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00:00 *Générique*
00:15 Bonjour à tous et par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:20 Drames, thrillers, romances, comédies dramatiques, comédies et science-fiction sont au programme cette semaine.
00:26 Avec tout d'abord Dogman de Luc Besson et l'incroyable Caleb Landry Jones.
00:30 Le jeune sera au coeur de Club Zero de Jessica Hosner.
00:33 Un casting 100% français sera à l'honneur dans Coup de Chance de Woody Allen.
00:39 Nous nous rendrons en Roumanie pour N'attendez pas trop de la fin du monde de Radou Jude.
00:43 Nous ne manquerons pas d'effectuer un nouveau départ sous la direction de Philippe Lefebvre.
00:46 Nous nous retrouverons en 75 pour le procès Goldman que l'on doit à Cédric Canne.
00:51 Et nous déroulerons le tapis rouge pour accueillir Garrett Edwards à qui l'on doit The Creator.
00:57 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine, nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles.
01:03 Établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allociné.
01:07 En 3ème position, La Petite obtient 3,4/5.
01:12 Juste au-dessus avec 3,6/5, on retrouve Last Dance.
01:19 Et cette semaine se place en 1ère position, Les Feuilles Mortes qui obtient 3,8/5.
01:27 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:30 C'est en lisant un article sur une famille qui avait jeté son enfant de 5 ans dans une cage que Luc Besson a eu l'idée de Dogman.
01:36 Le film raconte de quelle manière un enfant meurtri trouvera son salut grâce à l'amour de ses chiens.
01:42 - Tu aimes les chiens, hein ? Plus que ton propre famille. - Je l'aime.
01:49 Je crois sincèrement que tous les gens qui savent ce que c'est que la peine réagissent énormément au film parce qu'il prend la nôtre, ce personnage.
02:01 Il a un côté, comme il est innocent et qu'il a rien fait. Il catalyse la peine de tout le monde.
02:06 - Tu connais quelqu'un d'autre ? Quelqu'un qui peut te montrer un peu d'attention ou d'affection ? - Un enfant prend de l'attention, tu le sais.
02:15 À notre première rencontre, Luc m'a demandé "Tu aimes le scénario ?" "Oui, beaucoup." "Vraiment ?" "Vraiment."
02:24 On a discuté si on allait utiliser des vrais chiens ou des faux. On s'est serré la main et on s'est mis au boulot.
02:31 Ce sont mes enfants. J'ai l'impression qu'ils n'ont qu'une faute.
02:38 Ils ont confiance en les humains.
02:43 Il y a une question que j'ai posée. J'aime beaucoup cette histoire, mais comment on va t'en s'y prendre ?
02:50 Tu es fou. Merci.
02:53 Un acteur, il a une boîte à outils à sa disposition. C'est-à-dire qu'il a la voix, il a le regard, il a le costume, il a la démarche.
03:00 On a travaillé chaque aspect, les uns après les autres, petit à petit, et allé à fond. C'est une préparation qui a duré six mois.
03:09 - Tu vois, le monde réel m'a constamment rejeté. - Tu es le diable.
03:15 - Je vais te envoyer en enfer. - Je m'adapte.
03:19 Si on regarde "Elephant Man", c'est exactement le même. C'est le monstre au début qui fait peur. On se dit "Ouh là là, qu'est-ce que c'est que ça ?"
03:27 Et puis petit à petit, on s'aperçoit qu'il n'est pas monstrueux et que c'est plutôt l'inverse.
03:32 Et qu'en fait, c'est plutôt les gens autour de lui qui sont monstrueux. C'est leur regard à eux qui le rend monstrueux.
03:38 "Club Zero" de Jessica Hausner propose une fable radicale.
03:47 Une professeure en diététique qui exerce dans un lycée privé, prône les vertus du jeûne et cherche à convertir ses élèves au bienfait de la privation d'aliments.
03:56 Prenez quelques repos profonds.
04:00 L'eating conscient renforce et purifie nos corps.
04:03 Jessica Hausner a un univers très particulier.
04:07 Il y a une austérité folle et en même temps une folie douce et une profondeur incroyable.
04:12 Elle a un sens de la narration. Ça, ça m'intéressait de rentrer dans cet univers-là.
04:17 Je trouve ça si important de enseigner à nos enfants comment réduire leur consumerisme.
04:21 Je suis tellement désolée.
04:22 Tu vas te faire mal ?
04:24 Dans le monde réel, il y a beaucoup d'absurdité et je pense que Jessica en est pleinement consciente.
04:30 Mange la salade !
04:32 L'humour fait vraiment partie de la façon dont je vois les choses.
04:36 Nous savons tous que dans la vie, certaines choses paraissent tragiques et que d'un autre point de vue, elles peuvent aussi sembler absurdes.
04:43 Et de cette absurdité peut naître le ridicule.
04:47 Alza, s'il te plaît, peux-tu manger quelque chose pour changer ?
04:52 Juste parce que ta mère ne mangera pas, ça ne veut pas dire que tu dois faire la même chose.
04:56 Ce film pointe certains problèmes qui sont importants dans l'époque actuelle.
05:01 Et parmi ces problèmes, il y a le fait de trouver le bon chemin pour lutter contre le dérèglement climatique.
05:09 Et je pense que l'industrie alimentaire est très liée à ce problème.
05:14 Tu manges ?
05:16 Je suis sorti.
05:19 Elle ne peut pas être sérieuse.
05:20 Il y a cette idée dans le film que les jeunes sont très anxieux et vulnérables au sujet du monde dont ils vont hériter.
05:28 Et j'ai fait ce film car je pense qu'il est très beau et nécessaire de parler de ça.
05:34 Tout va bien ?
05:36 Tu ne comprends pas ? C'est une question de confiance.
05:39 Je me sens très élevée.
05:40 Il faut absolument mieux écouter ce que la jeune génération a à nous dire, car ils ont encore toute une vie à vivre dans ce monde.
05:47 Je ne sais pas exactement ce qui se passe ici.
05:50 Mais je pense que Mrs Novak manipule nos enfants.
05:54 C'est le moment.
05:57 C'est pas la première fois que Woody Allen tourne à Paris.
06:00 Tout le monde dit "I love you" ou bien encore "Minuit à Paris".
06:03 En revanche, c'est la première fois qu'il tourne en français avec un casting exclusivement français.
06:08 Lou Delage forme un couple idéal avec Melville Poupeau jusqu'au jour où elle croise, par hasard, un ancien camarade de lycée.
06:15 J'ai appris un truc avec mon premier mariage.
06:17 Parce qu'un mariage réussi, ça ne se réveille pas.
06:19 Ça ne devrait pas.
06:21 Ça ne doit pas être qu'une corvée.
06:23 Ça doit rester quelque chose qu'on attend avec impatience.
06:26 Fanny ? Fanny Moreau ?
06:28 Coup de chance ! Une sombre espièglerie.
06:31 J'ai croisé un type que je n'avais pas revu depuis le lycée.
06:33 J'ai envie d'un impact, il m'est reconnu.
06:35 Je t'aurais reconnu n'importe où, j'étais fou de toi à l'époque.
06:37 C'est incroyable, j'ai trouvé ça fort.
06:39 Même si l'adultère est très banale, un mari, une femme, un amant, ça donne lieu à beaucoup de sentiments, à beaucoup de rebondissements,
06:46 et c'est traité de façon originale et neuve.
06:49 Je me demande si il m'avait dit que j'ai eu plaisir, qu'est-ce qui se serait passé ?
06:53 J'aurais peut-être une vie très différente.
06:55 Pourquoi ? T'as envie d'avoir une vie différente ?
06:57 Ça a l'air d'un vaudeville, comme ça, un peu facile,
07:00 et en réalité, ça parle de quelque chose de beaucoup plus profond.
07:03 Couche par couche, on se rend compte qu'il y a une profondeur philosophique,
07:06 un humour noir assez radical, une critique sociale.
07:09 Tu vois, je n'ai pas oublié les souvenirs et les regrets aussi, à Jacques Prévert.
07:15 Je n'ai pratiquement jamais eu à parler aux acteurs sur leur travail.
07:19 Ils ont lu le scénario, ils ont compris l'histoire, ils ont joué, et moi, je regardais.
07:24 Même en français, je pouvais voir qu'ils jouaient bien, et ça a été une expérience formidable.
07:30 Je sentais qu'il avait chaque personnage chevillé au corps,
07:34 et qu'il se disait "Ok, ça, c'est ça que je veux, et c'est ça que j'aurai."
07:36 Je ne sais pas pourquoi je t'appelle.
07:38 T'étais avec qui au téléphone ?
07:39 Comme ça ?
07:40 Ben, là, tout à l'heure, je t'ai entendu, t'as dit "Je t'aime".
07:42 Sur le tournage, il n'est pas écrasant, il ne cherche jamais à s'imposer, à imposer, à être intimidant.
07:50 Il a le talent de rendre les choses simples et légères.
07:54 Qu'est-ce que tu es en train de faire ?
07:56 Je culpabilise sa adresse.
07:58 J'ai essayé de me persuader que c'est juste une aventure, que j'aime toujours Jean.
08:01 Je donne toujours beaucoup de liberté sur le tournage.
08:04 J'aime que les acteurs fassent des choses eux-mêmes, avec leurs propres mots,
08:08 qu'ils inventent des choses sur des parties du scénario auxquelles je ne tiens pas,
08:12 tant qu'ils transmettent la bonne idée.
08:14 Tu es toujours sûre qu'il n'y a rien de suspect ?
08:18 Je commence à m'inquiéter, là.
08:21 J'espère que tu n'es pas en train de sous-entendre ce que je crains.
08:25 "N'attendez pas trop de la fin du monde" de Radou Jude pratique le mélange de la vie et de l'amour.
08:36 En établissant un dialogue entre deux films.
08:38 Un long-métrage roumain de 1981,
08:40 qui suit le quotidien d'une femme chauffeur de taxi sous la dictature communiste,
08:44 et l'histoire contemporaine d'une femme chauffeur de taxi dans la société capitaliste de nos jours.
08:50 C'est la société roumaine, finit très, très vite.
08:53 C'est la société qui a fait la différence.
08:56 C'est la société qui a fait la différence.
08:58 C'est la société qui a fait la différence.
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10:17 Karine Viard et Franck Dubos se connaissent depuis le Conservatoire à Rouen.
10:21 Pourtant, ils n'avaient jamais formé un couple à l'écran.
10:24 Ces choses faites, grâce à Philippe Lefebvre,
10:26 qui les a réunis dans "Nouveau Départ",
10:28 un film sur la crise de la cinquantaine,
10:30 vu du côté féminin.
10:32 - A l'éternelle jeunesse de la femme que j'aime.
10:35 - 25 ans de boîte. Tu demandes un truc.
10:37 - A l'amour de ma vie.
10:39 - Écoute, va chercher le gâteau quand on finit ça.
10:41 - Sensation de chaleur ? - Aucune.
10:43 - Vous avez pris un petit peu de poids.
10:45 - C'est génial. Vous n'avez aucun symptôme de l'héméopause.
10:48 - Alain, il n'est pas... Il n'est pas plan-plan.
10:51 Il est amoureux de sa femme.
10:53 Donc, tout va bien.
10:55 Et c'est elle, dans le regard de Karine Viard,
10:58 où il peut paraître un peu plan-plan,
11:00 mais lui, ça lui va.
11:03 Et elle, puisqu'elle travaille dans le monde de la presse,
11:06 elle subit un peu le jeunisme.
11:08 C'est ça, ça, plus des transformations un peu hormonales,
11:11 qui lui font dire qu'elle est en train d'être placardisée au travail
11:17 et puis un peu placardisée dans sa vie.
11:19 - Vraiment, je ne suis pas avec cet homme. C'était un jeu.
11:21 - T'es amoureuse de moi ?
11:23 - Ça fait 30 ans qu'on est ensemble. On n'est pas des amoureux. C'est pas...
11:27 - On est quoi ?
11:29 - On est un couple.
11:31 - On se sépare. - Quoi ?
11:33 - Moi, je t'aime. Alors, j'agis.
11:35 C'est la première fois qu'on tourne ensemble.
11:37 J'ai toujours eu une pudeur face à Karine.
11:39 J'ai toujours eu un peu de respect par pudeur, parce que respect, j'ai pas de...
11:41 Enfin, pas de respect, y a pas de ça entre nous.
11:43 Que j'aurais pas avec une autre actrice que je connais moins.
11:45 J'ai une pudeur parce que je la connais beaucoup.
11:47 Et moi, ça m'a aidé à jouer avec elle.
11:49 - Maintenant, tu lui prends du plaisir.
11:51 Ça te plaît, tu gardes. Ça te plaît pas, tu jettes.
11:53 - Tif, tif, tif, tif, tif !
11:55 - Ah, la honte, je suis bloqué. Parce qu'il s'éclate, tu crois ?
11:57 - Quand ça va se savoir, ça va être les meutes.
11:59 Alain, l'artiste, le beau gosse, pas de ventre, tous ses cheveux.
12:01 - Je me régale. - T'es venu pour manger.
12:03 - Oui.
12:05 - On s'est connus quand on était ados.
12:07 Donc, on se construisait,
12:09 mais finalement, la relation est restée absolument la même.
12:11 On a le même type de relation.
12:13 On reprend la chose exactement là où on l'a laissée.
12:15 On se connaît parfaitement.
12:17 - Et on s'en fout que Machine elle ait 35 ans.
12:19 - Elle a 35 ans !
12:21 - T'es sur "Aux Parleurs" ?
12:23 - Non.
12:25 - Premier rendez-vous, toujours chez la fille.
12:27 Comme ça, tu la déglingues et tu rentres chez toi.
12:29 (Générique)
12:31 (Générique)
12:33 (Générique)
12:35 - Avec le procès Goldman,
12:37 Cédric Kahn nous plonge dans un huis clos
12:39 qui met en scène le second procès de Pierre Goldman,
12:41 un intellectuel d'extrême gauche
12:43 qui a évolué vers le banditisme dans les années 70.
12:45 Il est poursuivi pour 4 braquages à main armée,
12:47 dont un ayant entraîné la mort
12:49 de 2 pharmaciennes.
12:51 (Cris)
12:53 - Les faits qui vous sont reprochés
12:55 sont les suivants.
12:57 - Pierre Gouin, le 19 décembre 1969,
12:59 attaqué à main armée,
13:01 une pharmacie 6 boulevard Richard Lenoir,
13:03 à Paris. Homicide volontaire
13:05 sur 2 pharmaciennes. Vous êtes ce qu'on appelle
13:07 un insoumis. - Révolutionnaire dans l'âme.
13:09 - Monsieur Goldman, peut-on vous qualifier de gangster ?
13:11 - Oui. - Et d'assassin ?
13:13 - Non, certainement pas.
13:15 - L'héroïne du film, c'est la parole,
13:17 c'est la dialectique. Je voulais
13:19 que le spectateur soit
13:21 en état d'écoute. Donc je voulais pas
13:23 qu'il soit gêné par des artifices
13:25 de débats ou des images
13:27 mentales ou de la musique
13:29 ou même du montage son. Voilà, je voulais
13:31 que tout l'imaginaire soit provoqué
13:33 par l'apparence. - C'est pas vrai, il ment. On s'est jamais croisés
13:35 dans le couloir. On s'est regardés
13:37 droit dans les yeux. Il m'a traité de petit salaud.
13:39 - Et pour vous, il est innocent.
13:41 - Ne vous posez pas la question.
13:43 - On peut pas comprendre Pierre Goldman si on comprend pas
13:45 la portée de son histoire familiale.
13:47 - L'idée, c'était de faire un film inspiré
13:49 de la personnalité de Goldman, qui est très
13:51 forte, très intéressant, très
13:53 romanesque, mais avec beaucoup de parts d'ombre.
13:55 Mais aussi, moi, je voulais faire un film sur
13:57 la justice. Ça, c'est presque aussi important pour moi.
13:59 Quand y a pas de preuve, l'acquittement se fait
14:01 sur l'intime conviction.
14:03 Et cette intime conviction, je fais participer
14:05 le spectateur, en fait. - Pourquoi ce procès nous
14:07 fascine tant ? Pourquoi il est impossible d'en détourner
14:09 les yeux ? - Vous êtes qui pour parler de mes parents de cette façon ?
14:11 Vous avez fait quoi dans votre vie, vous ? Mes parents sont
14:13 des gens exemplaires et courageux. C'est des héros.
14:15 - Comment décririez-vous l'homme que vous avez vu
14:17 ce jour-là ? Tournez-vous un peu vers le mur.
14:19 - Pierre Goldman,
14:21 entendez-vous que la police de ce pays est raciste ?
14:23 - Non seulement je le sous-entends, mais je l'affirme.
14:25 - Eh bien, c'est une honte ! - C'était essentiel
14:27 qu'il y ait pas d'acteur connu. Sinon, on aurait vu des acteurs
14:29 faire une performance d'acteur. C'était pas du tout
14:31 ça que je voulais. Je voulais
14:33 de l'incarnation. Je voulais qu'on ait l'impression
14:35 de voir les vrais protagonistes du procès.
14:37 - Je suis innocent parce que je suis innocent.
14:39 Personne ne peut rien y faire, même pas vous.
14:41 - Toc, toc, toc !
14:43 (musique)
14:45 (musique)
14:47 - The Creator de Garrett Edwards
14:49 Edwards nous plonge dans un futur post-apocalyptique où l'intelligence artificielle est entrée en guerre contre les humains.
14:54 Une unité d'élite est chargée d'éliminer le créateur, une intelligence artificielle avançait, qui pourrait détruire l'humanité, mais cette arme a pris les traits d'un enfant.
15:04 Il y a 10 ans, l'intelligence artificielle créée pour nous protéger a détruit un fusil nucléaire à Los Angeles.
15:11 Tant que l'intelligence artificielle est une menace, nous ne cessons jamais de chercher des combats.
15:23 Le gros avantage de ne pas réaliser un film de franchise comme Star Wars ou Godzilla, c'est que vous n'avez pas à prendre en compte une gigantesque communauté de fans qui va scruter chacun de vos choix et qui attendent de vous que vous leur fassiez plaisir.
15:45 Le mauvais côté de proposer une histoire originale de science-fiction, c'est que vous n'avez pas une gigantesque communauté de fans.
15:53 Vous devez alors éduquer le public en espérant qu'ils se rendent au cinéma parce que c'est nouveau.
15:59 Quand j'étais jeune, ce genre d'histoire originale de science-fiction ou de fantastique sortait toutes les semaines et devenait des classiques.
16:07 J'étais gâté quand j'étais jeune, je pensais que c'était normal.
16:11 Nous sommes les mêmes. Nous ne pouvons pas aller au Ciel parce que vous n'êtes pas bon.
16:17 Et je ne suis pas une personne.
16:22 Si tu veux prêcher au public et leur donner toutes les réponses, personnellement, quand je vois ce genre de films, je les rejette.
16:29 Je n'aime pas qu'on me dévoile trop de choses.
16:32 Mes films préférés sont ceux qui soulèvent des problèmes et des questions et traitent du gris de l'existence.
16:39 Rien n'est noir ou blanc.
16:41 Cela vous force à vous poser des questions dérangeantes, disant,
17:02 est-ce qu'il y a quelque chose de magique ou de spécial dans le cerveau humain où tout se résume à des connexions et des circuits ?
17:09 C'est une question très difficile et embarrassante.
17:12 Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref et en images.
17:18 - Ils ont quoi, là ? - Comme toi. Mais à un stade un peu plus avancé.
17:25 - Tu ne m'oublies pas ? - Si.
17:28 Je me demande souvent comment ça se passe ailleurs dans le monde.
17:37 Pour les autres enfants qui ont un handicap, est-ce qu'ils ont un frère et une sœur pour les encourager ?
17:44 Je suis un homme.
17:46 Je suis un homme qui est libre.
17:48 Quand ? Là.
17:50 C'est pas un c** qui est un type qui se lève,
17:58 qui se lève et qui se lève et qui se lève et qui se lève et qui se lève et qui se lève.
18:02 C'est un homme qui est libre.
18:04 C'est un homme qui est libre.
18:06 C'est un homme qui est libre.
18:08 C'est un homme qui est libre.
18:10 C'est un homme qui est libre.
18:13 C'est un homme qui se lèverait et qui dirait,
18:15 "Dites-moi, monsieur, votre film c'est une m****.
18:17 Est-ce que votre producteur a encore assez d'argent pour en faire d'autres ?"
18:20 Ma vulnérabilité en tant que femme qui n'est plus très jeune
18:29 et qui a peur de faire l'amour avec un homme plus jeune.
18:33 C'est ce que cette fiction de soi-même va vous dire.
18:39 Vous regardez tout le monde, vous pouvez filmer tout le monde.
18:42 C'est la famille.
18:44 Non-alignment is not neutrality.
18:51 But in an essential way, the freedom to be free.
18:55 Our purpose here is to build a new world.
19:00 Voilà par ici les sorties, c'est fini.
19:03 Rendez-vous la semaine prochaine et en attendant,
19:05 n'oubliez pas d'aller au cinéma.
19:07 N'oubliez pas d'aller au cinéma.