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Court métrageTranscription
00:00 *Générique*
00:17 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:22 Drames, documentaires, animations et romances sont au programme cette semaine,
00:26 avec tout d'abord Feignante de Karim Dritti.
00:29 Nous ferons la connaissance de La Belle de Gaza de Yolande Soberman.
00:32 Joël Vaudreuil viendra nous parler d'Ind'en Change Lentement.
00:36 Nous prendrons la direction de Marseille pour Salen de Jean-Bernard Marlin.
00:39 Et nous ne manquerons pas de creuser la mémoire grâce à Michel Franco et Memory.
00:45 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
00:48 nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles,
00:51 établi par les étoiles des spectateurs sur le site AlloCiné.
00:55 En troisième position, Foudre obtient 3,1 sur 5.
01:01 Juste au-dessus, avec 3,5 sur 5, on retrouve Heroico.
01:06 Et cette semaine se place en première position, Furiosa, une saga Mad Max qui obtient 4,1 sur 5.
01:12 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:14 *Générique*
01:17 Avec Feignante, Karim Dritti suit deux amis inséparables en marge de la société
01:21 qui sont expulsés de leur squat. Avec une soif de liberté et une seule obsession,
01:26 faire la fête, les deux amis reprennent la route à bord de leur vieux camion.
01:30 *Musique*
01:41 - Tu fais quoi ? - Je travaille.
01:43 *Musique*
01:46 - Où est-ce qu'on va, frère ? - Dans ton cul !
01:50 - Quand je voyais l'épingle à chien dans la rue, je fais un pas de côté.
01:53 C'est pas des gens qui naturellement m'attirent.
01:56 Mais en me disant "mais attends, cette fille que j'ai trouvé géniale, l'actrice, elle épingle à chien,
02:03 Fado, comment c'est possible ? C'est quoi son mystère ?"
02:06 Donc c'est comme ça que tu plonges dans un milieu et là tu te rends compte qu'en fin de compte,
02:10 t'as que des a priori, qu'une manière de voir, qu'en fin de compte,
02:13 c'est des gens qui ont plein plein de choses à t'apprendre.
02:17 - Avec ta mère, on parlait souvent de toi.
02:20 - Elle avait oublié qu'elle me supportait plus.
02:25 Remarque, c'est assez époque.
02:28 - C'est une vraie hybridation, c'est ça que j'essaye de faire, tu vois.
02:32 C'est de faire traverser, de métisser le cinéma avec fiction, documentaire, vrai acteur, pas vrai acteur.
02:42 *Musique*
02:45 - Vous êtes bretonnes ? - En fait, on se soit fait une presqu'île avec des copains.
02:48 On a organisé une grosse sout'awa, on s'est fait jarter comme des grosses merdes.
02:52 *Musique*
02:54 - Fado qui joue Nina, quand je l'ai rencontrée il y a plus d'une dizaine d'années,
02:59 je l'ai rencontrée dans un workshop de direction d'acteur, elle voulait être comédienne, tu vois.
03:04 Et elle avait toutes les capacités, d'ailleurs c'est pour ça que j'ai flashé sur elle.
03:08 C'est elle qui m'a donné l'idée de ce personnage, que j'ai gardé dans la tête,
03:13 et qui est ressorti dix ans après, tu vois.
03:16 C'est quelqu'un qui a essayé de rentrer dans la norme, et puis elle a dit non, c'est impossible.
03:21 Je pourrais jamais, jamais, jamais me conformer à cette norme, donc j'arrête, je ne serai pas actrice.
03:26 Et voilà, donc il a fallu que moi j'aille la chercher pour lui proposer, tu vois, de faire ça.
03:31 Mais on loupe combien de talent, on loupe, parce qu'il y a des gens qui ne veulent pas se formater,
03:36 qui ont... Combien il y a d'Amy Winehouse dans la nature ?
03:42 Tu vois, combien il y a de Van Gogh qui s'ignore de machin ?
03:46 Il y a des gens qui ont une puissance artistique incroyable, et qui vivent dans la rue.
03:50 [Musique]
03:55 - Je sais pas, on vit comme ça aussi pour faire des événements.
03:58 - Tu fais comment pour les filles qui vont arriver ?
04:00 - On va la faire la fête, on n'aime pas les feignantes.
04:03 [Musique]
04:14 - La Belle de Gazade de Yolande Zobermann continue de nous interroger sur l'émission Désir.
04:19 À travers ce documentaire, la cinéaste évoque une transsexuelle qui s'est rendue à pied de Gaza à Tel Aviv.
04:26 - Tu sais, j'ai lu un livre dans l'histoire juive, sur un rabbin du XIIIe siècle,
04:32 qui a écrit qu'il rêvait d'être une femme.
04:38 - C'est un film d'abord et avant tout sur la liberté, sur des femmes qui deviennent ce qu'elles sont,
04:43 qui prennent un chemin difficile pour être ce qu'elles sont.
04:49 Et ça, ce qui m'intéresse, c'est quel est le regard de ces femmes.
04:53 Quel est le regard de ces femmes sur nous, sur notre monde.
04:56 - Mais quand j'étais petite, tu ne sentais pas rien ?
04:59 - Non.
05:00 - Rien du tout ?
05:02 - Et je suis marié à une femme.
05:04 - Elles sont incroyablement belles.
05:06 Et d'ailleurs, je crois que la haine qu'elles suscitent est à la hauteur de l'attraction qu'elles suscitent.
05:11 - La beauté est en vous.
05:23 Si vous voulez voir la beauté, vous la trouverez.
05:26 Si vous voulez voir la laideur, vous la trouverez.
05:29 - Je pense que la Belle de Gaza vit à l'intérieur de chaque femme,
05:47 qui comme moi, fuit certaines cultures,
05:50 certaines pensées, certaines idées qui ne sont pas acceptées.
06:01 La Belle de Gaza est un fantôme.
06:04 Personne ne sait qui est la Belle de Gaza.
06:13 - Moi, ce film, je l'ai fait un peu dans un état de rêve éveillé.
06:17 L'autre jour, on m'a expliqué la différence entre les ténèbres et la nuit.
06:21 Et les ténèbres, il n'y a plus aucune lumière.
06:23 La nuit, il y a encore des lumières.
06:25 Moi, je filme la nuit et je cherche la lumière.
06:29 - J'ai dû me battre pour rester belle et pour voir la vie en rose
06:33 et pour voir le côté optimiste de la vie.
06:37 C'est très dur, mais c'est nécessaire pour rester en bonne santé.
06:41 - C'est un film sur la réconciliation, sur l'intelligence, sur la beauté, sur la liberté.
06:51 Après avoir vu toutes ces belles dans le film,
06:54 on ne peut plus regarder une transsexuelle de la même manière.
06:57 On a envie de leur donner les clés du royaume.
06:59 On a envie de leur dire, allez-y, allez-y, dirigez-nous vers la lumière.
07:04 - Do you know her? She cut my foot from Gaza.
07:09 - To be a man...
07:13 ♪ ♪ ♪
07:16 - "Adam change lentement" de Joël Vaudreuil s'intéresse à un ado
07:19 doté d'une particularité extraordinaire.
07:21 Son corps se modifie en fonction des moqueries de son entourage.
07:25 Pas franchement idéal pour un ado complexé.
07:28 - Mon père m'a dit qu'il fallait que je travaille.
07:30 - Puis toi, Adam?
07:31 - J'espère que ça y est sorti de la tête.
07:33 - C'est demain que ça commence.
07:35 - Kevin, fais faire le tour à Adam.
07:36 On dit ce qu'il faut qu'il fasse.
07:38 - Les plantes, il faut les arroser le lundi, le mercredi, puis le vendredi.
07:41 Ça, c'est Bouboule.
07:43 C'est le chat de ma mère. Il n'a pas de patte.
07:45 - "Adam change lentement", c'est un coming of age.
07:48 C'est un récit initiatique avec de l'humour noir, pince sans rire.
07:54 Puis pour moi, le film, c'est beaucoup un film qui tourne autour
07:58 d'apprendre à vivre avec le fait que la vie,
08:03 c'est pas du tout ce qu'on attend, puis qu'il y a beaucoup de déceptions.
08:06 C'est comme essayer de trouver le beau dans le lait.
08:09 - On s'écrit un mot?
08:11 Cher Jeanne, il y a longtemps que j'aurais dû t'écrire
08:15 ce que mon coeur ressent.
08:18 (rires)
08:20 On peut t'aider, grand tronc?
08:22 (cris)
08:24 - Le film était basé beaucoup sur des émotions.
08:26 Mon objectif de base, c'était de trouver des scènes
08:30 qui faisaient en sorte que le personnage ressentait
08:33 un certain type d'émotion que je voulais mettre de l'avant,
08:36 qui était le malaise adolescent,
08:39 l'impression qu'on n'est pas équipé pour affronter
08:43 des situations malaisantes.
08:45 - Mon Dieu, j'ai tombé rendu gros, cet enfant-là!
08:48 (cris)
08:52 - Créer des espèces de petits...
08:55 des petits vilos émotionnels pour le personnage principal,
08:59 puis essayer de faire en sorte que les spectateurs
09:02 puissent se remettre dans cette émotion-là,
09:05 que, tu sais, qu'on soit beau ou riche ou pauvre.
09:08 Je pense que tout le monde a vécu des espèces de moments
09:11 de malaise où on sait pas trop comment réagir à ça.
09:15 - Envoie-nous-y!
09:17 - Ah!
09:21 - Reste là, beau spoule!
09:23 - Salamandre! Beau body!
09:27 C'est des beaux totons que t'as là, mon Adam!
09:30 - De mettre le doigt sur cette émotion-là,
09:33 un truc que j'avais pas vu beaucoup
09:36 comme spectateur en animation,
09:38 puis que j'avais envie d'aller explorer.
09:40 - Avec ça, tu vas enfin avoir l'air de squatter
09:43 un petit tas... graisseux.
09:47 (petits rires)
09:49 - Je peux pas nier qu'il y a des ressemblances,
09:52 parce que tout le monde me parle de Beavis and Butt-head,
09:55 donc j'imagine que oui, effectivement,
09:57 il doit y avoir beaucoup de similitudes dans le dessin,
10:00 mais j'ai l'impression que c'est parce qu'on...
10:03 peut-être qu'on vient d'une génération pas si loin
10:06 l'une de l'autre, puis qu'on a les mêmes influences,
10:09 donc on a les mêmes intérêts dans ce qui nous fait rire
10:12 ou dans ce qu'on trouve beau ou ce qu'on trouve drôle.
10:15 - Il paraît qu'il y a du monde qui mange ça cru.
10:18 - Oui, il appelle ça tartare.
10:20 Tant qu'à moi, il pourrait juste appeler ça
10:22 "Tu vas être malin tôt ou tard."
10:24 (rires)
10:26 Tôt ou tard. T'as compris?
10:28 - Oui, oui.
10:30 - ♪ You and that dough ♪
10:32 ♪ ♪ ♪
10:34 - Pour son 2e film, "Salem", Jean-Bernard Marlin
10:37 situe l'action de son film à Marseille.
10:39 Comme son 1er long métrage, "Cher Azade",
10:41 il fait à nouveau appel à des comédiens non professionnels.
10:44 Le film est centré sur une histoire d'amour
10:46 qui déclenche l'affrontement entre 2 communautés,
10:48 Comorienne et Gitane.
10:50 (coups de feu)
10:52 - Je suis enceinte.
10:54 - On a des histoires avec les mecs des Griots,
10:56 mais c'est dans leur quartier.
10:58 (cris de joie)
11:00 ♪ ♪ ♪
11:02 - Ça serait une fille.
11:04 - Pour le voir grandir, cet enfant, il faut que tu te rendes.
11:06 - J'aimerais qu'elle s'appelle Ali.
11:08 - Ça commence avec une histoire d'amour...
11:10 Euh...
11:12 où il est question de la naissance d'un enfant.
11:14 Puis, dans une seconde partie du film,
11:16 on aborde une relation père-fille.
11:19 Et on se rend compte que le sujet du film,
11:22 en tout cas, c'est comme ça que moi,
11:24 je l'ai tré... je l'ai vécu,
11:26 du coup, je l'ai écrit,
11:28 ça devient la transmission.
11:30 Comment on transmet son monde intérieur à son enfant.
11:33 - Mimi!
11:35 - Tu rentres à la maison, mon frère.
11:37 ♪ ♪ ♪
11:39 - Ali!
11:41 Il y a ton père!
11:43 - On peut dire d'une certaine manière
11:45 que le film, c'est le monde intérieur
11:47 de Jibril, du protagoniste.
11:49 Et...
11:51 Et que...
11:53 Et que tout ce qu'on a vu
11:55 ou tout ce qu'on voit dans le film
11:57 est sujet au doute.
11:59 Est-ce que le personnage...
12:01 Est-ce qu'on est dans l'étrange
12:03 ou le merveilleux?
12:05 Est-ce que le personnage délire
12:07 ou est-ce qu'il dit la vérité?
12:09 Voilà.
12:11 On a essayé vraiment de...
12:13 de naviguer dans ce film
12:15 comme si on naviguait dans le monde intérieur du héros.
12:17 - Tu veux quoi? Tu veux mourir ou quoi?
12:19 - Notre famille, elle est pas comme les autres.
12:21 Dieu t'a choisi pour nous guider.
12:23 - Pourquoi je te crois vrai?
12:25 - J'ai tout le temps l'air, mon frère.
12:27 - Je suis pas ton héros, je t'en perds.
12:29 - L'invasion des cigales,
12:31 c'est un symbole biblique.
12:33 Ça parle aussi de dérèglement climatique.
12:35 Ça parle du monde contemporain.
12:37 Pour moi, le monde contemporain,
12:39 c'est le tour du spirituel et le dérèglement climatique.
12:41 Voilà. Donc aussi, ça...
12:43 ça rappelle aussi ces...
12:45 ces thèmes importants, quoi.
12:47 - Je suis pas comme toi, moi.
12:49 J'ai pas envie de sauver des gens.
12:51 - Si il existe vraiment ton Dieu,
12:53 pourquoi il t'arrive tous ces trucs de fous dans ta vie?
12:55 - Tu me fais le sauveur ici, là!
12:57 Tu as pété les plans, ou quoi?
12:59 - C'est peut-être dans ta tête, tout ça.
13:01 T'as jamais pensé à ça?
13:07 - Le prix de Michel Franco nous propose une histoire d'amour
13:09 entre Jessica Chastain et Peter Sarsgaard,
13:11 avec pour toile de fond la notion de la mémoire.
13:13 Lui souffre de dégénérescence de la mémoire,
13:15 alors qu'elle a enfoui sa mémoire
13:17 suite à des traumatismes subis dans l'enfance.
13:19 Peter Sarsgaard a obtenu pour ce film
13:21 le prix de la meilleure interprétation masculine
13:23 au dernier Festival de Venise.
13:25 - J'ai commencé à penser à une réunion d'anciens étudiants.
13:35 J'ai imaginé qu'un homme allait la suivre
13:37 jusqu'à chez elle,
13:39 mais je ne savais pas encore pourquoi.
13:41 Petit à petit, je me suis demandé
13:53 pourquoi j'étais intéressé par ces deux-là.
13:55 Et en répondant à cette question,
13:57 j'ai réalisé qu'ils souffraient d'un problème de mémoire.
13:59 Elle ne peut s'empêcher de penser au passé,
14:01 et lui, à la fois, à la mémoire.
14:03 - C'est essentiel pour moi
14:05 de faire participer le public
14:07 en créant un espace
14:09 où tout peut arriver.
14:11 Quand je regarde un film,
14:13 je pense à la première scène
14:15 où la femme est en train de se faire
14:17 choper par un homme.
14:19 ...
14:31 C'est essentiel pour moi
14:33 de faire participer le public
14:35 en créant un espace
14:37 où tout peut arriver.
14:39 Quand je regarde un film,
14:41 je n'aime pas tout savoir immédiatement.
14:43 Ce n'est pas une bonne approche
14:45 cinématographique pour moi.
14:47 - Les silences dans un film,
14:49 c'est audacieux.
14:51 Les silences ne sont malheureusement
14:53 pas suffisamment utilisées au cinéma.
14:55 Dès l'instant où un réalisateur
14:57 ne peut pas se sentir au courant
14:59 de la situation,
15:01 il ne peut pas se sentir au courant
15:03 de la situation.
15:05 - C'est un film qui est très, très
15:07 réaliste.
15:09 - Les silences dans un film,
15:11 c'est audacieux.
15:13 Les silences ne sont malheureusement
15:15 pas suffisamment utilisées au cinéma.
15:17 Dès l'instant où un réalisateur
15:19 n'est pas sûr de lui,
15:21 ou bien encore un acteur,
15:23 il s'efforce de remplir des blancs
15:25 avec des dialogues qui n'ont
15:27 parfois aucun sens.
15:29 Ils utilisent la musique
15:31 pour combler les silences.
15:33 Ils se servent d'un subterfuge
15:35 d'une façon artificielle.
15:37 Dans le cas de "Memories",
15:39 j'ai fait tout l'opposé.
15:41 ...
15:47 Le silence fait partie intégrante
15:49 de la vie de ces deux-là.
15:51 Ils sont en proie à la solitude.
15:53 Et ce n'est qu'après les avoir vus
15:55 expérimenter cette solitude
15:57 que vous verrez la différence
15:59 quand ils sont ensemble.
16:01 ...
16:03 ...
16:05 ...
16:07 ...
16:09 ...
16:11 ...
16:13 J'essaie de proposer
16:15 une histoire forte d'un point de vue
16:17 émotionnel, et pas une histoire
16:19 au rabais qui serait manipulatrice.
16:21 C'est très dur d'y parvenir.
16:23 Parce qu'il s'agit d'une histoire
16:25 d'amour entre deux adultes,
16:27 et vous devez faire ressentir
16:29 l'excitation et l'amour naissant
16:31 sans que cela sonne faux.
16:33 ...
16:49 Et tout de suite, le reste de l'actualité
16:51 en bref et en images.
16:53 ...
16:55 ...
17:15 ...
17:18 T'as perdu combien ?
17:20 J'ai oublié.
17:22 Alex m'a demandé de les surveiller.
17:24 Pourquoi ?
17:26 Je sais pas.
17:28 ...
17:30 Ah, n'étais pas si peur que ça !
17:32 My American friend !
17:34 ...
17:36 ...
17:38 ...
17:40 Entendi que Uncle 69
17:42 no era solo una pelicula de ficción.
17:44 Uncle 69
17:46 tenía que ser una pelicula sin fronteras,
17:48 sin género,
17:50 una pelicula trans.
17:52 ...
17:54 ...
17:56 ...
17:58 Geneviève,
18:00 Lily,
18:02 Frédéric et Marie-Claire
18:04 ont survécu à six années de misère,
18:06 de massacre, de crime,
18:08 de souffrance et de peine.
18:10 Elles sont toujours vivantes aujourd'hui.
18:12 ...
18:14 toujours vivante aujourd'hui.
18:16 ♪ ♪ ♪
18:19 - Tu es t'inquiète, Jean-Jean, de ton compte, je trouve.
18:22 ♪ ♪ ♪
18:42 - Tu sais ce que Pinky promet ?
18:44 Si tu fais ce que nous te disons,
18:46 comme Pinky te l'a promis, tout sera terminé.
18:50 - On y va ? - Oui.
18:53 - Je suis désolée pour ce qui va se passer à toi.
18:56 - Les gars ?
18:58 - Les gars !
19:00 ♪ ♪ ♪
19:03 Voilà par ici les sorties, c'est fini. Rendez-vous la semaine prochaine.
19:05 Et en attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.
19:07 les morts.