande précisément ce qu'on fait.
02:52 C'est rationnel.
02:53 On en parle rationnellement.
02:54 Vous faites quoi ?
02:55 On suit le droit maritime international.
02:56 On suit le droit international.
02:58 Quand une personne est en situation de naufrage au sein de la Méditerranée,
03:01 on la ramène dans son port de départ.
03:03 C'est le droit international.
03:04 Donc, madame Mélony devrait affrêter les cargos et les renvoyer vers Sfax ?
03:07 Il y a un point politique.
03:08 Excusez-moi, je finis juste sur un point.
03:09 Vous dites n'importe quoi.
03:10 Non, je ne dis pas n'importe quoi.
03:11 C'est le point le plus sûr.
03:12 Ce sont les chiffres.
03:13 Quand vous nous dites, madame Mélony, excusez-moi, l'immigration c'est aussi en Grèce, c'est
03:16 en Italie.
03:17 Et les demandes d'asile, ça a un lien avec la France.
03:20 Parce que l'Italie et ces gens-là ne restent pas en Italie.
03:23 Il y a eu l'année dernière 78 000 demandes d'asile en Italie.
03:26 C'est 131 000 en France.
03:28 Donc, ces gens-là sont déjà partis.
03:30 Ils sont déjà peut-être même en France.
03:31 Ils sont déjà en France.
03:32 Ils ont demandé des demandes d'asile.

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