Faut-il régionaliser le montant du SMIC ?

  • l’année dernière
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Sébastien Ménard et Jean-François Vigier, président du groupe UDI au conseil régional d’Île-de-France, maire de Bures-sur-Yvette

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2023-09-21##

Category

🗞
News
Transcript
00:00 Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03 Le SMIC différent d'un endroit à l'autre, ça a déjà existé de 1950 à 1968 et ça a été abandonné.
00:09 Je suis opposé à la régionalisation du SMIC pour une raison simple, c'est que ça va introduire une forme de concurrence
00:14 entre
00:15 travailleurs en fonction des régions
00:16 dans lesquelles ils vivent, dans lesquelles ils habitent.
00:18 Parce que d'abord les écarts de niveau de vie, de loyer ne sont pas forcément à l'échelle d'une région et ça crée aussi des effets de seuil.
00:24 Donc ça ne fonctionne pas, ça ne résiste pas au SMIC.
00:27 En tout cas, faut-il adapter ce SMIC selon le coût de la vie dans chaque région ? C'est la proposition de la
00:32 présidente de l'île de France Valérie Pécresse qui propose de relever le salaire minimum de 9% en phase avec la réalité
00:38 locale. Philippe ?
00:39 Oui absolument, mais régionaliser, est-ce que ça veut dire quelque chose dans des grandes régions françaises ?
00:44 Si vous habitez à Arcachon ou si vous habitez dans un petit village d'Eland, en Nouvelle-Aquitaine,
00:49 est-ce que le coût de la vie est le même ? Evidemment non !
00:52 Si vous habitez à Lyon pour prendre deux grandes villes en Auvergne-Rhône-Alpes ou à Saint-Étienne qui est la grande ville la moins chère de France,
00:58 est-ce que le coût de la vie est comparable ? Déjà pour le logement non. Alors est-ce qu'on est en train de faire une nouvelle
01:03 complication en France ? Et on est assez spécialiste dans ce domaine. Vous pensez-vous qu'il faut régionaliser le montant du SMIC ?
01:11 Venez nous le dire au 0 826 300 300. En tout cas sur notre compte Twitter, c'est un non à 81% comme ça au moins c'est réglé.
01:18 Jean-François Vigier est avec nous, président du groupe UDI, au conseil régional d'Ile-de-France.
01:23 Vigier, pardon, j'ai dit Vigier, pardon. Vigier est maire de Burs sur Yvette. Vous restez avec nous.
01:27 Merci en tout cas d'être en direct avec nous sur Sud Radio. Vous en pensez quoi, Philippe, de cette proposition ?
01:32 - Ce que j'en pense, ne croyez pas que c'est par pauvreté intellectuelle que je vais m'abriter derrière une pensée ministérielle.
01:39 Mais j'ai bien entendu ce matin le ministre du SOPT,
01:42 pour lequel je n'avais pas une sympathie, Sud Radio, Jean-Jacques Bourdin,
01:48 eh bien j'ai été assez convaincu par les critiques qu'il a faites contre cette régionalisation du SMIC,
01:55 notamment peut-être pour les difficultés que vous évoquez dans votre présentation, Philippe, c'est-à-dire qu'on risque
02:03 d'aggraver les inégalités entre les régions et peut-être de faire retomber la France dans un péché mignon
02:11 alors qu'on pourrait laisser les choses en l'état, une forme de bureaucratie qui va encore exaspérer les citoyens.
02:19 - Oui, absolument, Françoise Debois.
02:20 - Oui, c'est inimaginable et c'est surtout infaisable. Moi, j'aime bien les boîtes à idées comme ça,
02:24 chacun qui sort de sa boîte avec... Enfin, c'est le concours Lépine des propositions,
02:30 mais il faut qu'elles soient tenables et soutenables. Vous parliez de Midi-Pyrénées-Toulouse,
02:34 en gros, un F2, le loyer c'est 1000 euros, d'accord ? Chez nous, Argelès-Gazoste...
02:39 - C'est un peu moins cher que ça.
02:41 - Ou 900 euros. Chez Noir, Argelès-Gazoste, c'est 400 ou 450 euros, c'est la même région, donc on n'y arrivera évidemment pas.
02:47 Chez nous, je dis Philippe David et moi, bien sûr.
02:49 Donc non, je ne comprends pas le sens de tout cela
02:52 et je vais pas du tout dans l'argumentaire d'Olivier Dussopt, mais dans celui de Manuel Bonpart qu'on a entendu.
02:59 Imaginez si des régions commencent à avoir 9, 10 % de plus de SMIC,
03:04 vous allez avoir donc des migrations comme ça de la misère, de gens qui vont quitter une région,
03:08 passer d'une région à l'autre pour trouver un emploi avec un SMIC plus élevé, ça n'a aucun sens.
03:13 - Celastien Ménard, l'entrepreneur, tiens.
03:16 - Je pense que le fond du problème, c'est pas de savoir s'il faut régionaliser ou pas le SMIC, il faut l'augmenter.
03:22 Il faut baisser la fiscalité sur le travail, il faut baisser la fiscalité tout court,
03:29 il faut que mes anciens copains aux fonctionnaires
03:31 se mettent un peu à la diète, voilà, la France elle a besoin de ça, et il faut effectivement
03:36 augmenter les salaires. C'est compliqué de se loger quand on travaille
03:39 à Toulouse, quand on travaille à Toulouse on a du mal à se loger à Toulouse, quand on travaille à Biarritz on ne peut pas se
03:45 loger à Biarritz, voilà, et on vit souvent à 30, 40 bornes, donc il faut une bagnole, il faut évidemment être aussi capable
03:52 d'assumer l'explosion, l'explosion du coût des transports, voilà, c'est vrai quand on habite à Argenteuil et qu'on travaille à Paris, enfin voilà.
04:00 Donc bon, évidemment c'est le concours Lépine de la fausse bonne idée,
04:04 Valérie Pécresse de toute façon nous y est habitués, c'est pas une nouveauté.
04:08 - Attendez, on va la laisser répondre quand même. Jean-François Pégier, président du groupe UDI, au Conseil Régional de l'Île-de-France,
04:14 voilà, vous avez entendu nos vraies voix,
04:17 forcément ça pose une question de dire effectivement, est-ce que aujourd'hui c'est une proposition qui est véritablement viable ?
04:23 - Bonjour à toutes et tous, et je pensais pas vraiment faire autant de consensus sur cette mesure, je suis pas venu pour, je demande et pratiquement pour,
04:33 mais par contre ce que je vous demanderais c'est de me laisser trois minutes pour introduire le sujet.
04:36 - Bien sûr, déjà l'état des lieux.
04:38 - Voilà, pourquoi ? D'où sort cette mesure en fait ?
04:42 La mesure de la régionalisation du SMIC, elle fait partie des 40
04:49 demandes de compétences nouvelles que la région Île-de-France demande à l'État.
04:53 Et nous avons hier au Conseil Régional voté une délibération, j'ai eu l'honneur de rapporter, puisque je suis le rapporteur de cette
05:00 mission que m'a confiée Valérie Pécresse, pour un choc de décentralisation, pour demander ces 48-45
05:05 compétences supplémentaires. Pourquoi ? Parce qu'il y a un peu plus d'un an,
05:10 le Parlement a voté une loi qui s'appelle la loi 3DS, dont vous avez tous dû entendre parler,
05:15 qui était censée donner plus de pouvoir aux collectivités,
05:18 finalement,
05:21 malgré un effort soutenu du Sénat, elle n'a pas appris sur grand chose, mais il y a une mesure dans cette loi
05:28 qui est passée totalement sous les radars,
05:31 et qui
05:33 vient rompre avec un dogme
05:35 de dizaines d'années qui régit notre pays, c'est l'uniformité de la règle sur l'ensemble du territoire national.
05:42 Aujourd'hui, depuis 80 ans que vous viviez à Calais, à Lille, à Nice,
05:49 à Strasbourg, vous êtes régi par la même loi. Et cette loi votée il y a un an dit, et bien une région
05:58 et elle s'estime en différence, en situation de différence avec d'autres régions,
06:03 elle peut demander à l'État
06:05 de récupérer une compétence pour essayer autre chose,
06:10 dans un souci de proximité et d'efficacité.
06:13 C'est donc cette notion de différenciation qui a été introduite dans cette loi, et elle se met en oeuvre par
06:21 une autre loi organique qui a permis l'expérimentation.
06:24 C'est-à-dire qu'on ne vous donne pas ça vite à Méternam, mais on vous donne pour une période de cinq ans, et vous l'expérimentez.
06:30 Et donc, nous avons hier proposé une délibération
06:33 avec 45 demandes de compétences qui portent sur la sécurité, qui portent sur l'enseignement, qui portent sur
06:40 l'assurance chômage, et parmi ces 45 demandes, il y a la demande d'expérimenter
06:46 la régionalisation du SMIC pour l'île de France, pas pour l'ensemble des régions, parce qu'encore une fois on est en différenciation,
06:54 il est possible que dans les mois qui viennent, il y ait, je ne sais pas moi, la région Bretagne qui estime qu'elle est en différence sur
07:00 15 points avec les autres régions, et qu'elle sollicite l'État pour avoir des compétences nouvelles sur ces 15 points.
07:06 Nous, nous discutons uniquement pour l'île de France. Alors le problème francilien du salaire,
07:12 c'est aussi le problème du logement, c'est que vous avez un logement qui est quatre fois supérieur à la province,
07:19 et vous avez, nous avons, des travailleurs, ce qu'on appelle les travailleurs de première ligne,
07:25 petite enfance, grand âge,
07:28 sécurité,
07:31 éducation, qui ne peuvent pas se loger en île de France, et qui travaillent souvent de l'autre côté, qui logent souvent de l'autre côté de la
07:38 frontière de l'île de France. Et aujourd'hui, ce décalage
07:41 énorme entre le logement, le coût de la vie,
07:46 vous parlez de 9%, oui, parce que quand on fait la moyenne, on est à 8,7, 8,8%,
07:51 donc c'est le chiffre qu'a annoncé la présidente. Mais quand on voit la différence,
07:56 c'est vrai qu'il y a un salaire minimum
07:59 qui est aujourd'hui trop faible. Mais attendez,
08:02 moi je vous le dis aujourd'hui, mais je ne suis pas un expert, mais ce matin dans le Parisien, le président du MEDEF d'île de France
08:08 dit qu'avec le SMIC, une personne seule ne peut pas vivre en île de France.
08:12 Oui, bien sûr.
08:14 Vous avez raison.
08:16 J'entends bien qu'autour de votre table, vous avez tous les idées très claires là-dessus, et que circuler, il n'y a rien à voir.
08:22 Excusez-moi, je suis élu,
08:24 local, j'estime que s'il y a une situation compliquée, il faut essayer de trouver une solution.
08:29 Attendez-moi Jean-François Vigier, est-ce que ça peut s'entendre, Philippe Girard ?
08:35 Absolument, moi, je ne suis pas un spécialiste Jean-François Vigier de tout ça.
08:40 Vigier, c'est moi qui ai fait l'erreur.
08:42 Vigier, pardonnez-moi pour le "u" de trop.
08:45 Mais sérieusement, il me semble que les objections rapides qui étaient présentées n'étaient pas forcément absurdes,
08:53 mais là où je vous rejoins, je me demande si la contestation de votre proposition
08:59 ne vient pas du fait que la France, en effet, n'est pas habituée à l'adaptation des projets
09:06 par rapport à la particularité de la France.
09:09 Je crois que je vous rejoins lorsque vous dites que vous battez en brèche quelque chose qu'on n'aime pas.
09:17 On aime énormément cette conception de l'égalité qui donne tout à tout le monde,
09:23 parfois au détriment de ceux qui auraient besoin de davantage.
09:27 Là, je vous rejoins, et pardonnez-moi, je mets un point d'interrogation à la suite de mon intervention.
09:33 Ça réagit beaucoup au 0826-300-300.
09:36 - Au standard, oui, 0826-300-300, et c'est Pascal qui nous appelle de l'ille. Bonsoir Pascal.
09:40 - Bonsoir Pascal. - Bonsoir.
09:41 - Alors, qu'en pensez-vous ?
09:43 - Écoutez, quand vous avez annoncé le sujet, j'ai pensé que c'était une initiative à caractère national.
09:50 Et non pas, comme le vient d'expliquer M. Vigier, uniquement de l'île de France.
09:53 Ça ne change pas grand-chose à la question.
09:56 Moi, j'ai le double privilège d'être plus âgé que presque vous tous,
10:00 et j'ai tant que vécu en mai 68, et je me rappelle qu'avant mai 68,
10:06 il y avait ce qu'on appelait les abattements de zones, selon les régions, les départements,
10:10 et que le SMIC n'était pas le même dans la Creuson à Loser qu'à Paris.
10:13 Et je pense que depuis 55 ans, on vit une assez grande injustice,
10:18 et je pense que la question sur laquelle il serait bon de réfléchir
10:22 serait d'adapter, en effet, le SMIC et la plupart des salaires sur les spécificités locales.
10:29 - Oui, mais il peut y avoir plusieurs spécificités en une seule région alors ?
10:33 - Bien sûr, parce que...
10:35 Mais moi, je comprends que notre ami Vigier soit vexé...
10:40 Non, non, mais attendez, excusez-moi, c'est pas parce que vous êtes élu que vous avez la sapience,
10:44 et que nous on sait rien, je veux juste dire ça, vous dites "moi je suis élu",
10:47 moi je sais oui, mais nous aussi, finalement, on connaît un peu la vie,
10:50 en l'occurrence, Sébastien Ménard, également élu.
10:52 - Non, il n'a pas dit ça.
10:53 - Si, si, il a dit "moi je suis élu".
10:55 - C'est pas ce que je dis.
10:56 - Mais si, bien sûr, c'est ce que vous dites.
10:57 - Non, mais, excusez-moi, c'est pas le problème.
10:59 Moi, je pense que quand il y a une telle levée de boucliers pour des raisons qui sont tout à fait émises,
11:05 en plus par des élus, et des élus de toutes catégories,
11:08 Olivier Dussopt, je crois pas que c'est un gauchiste, en tout cas à l'époque il l'était, il ne l'est plus,
11:12 je crois pas que c'est un gauchiste échevelé,
11:14 Emmanuel Bompard, je crois pas que c'est un droitiste échevelé non plus,
11:17 quand vous avez une telle levée de boucliers pour vous dire "finalement, c'est pas ça la solution",
11:21 au fond, il est peut-être bon de l'entendre, j'entends que vous cherchiez une spécificité,
11:26 mais bon, Jean-François Biget, mais il y a plein de nations.
11:31 - Oui, madame, madame, comprenez bien une chose, d'abord,
11:35 le pays va très mal de cette question d'uniformité de la règle.
11:39 Rappelez-vous, je vais vous citer un exemple,
11:41 quand il y a eu la crise Covid et que l'État a décidé d'un seul coup de fermer tous les marchés alimentaires dans nos communes,
11:47 il a fallu qu'on se batte comme des chiens pour montrer que,
11:50 territoire par territoire, on avait les moyens, en fonction de la physionomie des marchés, de réouvrir les marchés, voyez ?
11:56 - Non mais c'est autre chose, ça, c'est autre chose.
11:58 - C'est un exemple complet.
12:00 - Mais non, c'est autre chose, ça n'a rien à voir avec les finances de France.
12:02 - Deuxièmement, je veux vous répondre sur, vous avez mis en avant les appartenances politiques des gens qui sont contre,
12:09 mais c'est pas, la décentralisation, c'est pas un problème politicien.
12:13 L'État, il est surpuissant dans une région de gauche comme dans une région de droite.
12:18 - Bah donc, oui, c'est pas de problème.
12:19 - La question du salaire, elle se posera dans toutes les régions françaises, quelle que soit la couleur politique, il gère.
12:26 - Non mais on est d'accord.
12:27 - La question, c'est qu'aujourd'hui, de se dire, c'est pas parce que, vous savez, les experts se sont prononcés sur le SMIC régional.
12:35 - Vite Jean-François, vite, parce qu'on a du monde.
12:37 - Il y a eu un groupe d'experts, le groupe d'experts s'est réuni, il a dit "ah, faut étudier la question".
12:41 - Et finalement, il a dit "ah, mais ça va, c'est pas possible parce que ça va augmenter fortement les salaires en région parisienne par rapport aux autres régions".
12:51 - Bah oui, c'est une façon.
12:52 - Vous avez un expert dans l'Express, vous explique dans une tribune qu'au contraire, la région Île-de-France, d'un point de vue économique, ne pourrait pas se prolonger.
13:01 - Jean-François Vigée, ça réagit énormément et s'appelle d'Île-de-France, "Bonsoir Sarah" de Drancy.
13:07 - Samia.
13:08 - Sarah.
13:09 - Sarah, Sarah.
13:10 - Oui, Sarah plutôt. Alors j'avais une question pour M. Vigée. Je suis infirmière dans un hôpital à Varency en Île-de-France, je suis obligée de vivre à Écosse, en Normandie.
13:22 Je mets vachement le temps du matin pour aller bosser et pour moi, il faut absolument que le système soit pas très généralisé en Île-de-France,
13:28 parce que autrement, je n'ai juste aucune coté vie. Je ne peux pas aller travailler mon boulot parce que les loyers sont beaucoup trop chers pour moi.
13:35 - Oui.
13:36 - Et donc dans ce cas-là, je ne comprends pas pourquoi on ne le ferait pas. Voilà, c'est ma question.
13:41 - Alors Philippe Billejeur était plutôt ouvert à la question.
13:44 - Disons, je comprenais la réflexion de M. Vigée.
13:47 - Ah c'est ça, c'est ça. Et on comprend votre problème, Sarah.
13:51 - Est-ce que vous pensez qu'on doit régler le problème... Non mais sérieusement, soyez assez aimables.
13:55 - On va partir au français.
13:56 - Est-ce que vous pensez qu'on doit régler le problème de cette difficulté de logement par une augmentation partielle ?
14:02 - Allez, sont les propositions.
14:03 - Il n'y a pas que logement, madame.
14:04 - Attendez, s'il vous plaît, s'il vous plaît.
14:05 - Le coût de la vie est d'environ 9% plus belle qu'en ville de France.
14:09 - S'il vous plaît, s'il vous plaît, ça a fait le standard, il faut qu'on parle...
14:12 - Là, c'est les auditeurs.
14:13 - Oui, il faut qu'on fasse parler nos auditeurs. Pierre qui nous appelle de Toulouse, s'il vous plaît.
14:15 - Bonjour.
14:16 - Bonjour.
14:17 - Alors moi, je vais clôturer le débat. Je vais vous dire ceci.
14:19 Qui est responsable des dérives, des augmentations de l'immobilier, si ce n'est les politiques qui vivent dans leur région, justement ?
14:26 Madame, par exemple, la présidente de région de Paris, c'est pas elle qui est responsable, justement, de toutes ces montées de prix de l'immobilier ?
14:34 - Non.
14:35 - Parce que, justement, elle ne sait pas gérer les appartements qui sont loués maintenant en Airbnb.
14:42 Moi, je crois réellement que le vrai problème, c'est que si...
14:45 - Mais non, c'est l'appartement qui est loué.
14:46 - Attendez, ce que je veux dire par là, c'est que si on commence à dire "oui, au fond, on va régionaliser ici",
14:52 ça veut dire que demain, chaque département va, chaque région, va vouloir aussi une autonomie, comme à Barcelone,
15:00 c'est-à-dire qu'on part avec une dérive totale de ce qui pourrait arriver dans les dix ans à venir,
15:05 sachant que chacun va aujourd'hui travailler pour sa gueule, excusez-moi du peu,
15:09 et donc, quelque part, il y a un égocentrisme qui est tel qu'à un moment donné, il faut s'arrêter.
15:14 Il faut arrêter le politique parce que sinon on va finir par faire n'importe quoi.
15:18 - Restez avec nous, Pierre, restez avec nous. Une réponse vite de Sébastien Ménard,
15:21 et ensuite, le mot de la fin avec vous, Jean-François Vigier, vite.
15:25 - Donc la vision d'un petit élu local du Pays basque, c'est de dire, pardonnez-moi Jean-François,
15:29 mais c'est de dire qu'effectivement, il y a peut-être une exception francilienne, peut-être,
15:33 mais je ne suis pas certain qu'il faille, quelque part, tester ce genre de mesures.
15:39 Il y a plein, plein, plein d'autres leviers que vous pouvez mettre en place
15:42 pour favoriser l'accession à la propriété, l'accession à des habitats loyers modérés,
15:48 surtout en Ile-de-France. - Le mot de la fin, 15 secondes.
15:52 - Oui, écoutez, merci à toutes et tous pour ce débat. Moi, ce que je veux juste dire,
15:55 c'est que pour être élu local, je pense qu'il faut expertiser cette proposition,
15:58 et en tout cas, dès lors que nous la soumettons à l'État après l'avoir votée, il devra nous répondre.
16:02 - En tout cas, elle a le mérite d'exister, cette proposition.
16:05 - Elle ferait réagir. - Et 15 secondes, et le débat fait casse.
16:08 - Bravo, 15 secondes. Merci beaucoup, Jean-François Vigier.
16:10 - Il est bon, ce Vigier. - Il est bon, ce Vigier.
16:12 - Président du groupe UDI au Conseil Régional d'Ile-de-France et maire de Bure-sur-Ebête.
16:17 Vous restez avec nous dans quelques instants avec Pierre de Toulouse.
16:20 Dans quelques instants, on fera le quiz de l'actu.

Recommandée