Les auditeurs ont la parole du 20 novembre 2023

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Regardez Les auditeurs ont la parole du 20 novembre 2023 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.

00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.

00:00:10 Allez, avant de vous écouter au 30/10, on va parler de ce sénateur soupçonné d'avoir drogué une députée.

00:00:15 Avant de vous écouter, c'est le rappel des titres avec vous Agnès Bonfillon, rebonjour.

00:00:19 Accélérer la prise en charge des sinistrés, c'est l'objectif du déplacement du ministre de l'économie cet après-midi.

00:00:25 Bruno Le Maire sera dans le Pas-de-Calais. On le rappelle, dans le département 6 000 habitations,

00:00:30 160 commerces et 130 entreprises ont été touchées par ces inondations.

00:00:37 Attention si vous devez prendre l'avion, un quart des vols sont annulés à Orly et Toulouse.

00:00:42 De très nombreux retards sont signalés dans les autres aéroports en cause

00:00:46 une grève des contrôleurs aériens qui ne veulent pas voir leur droit de grève modifié.

00:00:51 Un texte de loi veut en effet les obliger comme c'est le cas à l'ARATP ou à la SNCF à se déclarer gréviste 48 heures à l'avance.

00:00:58 La chanteuse Shakira s'est bien rendue à l'ouverture de son procès pour fraude fiscale ce matin à Barcelone.

00:01:04 Un procès qui finalement n'aura pas lieu car l'artiste a conclu un accord avec le Parquet.

00:01:09 Elle reconnaît sa culpabilité et s'engage à payer une amende de 7,3 millions d'euros.

00:01:15 La météo, nous parlions du Pas-de-Calais, on surveille toujours les pluies dans ce département Louis Benin.

00:01:21 J'ai les images radar sous les yeux, il y a encore de fortes averses sur le Nord Pas-de-Calais en espérant que ça passe assez vite.

00:01:26 Normalement cet après-midi il y en aura moins, des averses que nous retrouvons également dans la plupart des autres régions

00:01:31 mais là beaucoup plus dispersées, il y en a sur la Bretagne, un peu dans le Sud-Ouest, dans le Nord-Est

00:01:35 mais tout ça est entrecoupé quand même de quelques éclaircies.

00:01:37 Le vent est également de la partie, 60-80 km/h en bord de mer.

00:01:41 Il faut aller près de la Méditerranée pour conserver là à coup sûr un ciel plus dégagé

00:01:45 et puis côté température, ça baisse petit à petit pour qu'on s'habitue finalement.

00:01:49 11 à 14 degrés dans la moitié Nord cet après-midi, 14 à 17 degrés dans le Sud

00:01:53 et parfois jusqu'à 20-21 degrés près de la Méditerranée.

00:01:56 Et demain ?

00:01:57 Justement ça passe au Nord, le vent va tourner au secteur Nord, 50-60 km/h, donc la pression de fraîcheur va se renforcer.

00:02:04 Tout ça avec encore des averses dans la plupart des régions, ça se transformera en neige évidemment sur les reliefs

00:02:08 des 1200-1400 mètres sur les Alpes, le Massif central ou encore les Pyrénées.

00:02:14 Beaucoup de vent près de la Méditerranée où le ciel sera plus dégagé, c'est du Mistral et de la Tramontane.

00:02:19 Puis les températures vont encore fraîchir, 10 à 12-13 degrés seulement dans la moitié Nord,

00:02:24 10 à 13 degrés également dans le Sud-Ouest.

00:02:26 Il n'y a que près de la Méditerranée où on dépassera encore parfois les 15 degrés.

00:02:29 Merci beaucoup Louis Baudin.

00:02:31 Merci mon cher Louis, merci Agnès, on vous retrouve demain midi sur RTL, midi sur RTL.

00:02:36 Et je salue Lisa Marie Marques, bonjour !

00:02:39 Bonjour Eric, bonjour à tous !

00:02:41 Est-ce qu'on nous a laissé des messages de grande qualité ?

00:02:44 Et oui, Olivier d'abord a souhaité réagir à l'affaire, Joël Guériot on va en parler.

00:02:49 Ce sénateur accusé d'avoir drogué la députée Sandrine Jossot la semaine dernière.

00:02:54 On écoute ce qu'en pense Olivier.

00:02:56 Alors ce matin, la frise sur le gâteau, on apprend que ce serait une autre sénatrice

00:03:00 qui aurait fourni ces substances au fameux sénateur.

00:03:02 Mais franchement, on se fout de qui là ?

00:03:03 Mais au Sénat ça doit être la fête du slip, excusez-moi, il n'y a pas d'autre mot.

00:03:06 Mais alors quand on met ça en parallèle de ce qui se passe à l'Assemblée nationale,

00:03:09 ces histoires de cours d'école, c'est vraiment la catastrophe.

00:03:12 Et après, il ne faut surtout pas venir s'étonner que le citoyen lambda ne s'intéresse plus à la politique

00:03:16 et ne va plus voter, ben oui !

00:03:18 Oui, Olivier qui est très en colère, Antoine ?

00:03:20 Mais il a raison, franchement je vais vous dire une chose,

00:03:23 on a eu tellement d'appels sur ce sujet que vraiment,

00:03:25 Lisa Marie et moi on s'est regardés tout à l'heure il y a 10 minutes,

00:03:27 on a dit "hop, allez, on change le programme tel qu'il avait été établi des auditoriums".

00:03:32 On a la parole, on parle là-dessus, bien sûr c'est un sujet tellement incroyable.

00:03:35 Et puis d'heure en heure, il prend une taille de plus en plus considérable.

00:03:38 Absolument, avec les détails qui arrivent.

00:03:40 Ce sénateur Joël Gariau, je le rappelle, soupçonné d'avoir drogué une députée

00:03:44 et qu'il évoque d'ailleurs pour sa défense une erreur de manipulation des petits cachets qu'il a mis dans son verre.

00:03:49 Oui, ça aurait été dans un verre chez lui qu'il aurait rangé en oubliant qu'il y avait la substance

00:03:55 et quand il lui a servi une coupe de champagne, et bien voilà.

00:03:58 Antoinette aussi a souhaité réagir à cette affaire, elle n'en revient pas écoutée.

00:04:02 Oh, vous vous rendez compte à la face du monde, moi j'aurais démissionné, il n'y a pas d'honneur.

00:04:08 Le ministre de la Justice qui lui est jugé, maintenant l'autre qui se drogue et qui veut droguer une autre personne

00:04:15 à son insu, il faut tous qu'ils aient une analyse de sang pour qu'on voit avec qui on a affaire.

00:04:20 Parce que là c'est très grave pour nous.

00:04:22 J'en reviens pas, qu'on soit tombés si bas.

00:04:24 Une analyse de sang pour tous nos politiques.

00:04:26 Merci Antoinette pour ce message.

00:04:28 Autre actue qui vous fait réagir à Nantes.

00:04:30 Polémique autour des décorations de Noël installées dans la ville.

00:04:34 Des œuvres aux couleurs pastelles qui remplacent les décorations plus traditionnelles,

00:04:38 les petits sapins, les pères Noël, et ça ne plaît pas à Olivier.

00:04:41 Je vous appelle au sujet de la ville de Nantes qui est en train de supprimer toutes les décorations de Noël,

00:04:45 qui met des décorations qui n'ont plus rien à voir avec Noël, tout ça.

00:04:49 C'est une vraie catastrophe et je peux vous dire qu'il n'y a plus d'un Français qui commence à en avoir marre.

00:04:53 Bon, il faut supprimer Noël, si on supprime Noël, on supprime le jour férié.

00:04:56 Le 25 décembre on travaille et c'est tout. Allez, bonne journée.

00:04:59 - C'est vrai qu'à Nantes, il ne faut plus dire les fêtes de Noël.

00:05:04 - Les fêtes de fin d'année.

00:05:05 - Non, non, fêtes d'hiver.

00:05:07 - Fêtes d'hiver, oui, parce que c'est le nom et la thématique de ces décorations.

00:05:11 - Bonne fête d'hiver.

00:05:12 - Et enfin un message pour...

00:05:13 - Joyeuses fêtes d'hiver.

00:05:14 - Joyeuses fêtes d'hiver.

00:05:15 Et enfin un message pour vous, Eric, votre titre de langage qui consiste à appeler le président Macron tout court

00:05:20 n'a pas échappé à l'oreille d'un auditeur qui n'a pas laissé son prénom écouter.

00:05:24 - Merci de lire à monsieur Brunet que notre président s'appelle monsieur Macron.

00:05:30 Il va falloir qu'il retourne à l'école. Au revoir.

00:05:33 - Il va falloir que vous retourniez à l'école.

00:05:34 - Vous dites quoi ? Monsieur Macron ?

00:05:36 - Monsieur Macron ou le président Emmanuel Macron ou le président de la République, mais pas Macron tout court.

00:05:41 - Mais oui, mais il a mille fois raison, je ne vais pas argumenter.

00:05:44 Il a raison cet auditeur, bien sûr.

00:05:48 - Bon, beaucoup d'appels sur cette affaire de sénateur soupçonné d'avoir drogué une députée.

00:05:55 Il a été suspendu coup sur coup par son parti, le parti Horizon, Edouard Philippe, et par son groupe.

00:06:02 Voilà, c'est une histoire absolument incroyable.

00:06:05 On écoutera dans un instant Bénédicte, Arnoux, Alexandre.

00:06:11 On marque une petite pause, mesdames, messieurs.

00:06:13 Et ça tombe bien parce que je crois que Bénédicte qui nous appelle au 3210 est avocate.

00:06:16 Tiens, je lui demanderai exactement ce que risque ce sénateur.

00:06:20 À tout de suite.

00:06:20 [Musique]

00:06:36 - Bonjour Bénédicte, bonjour.

00:06:38 - Bonjour Éric.

00:06:39 - Merci d'être avec nous.

00:06:40 Vous êtes avocate, c'est ça ?

00:06:41 - Oui.

00:06:42 - Bon, c'est quand même extraordinaire.

00:06:44 Donc ce sénateur-là, au passage, qui faisait partie d'une mission d'information sur le trafic de stupéfiants

00:06:50 en provenance de Guyane en 2020, donc il connaît bien la drogue,

00:06:54 mis en examen, voilà, il est banquier à l'origine de profession, ce sénateur.

00:06:59 Voilà, il a été mis en examen, il est soupçonné d'avoir drogué,

00:07:03 dans la nuit de mardi à mercredi, à son insu, la députée modem Sandrine Jossot,

00:07:08 en vue de l'agresser sexuellement.

00:07:10 Ce sont des accusations, bien évidemment, qui sont démenties par l'avocat de ce sénateur.

00:07:14 Donc c'est quand même incroyable.

00:07:16 Il a raconté avoir cru s'être procuré...

00:07:19 - L'erreur de manipulation.

00:07:21 - Oui, d'abord il s'est procuré auprès d'un membre du Sénat, cet euphorisant, il dit,

00:07:26 il ne savait pas que c'était l'ecstasy, l'euphorisant, voilà, pour sa propre consommation.

00:07:31 Et puis après, il plaide l'erreur de manipulation.

00:07:33 Il l'avait mis dans un verre la veille, puis il avait oublié d'enlever le cachet du verre

00:07:37 et il l'a versé à cette députée.

00:07:39 - Du champagne dans ce fameux verre.

00:07:41 - Dans ce verre où il y avait le cachet.

00:07:42 - C'est ce qu'il dit en tout cas.

00:07:44 - Dans tous les cas, c'est une substance nuisible, que ce soit un ecstasy ou autre chose.

00:07:50 Vous posiez la question de ce qu'il risque.

00:07:53 Alors en fonction des circonstances, j'ai vérifié quand même juste avant de prendre l'antenne,

00:07:58 donc ce serait 3 ans et 45 000 euros d'amende.

00:08:00 Mais ce qui m'interpelle aussi, c'est quand vous employez à deux reprises le terme de "exceptionnel loufoque".

00:08:07 C'est malheureusement banal et ça arrive à tout le monde.

00:08:11 Là, elle a eu la chance de s'en rendre compte.

00:08:13 Heureusement qu'elle en parle avec tous les conditionnels, etc.

00:08:18 Il y a la présomption d'innocence, mais combien de femmes ne se sont jamais rendues compte

00:08:22 de ce qui s'était passé parce que ce sera trop tard.

00:08:25 - Elle a été prise de malaise après avoir bu une coupe de champagne,

00:08:29 puis elle s'est rendue compte que le sénateur Joël Guerriot se saisissait d'un petit sachet en plastique

00:08:35 contenant quelque chose de blanc.

00:08:37 - Et ils ont vérifié, puisqu'ils ont trouvé de l'ecstasie dans son opresse que je venais de lire aussi.

00:08:42 - Et le petit sachet qu'ils ont trouvé justement en perquisitionnant,

00:08:45 il était à l'endroit exact où la députée l'avait vu.

00:08:49 - Ouais, c'est quand même très curieux.

00:08:52 - C'est affligeant, c'est la violence de façon générale.

00:08:58 La chose, c'est ma chose, c'est mon objet.

00:09:01 Je sais que moi quand je sors, j'ai peur de boire quelque chose.

00:09:05 Je suis toujours en train de vérifier si même là, des gens qu'on connaît,

00:09:08 on en arrive à cette situation-là.

00:09:11 J'espère qu'elle s'en remettra et qu'elle en fera aussi quelque chose

00:09:15 et qu'on ne sera pas trop tolérants.

00:09:19 - Moi j'ai toujours dit à mes filles quand elles sortaient d'être très vigilantes

00:09:24 dans les lieux publics, restaurants, à leur verre.

00:09:27 Le verre.

00:09:28 - Mettre la main sur le verre.

00:09:29 - Je l'ai dit à mon petit garçon qui a 15 ans aussi et quand il sort,

00:09:32 on en arrive là, on en arrive à avoir peur.

00:09:35 Et là, il y a quand même une image à donner.

00:09:38 En plus du fait que ce soit un homme et une femme comme tout le monde,

00:09:41 il y a le côté politique, médiatique.

00:09:46 C'est affligeant.

00:09:47 Je n'ai vraiment pas d'autres mots, ça me met dans une colère noire.

00:09:50 - Mais comment un sénateur de la République peut faire ça à une élue de la République ?

00:09:55 En plus à une députée, c'est...

00:09:57 - Même si ce n'était pas une députée...

00:09:58 - C'est que je suis au dix pieds.

00:09:59 - Oui, oui, oui.

00:10:00 - C'est parce que je suis au dix pieds.

00:10:01 - Non mais si elle n'était pas députée, ce serait la même gravité,

00:10:03 ce n'est pas ce que je veux dire.

00:10:04 - Je tiens à le préciser.

00:10:05 - C'est-à-dire que le type, c'est suicidaire.

00:10:08 Il sait très bien qu'une députée, elle a accès aux médias tout de suite,

00:10:10 elle va tout de suite le balancer dans la seconde.

00:10:12 - Il y a l'essence rencontre.

00:10:15 - C'était pas près de vos programmes qu'elle s'en aperçoit vraisemblablement.

00:10:19 Donc après, une fois que c'est fait,

00:10:21 elle est démontrée que vous n'étiez pas d'accord, etc.

00:10:24 Juste pour revenir au fait qu'elle s'en soit aperçue en Allemagne,

00:10:28 donc où j'habite, pour pouvoir engager une procédure,

00:10:31 par exemple pour viol après substance nuisible comme celle-ci,

00:10:35 il faut pouvoir expliquer ce qui s'est passé.

00:10:37 Or, si on est victime de la drogue du violeur,

00:10:40 on ne sait pas ce qui s'est passé.

00:10:42 Donc il n'y a pas de procédure derrière.

00:10:44 Et si elle avait été sous extasie ou autre chose,

00:10:49 moi je prends de l'extasie, je ne sais plus ce que je fais.

00:10:51 Comment vous l'expliquez ce qui s'est passé ?

00:10:54 Donc elle a eu une chance extraordinaire de s'en rendre compte.

00:10:57 - Tout à fait, elle a fait un malaise.

00:10:58 Arnoux est avec nous de Strasbourg.

00:11:01 Bénédicte, avocate française à Düsseldorf, était là.

00:11:05 Arnoux, bonjour.

00:11:06 - Oui, bonjour Éric, bonjour Lisa Marie.

00:11:08 - Réaction à cette histoire ?

00:11:10 - Écoutez, moi je suis effaré, en fait, comme le dit Chris précédent.

00:11:14 Moi, j'aime la politique,

00:11:16 j'essaye de défendre la politique depuis tellement d'années,

00:11:19 parce que je pense que c'est une fonction tout à fait honorable.

00:11:23 Mais c'est vrai que ça n'aide pas à redorer le blason des politiques.

00:11:28 Je trouve ça scandaleux d'abuser de sa fonction.

00:11:32 Peut-être que ce sénateur se pensait très séducteur,

00:11:39 parce qu'il était sénateur.

00:11:41 Quand on est victore publique,

00:11:42 on a peut-être l'impression qu'on peut séduire tout le monde.

00:11:45 Mais voilà, je trouve ça proprement scandaleux d'avoir ce type de procédé.

00:11:49 Si, il est coupable.

00:11:52 Je trouve que c'est lamentable.

00:11:54 Il n'y a pas de mot.

00:11:56 J'espère que s'il est reconnu coupable,

00:11:59 qu'il sera jugé très fortement.

00:12:01 - Moi, je ne crois pas une seconde, Arnoux,

00:12:03 que ce soit, j'ai entendu des gens,

00:12:05 le répondeur des auditeurs en la parole,

00:12:07 il y a quelques minutes,

00:12:09 qui disaient "sous-entendu, on s'amuse bien au Sénat".

00:12:12 Parce qu'apparemment, c'est une sénatrice qui lui aurait, dit-il,

00:12:15 donné cette substance euphorisante.

00:12:17 Mais bon, moi, j'ai du mal à croire que ce soit la fête au village,

00:12:22 comme ça, au Sénat.

00:12:24 C'est pas représentatif de la réalité.

00:12:26 - Non, je ne pense pas que ce soit la fête au village,

00:12:28 d'autant plus que les sénateurs sont quand même plutôt âgés.

00:12:30 Donc, je pense que la libido, elle est peut-être un peu plus faible

00:12:33 quand on a un certain âge.

00:12:35 - Mais l'ecstasy, ça sert à quoi ?

00:12:39 L'ecstasy, c'est pas pour "j'y connais rien, m'en drogue".

00:12:41 Enfin, pas tellement...

00:12:43 - Moi, j'en ai jamais pris non plus.

00:12:45 - Pour la libido, là, c'est pas du...

00:12:47 - Non, pas du tout.

00:12:49 - C'est aneuphorisant, ouais.

00:12:51 - Ça lui est complètement...

00:12:53 Voilà, je sais pas, moi, j'en ai jamais pris.

00:12:55 - Olivier est avec nous,

00:12:57 Olivier est avec nous en ligne.

00:12:59 Beaucoup d'appels en 3210 sur ce sujet,

00:13:01 sur ce sénateur soupçonné d'avoir

00:13:03 drogué une députée, le sénateur

00:13:05 Guerriault, qui a été suspendu d'ailleurs

00:13:07 coup sur coup, par son parti

00:13:09 et par son groupe parlementaire.

00:13:11 Olivier, bonjour. - Oui, bonjour, Eric.

00:13:13 Bonjour à tous.

00:13:15 - Vous pensez qu'on s'amuse bien au Sénat,

00:13:17 ou que c'est un cas isolé, vous ?

00:13:19 - Non, je pense

00:13:21 qu'on s'amuse bien au Sénat, tout comme

00:13:23 à l'Assemblée nationale, et

00:13:25 ce n'est loin d'être un cas isolé.

00:13:27 Je pense que, pour que

00:13:29 déjà, les personnes

00:13:31 suivent le rythme, parce que

00:13:33 bon, on peut

00:13:35 critiquer les politicards, mais ils ont

00:13:37 un rythme effréné, à l'Assemblée nationale,

00:13:39 etc., etc., etc.

00:13:41 Et ils utilisent des produits

00:13:43 des produits...

00:13:45 - Pour tenir le coup ?

00:13:47 - Oui, pour tenir le coup, oui, oui, voilà.

00:13:49 Donc, ça ne m'étonne pas du tout, et moi-même

00:13:51 j'ai connu...

00:13:53 Bref, je tairai son nom, bien sûr,

00:13:55 parce que je ne veux pas être...

00:13:57 me retrouver devant le tribunal

00:13:59 un député

00:14:01 qui tournait à la cocaïne, quoi.

00:14:03 - Qui prenait de la cocaïne, ouais.

00:14:05 - Voilà.

00:14:07 - Lisa Marie,

00:14:09 on a fait, sur ce...

00:14:11 sur ce présumé coupable

00:14:13 qui est le sénateur Joël Gariau,

00:14:15 ils ont trouvé des substances dans son...

00:14:17 dans son sang ?

00:14:19 - Oui, plusieurs drogues. Alors, je n'ai pas la liste,

00:14:21 mais j'ai entendu ce matin qu'il y en avait vraiment beaucoup.

00:14:23 Il y a de l'ecstasy, du cannabis, j'ai entendu...

00:14:25 Voilà. - Donc, le sénateur

00:14:27 qui aurait tenté

00:14:29 de droguer la députée...

00:14:31 - Lui-même, il aurait consommé. - Ah oui, lui-même aurait

00:14:33 consommé, d'accord. - Mais pas à son insu,

00:14:35 enfin, je ne crois pas. - Lui-même

00:14:37 aurait été... - Lui-même volontairement, je crois.

00:14:39 - ... un usager régulier

00:14:41 de drogues diverses, semble-t-il.

00:14:43 On va garder le conditionnel, mesdames, messieurs.

00:14:45 Beaucoup d'appels, hein. Olivier...

00:14:47 Bénédicte, restez avec nous,

00:14:49 cher maître, avocate

00:14:51 qui vit en Allemagne et qui écoute RTL.

00:14:53 Restez avec nous. Dans une poignée

00:14:55 de secondes, on sera avec Alexandre.

00:14:57 Lui,

00:14:59 Alexandre trouve que c'est quand même la défense,

00:15:01 c'est un peu des grosses ficelles, là. J'ai trouvé

00:15:03 le cachet était au fond du verre,

00:15:05 j'ai pas fait exprès,

00:15:07 le cachet était là, dans le verre, puis j'ai versé du champagne

00:15:09 à cette députée, j'ai pas fait attention

00:15:11 qu'il y avait le cachet, etc. Bon, c'est un peu gros, tout ça.

00:15:13 Envoyez

00:15:15 nouveau message sur l'application RTL

00:15:17 ou appelez-nous au 3210.

00:15:19 50 centimètres.

00:15:21 Les auditeurs ont la parole sur RTL.

00:15:23 Ça chauffe

00:15:25 au standard, ça chauffe. On ira voir

00:15:27 Victor dans un tout petit instant, dans une poignée de secondes,

00:15:29 là, vers, allez, 13h30, on va parler

00:15:31 du Black Friday, c'est...

00:15:33 c'est vendredi, le Black Friday.

00:15:35 - Vendredi noir, en traduit. - Vous aimez ça, vous,

00:15:37 le Black Friday ? - Ben oui, ça vaut le coup. Il y aura plein

00:15:39 de promotions, ça a déjà commencé.

00:15:41 - Et vous faites souvent des grosses courses, le Black Friday,

00:15:43 vous ? - Ben oui, parce que là, les courses

00:15:45 de Noël, un mois de Noël, je trouve que ça vaut le coup.

00:15:47 - Lisa Marie est pro Black Friday.

00:15:49 Moi, je suis contre le Black Friday. - Ouh là là !

00:15:51 - Est-ce que ça vaut le coup, selon vous, le Black Friday ?

00:15:53 Vous nous appelez au 3210, est-ce que vous allez en profiter ?

00:15:55 Est-ce que vous avez acheté déjà

00:15:57 sur Internet ou en magasin, lors des

00:15:59 Black Friday précédents, les années précédentes ?

00:16:01 Est-ce que vous vous y retrouvez dans

00:16:03 toutes ces promotions ? On en parle

00:16:05 à partir de 13h30 dans les auditeurs On La Parole

00:16:07 sur RTL. Tout de suite,

00:16:09 on continue quelques instants quand même sur ce

00:16:11 Joël Guerriot, sénateur

00:16:13 soupçonné d'avoir drogué une députée.

00:16:15 Juste, on se disait

00:16:17 tout à l'heure qu'ont retrouvés

00:16:19 les scientifiques, les médecins

00:16:21 qui ont fait une analyse

00:16:23 de sang de ce sénateur. - Oui, une analyse de son sang, alors,

00:16:25 on a trouvé dans son sang. - Alors là, on parle pas

00:16:27 de la présumée victime. - Non, non, non, bien sûr,

00:16:29 on parle du sénateur Joël Guerriot.

00:16:31 Dans son sang, on a retrouvé des traces d'amphétamines,

00:16:33 d'opiacés, de cannabis,

00:16:35 de cocaïne, de méthadone

00:16:37 et de MDMA.

00:16:39 - C'était...

00:16:41 - Ça fait beaucoup. - C'est un étalage

00:16:43 de dealers. - C'est vrai.

00:16:45 - C'est complètement dingue. - Une pharmacie. - Voilà, maintenant,

00:16:47 c'est quand même beaucoup plus clair. Les choses se

00:16:49 précisent quand même, Alexandre.

00:16:51 - Oui, les choses se précisent, effectivement.

00:16:53 Bonjour, Eric, bonjour, Marie-Elisa.

00:16:55 Effectivement, les choses se précisent

00:16:57 et ce qu'il faut savoir, c'est qu'un ecstasy,

00:16:59 ça se prend pas par hasard.

00:17:01 C'est un cachet, vous prenez pas un doliprane par hasard,

00:17:03 c'est un cachet. Donc, s'il l'a

00:17:05 pris, s'il l'a fait prendre,

00:17:07 c'est volontaire.

00:17:09 C'est pas un oubli dans un verre.

00:17:11 Personnellement, j'y ai déjà goûté.

00:17:13 Sincèrement, il y a très longtemps,

00:17:15 quand j'étais jeune, par

00:17:17 expérience, pour pas mourir

00:17:19 con, comme on dit, mais bon, on était cons quand on était

00:17:21 jeunes, donc j'ai déjà essayé.

00:17:23 - Vous avez déjà pris un cachet

00:17:25 d'ecstasy ? - Oui.

00:17:27 Donc, effectivement, c'est un effet

00:17:29 euphorisant. J'avais eu une semaine

00:17:31 de boulot, j'avais la soirée du boulot

00:17:33 et un de mes collègues

00:17:35 avait ça et il me dit "tiens, vas-y,

00:17:37 essaye". Bon, ben j'essaye. Mais effectivement,

00:17:39 ça vous donne

00:17:41 du pouvoir, ça vous donne

00:17:43 de la force, vous êtes plus fatigué, vous êtes

00:17:45 bien. Sexuellement, vous êtes

00:17:47 très bien pendant plus de 24 heures.

00:17:49 Vous vous prenez pour un warrior.

00:17:51 Voilà.

00:17:53 Donc, la femme

00:17:55 qui l'a pris, donc,

00:17:57 elle a dû ressentir des bouffées de chaleur,

00:17:59 elle a dû se sentir mal

00:18:01 parce qu'il y avait de l'alcool avec,

00:18:03 donc effectivement, elle a très très bien réagi.

00:18:05 La différence du

00:18:07 GHB que je n'ai jamais pris,

00:18:09 c'est qu'on parle de drogue, du

00:18:11 violeur, parce qu'on ne se souvient plus rien de tout ça.

00:18:13 L'ecstasy, vous vous souvenez de tout,

00:18:15 vous êtes conscient de ce que vous faites, sauf

00:18:17 que vous êtes euphorique, vous êtes

00:18:19 très euphorique. Donc, je pense que

00:18:21 en plus, ce sont des collègues de travail,

00:18:23 je pense personnellement que

00:18:25 s'il y a de la drogue, on veut tu, on voit là

00:18:27 un peu partout. Alors, imaginez chez des

00:18:29 gens qui ont du pouvoir, qui ont de l'argent,

00:18:31 chez des célébrités, chez des

00:18:33 politiques, il y en a aussi, il ne faut pas se leurrer.

00:18:35 Il ne faut pas se leurrer.

00:18:37 J'ai un ami sur

00:18:39 Paris qui,

00:18:41 même pendant le confinement, avait des

00:18:43 demandes pour faire des soirées par des

00:18:45 politiques, donc c'est pour vous dire, et

00:18:47 ils n'étaient pas là que pour manger.

00:18:49 Bon, enfin bref, donc

00:18:51 il est coupable.

00:18:53 - On ne sait pas s'il est coupable,

00:18:55 il est présumé pour l'instant coupable.

00:18:57 - Il est présumé coupable, en tout cas

00:18:59 il n'est pas...

00:19:01 Je pense qu'il est

00:19:03 responsable, en tout cas.

00:19:05 - Bénédicte, vous avez entendu cette

00:19:07 liste des

00:19:09 stupéfiants qui ont été retrouvés

00:19:11 dans la formule sanguine de ce sénateur

00:19:13 soupçonné d'avoir voulu droguer

00:19:15 la députée Jossot.

00:19:17 Redites-la moi s'il vous plaît, la liste

00:19:19 Elisa-Marie. - Vous voulez encore la liste de la pharmacie ?

00:19:21 Alors, amphétamines, opiacés,

00:19:23 cannabis, cocaïne, méthadone

00:19:25 et MDM. - Tout ça dans le

00:19:27 sang d'un sénateur de la République, au passage

00:19:29 Bénédicte. - Ben oui, c'est l'image

00:19:31 qui est désespérante. Alors,

00:19:33 il peut être en forme comme il veut,

00:19:35 mais elle, elle n'avait pas forcément

00:19:37 envie d'être en forme, et

00:19:39 quand je lis effectivement les défenses

00:19:41 "mon chat est mort",

00:19:43 etc., ça ne tient pas la route.

00:19:45 Par contre, c'est quand

00:19:47 le conseil dit "mon client indique

00:19:49 que", ça ne veut pas dire qu'il soutient.

00:19:51 C'est pas du tout

00:19:53 la même chose.

00:19:55 Et quand l'auditeur

00:19:57 dit "l'extasie, ça rend",

00:19:59 comme on le dit, "on a envie",

00:20:01 etc., n'empêche que c'est bien

00:20:03 contre sa volonté à elle.

00:20:05 - Oui, oui, bien sûr.

00:20:07 - Donc, si il l'avait touchée, c'était un

00:20:09 viol, et là c'était bien dans cet objectif-là.

00:20:11 - Bon, eh bien, écoutez,

00:20:13 on va suivre cette affaire, parce que j'ai l'impression

00:20:15 que ça, ça va faire le régal

00:20:17 des gazettes. Tout le monde

00:20:19 va suivre de très près l'histoire

00:20:21 du sénateur Guerreiro

00:20:23 et de sa demi-douzaine

00:20:25 de stupéfiants retrouvés dans son

00:20:27 analyse sanguine. C'est hallucinant.

00:20:29 Je crois qu'il n'y a pas un dealer

00:20:31 sur la place de Paris, de Bordeaux,

00:20:33 de Toulouse, de Strasbourg ou de Lille

00:20:35 qui a autant...

00:20:37 - On précise quand même qu'il est mis

00:20:39 en examen, il est placé sous contrôle judiciaire,

00:20:41 il est toujours présumé innocent,

00:20:43 puisque l'enquête est en cours.

00:20:45 - Vous faites bien de le rappeler, les amis.

00:20:47 Bon, Marina est dans les parages.

00:20:49 Elle est de Mâcon, Marina. Bonjour, ma chère Marina.

00:20:51 - Bonjour, Eric. Bonjour, Lisa Marie.

00:20:53 - Est-ce que vous attendez l'arrivée

00:20:55 du Black Friday, c'est vendredi, là, cette semaine,

00:20:57 comme un moment important.

00:20:59 - Ça a déjà commencé, en fait, Eric. - Non, pas du tout.

00:21:01 Je n'ai rien à acheter, donc

00:21:03 je ne l'attends pas. - Ah, elle est comme moi, Marina.

00:21:05 - Et les cadeaux de Noël ?

00:21:07 - Oui, mais non, parce que je le fais

00:21:09 chez des artisans qui ne pratiquent pas

00:21:11 le Black Friday. - Ah, ils travaillent

00:21:13 avec le père Noël directement. - Non, mais moi, j'en ai

00:21:15 surtout ras-le-bol de cette mode de Black Friday,

00:21:17 d'Halloween, de Cyber Monday.

00:21:19 Maintenant, il y a le Cyber Monday qui va arriver.

00:21:21 Non, mais franchement, je ne suis pas spécialement anti-américain,

00:21:23 mais là, il va falloir qu'on arrête, quoi.

00:21:25 Il va falloir qu'on arrête. Bon, à tout de suite, Marina.

00:21:27 Les auditeurs ont la parole

00:21:29 jusqu'à 14h30 sur RTL.

00:21:31 Les auditeurs ont la parole

00:21:33 avec Eric Brunet

00:21:35 sur RTL.

00:21:37 - Bon, mesdames, messieurs, là, c'est très simple.

00:21:39 Vous prenez votre téléphone, votre index,

00:21:41 le gauche ou le droit, celui que vous voulez.

00:21:43 Vous composez le 30-2-10, voilà.

00:21:45 Ça s'appelle "Les auditeurs ont la parole".

00:21:47 Et il faut qu'on parle de ce Black Friday

00:21:49 parce que, franchement, même sur RTL,

00:21:51 d'ailleurs, pendant la pause,

00:21:53 on a eu plein de petites pubs Black Friday.

00:21:55 On a eu plein de petites pubs Black Friday.

00:21:57 Bon, on aime bien, nous, les publicitaires.

00:21:59 On n'a rien contre. Mais franchement,

00:22:01 est-ce que ça rime à quelque chose, ce Black Friday

00:22:03 qui nous arrive des États-Unis ?

00:22:05 Il y aura bientôt le Cyber Monday.

00:22:07 - En tout cas, vous avez un très bel accent, Eric.

00:22:09 - Ah oui, quand je parle anglais ? - Très bel accent anglais.

00:22:11 - Arrêtez de vous foutre de moi. Marion Calais est avec nous.

00:22:13 J'espère qu'elle va nous faire des cadeaux. - Bonjour.

00:22:15 - Bonjour, Marion. Des cadeaux français, madame.

00:22:17 100 % français. - Exactement.

00:22:19 100 % français parce que, vous le savez, on est généreux sur RTL.

00:22:21 Et dans RTL, bonsoir,

00:22:23 on est toujours avant 20h.

00:22:25 Tous les soirs, on vous offre un cadeau.

00:22:27 Avec le grand quiz, évidemment. Il faut quand même répondre

00:22:29 à quelques questions. Mais pour ça, vous êtes aussi accompagnés

00:22:31 par toute l'équipe. - En clair, tous ceux qui nous appellent,

00:22:33 par exemple, au 3210 aujourd'hui dans l'émission,

00:22:35 sont automatiquement sélectionnés pour participer.

00:22:37 - Ils s'inscrivent et ensuite, il y a un tirage au sort.

00:22:39 Là aussi, il faut dire, moi, ça m'intéresse

00:22:41 de participer au quiz ce soir.

00:22:43 Il y a un tirage au sort. Vous pouvez aussi y participer.

00:22:45 - La personne qui va nous appeler dans 2 secondes pour Black Friday

00:22:47 au 3210. - Vous lui demanderez si elle est intéressée.

00:22:49 Et si elle est joignable aussi, c'est important.

00:22:51 Entre 19h45 et 20h.

00:22:53 - C'est mon petit Victor qui est au standard.

00:22:55 Que je vois à travers la vitre.

00:22:57 - Il s'en occupe. - Il va s'en occuper.

00:22:59 Bonjour. Vous vous appelez pour Black Friday.

00:23:01 Est-ce que vous voulez être sélectionnés aussi

00:23:03 pour RTL Bonsoir ?

00:23:05 Il ne faut pas oublier de poser la question, Victor.

00:23:07 - Sinon, il y a les SMS.

00:23:09 64 900 avec le mot "Bonsoir".

00:23:11 Et on gagne. C'est ça qui est important.

00:23:13 Une semaine de vacances au ski

00:23:15 pour 4 personnes avec forfait et location de matériel.

00:23:17 C'est pas mal, ça.

00:23:19 - Ça vaut le coup.

00:23:21 - Encore mieux que le Black Friday.

00:23:23 - Merci beaucoup.

00:23:27 On va prendre Cédric

00:23:29 et Marina qui étaient avec nous tout à l'heure.

00:23:31 Cédric et Marina, bonjour à tous les deux.

00:23:33 - Bonjour.

00:23:35 - Marina, d'abord,

00:23:37 on commence avec Marina. Vous, vous n'êtes pas

00:23:39 une grande fan de cette nouvelle

00:23:41 habitude anglo-saxonne

00:23:43 du Black Friday.

00:23:45 - C'est pas que je ne sois pas une grande fan.

00:23:47 Si j'étais certaine

00:23:49 qu'il y ait de vraies réductions et que j'ai

00:23:51 quelque chose à acheter,

00:23:53 si j'ai quelque chose à acheter début novembre,

00:23:55 je vais peut-être attendre le Black Friday

00:23:57 pour l'acheter. Maintenant,

00:23:59 je ne suis pas certaine que ce ne soit pas des vraies réductions.

00:24:01 En tout cas, j'ai entendu

00:24:03 justement hier une arnaque.

00:24:05 Alors, je ne sais plus qui l'a découverte.

00:24:07 Je ne sais plus dans quelle enseigne c'était.

00:24:09 - C'est-à-dire qu'on augmente les prix

00:24:11 8 jours avant et puis après...

00:24:13 - Et après, on les baisse. Et on les baisse même

00:24:15 un petit peu au-dessus

00:24:17 que le prix initial

00:24:19 il y a deux semaines.

00:24:21 - Est-ce que Cédric pense...

00:24:23 - Non, non, non, Marina, une seconde.

00:24:25 Je suis plutôt de votre avis, moi.

00:24:27 Cédric, est-ce que vous pensez la même chose ?

00:24:29 Cédric est de Bourg-en-Bresse. Bonjour, Cédric.

00:24:31 Cédric est-il là ?

00:24:33 - Oui, je suis là. Vous m'entendez ?

00:24:35 - Très bien. - Ah, très bien.

00:24:37 Donc, oui, je suis un peu du même avis.

00:24:39 Le Black Friday,

00:24:41 finalement, ça ne sert à pas grand-chose

00:24:43 de leur apporter une fête anglo-saxonne

00:24:45 inutile. Alors,

00:24:47 pour le fait de gonfler les prix, etc.,

00:24:49 c'est un peu plus compliqué que ça.

00:24:51 Alors, moi, je suis dans le commerce. Je suis directeur

00:24:53 de la grande distribution.

00:24:55 Donc, c'est un peu plus compliqué que ça. Ça veut dire que

00:24:57 le Black Friday, en réalité,

00:24:59 il ne décide pas 8 jours avant de vendre des produits.

00:25:01 Ces produits-là

00:25:03 qu'ils vont vendre pour Black Friday, ils ont déjà décidé

00:25:05 quels produits ils allaient vendre en début d'année.

00:25:07 Donc, artificiellement, effectivement,

00:25:09 en début d'année, c'est-à-dire au mois de janvier,

00:25:11 ils peuvent décider déjà de gonfler les prix

00:25:13 de 30-40 %,

00:25:15 ce qui donnera une impression d'avoir gagné quelque chose

00:25:17 au Black Friday.

00:25:19 - Donc, j'ai compris.

00:25:21 Imaginons que je suis une chaîne de grande distribution.

00:25:23 Je préachète 6 mois avant

00:25:25 3 000 télévisions

00:25:27 écran plat

00:25:29 coréennes. Voilà.

00:25:31 J'obtiens un bon prix parce que, normalement,

00:25:33 c'est tel tel prix, mais là, avec l'effet

00:25:35 de volume, j'obtiens un bon prix.

00:25:37 Et je fais une opération

00:25:39 qui attire tous les clients dans mon enseigne

00:25:41 Black Friday. Effectivement,

00:25:43 les télévisions sont pas

00:25:45 chères parce que, en réalité,

00:25:47 je les ai achetées sur un gros volume.

00:25:49 Donc, j'ai une remise. Et je mets

00:25:51 700 € au lieu de

00:25:53 950 €. Voilà. - Voilà.

00:25:55 Et il n'y a pas que ça. Parce qu'ils peuvent aussi faire...

00:25:57 Si vous voulez, on a le droit de vendre...

00:25:59 C'est interdit de vendre à perte.

00:26:01 Mais, en l'occurrence, ils peuvent vendre à perte...

00:26:03 On a le droit de vendre à perte un produit

00:26:05 de fin de saison, par exemple, ou un produit

00:26:07 d'obsolescence. Ça veut dire

00:26:09 qu'il arrive au bout, c'est un produit démodé,

00:26:11 etc. On a le droit.

00:26:13 Et quand je dis "on a le droit aussi

00:26:15 de vendre en fin de saison", c'est là qu'il y a quelque chose

00:26:17 de plus intéressant que Black Friday,

00:26:19 quelque chose de bien français.

00:26:21 C'est-à-dire qu'après les fêtes de Noël...

00:26:23 - C'est les soldes. - C'est les soldes qu'il faut acheter.

00:26:25 Non, mais avant les soldes,

00:26:27 juste après les fêtes, on va dire le 27-28 décembre,

00:26:30 allez acheter dans les magasins.

00:26:32 Achetez les jouets à ce moment-là.

00:26:34 - Cédric, dans les auditeurs en la parole,

00:26:36 il y a trois semaines, un mois, on parlait du pouvoir d'achat,

00:26:38 on a un auditeur qui m'a appelé

00:26:40 et qui m'a dit "moi je fais mes cadeaux de Noël

00:26:42 le 28 décembre pour le Noël suivant.

00:26:44 J'ai un grand garage, ça m'embête pas, je les mets

00:26:46 dans mon pavillon, dans le garage, et j'ai

00:26:48 mes cadeaux pour l'année suivante".

00:26:50 - Mais il a raison. - C'est un bâtard.

00:26:52 - De toute façon, tout est acheté.

00:26:54 Actuellement, je prépare

00:26:56 déjà à acheter mes chocolats pour Pâques.

00:26:58 - Déjà ?

00:27:00 - Exactement. - Attends, attends.

00:27:02 - Ça veut dire que moi, je dois faire mes précommandes des chocolats

00:27:04 Pâques actuellement, je peux les faire.

00:27:06 Ça veut dire que, vous voyez,

00:27:08 ils baissent pas un prix artificiellement

00:27:10 huit jours avant, ceux qui font ça, d'abord c'est illégal,

00:27:12 et ils peuvent prendre

00:27:14 des fortes amendes, voire des fermetures

00:27:16 administratives, donc il y a très

00:27:18 peu qui prennent ce risque-là. En réalité, ça joue

00:27:20 tout bien avant, bien avant, bien avant.

00:27:22 - Alors, attends, attends, Cédric,

00:27:24 d'abord, Lisa Marie, qu'est-ce que vous avez

00:27:26 à nous dire sur le Black Friday ?

00:27:28 C'est un truc historique. - Déjà, on va le traduire, ça veut dire

00:27:30 "Vendredi noir", littéralement. Et vous savez

00:27:32 pourquoi on dit "Vendredi noir" ? Parce que

00:27:34 en fait, il n'y a rien de négatif

00:27:36 dans ça, ça a été choisi parce que le vendredi

00:27:38 du Black Friday, aux Etats-Unis, les rues sont

00:27:40 noires de monde, donc Black Friday.

00:27:42 Voilà d'où ça vient, vous aurez appris quelque chose.

00:27:44 Donc c'est un événement commercial qui vient

00:27:46 des Etats-Unis, ça a commencé dans les

00:27:48 années 60 et puis ça s'est exporté à travers le monde.

00:27:50 Nous, en France, on l'a déjà depuis quelques

00:27:52 années. Moi, je suis une grande femme,

00:27:54 une grande fan, parce que je trouve qu'on

00:27:56 fait des affaires, et je ne suis pas la seule.

00:27:58 En 2022, le Black Friday, donc l'an dernier,

00:28:00 il a généré un chiffre d'affaires

00:28:02 de plus de 10 milliards d'euros en France.

00:28:04 - Qu'est-ce que vous voulez... Très bien.

00:28:06 Alors, vendredi, qu'est-ce que vous voulez acheter ?

00:28:08 - Alors, je précise que ça a déjà un petit peu commencé.

00:28:10 En réalité, nous, on fait

00:28:12 Black Friday Week, donc

00:28:14 la semaine du Vendredi noir. Ça n'a plus aucun sens.

00:28:16 Mais c'est vrai que ça a déjà commencé

00:28:18 depuis quelques jours, et typiquement

00:28:20 là... - Parce que vous, de toute façon, je vous connais très bien.

00:28:22 Vous, tout ce que vous achetez, Lisa Marie,

00:28:24 vous vous débrouillez toujours

00:28:26 pour avoir une remise, acheter,

00:28:28 vous êtes prête à attendre trois semaines

00:28:30 pour aller dans tel... - Oui, j'achète pas plein pot, en fait.

00:28:32 Parce que quand j'achète plein pot, j'ai l'impression de me faire avoir.

00:28:34 Donc je trouve toujours moyen, Black Friday,

00:28:36 vente privée, les sols, enfin, il y a toujours

00:28:38 en fait des promotions. - Bon, alors Black Friday,

00:28:40 vous avez des produits que vous avez ciblés ?

00:28:42 - Des chaussures pour cet hiver,

00:28:44 et puis des cadeaux de Noël aussi, mais là je ne peux pas le dire,

00:28:46 parce que c'est le Père Noël qui va les apporter. Mais oui,

00:28:48 des cadeaux de Noël que j'ai regardés, et je trouve que ça vaut le coup.

00:28:50 Et même s'il y a 30%, et c'est toujours ça,

00:28:52 surtout en période d'inflation,

00:28:54 moi je trouve que ça vaut le coup. Mais je rejoins Cédric,

00:28:56 il y a des pratiques trompeuses, et certains

00:28:58 utilisent le Black Friday comme une sorte de prétexte

00:29:00 pour gonfler les prix.

00:29:02 Mais je trouve quand même, quand on connaît le prix,

00:29:04 moi voilà, j'ai repéré des petites chaussures pour cet hiver,

00:29:06 je connais leur prix depuis

00:29:08 fin août, là, je vois qu'elles sont à 50%,

00:29:10 clairement ça vaut le coup. - Bon, n'en dites pas

00:29:12 plus, parce que je sais que le père de l'Isa Marie,

00:29:14 M. Marques nous écoute, alors...

00:29:16 - Il s'inquiète. - Il ne sache pas du tout,

00:29:18 qu'il ne sache pas le cadeau. - Tant que ce n'est pas mon banquier

00:29:20 qui écoute, ça va !

00:29:22 - Bon, mesdames, messieurs,

00:29:24 Cédric, Marina, vous restez avec nous,

00:29:26 Alain et Laëtitia sont là.

00:29:28 Alors, j'aimerais qu'on ait

00:29:30 quand même un auditeur qui soit

00:29:32 un peu comme vous, parce que... - Mais oui !

00:29:34 - Est-ce qu'il y en a ? Est-ce que

00:29:36 quelqu'un peut m'appeler pour me dire "moi j'ai fait des affaires,

00:29:38 moi l'année dernière j'ai économisé

00:29:40 650 euros en faisant ça, 300 euros

00:29:42 en faisant ça, 32 euros en faisant ça,

00:29:44 donnez-nous des exemples concrets !

00:29:46 A tout de suite !

00:29:48 Jusqu'à 14h30,

00:29:50 Eric Brunet vous donne

00:29:52 la parole sur RTL.

00:29:54 Jusqu'à 14h30,

00:29:58 les auditeurs ont la parole

00:30:00 avec Eric Brunet sur RTL.

00:30:02 - Comment va mon Victor,

00:30:04 l'empereur, le Napoléon, premier du standard

00:30:06 RTL ? - Bien sûr !

00:30:08 Bonjour Eric, bonjour à tous !

00:30:10 - Bon, tout va bien, qui bosse

00:30:12 avec vous aujourd'hui au standard des auditeurs ?

00:30:14 - Eh bien, aujourd'hui nous avons Enzo,

00:30:16 nous avons Ilan et puis nous avons Amandine.

00:30:18 - Bonjour Amandine, bonjour Enzo,

00:30:20 bonjour Ilan, bichonnez

00:30:22 bien, chouchoutez bien

00:30:24 s'il vous plaît les auditrices et les auditeurs.

00:30:26 Bon, j'aimerais bien

00:30:28 qu'on ait un vrai ou une vraie

00:30:30 passionnée du Black Friday.

00:30:32 - Mais justement Eric, il y a Valérie qui habite

00:30:34 à Marseille, qui est aide-soignante, qui a entendu votre

00:30:36 appel, elle nous a appelés au 3210,

00:30:38 elle adore la culture américaine et particulièrement

00:30:40 le Black Friday, elle ne comprend pas pourquoi on devrait se priver,

00:30:42 il y a des promotions, alors on t'en y allait.

00:30:44 - Eh oui, c'est pas bête, bonjour Valérie.

00:30:46 - Bonjour. - Bon, vous êtes où ? Vous êtes à Marseille alors ?

00:30:48 - Je suis à Marseille,

00:30:50 voilà, il fait très beau,

00:30:52 et comme je le disais à votre collaborateur,

00:30:54 j'aime beaucoup

00:30:56 la culture anglo-saxonne et américaine,

00:30:58 donc le Black Friday, pourquoi pas ?

00:31:00 Je veux dire, ça nous fait économiser

00:31:02 un petit peu sur certains achats, alors comme je disais,

00:31:04 je n'ai pas

00:31:06 d'achat particulier à faire cette année,

00:31:08 mais bon,

00:31:10 je vais quand même regarder

00:31:12 un petit peu les prix,

00:31:14 je vais aller dans les magasins,

00:31:16 et puis peut-être

00:31:18 que j'achèterai quand même quelque chose,

00:31:20 si je n'ai pas trop besoin.

00:31:22 - J'ai bien écouté

00:31:24 la publicité, il y a deux minutes,

00:31:26 sur RTL, il y a beaucoup de publicité

00:31:28 sur le Black Friday,

00:31:30 j'entendais une grande enseigne

00:31:32 de grande distribution,

00:31:34 Leclerc, pour ne pas la nommer,

00:31:36 qui disait quand même sur un téléphone

00:31:38 Samsung S21,

00:31:40 on passait de 700 et quelques euros

00:31:42 à 300 euros,

00:31:44 donc une réduction de plus de 300%

00:31:46 disait-il, c'est-à-dire que, si quand même

00:31:48 il y a des grandes maisons qui font ça,

00:31:50 et qui disent ça, Leclerc, c'est

00:31:52 de la grande distribution. - Mais je vous ai dit que ça valait le coup !

00:31:54 - C'est sérieux ! - Mais où ça vaut le coup ?

00:31:56 - Donc s'ils disent des choses comme ça, c'est que quand même,

00:31:58 je pense que...

00:32:00 - Alors non seulement ça vaut le coup,

00:32:02 mais je pense, c'est sérieux,

00:32:04 mais je pense aussi que

00:32:06 ils trouvent aussi leur intérêt,

00:32:08 c'est-à-dire que si des grandes enseignes

00:32:10 font des promotions de cet ordre,

00:32:12 je pense qu'ils retrouvent

00:32:14 leur intérêt.

00:32:16 Voilà, sinon...

00:32:18 Voilà, à quoi bon, quoi ?

00:32:20 - Mais vous achetez plutôt sur Internet

00:32:22 ou dans les magasins ? - Ben ça dépend.

00:32:24 Ça dépend quoi, ça dépend quand, ça dépend

00:32:26 comment, ça dépend de plus...

00:32:28 de beaucoup de choses.

00:32:30 Ça m'arrive d'acheter sur Internet,

00:32:32 quand quelquefois, parce qu'il y a des sites marchands

00:32:34 qui vendent des produits

00:32:36 avec des petites réductions,

00:32:38 alors selon, mais quelquefois,

00:32:40 je me fais plaisir, j'achète avec des réductions,

00:32:42 et puis après, je vais faire

00:32:44 les magasins aussi, parce que

00:32:46 je suis une fan, que j'aime bien

00:32:48 faire du shopping, et voilà.

00:32:50 Alors le Black Friday, pourquoi pas ?

00:32:52 - Il me semblait que le Black Friday, c'était plutôt

00:32:54 quand même de la e-fee,

00:32:56 l'électroménager, des choses comme ça.

00:32:58 - C'est tout quand même.

00:33:00 C'est les vêtements, parce que ça, vous confondez avec le

00:33:02 Cyber Monday. Normalement, tout ce qui est

00:33:04 high-tech, c'est le lundi qui suit.

00:33:06 Donc le vendredi, le lendemain de Thanksgiving,

00:33:08 les Américains font donc leurs achats

00:33:10 avec des promotions, et le lundi,

00:33:12 traditionnellement, c'est donc

00:33:14 tout ce qui est les produits électroniques.

00:33:16 - Le Cyber Monday, c'est lundi prochain ? - Oui.

00:33:18 - Ah d'accord. - Et moi, personnellement...

00:33:20 - Valérie, allez-y. - Moi, personnellement,

00:33:22 j'aurais peut-être besoin,

00:33:24 j'ai besoin d'un petit congélateur,

00:33:26 et bien, je vais peut-être en profiter du Black Friday.

00:33:28 - Ben oui, là, vous devez

00:33:30 y aller. - Voilà,

00:33:32 je vais sûrement trouver quelque chose qui va me convenir.

00:33:34 Parce que, bon, et puis

00:33:36 pourquoi... Et puis, bon,

00:33:38 je trouve

00:33:40 que c'est pas

00:33:42 la pire chose

00:33:44 que les États-Unis nous

00:33:46 renvoient. - Oui, c'est vrai. - C'est pas ça. - Alors ça veut dire que

00:33:48 vous aimez bien Halloween,

00:33:50 toutes ces fêtes américaines ? - Oui.

00:33:52 Oui, j'aime bien Halloween, j'aime bien

00:33:54 donc, je vais

00:33:56 essayer de faire

00:33:58 une petite soirée pour Thanksgiving,

00:34:00 et puis je fais attention,

00:34:02 je fais un Noël très traditionnel,

00:34:04 un peu comme

00:34:06 dans le nord des États-Unis

00:34:08 et même au Canada,

00:34:10 et voilà, et puis je suis fan de tout ça,

00:34:12 et puis voilà. - De d'où ça vous vient,

00:34:14 cet amour de la culture américaine ?

00:34:16 Les séries télévisées, des voyages,

00:34:18 comment ça vous est venu, tout ça ? - Alors, peut-être

00:34:20 l'envie de voyager,

00:34:22 ça, l'envie de voyager,

00:34:24 et puis aussi,

00:34:26 parce que je trouve, ben je sais pas,

00:34:28 je trouve ça joli, je trouve ça...

00:34:30 J'aime bien les traditions,

00:34:32 alors bon, c'est vrai que Halloween,

00:34:34 c'est pas notre tradition, mais bon,

00:34:36 après, je veux dire, pourquoi pas,

00:34:38 quoi. Si on veut faire la fête

00:34:40 pour Halloween,

00:34:42 ou autre, je veux dire,

00:34:44 et moi, j'aime tout ce qui brille,

00:34:46 j'aime

00:34:48 les éliminations dans les rues,

00:34:50 voilà, quoi. - Attendez, attendez,

00:34:52 attendez, bougez pas,

00:34:54 bougez pas, Valérie, je vais

00:34:56 faire entrer Richard dans le jeu, là. Restez avec nous,

00:34:58 Valérie. Richard, bonjour, Richard.

00:35:00 - Oui, bonjour. - Vous êtes où,

00:35:02 vous, Richard ? - Alors, moi, je suis

00:35:04 dans l'Aveyron, dans la ville de Millau, donc...

00:35:06 - Ah ben, Millau, oui. - Voilà.

00:35:08 - Alors, Millau, c'était le paradis de quoi ?

00:35:10 De la chaussure, jadis, ça l'est toujours, d'ailleurs.

00:35:12 - Alors, je ne suis pas milavois,

00:35:14 je suis parisien, je me suis installé sur Millau,

00:35:16 donc la culture milavoise,

00:35:18 je ne la connais absolument pas,

00:35:20 mis à part la...

00:35:22 - Le cuir, il y avait quand même autour du cuir

00:35:24 à Millau, beaucoup de choses, d'industrie.

00:35:26 - Oui, oui, oui. Ah ben, il y a beaucoup

00:35:28 de tanneries. - De tanneries. Dites-moi,

00:35:30 le Black Friday, vous êtes client

00:35:32 ou pas, vous, mon cher Richard ?

00:35:34 - Ah oui, désolé, monsieur Brunet,

00:35:36 mais oui, je suis partisan du

00:35:38 Black Friday. - Ah...

00:35:40 - Ah, ben voilà. - Mais qu'est-ce que

00:35:42 vous aimez dans ce truc-là, vous ?

00:35:44 - Eh ben, justement, c'est toutes les économies

00:35:46 qu'on a faites dans l'année et tous les

00:35:48 repérages qu'on a faits pour des

00:35:50 appareils high-tech ou pour des...

00:35:52 de la vaisselle

00:35:54 ou de l'ameublement, ben tout ce qu'on

00:35:56 a repéré avant, c'est à ce moment-là où je vais me dire

00:35:58 ben, je peux faire une...

00:36:00 - Ah, ça, ça m'intéresse.

00:36:02 Richard est un scientifique.

00:36:04 Richard sort de chez lui

00:36:06 l'après-midi dans les semaines ou les mois qui précèdent

00:36:08 le Black Friday, il va repérer,

00:36:10 il prend des petites photos avec son smartphone,

00:36:12 des étiquettes, il regarde les prix,

00:36:14 il regarde les appareils électroménagers,

00:36:16 les fringues,

00:36:18 les chaussures, il note tout ça

00:36:20 et quand il rentre, il regarde

00:36:22 s'il y a des vraies affaires à faire pour le

00:36:24 Black Friday, c'est ça, Richard ? - Ah, tout à fait,

00:36:26 oui, oui. - D'accord, ok.

00:36:28 - Après, je vais rebondir un peu

00:36:30 sur l'auditrice de MarTech...

00:36:32 - D'abord, avant de rebondir,

00:36:34 Richard, donc, est-ce que vous,

00:36:36 vous me dites de façon rationnelle

00:36:38 "oui", sur la base de ce que

00:36:40 j'ai vu avant la date du Black Friday,

00:36:42 il y a vraiment des affaires ?

00:36:44 - Ah oui, oui, complètement. - D'accord.

00:36:46 - Après, il faut pas confondre

00:36:48 les affaires et il faut voir aussi, moi, je suis aussi

00:36:50 du... partisan

00:36:52 du recyclage, je sais pas si

00:36:54 on peut citer des noms... - Oui, oui,

00:36:56 tout ce que vous voulez, on est libre. - Par exemple,

00:36:58 là, il y avait, comme vous disiez, par rapport au

00:37:00 Leclerc avec le smartphone S21 FE,

00:37:02 des fois,

00:37:04 vous pouvez avoir une meilleure offre sur Back Market.

00:37:06 Il faut privilégier le reconditionner.

00:37:08 - D'accord. - Donc, des fois, soit on se dit

00:37:10 "on reconditionne et on va sur Back Market

00:37:12 et on peut avoir la même offre", soit

00:37:14 on veut vraiment un neuf et oui, on gagne

00:37:16 quasiment 300 euros d'économie

00:37:18 sur un téléphone. - Bon, restez avec

00:37:20 nous, bien évidemment, il n'y a pas que Leclerc

00:37:22 qui est très présent sur ce Black Friday.

00:37:24 - Il faut dire d'autres remarques, alors, Eric. Auchan,

00:37:26 Carrefour, et là, les téléphones Apple,

00:37:28 Nokia... - Voilà, Auchan,

00:37:30 Carrefour, tout le monde, tout le monde est dans

00:37:32 la boucle,

00:37:34 vous l'avez compris. Bon, on se retrouve dans une poignée de secondes.

00:37:36 Alors, Richard, lui, c'est un scientifique.

00:37:38 Il regarde des étiquettes, il compare, il attend le Black Friday

00:37:40 et s'il y a moins de 30%, il y va.

00:37:42 Contactez-nous gratuitement

00:37:44 via l'appli RTL ou au 3210.

00:37:46 Les auditeurs

00:37:48 ont la parole avec Eric Brunet

00:37:50 sur RTL.

00:37:52 - Bon, oh là là, beaucoup d'appels sur ce Black Friday.

00:37:54 Tout à l'heure, on va parler d'un autre truc,

00:37:56 d'ailleurs. - Un autre anglicisme.

00:37:58 - Un autre anglicisme, allez-y. - Les fast-foods,

00:38:00 la restauration rapide, les kebabs, les tacos,

00:38:02 les burgers, tous ces restaurants

00:38:04 qui s'installent partout à la ville,

00:38:06 enfin, à la ville comme à la campagne.

00:38:08 On vous pose la question, est-ce que vous l'avez constaté,

00:38:10 est-ce que vous trouvez que c'est fast-food,

00:38:12 que cette restauration rapide, eh bien,

00:38:14 nous envahit ? - Oui, c'est une bonne question.

00:38:16 Vous savez que McDonald's,

00:38:18 il y a 200 pays dans le monde, eh bien, le deuxième chiffre

00:38:20 d'affaires de McDonald's... - C'est la France.

00:38:22 - C'est la France, le pays de la gastronomie, sans disons.

00:38:24 - C'est vrai. - Bon, on en parlera

00:38:26 tout à l'heure à partir de 14h15.

00:38:28 Alain nous a appelé.

00:38:30 Alain, on parle donc de ce

00:38:32 Black Friday, c'est vendredi le Black Friday.

00:38:34 Est-ce que vous l'attendez avec

00:38:36 gourmandise,

00:38:38 mon cher Alain ? - Bonjour Eric,

00:38:40 bonjour à tous. Alors, je n'irai pas jusque-là

00:38:42 avec gourmandise. J'ai beaucoup

00:38:44 apprécié

00:38:46 votre auditrice de Marseille,

00:38:48 parce qu'elle a eu une petite phrase, elle a dit

00:38:50 "je vais certainement... j'ai besoin de

00:38:52 rien", mais elle a conclu en disant

00:38:54 qu'elle allait certainement acheter quelque chose

00:38:56 dont elle n'avait pas besoin. Et là,

00:38:58 je me suis dit "mais mon Dieu, ces Américains

00:39:00 ils sont très forts". Regardez un petit

00:39:02 peu la qualité de la communication,

00:39:04 il y a une dame qui nous dit

00:39:06 qu'elle va acheter quelque chose dont elle sait

00:39:08 évidemment qu'elle n'aura pas besoin. C'est génial.

00:39:10 Alors, moi je suis

00:39:12 comme tout le monde, je vais, comme beaucoup,

00:39:14 je vais vous dire que c'est

00:39:16 quelque chose qui nous vient d'ailleurs, un petit peu comme Halloween,

00:39:18 etc. Mais je suis également

00:39:20 comme tout le monde, et je mentirais si je disais le contraire,

00:39:22 quand j'ai des achats,

00:39:24 là on a un achat à faire, un frigo,

00:39:26 eh bien on regarde,

00:39:28 évidemment, on attend que dans le magasin

00:39:30 qu'on a visé,

00:39:32 il y ait quelque chose qui soit en relation avec le Black

00:39:34 Friday. En fait, on a des soldes

00:39:36 toute l'année, on en change

00:39:38 uniquement le nom,

00:39:40 parce qu'avant on avait les soldes du Blanc,

00:39:42 on avait les choses comme ça dans le temps.

00:39:44 - Vous vous souvenez, le Blanc, c'était

00:39:46 début janvier, le Blanc, la Semaine du Blanc,

00:39:48 les Blancs, c'était les drats, etc.

00:39:50 Mais le Blanc, ma maman

00:39:52 qui disait "les drats, on va attendre

00:39:54 la Semaine du Blanc, début janvier, après les fêtes".

00:39:56 - Je l'ai fait exprès, après on me fait

00:39:58 57 ans, je suis né au Parc.

00:40:00 - Pratiquement pareil. Alors, attendez,

00:40:02 je voudrais, il y a tellement de monde

00:40:04 qui appelle Laetitia, on quitte

00:40:06 Alain, qui est à Auxerre,

00:40:08 et on va à Évreux. Laetitia,

00:40:10 bonjour. - Bonjour.

00:40:12 - Vous aimez ça, vous, ou ça vous agace,

00:40:14 ce Black Friday ? - Ah, ça m'agace

00:40:16 beaucoup, moi je suis commerçante, donc forcément

00:40:18 je n'aime pas me faire

00:40:20 imposer des dates de promotion

00:40:22 par d'autres. - Ah oui, et

00:40:24 vous faites quoi comme commerce ?

00:40:26 - Je suis dans le prêt-à-porter. - Le prêt-à-porter.

00:40:28 Et donc, du coup,

00:40:30 vous avez des gens qui viennent chez vous et qui disent "alors,

00:40:32 c'est le Black Friday, chez vous,

00:40:34 il y a des soldes, vous cassez les prix".

00:40:36 - Exactement, et je leur

00:40:38 réponds que chez moi, c'est un Black Friday

00:40:40 solidaire. - C'est-à-dire ?

00:40:42 - C'est-à-dire qu'en fait, je leur demande

00:40:44 de me ramener un vêtement chaud

00:40:46 qu'ils ne portent plus, un ou plusieurs,

00:40:48 et en échange, je leur fais une remise

00:40:50 de 20%, et je donne

00:40:52 tous ces vêtements collectés à une association locale.

00:40:54 - Ah d'accord, c'est bien vu,

00:40:56 ça, très bien. - Pour donner du champ

00:40:58 à tout ça. - Mais ce qui est fou, c'est qu'il y a

00:41:00 quand même des gens qui, bon,

00:41:02 qui viennent vous voir en disant

00:41:04 "ah bon, vous ne faites pas Black Friday ?

00:41:06 Comme si vous étiez nés de la dernière pluie".

00:41:08 - Exactement.

00:41:10 - Alors qu'en réalité, c'est cette coutume...

00:41:12 Et est-ce qu'il y a des commerçants de quartier qui se sentent obligés

00:41:14 de souscrire à ce projet, quitte à

00:41:16 parfois faire des marges qui leur font très très mal ?

00:41:18 - Bah, j'ai un petit peu l'impression

00:41:20 parce qu'effectivement, à partir du moment

00:41:22 où on ne le fait pas, on se prive

00:41:24 de chiffre d'affaires.

00:41:26 Mais la question, c'est

00:41:28 que c'est vraiment intéressant

00:41:30 pour ces commerçants de faire des promotions

00:41:32 comme ça, à une période de l'année

00:41:34 où de toute façon, les gens vont consommer.

00:41:36 - Moi, si j'étais vous, je dirais "écoutez, madame,

00:41:38 je suis dans un commerce de proximité, c'est Black Friday

00:41:40 tous les jours, je fais les marges minimales

00:41:42 pour vivre. Si

00:41:44 jamais je pouvais vous faire un -30%,

00:41:46 toute la semaine comme ça,

00:41:48 c'est que ça irait très bien pour moi, mais...

00:41:50 - Que je leur réponds,

00:41:52 c'est qu'on fait un prix sincère et véritable

00:41:54 toute l'année, et qu'à partir

00:41:56 de ce moment-là, on ne peut pas se permettre de faire des promotions

00:41:58 en dehors

00:42:00 des périodes de soldes qui sont faites.

00:42:02 - Comment elle s'appelle votre boutique,

00:42:04 Laetitia ? - "SAP".

00:42:06 - Eh bien voilà. Et vous êtes où ?

00:42:08 - Je suis à Évreux. - À Évreux,

00:42:10 SAP, Laetitia. Voilà, c'est de la publicité gratuite.

00:42:12 Je vais me faire taper sur les doigts

00:42:14 par ma direction, mais franchement,

00:42:16 c'est bien, vous avez raison de...

00:42:18 Voilà, vous avez raison de dire aux gens...

00:42:20 - De vous donner du sens un petit peu à tout ça,

00:42:22 parce que sinon, on consomme tout

00:42:24 et n'importe quoi, justement comme disait l'auditrice précédente,

00:42:26 acheter juste pour acheter,

00:42:28 c'est très bien, ça fait vivre, voilà.

00:42:30 Mais ça ne fait pas tout.

00:42:32 - Bien, je vous embrasse très fort, Laetitia.

00:42:34 - Merci. - A bientôt. Et j'accueille

00:42:36 dans le studio Jean-Alphonse Richard qui va nous dire

00:42:38 un mot de 14h30, l'heure du crime.

00:42:40 - Ah oui, bonjour mon cher Éric. Et tout de suite,

00:42:42 dans l'heure du crime, un autre Black Friday,

00:42:44 mais pour d'autres raisons. C'était le

00:42:46 vendredi 22 novembre 1963

00:42:48 à Dallas, évidemment, c'est des dates

00:42:50 qui comptent, c'était exactement il y a 60 ans.

00:42:52 Trois balles tirées, deux dans

00:42:54 la tête de John Fitzgerald Kennedy,

00:42:56 le président des États-Unis, il avait 46 ans.

00:42:58 Et aujourd'hui, c'est le premier

00:43:00 volet de notre série, puisqu'on va faire deux émissions

00:43:02 spéciales consacrées à Kennedy. Aujourd'hui,

00:43:04 c'est les ombres de Dallas, je l'ai appelé comme ça,

00:43:06 parce qu'effectivement, on va rester sur l'arrestation

00:43:08 express de Lee Harvey Oswald,

00:43:10 1h30, tout de même après l'assassinat

00:43:12 de Kennedy. Ça va très vite,

00:43:14 et puis il va être abattu, lui aussi.

00:43:16 Donc on n'aura jamais ses explications.

00:43:18 Est-il le seul tueur ? A-t-il été

00:43:20 commandité ? Oswald, pourquoi

00:43:22 cette autopsie du président est-elle

00:43:24 entourée d'un très grand secret ?

00:43:26 C'est la première étape de cette

00:43:28 longue enquête Kennedy, qui dure toujours

00:43:30 d'ailleurs 60 ans après. On en parle à 14h30

00:43:32 dans l'heure du crime. Dans un instant,

00:43:34 c'est l'auditrice ou l'éditeur du

00:43:36 bout du monde. Un indice, Lisa Marie ?

00:43:38 L'indice du jour, c'est bonne espérance.

00:43:40 Et si vous avez trouvé, vous nous

00:43:42 écrivez sur l'application

00:43:44 RTL, en laissant bien vos coordonnées.

00:43:46 Où irons-nous ? On verra, à tout de suite.

00:43:48 Politique, sport, culture,

00:43:50 l'actualité complète, en un

00:43:52 clic sur RTL.fr

00:43:54 RTL

00:43:56 RTL, il est

00:44:00 14h01.

00:44:02 Et voici le rappel des titres avec Lisa Marie Marques.

00:44:08 Aujourd'hui, c'est la journée internationale

00:44:10 des droits de l'enfant et Elisabeth Born

00:44:12 présidera dans l'après-midi à

00:44:14 Matignon le 3ème comité interministériel

00:44:16 à l'enfance. L'organisation

00:44:18 de ce comité survient après

00:44:20 la publication d'un rapport très attendu

00:44:22 de la CIVIS, la commission

00:44:24 notamment chargée de lutter contre l'inceste.

00:44:26 La première ministre doit

00:44:28 présenter un plan de lutte contre

00:44:30 les violences faites aux enfants.

00:44:32 Attention si vous devez prendre l'avion aujourd'hui,

00:44:34 un quart des vols annulés à Orly

00:44:36 et à Toulouse. La raison, une grève

00:44:38 des contrôleurs aériens, ce qui entraîne

00:44:40 d'importants retards dans d'autres aéroports,

00:44:42 que ce soit à Lille, Marseille,

00:44:44 Bordeaux ou encore à Lyon.

00:44:46 Les contrôleurs aériens ne veulent pas avoir

00:44:48 leur droit de grève modifié. En effet,

00:44:50 un texte de loi veut les obliger à se

00:44:52 déclarer grévistes 48 heures

00:44:54 à l'avance, comme c'est le cas à la RATP

00:44:56 ou à la SNCF. Et puis finalement,

00:44:58 pas de procès, pas de prison, mais une grosse

00:45:00 amende pour la chanteuse Shakira.

00:45:02 7 millions d'euros d'amende.

00:45:04 Shakira a finalement accepté

00:45:06 un accord avec la justice.

00:45:08 Elle est accusée par le Fisc de ne pas

00:45:10 avoir payé ses impôts en Espagne

00:45:12 pendant deux ans. - Et puis, quel temps fera-t-il

00:45:14 demain, Lisa Marie ? - Le ciel sera

00:45:16 toujours gris, nuageux et pluvieux.

00:45:18 Le risque d'averse concernera encore toutes les

00:45:20 régions, mais on peut s'attendre à quelques

00:45:22 belles éclaircies au cours de la journée.

00:45:24 Il neigera dans les Pyrénées, l'Auvergne

00:45:26 et les Alpes, au-dessus de 1400 mètres.

00:45:28 Et il faudra se couvrir, car les températures

00:45:30 seront en baisse le matin.

00:45:32 6 à 9 degrés en général,

00:45:34 9 à 12 près de la Méditerranée.

00:45:36 L'après-midi, 9 à 12 degrés

00:45:38 dans la moitié nord, 13 à

00:45:40 17 dans le sud et la maximale

00:45:42 attendue, 19 degrés à Bastia.

00:45:44 Les auditeurs ont

00:45:46 la parole jusqu'à 14h30

00:45:48 sur RTL.

00:45:50 Éric Brunet. - Nous avions donné un indice,

00:45:52 où est l'auditrice du

00:45:54 bout du monde ? On avait donné un indice. - L'indice,

00:45:56 c'était bonne espérance. - Bonne espérance.

00:45:58 Est-ce qu'on a trouvé, Victor ?

00:46:00 - Eh bien oui, Romain, à Soins-en-Sologne

00:46:02 a trouvé. Il s'agit donc de l'Afrique

00:46:04 du Sud. - Et Romain

00:46:06 remporte donc un guide du routard

00:46:08 de l'Afrique du Sud. - Voilà, la toute dernière

00:46:10 édition et c'est bien sûr

00:46:12 le cap de bonne espérance.

00:46:14 La partie pratiquement la plus

00:46:16 au sud, la plus australe

00:46:18 du continent africain.

00:46:20 C'est parti, nous avons rendez-vous avec

00:46:22 Marie Fleur.

00:46:24 Bonjour Marie Fleur.

00:46:28 - Allô, bonjour. - Oui, bonjour Marie Fleur.

00:46:32 Vous m'entendez ? Où êtes-vous, ma chère Marie Fleur, en Afrique du Sud ?

00:46:36 - Je vous entends très bien. Je suis

00:46:38 à Pleitenberg Bay. C'est une petite

00:46:40 ville balnéaire qui est

00:46:42 à 5 heures de route à l'est

00:46:44 du Cap. - D'accord.

00:46:46 Racontez-nous un petit peu ce que vous voyez

00:46:48 par la fenêtre. Faites-nous rêver un peu

00:46:50 la carte postale, Marie Fleur.

00:46:52 - Ah oui, là je vais vous faire rêver

00:46:56 de ma fenêtre au premier étage.

00:46:58 Je vois au loin la chaîne de montagne

00:47:00 de Tsitsikama et devant ça

00:47:02 je vois une lagune,

00:47:04 un bras de mer, l'embouchure d'une

00:47:06 rivière et l'océan derrière

00:47:08 quelques dunes. - Alors qu'êtes-vous

00:47:10 allée faire en Afrique du Sud ? Vous auriez

00:47:12 été si bien, je sais pas moi, dans la Creuse,

00:47:14 dans le Finistère,

00:47:16 dans le Pas-de-Calais, en Moselle. Pourquoi

00:47:18 nous avez-vous quitté ?

00:47:20 - Écoutez, j'étais déjà pas mal à Bordeaux,

00:47:24 pour tout vous dire, mais je suis

00:47:26 partie de France il y a

00:47:28 20 ans pour épouser

00:47:30 un Sud-Africain.

00:47:32 Et je suis restée,

00:47:34 depuis j'ai eu des enfants,

00:47:36 j'ai créé une société,

00:47:38 donc je suis assez bien installée, mais je reviens

00:47:40 quand même assez régulièrement

00:47:42 en France. - D'accord, et

00:47:44 ça a été très difficile, vous savez, pour nous

00:47:46 l'Afrique du Sud pendant cette Coupe du Monde

00:47:48 de rugby. Je vous le dis,

00:47:50 Marie Fleur, je sais pas qui vous avez

00:47:52 supporté, mais ces Sud-Africains

00:47:54 qui nous ont, je veux pas dire

00:47:56 volé la victoire ce soir. - On peut le dire, Eric, on peut le dire.

00:47:58 - Vous vous diriez juste pas ? - Moi j'ai envie de le dire.

00:48:00 - Très bien, parce qu'elle est très toulousaine.

00:48:02 Elisa Marie, elle rigole pas avec le rugby.

00:48:04 Bon, et vous, est-ce que vous étiez un peu

00:48:06 déchirée pendant les matchs,

00:48:08 Marie Fleur ?

00:48:10 - Ah oui, complètement, complètement.

00:48:12 Donc au début, j'ai

00:48:14 mis mon maillot tricolore,

00:48:16 pour supporter les Bleus, bien sûr,

00:48:18 et puis très opportunément, à un moment donné

00:48:20 de la compétition, j'ai retourné ma veste

00:48:22 et j'ai mis mon maillot

00:48:24 or et vert.

00:48:26 - Dites-moi, sérieusement,

00:48:28 quels sont les...

00:48:30 Les gens nous écoutent, peut-être

00:48:32 rêvent-ils un jour d'aller en Afrique

00:48:34 du Sud, faire du tourisme ?

00:48:36 Quels sont les 4-5 endroits

00:48:38 incroyables à visiter absolument

00:48:40 dans ce pays du bout du monde ?

00:48:42 - Alors je serai mal placée pour ne pas

00:48:46 vous répondre, puisque j'ai une agence

00:48:48 de tourisme sur place.

00:48:50 Donc les incontournables,

00:48:52 on va dire que c'est

00:48:54 d'abord pour les safaris,

00:48:56 alors on a le choix entre plusieurs

00:48:58 parcs animaliers qui sont tous formidables,

00:49:00 à commencer par le parc Kruger,

00:49:02 ensuite la réserve de

00:49:04 Madikwe, ou la réserve de Chouchloué

00:49:06 dans le Zouloulande, donc toutes ces réserves-là

00:49:08 sont de superbes opportunités

00:49:10 de safari, avec toute gamme de budgets

00:49:12 en termes de lodge.

00:49:14 Ensuite, on va bien sûr parler

00:49:16 du Cap, qui est un complément

00:49:18 indispensable au safari, puisque c'est

00:49:20 une ville qui bouge

00:49:22 extrêmement, qui a

00:49:24 de gros impacts à la fois culturels,

00:49:26 économiques, touristiques

00:49:28 sur l'Afrique du Sud.

00:49:30 C'est une des villes les mieux gérées dans le pays,

00:49:32 parce que je pense que personne n'est sans savoir

00:49:34 qu'on a quand même un petit

00:49:36 problème de corruption endémique

00:49:38 au niveau du gouvernement, et certaines

00:49:40 provinces sont mieux gérées que d'autres.

00:49:42 Donc le Cap, c'est une ville

00:49:44 qui est assez bien gérée,

00:49:46 et qui se développe à vitesse grand V,

00:49:48 où il y a d'ailleurs beaucoup de Français,

00:49:50 dont pas mal d'étudiants qui sont en échange

00:49:52 pour quelques mois.

00:49:54 Donc le Cap, en fait,

00:49:56 on a un peu tout au Cap. On a la montagne,

00:49:58 on a les vignobles, on a la mer,

00:50:00 on a la ville,

00:50:02 le côté un peu plus urbain.

00:50:04 - Et ces vignobles d'Afrique du Sud,

00:50:06 est-ce que c'est bien sérieux ?

00:50:08 Oui, il y a une tradition presque séculaire,

00:50:10 c'est vraiment des vignobles...

00:50:12 - Mais c'est très sérieux !

00:50:14 C'est très sérieux !

00:50:16 - Je fais mon français, là !

00:50:18 - Oui, mais j'ai l'habitude,

00:50:20 étant bordelaise, j'ai l'habitude

00:50:22 des bordelais qui me disent "Oh, est-ce que c'est bien

00:50:24 indispensable d'incur la visite des vignobles ?"

00:50:26 Mais oui, c'est très sérieux,

00:50:28 c'est d'ailleurs une des raisons

00:50:30 pour laquelle la ville du Cap s'est développée,

00:50:32 c'est que les Huguenots

00:50:34 ont commencé à planter de la vigne

00:50:36 à une quarantaine de kilomètres du Cap,

00:50:38 à Franchouc.

00:50:40 Ça, c'était au XVIIIe siècle,

00:50:42 donc c'est une tradition qui est ancestrale.

00:50:44 On a de magnifiques vignobles,

00:50:46 on a de très beaux domaines,

00:50:48 d'un point de vue architectural

00:50:50 et d'un point de vue de paysage.

00:50:52 La vallée de Franchouc est entourée

00:50:54 de superbes montagnes,

00:50:56 un climat tout à fait propice à la culture

00:50:58 des blancs, des rouges,

00:51:00 on fait de très bon champagne aussi,

00:51:02 enfin je ne devrais pas dire champagne,

00:51:04 les méthodes Cap classiques, comme on les appelle ici.

00:51:06 Et puis il y a beaucoup d'autres choses à faire dans les vignobles

00:51:08 que simplement la dégustation de vin,

00:51:10 c'est une destination qui est aussi familiale,

00:51:12 avec énormément de possibilités de randonnée,

00:51:14 de la pêche, des boutiques, des jolis villages,

00:51:16 il y a beaucoup de choses à faire dans les vignobles.

00:51:18 Donc ce n'est pas uniquement que pour la dégustation,

00:51:20 on en est toujours très bien reçu.

00:51:22 - Bon, écoutez, vous nous avez fait

00:51:24 une carte postale du Sud,

00:51:26 qui donne envie.

00:51:28 On est à combien d'heures d'avion là ?

00:51:30 Il n'y a pas de gros décalage horaire, je sais,

00:51:32 mais il y a plus de 10 heures d'avion.

00:51:34 - Non, vous avez de Paris jusqu'au Cap,

00:51:36 voire Johannesbourg, il faut compter 10h, 10h30 d'avion,

00:51:38 ce sont en général des vols de nuit,

00:51:40 et puis en hiver,

00:51:42 c'est-à-dire pour vous,

00:51:44 en ce moment, il est une heure de moins,

00:51:46 mais en été, on est exactement à la même heure.

00:51:48 - Quel temps fait-il ?

00:51:50 - Pour les chanceux qui arrivent à dormir en classe éco, c'est parfait.

00:51:52 On est au début de l'été, donc il fait plutôt chaud,

00:51:54 il faisait 35° au Cap la semaine dernière,

00:51:56 c'était un peu inhabituel, parce que notre mois

00:51:58 le plus chaud, c'est février, mais en ce moment,

00:52:00 c'est le début de l'été, donc c'est un climat très agréable.

00:52:02 - Merci Marie Fleur,

00:52:04 la bordelaise,

00:52:06 qui dirige une agence de voyage

00:52:08 là-bas, dans la région du Cap,

00:52:10 pas très loin de la mer,

00:52:12 c'est l'Afrique du Sud, c'était bien de vous entendre,

00:52:14 les auditrices et les auditeurs du bout du monde

00:52:16 sont avec nous,

00:52:18 dans les auditeurs en la parole,

00:52:20 et c'est toujours un très joli moment,

00:52:22 juste vers 14h,

00:52:24 de les entendre.

00:52:26 Voilà, dans un instant, de quoi allons-nous parler, Elisabeth ?

00:52:28 - On va parler de kebabs, de tacos,

00:52:30 et de burgers, les restaurants

00:52:32 rapides, les fast-foods,

00:52:34 qui sont installés partout,

00:52:36 et qui ont un petit peu envahi nos centres-villes.

00:52:38 - A tout de suite.

00:52:40 - Les auditeurs en la parole,

00:52:42 avec Eric Brunet, sur RTL.

00:52:44 - Les auditeurs en la parole,

00:52:46 avec Eric Brunet, sur RTL.

00:52:48 - Lisa Marie,

00:52:50 il y a beaucoup de restaurants

00:52:52 de type fast-food qui s'installent, qui se développent,

00:52:54 qui se déploient dans toutes nos villes de France,

00:52:56 et même dans nos petits villages.

00:52:58 - Et oui, encore un anglicisme, fast-food pour restauration rapide,

00:53:00 on parle des burgers,

00:53:02 des kebabs, des tacos.

00:53:04 Le Figaro a dévoilé le classement

00:53:06 des 30 villes françaises dans lesquelles

00:53:08 la restauration rapide est la plus

00:53:10 implantée, et dans le haut du classement,

00:53:12 c'est Valenciennes.

00:53:14 A Valenciennes, Eric, il y a presque

00:53:16 146 fast-foods,

00:53:18 donc restaurants de restauration rapide,

00:53:20 par tranche de 10 000 habitants.

00:53:22 - Ah oui, c'est beaucoup. 146 pour 10 000 habitants,

00:53:24 c'est énorme.

00:53:26 Victor, est-ce qu'on a des appels sur ce sujet,

00:53:28 au 3210, dans les auditeurs en la parole ?

00:53:30 - On a toujours des appels sur le sujet, on commencera peut-être

00:53:32 avec Philippe, qui est restaurateur à Lille,

00:53:34 et pour lui, il se demande si on n'est pas en train

00:53:36 de tuer petit à petit notre gastronomie

00:53:38 traditionnelle, et puis Grégory, lui, est

00:53:40 consommateur, et il trouve que c'est une concurrence

00:53:42 déloyale, les fast-foods dans des petits

00:53:44 villages. - Très bien, on commence

00:53:46 avec Philippe, alors, dans ce cas.

00:53:48 Merci, Victor. Bonjour, Philippe.

00:53:50 - Eric, bonjour. - Philippe, donc

00:53:52 restaurateur à Lille, c'est ça. Qu'est-ce qu'on mange

00:53:54 chez vous ? - Alors, moi, je suis

00:53:56 dans le semi-gastro, donc c'est de la cuisine

00:53:58 de tradition. - D'accord.

00:54:00 - Donc on mange en entrée,

00:54:02 on mange des escargots, on mange des Saint-Jacques,

00:54:04 on mange des fruits

00:54:06 de mer, dans les plats, on mange

00:54:08 de la dorade, enfin, des poissons, des viandes...

00:54:10 - Ouh là là, on est sur du restaurant en nappe

00:54:12 blanche, là, ça rigole pas, hein ?

00:54:14 - Eh ben voilà, Eric, c'est tout à fait ça.

00:54:16 - J'adore les nappes blanches, d'ailleurs, tiens, au passage.

00:54:18 J'adore les nappes blanches. - Ça se perd aussi.

00:54:20 - Ça se perd aussi.

00:54:22 Philippe, ce qui est terrible, c'est que la

00:54:24 gastronomie française, même si elle est réputée dans

00:54:26 le monde entier, malheureusement, elle est

00:54:28 complexe, elle est difficile

00:54:30 à exporter, quoi.

00:54:32 Et en revanche,

00:54:34 les tacos, les kebabs, les pizzas,

00:54:36 les hamburgers, c'est plus

00:54:38 facile à importer.

00:54:40 - Ben ouais, bon...

00:54:42 - Y'a pas besoin d'être un grand chef pour

00:54:44 fabriquer des tacos demain

00:54:46 matin à Laval, en Mayenne,

00:54:48 ou je sais pas où, à Colmar.

00:54:50 - Oui, mais ils sont

00:54:52 de plus en plus... y'a

00:54:54 une large prolifération parce qu'il y a une grosse demande.

00:54:56 - Ouais. - Je pense qu'il y a une grosse demande,

00:54:58 bon, pour une question de budget, faut pas s'en cacher.

00:55:00 Et puis aussi, parce que

00:55:02 je pense qu'il y a un problème de passage

00:55:04 de flambeau. Les jeunes

00:55:06 ne sont plus éduqués par

00:55:08 leurs parents

00:55:10 pour leur donner le goût de la cuisine

00:55:12 de tradition.

00:55:14 Donc, c'est

00:55:16 un retour à la jump food, parce que

00:55:18 il faut avouer que

00:55:20 dans cette

00:55:22 restauration rapide, y'a tout ce que les jeunes

00:55:24 aiment. C'est chargé en sauce,

00:55:26 en sucre, en gras, c'est pas cher.

00:55:28 Je sais pas si vous avez déjà

00:55:30 mangé un tacos, c'est un sandwich

00:55:32 qui doit peser à peu près

00:55:34 un kilo. Dans le même

00:55:36 sandwich, y'a du fromage fondu,

00:55:38 y'a de la viande hachée, y'a de la merguez,

00:55:40 y'a du poulet, y'a des frites dedans, enfin, vous voyez

00:55:42 le truc, quoi. - C'est vrai que c'est 1 600 calories

00:55:44 un french tacos, parce que

00:55:46 c'est pas la recette

00:55:48 de tacos mexicains traditionnels.

00:55:50 Nous, on l'a adapté, enfin, je sais même pas si on peut dire

00:55:52 "adapté", mais en tout cas, on l'a réinventé.

00:55:54 C'est très gras, c'est trois fois plus

00:55:56 calories qu'un burger.

00:55:58 - 1 600 calories,

00:56:00 le sandwich, le tacos,

00:56:02 oui.

00:56:04 Ce qui est terrible, Philippe, c'est que

00:56:06 finalement, dans la gastronomie française,

00:56:08 y'a des tas de plats,

00:56:10 le gigot de 7 heures,

00:56:12 le navarin d'agneau, y'a des...

00:56:14 Mais est-ce qu'on a su inventer, nous,

00:56:16 le petit truc sur le pouce à midi ?

00:56:18 Parce que quand

00:56:20 je sors d'RTL, à 14h30,

00:56:22 après, les auditeurs ont la parole,

00:56:24 que je veux grignoter sur le pouce,

00:56:26 j'ai pas tellement de solution. - Y'a le jambon-beurre,

00:56:28 quand même. - Y'a le jambon-beurre, donc le sandwich

00:56:30 jambon-beurre. - Qu'est-ce que vous appelez

00:56:32 "grignoter sur le pouce" ? - Ben, le petit

00:56:34 casse-croûte que je vais me faire tout seul

00:56:36 en lisant le journal.

00:56:38 - Ah, ben là, vous pouvez aller, je pense

00:56:40 qu'à Paris, y'a des...

00:56:42 Il doit y avoir de nombreuses petites brasseries,

00:56:44 bars où vous pouvez manger quelque chose de rapide.

00:56:46 - Mais si on veut pas s'attabler,

00:56:48 elle est là, la concurrence. Si on veut pas s'attabler,

00:56:50 je pense à ce marché-là,

00:56:52 du tacos, on s'attable pas,

00:56:54 du burger, on s'attable pas, du kebab,

00:56:56 on s'attable pas, c'est ça le sujet du jour.

00:56:58 - Et on mange très rapidement, c'est ça.

00:57:00 - On mange très rapidement. Quelle est la solution de chez nous ?

00:57:02 Ben, c'est dans le bistrot, le jambon-beurre,

00:57:04 effectivement. - Y'a de nombreuses

00:57:06 boulangeries où ils font des sandwiches,

00:57:08 des salades à emporter, des choses à la mode,

00:57:10 des quiches, des choses comme ça.

00:57:12 - On peut très bien manger

00:57:14 sur le pouce. Moi, j'ai une petite

00:57:16 boulangerie-pâtisserie pas très loin de chez moi,

00:57:18 à Paris, tout petit truc,

00:57:20 et ben, je peux vous dire qu'ils font

00:57:22 tous les jours une petite quiche du jour,

00:57:24 ils font des petits gâteaux,

00:57:26 qui sont des gâteaux salés,

00:57:28 des quiches salées,

00:57:30 qui sont pas mal du tout assez qualitatives.

00:57:32 Et on peut aussi faire de très très

00:57:34 bons sandwiches, je dis ça parce qu'on n'est pas

00:57:36 obligé d'aller dans un étoilé tous les jours

00:57:38 à déjeuner, Philippe. - Ah ben,

00:57:40 tout à fait, y'en a pour tous les goûts,

00:57:42 pour toutes les bourses, pour tous les budgets,

00:57:44 ça on comprend tout à fait, mais moi,

00:57:46 je vous dis, la grosse inquiétude,

00:57:48 dans le métier depuis 25 ans, c'est que je vois

00:57:50 qu'il y a de moins en moins de goût pour la cuisine

00:57:52 de tradition, pour la cuisine française,

00:57:54 que les gens vont de moins en moins

00:57:56 au resto, qu'on voit de moins en moins

00:57:58 jeunes dans les restaurants

00:58:00 de tradition,

00:58:02 et que c'est quand même inquiétant.

00:58:04 - Moi, ce qui me chagrine, vous avez raison,

00:58:06 c'est la perte du goût

00:58:08 critique. Moi, j'ai souvent...

00:58:10 Moi, j'adore manger,

00:58:12 je me fais des petits bistrots avec des copains,

00:58:14 etc., et je me rends compte qu'en sortant,

00:58:16 mon copain me dit

00:58:18 "mais Eric, c'était délicieux",

00:58:20 et moi je me dis "mais non, on a mangé,

00:58:22 c'était très mauvais", et il me dit

00:58:24 "le petit rouge qui nous a ouverts, là, de telle région,

00:58:26 il était très bon", et je me dis

00:58:28 "mais non, il est fou, il a perdu le sens commun",

00:58:30 et c'est... le petit rouge

00:58:32 était dégueulasse, mais ça arrive,

00:58:34 et je me rends compte que finalement,

00:58:36 je me dis "mais alors c'est toi qui es trop critique",

00:58:38 et non, en fait, c'est parce que beaucoup

00:58:40 de gens... beaucoup de gens

00:58:42 ont perdu le sens critique, justement,

00:58:44 ils ne savent pas ce que c'est qu'un avarin d'agneau,

00:58:46 on parlait de ça tout à l'heure, ils ne savent pas ce que c'est que...

00:58:48 je sais pas... un bon fromage,

00:58:50 non ? Philippe ?

00:58:52 - Ben, c'est tout à fait le cas,

00:58:54 et vous voyez, il y a un symptôme,

00:58:56 il y a... comme tout un symbole,

00:58:58 c'est que même dans les fêtes de famille,

00:59:00 il y a de moins en moins de repas

00:59:02 de famille, où on s'attable avec

00:59:04 les jeunes, on passe beaucoup de temps,

00:59:06 on va déguster des bons plats, maintenant,

00:59:08 les jeunes viennent, passent deux minutes,

00:59:10 et s'en vont, parce que là, il n'y a plus de...

00:59:12 c'est toute la tradition de la gastronomie,

00:59:14 de la cuisine française qui est en train de partir.

00:59:16 - Très bien, restez avec nous, je vous demanderai dans une seconde

00:59:18 quel est votre plat préféré, celui

00:59:20 que vous faites le mieux dans votre

00:59:22 restaurant nappe blanche

00:59:24 de Lille, et puis nous irons voir

00:59:26 Grégory et François également,

00:59:28 nous voulons vos réactions au 3210,

00:59:30 mesdames, messieurs, c'est l'explosion des fast-foods

00:59:32 un peu partout en France,

00:59:34 les tacos, les hamburgers,

00:59:36 les... voilà, les...

00:59:38 - Les kebabs ! - Les kebabs, etc. A tout de suite.

00:59:40 - Les auditeurs ont la parole

00:59:42 jusqu'à 14h30 sur RTL.

00:59:44 - Eric Brune...

00:59:46 - 13h,

00:59:48 14h30...

00:59:50 - Les auditeurs ont la parole... - Avec Eric Brune

00:59:52 sur RTL.

00:59:54 - Plus possible, Lisa Marie,

00:59:56 d'échapper à l'explosion des fast-foods.

00:59:58 - Fast-foods, oui, alors je peux vous donner

01:00:00 les 10 villes, je vous ai parlé de Valenciennes tout à l'heure,

01:00:02 qui est la ville où il y a le plus de fast-foods, mais il y en a d'autres.

01:00:04 En deuxième place du classement, c'est

01:00:06 Agde, puis Macon,

01:00:08 Livore, Tarbes, Rouen,

01:00:10 Belfort, Montélimar,

01:00:12 Nancy, et

01:00:14 Villefranche-sur-Saône, ce sont les 10 villes

01:00:16 où il y a le plus de restaurants

01:00:18 de fast-foods. - Par habitant.

01:00:20 - Oui. - Donc en fast-food, on parle

01:00:22 des kebabs, des tacos, on parle des... - Des burgers.

01:00:24 - Des burgers, voilà, principalement. - Oui, ce sont ces 3 catégories, voilà.

01:00:26 - Bon, ben on va prendre

01:00:28 François Grégory, tiens, François Grégory,

01:00:30 salut les amis !

01:00:32 - Bonjour, Eric, bonjour à tous !

01:00:34 - Bonjour, Grégory, pour commencer,

01:00:36 alors, cette présence des fast-foods...

01:00:38 - Alors, moi,

01:00:40 qu'il y ait quelques fast-foods

01:00:42 de par-ci, par-là,

01:00:44 d'en avoir, je ne suis pas contre, parce que ça peut

01:00:46 être utile, quand même. Mais par contre,

01:00:48 ce qu'il y a, c'est que ça devient trop... C'est quand ça devient

01:00:50 trop que je trouve que c'est

01:00:52 déloyal, que...

01:00:54 Je veux dire, d'en mettre partout,

01:00:56 non, je suis tout à fait

01:00:58 contre, parce que ça fait

01:01:00 la concurrence déloyale au petit commerce,

01:01:02 ça tue le petit commerce,

01:01:04 et c'est pas bien. Tout à l'heure, vous parliez

01:01:06 de jambon-beurre, ben c'est bien, on peut prendre

01:01:08 du jambon-beurre, des sandwiches,

01:01:10 il y a tout.

01:01:12 Moi, j'aime bien aussi les

01:01:14 petits bistrots, comme avant, comme à l'époque,

01:01:16 où il y avait sur le comptoir, vous savez,

01:01:18 des oeufs durs. - Ah ben, l'oeuf dur, bien sûr.

01:01:20 - Exactement. Les oeufs,

01:01:22 on peut aller dans un bistrot,

01:01:24 acheter un sandwich ou une boulangerie, comme vous disiez

01:01:26 tout à l'heure, c'est très bien. Maintenant,

01:01:28 quand je vois qu'on est envahi

01:01:30 de fast-foods, non,

01:01:32 je suis pas d'accord.

01:01:34 D'en avoir un peu, d'en avoir

01:01:36 bien sûr, par-ci par-là, mais c'est trop.

01:01:38 C'est le trop que je n'aime pas. - Oui, je suis d'accord

01:01:40 avec vous. D'ailleurs, un bon

01:01:42 petit hamburger de temps en temps, ça fait pas de mal,

01:01:44 moi j'aime bien en faire de temps en temps. - Ah, ça m'arrive.

01:01:46 - Mais voilà, faut pas...

01:01:48 François est avec nous

01:01:50 également. Bonjour, mon cher François.

01:01:52 - Bonjour, Éric, bonjour les Amaris, et bonjour à tous

01:01:54 les auditeurs. - Qu'est-ce que vous faites, François ?

01:01:56 - Alors, moi, je suis un ancien restaurateur,

01:01:58 il y a 7 ans, on a créé un restaurant

01:02:00 tout seul avec ma femme,

01:02:02 où on faisait tout

01:02:04 maison, on passait énormément d'heures dedans,

01:02:06 et puis, bon, beaucoup de choses nous ont

01:02:08 fait changer, mais cette concurrence

01:02:10 qui est arrivée, après, si on parle de concurrence,

01:02:12 faut pas dire déloyale, parce qu'il faut bien que tout le monde

01:02:14 travaille, il y a du soleil pour tout le monde.

01:02:16 Par contre, moi,

01:02:18 je pense que ça pose pas mal de soucis.

01:02:20 Alors, comme je sais que vous aimez bien les intervenants

01:02:22 très cadrés,

01:02:24 j'ai pris des notes. Donc déjà, je voulais réagir

01:02:26 sur ce que vous disiez tout à l'heure, vous trouvez pas des choses

01:02:28 qui... pour manger sur le pouce ?

01:02:30 C'est à ça que nous, on a réagi, en fait, en changeant

01:02:32 notre restaurant et en transformant notre

01:02:34 boutique en traiteur.

01:02:36 Donc, on fait un daily, c'est-à-dire

01:02:38 menu du jour à emporter.

01:02:40 Et du coup, on a une boutique

01:02:42 où on fait tout ce qui est...

01:02:44 Par exemple, là, on est en train de faire des tourtes aux escargots et à l'ail des ours.

01:02:46 On a fait des ficelles

01:02:48 de la mer avec

01:02:50 3 poissons différents dedans pour pouvoir les manger

01:02:52 en marchant. On a fait des tourtes

01:02:54 des pâtés de rindes, des tourtes

01:02:56 de veau bio, à l'ail des ours

01:02:58 aussi. Voilà, on travaille tous ces produits-là.

01:03:00 - Et alors, vous, vous êtes où d'abord ?

01:03:02 Dans quel coin de France ?

01:03:04 - Alors, moi, je suis dans le Grand Est, je suis à Remi-Romont,

01:03:06 pas loin d'Épinale. - Ah oui, Remi-Romont, tout à fait.

01:03:08 Et alors, ce petit

01:03:10 déjeuner à emporter,

01:03:12 vous le commercialisez à combien ?

01:03:14 - Alors, notre entrée

01:03:16 plat-dessert est à 17 euros.

01:03:18 Et puis, on peut choisir entrée plat ou plat-dessert

01:03:20 ou même juste le plat.

01:03:22 - Et en dessert, qu'est-ce que vous servez ?

01:03:24 - Eh bien, par exemple, on fait des zérines.

01:03:26 On fait des zérines à mousse mascarpone avec

01:03:28 des fruits de saison sur le compoté.

01:03:30 Alors, j'insiste sur les fruits de saison. Les fraises

01:03:32 et les framboises ne sont pas des fruits de saison en hiver.

01:03:34 Voilà, tous ces

01:03:36 produits-là. Je travaille le coin, par exemple.

01:03:38 Le coin, les gens n'aiment pas le coin parce que

01:03:40 c'est compliqué à travailler, mais en fait, il suffit

01:03:42 de s'y mettre. - Ah ben, je suis d'accord.

01:03:44 C'est formidable, le coin. C'est formidable.

01:03:46 C'est exceptionnel, le coin. Mais dites-moi...

01:03:48 Non, mais attends, vous, vous êtes un artisan, vous êtes un amoureux

01:03:50 de la chose, parce qu'on voit bien,

01:03:52 écoutez, que vous allez chercher dans les coins

01:03:54 des idées originales, etc.

01:03:56 Bravo, bravo, François.

01:03:58 - Je vais cueillir et ramasser des fleurs et des plantes comestibles

01:04:00 dans le coin.

01:04:02 Et après, ce qu'on a oublié aussi, c'est qu'on a

01:04:04 oublié de se nourrir correctement. Et puis, avant,

01:04:06 on apprenait à l'école. Moi, je me rappelais

01:04:08 à l'école, on nous apprenait à faire des petits

01:04:10 tarts, des petits trucs, des choses comme ça.

01:04:12 Ça, on ne le fait plus. Donc, du coup, les jeunes générations

01:04:14 ont perdu l'envie de se nourrir, la possibilité

01:04:16 de se nourrir. Moi, j'ai des enfants aussi.

01:04:18 Et des fois, ils découvrent énormément de choses.

01:04:20 - Oui, voilà. - Ça amène à beaucoup de problèmes de santé.

01:04:22 - Il a raison, François. - Il faut un papa comme François,

01:04:24 qui leur explique. - En plus, François a raison,

01:04:26 parce que parfois, les restaurants de tacos, ils se mettent devant

01:04:28 les collèges ou les lycées. Donc, c'est encore

01:04:30 pire. - Merci, François.

01:04:32 Merci, Grégory. Merci. En tout cas,

01:04:34 soyez vigilants, mesdames, messieurs.

01:04:36 Vous pouvez les aimer, ces petits fast-food

01:04:38 de quartier 1, mais n'oubliez pas de temps en temps

01:04:40 d'aller vous faire un petit gueuleton

01:04:42 franchouillard bien de chez nous, comme on aime,

01:04:44 mesdames, messieurs. Bonjour, Jean-Alphonse.

01:04:46 - Bonjour. Et dans l'heure

01:04:48 du crime, aujourd'hui, le 22 novembre

01:04:50 1963, c'était la mort de Kennedy.

01:04:52 Donc, on va enquêter sur cette affaire

01:04:54 aujourd'hui et demain. Deux émissions spéciales,

01:04:56 Kennedy. - On sera là,

01:04:58 bien évidemment, sur RTL. Et nous, nous nous

01:05:00 retrouvons demain à partir de midi, pour

01:05:02 RTL Midi, à 13h, pour les

01:05:04 auditeurs en la parole. Un seul numéro,

01:05:06 3210. Au revoir.

01:05:08 Au revoir, Lisa Marie. - Au revoir.

01:05:10 RTL.

01:05:12 - Bonjour, c'est Ophélie Meunier.

01:05:14 - Le journal inattendu sur RTL.

01:05:16 - Chaque samedi, retrouvons-nous pendant

01:05:18 une heure en direct sur RTL à 12h30

01:05:20 pour le journal inattendu.

01:05:22 Les informations du jour avec les reportages

01:05:24 éclairants de la rédaction et un invité

01:05:26 qui nous livre son regard sur l'actualité.

01:05:28 Le journal inattendu, c'est tous les samedis

01:05:30 en direct à 12h30 sur RTL.

01:05:32 - Vous avez manqué une émission ?

01:05:34 Retrouvez-la sur RTL.fr

01:05:36 et l'application RTL.

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