TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 Olivier loue une maison où il vit avec ses parents qui ne sont pas autonomes.
00:05 Un jour, il dépose son fils à l'école et quand il revient chez lui,
00:08 il tombe nez à nez avec une pelteuse qui est en train de détruire la maison.
00:12 C'est une histoire de fou, vous allez voir les images.
00:14 À bord, le propriétaire de la maison, alors qu'Olivier avait déposé plainte,
00:18 la justice ne lui a pas donné raison.
00:19 C'est une histoire incroyable.
00:20 Olivier est avec nous ce soir.
00:21 J'aimerais juste qu'on regarde pendant qu'il rentre,
00:24 merci Michel, les images de ce qui s'est passé.
00:26 Regardez les images de la pelteuse.
00:29 Voilà donc la maison, regardez, c'est un truc de fou.
00:32 Allez-y, Olivier, c'est un truc de fou.
00:34 Donc, les explications du propriétaire, vous les allez avoir dans un instant.
00:38 Merci Olivier d'être avec nous, donc locataire de la maison
00:40 qui a été détruite à la pelteuse, c'est-à-dire que le propriétaire a détruit sa propre maison.
00:45 On va revenir sur ce jour hallucinant, 8h30.
00:48 Bonjour Olivier d'ailleurs.
00:49 - Bonjour.
00:49 - Vous déposez votre fils à l'école et sans qu'on veuille rentrer chez vous,
00:51 vous découvrez l'imaginable.
00:53 - L'imaginable et puis surtout mes parents dehors.
00:55 Mes parents, 88 ans, en train de pleurer dehors sous la pelteuse.
00:58 Donc, ils viennent d'échapper au gravat.
01:01 C'est un peu une catastrophe.
01:02 Il faut comprendre qu'à ce moment-là, la personne qui est dans la pelteuse,
01:06 c'est mon soi-disant propriétaire.
01:07 On apprendra par la suite que ce n'est qu'un squatteur qui m'a loué cette maison.
01:13 Les véritables propriétaires, aujourd'hui, on les connaît.
01:15 Ils ne sont pas là du tout et ils n'étaient pas au courant de l'histoire.
01:18 Là, c'est encore plus catastrophique.
01:19 - Alors ça, c'est un truc de fou.
01:20 - Non mais vous allez entendre cette histoire à 21h si vous nous rejoignez.
01:23 C'est une histoire de fou.
01:24 - Cette maison, c'est 10 ans de procédure.
01:26 Et c'est une famille qui a volé la maison.
01:30 C'est une grande maison à des gens âgés en les torturant, en les privant de liberté.
01:36 Ils ont réussi à faire signer des papiers pour une ESCI qu'ils n'ont jamais payé.
01:40 - Vous entendez ? C'est très grave.
01:41 C'est très grave.
01:43 - Les véritables propriétaires, aujourd'hui, qui sont les héritiers de Mélane Fortier,
01:46 qui était cette dame qui est décédée,
01:48 qui était une grande dame, une grande couturière de la télévision française, entre parenthèses.
01:53 Les héritiers, aujourd'hui, ils sont âgés.
01:54 Ils essaient de se battre depuis 10 ans avec beaucoup de mal parce qu'on ne les croit pas.
02:00 Et cette famille, ils ont un peu abandonné la maison.
02:03 Ils ont pillé la maison.
02:04 Il faut savoir qu'il y avait un inventaire de 600 pages.
02:07 Et aujourd'hui, il n'y a plus rien.
02:08 Et pour finir, c'est les enfants, donc le fils de ce monsieur,
02:13 qui n'a absolument rien à voir dans l'ESCI, rien du tout,
02:16 qui squattait cette maison et qui m'a loué cette maison avec des faux papiers.
02:22 Il faut savoir que ce jour-là...
02:24 Il y a beaucoup de gens qui auraient pu s'énerver.
02:26 Je me suis énervé vraiment, mais je n'ai pas voulu être violent.
02:30 Il est resté dans sa pelleteuse.
02:32 – Alors racontez-nous, parce qu'on va bien raconter l'histoire.
02:35 Vous habitez donc une maison depuis combien de temps ?
02:37 – Donc là, aujourd'hui, ça va faire 8 mois.
02:40 – 8 mois. Vous êtes locataire avec vos parents dedans.
02:42 – Voilà.
02:42 – Vos parents, ils ont quel âge ?
02:44 – 88 ans.
02:44 – D'accord.
02:45 Là, vous amenez votre fils à l'école et vous revenez.
02:49 Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi il va détruire la maison ?
02:52 – Alors c'est très simple. On a fait un bail classique, un T5.
02:56 Jusque-là, je dirais que je suis un locataire lambda.
03:00 La seule petite différence, c'est que la maison est très sale.
03:03 Elle a été squattée 10 ans.
03:04 Et donc le deal qu'on passe ensemble, c'est 5 mois sans loyer, le temps que je nettoie.
03:10 Pendant ces 5 mois, je fais 200 camions à la déchetterie.
03:12 Je nettoie les rats, parce que la maison, elle est infectée.
03:16 Ce n'est pas possible.
03:17 Ils vivent dans une crasse monumentale.
03:20 Et au bout de 5 mois, un jour, il arrive.
03:22 Alors j'ai eu une faiblesse. On a tous des faiblesses.
03:25 Je lui ai autorisé deux chiens qu'il a laissés dans cette propriété,
03:29 dans un petit patio qui est au milieu, et dont les chiens, il les a laissés à dépérir.
03:34 Et je les ai laissés parce qu'il ne savait pas où les mettre, se lisant, ces chiens-là.
03:38 Et jusqu'au jour où vraiment j'ai eu mal au cœur,
03:40 parce qu'ils avaient à manger un jour sur deux, un jour sur trois.
03:43 Et un jour, je les ai libérés.
03:45 Voilà, je les ai libérés et lui n'avait plus du coup le droit de venir dans cette maison.
03:49 Il n'avait aucune raison.
03:51 Et ce jour-là, ça l'a énervé, forcément.
03:54 Et là, il m'a dit, ben non, moi je vois que la maison est propre,
03:57 ben moi je vais récupérer un garage et je vais récupérer cette partie-là qu'il a démolie.
04:01 Et là, je lui ai expliqué que quand on est locataire d'une maison avec un bail,
04:06 le propriétaire n'a même pas le droit de mettre un orteil dans la maison.
04:10 Mais il faut savoir une chose.
04:12 C'est un jeune garçon, il n'a pas la connaissance de la loi,
04:16 même de la loi minimum, le civique, on va dire.
04:21 Donc il a fait un petit peu n'importe quoi.
04:24 Mais derrière ça, il y a quand même un huissier d'justice qui l'a conseillé,
04:28 je le dis bien, qui l'a conseillé, qui a fait une sommation
04:32 pour le laisser rentrer dans la maison.
04:33 Et pendant l'audition chez les gendarmes,
04:35 le huissier d'justice de Brignoles a eu le culot,
04:39 rel devant les gendarmes, d'insister, de dire que ce garçon
04:43 avait le droit de venir faire des travaux dans cette maison,
04:46 travaux d'aération.
04:48 Et cet huissier, pour la petite histoire, il est très au courant du dossier,
04:52 parce que c'est lui qui a entre les mains, c'est grave,
04:56 il a les documents que depuis le 24 octobre dernier,
05:00 il y a eu une procédure par les héritiers
05:02 et qui ne sont pas propriétaires de cette maison.
05:04 Donc il est vraiment au courant.
05:06 – Il est complice.
05:08 Alors, imaginez-vous, vous amenez votre enfant à l'école,
05:13 vous revenez de l'école et là vous voyez,
05:15 c'est là qu'on a envie de savoir, vous arrivez, vous voyez quoi ?
05:17 Une pelleteuse qui est en train de détruire la maison.
05:19 – Voilà, il est en train de détruire la maison.
05:20 – Alors dites-nous, parce que c'est fou, vous arrivez,
05:21 on se croit, on se dit "qu'est-ce qui se passe ?"
05:23 – Oui, on a ça, on a ce côté où, moi j'ai pris surtout mes parents,
05:27 mes parents ils étaient en train de pleurer dehors,
05:29 ils faisaient -3°C.
05:30 – Donc vos parents, comment ça se passe ?
05:31 Ils sont tranquilles à la maison, ils entendent quoi ?
05:33 – Au départ, ils ont cru que c'était moi qui arrivais avec une pelleteuse
05:36 en se posant des questions, ils sont âgés,
05:38 et puis quand ils sont sortis, qu'ils ont vu la maison,
05:41 pour des gens âgés, c'est comme des enfants en fait.
05:43 – Même pour des gens pas âgés.
05:44 – Oui, mais là ça a été vraiment un choc,
05:46 et il était sous la pelleteuse en se disant "mais il est fou, il est fou".
05:49 – Quoi, il a pris la pelleteuse et donc il a commencé à faire quoi ?
05:51 A détruire la maison ?
05:52 – Alors déjà, il a explosé tout le portail en bas, littéralement,
05:54 et ensuite il est monté jusqu'à la maison, il y a un grand chemin,
05:57 donc la pelleteuse avance tout doucement,
05:59 et il est arrivé à cette maison, il a détruit une partie de la toiture,
06:02 une partie des murs, etc., un peu n'importe quoi.
06:04 – Et vos parents étaient dedans ?
06:05 – Mes parents étaient dedans.
06:06 – Donc qu'est-ce qu'ils font à ce moment-là ?
06:07 – Ils sortent.
06:08 Ils sortent parce qu'ils sont inquiets,
06:10 l'état de la maison c'est catastrophique, donc ils sortent dehors.
06:14 Et là ils sont en train de dire, c'est le moment où j'arrive,
06:17 ils sont en train de dire "qu'est-ce qu'il fait ?"
06:18 Ils pleurent, ils sont dans tous leurs états.
06:20 – Et là ils continuent à détruire la maison ?
06:21 – Ils continuent à détruire la maison.
06:23 – Là vous arrivez, parce qu'on se met tous à votre place,
06:25 on imagine la scène, si vous nous rejoignez à 21h05,
06:29 Olivier va amener son fils à l'école, il revient,
06:31 il y a un mec qui est avec une pelleteuse,
06:32 qui est en train de détruire sa maison, alors que c'est lui.
06:35 – Et donc là il y a ses parents, et là vous lui dites quoi ?
06:38 – Rien, parce que d'abord il est dans sa pelleteuse,
06:39 je lui demande clairement de sortir de la pelleteuse,
06:43 et il ne sort pas de la pelleteuse.
06:44 – D'accord, il continue à détruire ?
06:45 – Il continue à détruire, donc là j'appelle la gendarmerie
06:48 parce que je n'ai pas d'autre solution.
06:50 La gendarmerie, dans les mêmes délais, appelle les pompiers,
06:54 parce qu'il y a mes parents qui sont là,
06:55 et c'est quand même une situation catastrophique,
06:57 et ils sentent au téléphone que ça va dégénérer, et ça va dégénérer.
07:01 Pendant ce temps-là, il fait demi-tour avec la pelleteuse,
07:03 il redescend le chemin, et là il va en direction de mes parents,
07:07 de la partie où mes parents habitent.
07:09 Et là je me mets devant la pelleteuse, et je lui dis "bah non, là c'est clair,
07:13 tu n'avances pas, et je n'ai pas bougé", et il m'a roulé dessus.
07:17 – Oh ! – Non.
07:18 – Il vous a roulé dessus ?
07:19 – Et là j'ai pris un caillou, et là je me suis vraiment mis en colère,
07:23 donc j'ai les gendarmes au téléphone, j'ai les pompiers qui sont déjà
07:28 en bas de la maison qui attendent parce qu'ils ne peuvent pas intervenir,
07:30 et moi je suis là avec un caillou face à une pelleteuse.
07:34 – La pelleteuse avance vers vous ?
07:35 – Oui, il m'a abîmé les jambes, les tibias, etc.
07:39 Et quand j'ai le caillou comme ça, j'ai le moment de le balancer,
07:45 je pense que tout le monde… – Bien sûr.
07:47 – Mais je me retiens, et je lui dis de sortir de la pelleteuse,
07:50 je lui demande bien de sortir de la pelleteuse,
07:52 et à un moment donné, pour éviter qu'il y ait un pépin,
07:54 parce qu'il peut y avoir un pépin, ça peut déraper,
07:56 j'ouvre la porte de la pelleteuse, et je tords une borde de sécurité
07:59 qui est à l'intérieur pour l'empêcher de sortir, pour le bloquer dedans.
08:03 Et là il crie "arrête, arrête, c'est une location, arrête, arrête, c'est une location".
08:07 – Non mais il est incroyable, c'est une blague, arrêtez, c'est une blague.
08:11 – Non, c'est ça. – Non, mais c'est une blague.
08:13 – Inspecteur à la bavure. – C'est vrai, c'est inspecteur à la bavure.
08:15 – C'est mort-vie. – On en rigole, mais c'est dramatique.
08:20 – On en rigole 8 mois après, c'est une moment pas du tout.
08:23 – Donc il a détruit la maison. – Voilà, il a détruit une partie.
08:25 – Pourquoi il a détruit la maison ? C'est ça qu'on demande.
08:27 – Alors tout simplement parce que… – À quel moment il se dit "je vais aller chez lui,
08:30 le matin je vais détruire sa maison".
08:31 – Alors c'est très simple, moi j'ai eu la réponse aux auditions de gendarmerie.
08:35 Il faut savoir que dans cette histoire il n'a jamais fait de garde à vue,
08:39 jamais de prise de stupéfiants, rien.
08:41 Les gendarmes, quand ils vont le sortir d'appelteuse,
08:44 ils sont filmés par mes parents, ils sont en train de rigoler
08:46 parce que lui il a des amis à la gendarmerie et c'est ses potes.
08:49 – C'est incroyable. – C'est un truc.
08:51 Mais quand vous le vivez, vous vous dites à un moment donné,
08:53 vous savez que quand je suis descendu en bas de la maison avec les pompiers
08:55 et ce caillou, une gendarme m'a dit "ah vous l'avez quand même menacé
08:59 avec un caillou, il y a violence".
09:01 – Mais il leur dit quoi alors ? – Moi je dis rien, je reste calme.
09:04 – Pourquoi il a fait ça ?
09:05 – C'est très simple, il avait envie de reprendre une partie de la maison
09:10 et comme je lui ai dit que non, parce que je suis locataire,
09:13 je suis dans mes droits et qu'il pourrait refaire ça au bout de 3 ans,
09:16 parce que c'est un 369, mais pour l'instant basta,
09:18 le portail restait fermé et il ne venait plus mettre les pieds ici.
09:21 Donc sous coup de colère, il a décidé de détruire la partie qu'il devait reprendre.
09:25 – Donc il a cassé sa propre tiers-vire, il lui a versé un loyer.
09:28 – Non, alors c'est ça le pire.
09:29 – Alors c'est là maintenant que ça va abondir, écoutez bien parce qu'à 21h08,
09:32 en fait ce gars-là, et là c'est ce que vous nous avez dit,
09:35 parce que je n'avais pas bien compris, maintenant on comprend mieux,
09:37 ça n'est pas en vrai le vrai propriétaire.
09:38 – Non, non, c'est une famille qui a acquis cette maison.
09:40 – Mais lui c'est qui alors ce gars-là ?
09:41 – C'est le fils du monsieur qui avait acquis cette maison avec cette dame-là.
09:47 – D'accord, mais c'est à lui la maison ?
09:48 – Il a monté une SCI, vous avez dit qu'il avait monté une SCI,
09:51 vous le versez à qui le loyer ? À la SCI ? À qui vous payez le loyer ?
09:54 Les cinq mois où vous avez fait le ménage, il y a trois mois,
09:56 vous êtes resté huit mois, les trois mois de loyer, à qui vous avez donné ?
09:59 – J'ai payé à ce garçon-là.
10:00 – Alors pourquoi il va détruire une maison si vous lui payez un loyer ?
10:01 – Alors là, il faudra lui poser la question.
10:03 – Mais lui dit qu'il vous avait cédé qu'une partie du logement
10:07 et pas la totalité du logement.
10:09 – Alors c'est là toute l'histoire…
10:10 – Et qu'il a cassé la partie à vous.
10:11 – La réponse qui m'a clarifié, parce que moi je suis resté quand même dans…
10:15 parce qu'on n'a pas eu de… à ce garçon, on n'a pas eu de…
10:18 – D'échange.
10:19 – D'échange négatif avant, il faut bien le savoir.
10:21 Mais j'ai compris, quand il y a eu les auditions de gendarmerie,
10:23 il a tout simplement dit "non mais moi je ne lui avais pas loué toute la maison".
10:27 – Alors justement, regardez ce qu'il a dit,
10:29 "J'ai, si vous nous rejoignez à 21h09, histoire de fou, Olivier est locataire,
10:33 il part amener son fils à l'école, il revient, il y a un mec avec une pelleteuse
10:36 qui casse sa maison avec ses parents dedans,
10:38 il y a eu un drame en plus au niveau de votre père,
10:40 qui a eu un problème juste après.
10:43 Il s'est exprimé, propriétaire, il dit "je lui ai loué une partie de la maison,
10:46 un T5 de seulement 100m² sur un total de 400m²,
10:49 or il s'est approprié toute l'habitation, fait de la sous-location à ses parents
10:52 et exerce son métier sur place, alors que je ne lui ai pas donné l'autorisation".
10:56 C'est quoi, vous exercez quel métier ?
10:57 – Menuisier.
10:58 – Menuisier sur place ?
10:59 – Oui, tout à fait, oui.
11:00 – Et vous le sous-louez à vos parents ?
11:02 – Je ne sous-loue pas à mes parents, mes parents s'en perdent d'autonomie,
11:04 j'ai la charge de mes parents.
11:06 – Et il donne une explication sur son geste,
11:08 "j'ai prévenu mon nuisier, comme vous l'avez dit,
11:10 que j'allais venir sur place pour effectuer des travaux dans les 48 heures
11:13 qui suivaient la sommation".
11:14 Donc il vous a fait une sommation qui vous disait quoi ?
11:16 – Une sommation qui disait que je devais lui donner accès à la propriété.
11:21 – Alors, ce sont des travaux d'aération, il m'a dit que j'étais dans mon endroit,
11:24 la partie de la maison que j'ai modifiée, c'est la mienne, pas celle du locataire.
11:29 Est-ce que c'est vrai qu'il ne vous a loué que 100m² sur les 400 ?
11:32 – Alors, pour justifier de ça…
11:33 – Non, mais est-ce que c'est vrai ça ?
11:34 – Non, non, ce n'est pas vrai du tout.
11:35 On a fait un constat du huissier, le constat du huissier a visité toute la maison,
11:41 et il a justifié le constat du huissier que c'était bien un T5, tout compris.
11:47 – D'accord, que 100m².
11:48 – Alors, vous savez, cette histoire de T5, de T3, de T2,
11:51 il a fallu que je l'explique même à la gendarmerie,
11:54 parce que les gendarmes ne comprenaient pas l'histoire.
11:58 Ils me disaient "oui, mais vous avez loué une grande maison".
12:01 "Oui, mais un T5, monsieur, ce n'est pas deux chambres et un salon".
12:06 Et c'est là qu'il y a un blême.
12:07 – Sur le bail, il n'y a pas les mètres carrés ?
12:09 On n'inscrit pas les mètres carrés ?
12:10 – Non, on n'inscrit pas les mètres carrés,
12:11 les mètres carrés ne nous inscrivent pas, surtout sur une maison où…
12:13 – Ah bon ?
12:15 – Attendez, on va être clair, sur le bail, sur celui-là,
12:17 il est marqué environ 100m²,
12:20 parce qu'il y a une partie de la maison qui n'a jamais été finie.
12:23 Donc, elle ne peut pas être considérée comme habitable.
12:25 – Il y a marqué "une maison habitable, un garage en sous-sol,
12:28 cinq pièces principales, 100m² de surface habitable".
12:31 – Voilà.
12:32 – Habitable, il y a marqué ça dans le bail.
12:34 – On y est, tout à fait, mais on est entièrement d'accord là-dessus.
12:37 Moi, je loue bien un T5 d'environ 100m².
12:40 Pourquoi il vient en détruire une partie ?
12:42 Parce que là, il a détruit deux chambres, donc aujourd'hui, ce n'est plus un T5.
12:45 – Mais vous aviez 400m² ou 100m² ?
12:47 – Non, j'ai 100m² à peu près.
12:48 – D'accord, quand il dit 400m² ?
12:50 – Quand il dit 400m².
12:51 – Alors, il inclut les sous-sols, les garages,
12:55 et une partie de la maison qui est de l'autre côté,
12:56 qui n'a jamais été terminée, parce que pour la petite histoire,
13:01 cette maison allait en procédure avec la mairie de Moissac-Bellevue.
13:04 Donc le maire de Moissac-Bellevue a bien insisté là-dessus,
13:07 c'est qu'il n'a jamais donné d'autorisation de travaux,
13:09 puisque cette maison allait en non-conformité.
13:12 – D'accord.
13:14 – Donc c'est un drôle de statut.
13:17 – La justice vient de déclarer qu'elle ne pouvait rien faire par manque de preuves.
13:19 – Non, voilà.
13:20 Le dossier "l'avis aux victimes" que j'ai reçu, ça a été…
13:22 – C'est drôle.
13:23 – Le mec qui vient avec…
13:25 – C'est ça, il y a les photos.
13:27 – Non mais c'est quoi par manque de preuves ? Ils disent quoi ?
13:30 – En fait, c'est là que la justice reste silencieuse.
13:35 Comment on peut prendre sur le fait, il y a des aveux, il y a des aveux.
13:40 Alors moi je deviens un peu parano,
13:41 et je me dis que les gendarmes n'ont pas transmis les aveux au bout parquet.
13:45 Mon avocat a transmis un constat de huissier,
13:49 c'est pareil un constat de huissier, c'est quand même une preuve irréfutable.
13:54 Et aujourd'hui on vous dit "ah bah non, mais il n'y a pas de preuves".
13:56 Non, non, ça c'est pas une preuve.
13:58 Et c'est dur à accepter.
14:00 – C'est la clim, ça.
14:01 – C'est pas ma maison, c'est pas ma maison, j'y habite dedans.
14:03 – Maintenant vous habitez où ?
14:05 – J'habite dedans.
14:05 – Ah toujours ?
14:06 – Voilà.
14:07 – Mais comment vous avez fait ? Vous avez la clim en fait, direct ?
14:09 – Voilà.
14:10 – Non mais c'est vrai, vous habitez dedans là ?
14:12 – On habite dedans.
14:13 – Alors, toute la partie qui a été cassée a été sécurisée.
14:15 On a nettoyé les déblés et on a sécurisé cette partie-là
14:20 et on a réaménagé la maison pour pouvoir y habiter dedans.
14:23 – Et donc vous payez toujours à ce propriétaire ?
14:25 – Alors aujourd'hui je ne paye plus de loyer,
14:27 tout simplement parce que je n'ai plus de propriétaire.
14:30 – C'est une embellie pour vous.
14:33 – C'est assez incroyable.
14:33 – Alors pourquoi ?
14:34 – Donc là ils disent quoi à la justice ?
14:35 – Ah bah là la justice elle vous dit très clairement
14:39 "pour casser le bail qui est en cours".
14:41 Parce qu'il y a un bail complètement cassé.
14:42 – Donc là vous êtes dans le bon droit de ne pas payer de loyer ?
14:44 – Ah bah totalement.
14:46 – Donc là vous habitez tranquille à l'œil ?
14:48 – Tranquille à l'œil, exactement.
14:50 – Ah ouais ?
14:50 – Ah ouais c'est bien.
14:51 – En fait l'histoire se termine bien.
14:53 [Rires]
14:55 Tous les gens qui nous regardent vont dire
14:56 "ben venez péter une partie de la maison, moi je dors tranquille".
14:59 – En fait le drame il n'est pas là.
15:01 La maison déjà elle était dans un état insalubre
15:04 et aujourd'hui on fait tout le temps des travaux dedans.
15:06 C'est-à-dire que l'électricien est venu pour la conformité.
15:08 – Et là vous payez zéro, donc tout l'argent vous le mettez dans les travaux.
15:10 – Voilà, on met dans les travaux,
15:11 en accord avec les propriétaires actuels, où ils sont très contents qu'on…
15:16 voilà aujourd'hui tout ça c'est propre, il y a un jardin qui a été renseigné.
15:19 – Donc il y a des propriétaires ?
15:20 – Oui il y a des propriétaires mais…
15:21 – Ils ne veulent pas de loyer ?
15:23 – Alors ils ne peuvent pas.
15:24 – J'ai envie de vous dire "sartheuf la ziz".
15:27 – Non non.
15:29 Alors c'est très compliqué parce que ça, ça rentre dans le cadre de la justice.
15:33 Actuellement il y a une procédure pour acquérir cette maison où il y a eu appel.
15:39 Donc tant que l'appel n'est pas donné…
15:42 – Là il y avait le tractopelle.
15:43 – Voilà, je vois que ce soir on fait les jeunes.
15:46 – Exactement, vous êtes contents alors ?
15:50 – Non parce que je pense que comme tout le monde on est locataire,
15:53 on paye un loyer, point barre.
15:54 – Là vous êtes locataire, vous ne payez pas de loyer.
15:56 – Oui mais on travaille beaucoup, et puis il y a une espèce d'insécurité.
16:01 Aujourd'hui on a été obligé d'y mettre un chien, de mettre des caméras vidéo.
16:06 – Les caméras vidéo ça n'arrêtera pas le tractopelle.
16:08 – Non mais par contre on sait qui vient.
16:09 – D'accord, très bien.
16:10 – Aujourd'hui vu la réponse de la justice,
16:13 je pense que la justice aura un autre sens par rapport à moi le jour où ça arrivera à nouveau.
16:17 – Très bien, Olivier en tout cas ça se finit plutôt bien.
16:20 – Oui, oui, bien sûr.
16:21 – Merci en tout cas pour votre histoire.
16:22 [Musique]