• l’année dernière
Dans le quartier Pissevin de Nîmes, victime de fusillades à répétition, la mairie a décidé de réduire la durée d'accueil des jeunes enfants pour préserver le personnel. Aux dépens des habitants, qui dénoncent un abandon.

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Transcription
00:00 - Oui, leur quotidien qu'on suit depuis un mois se dégrade semaine après semaine
00:03 parce qu'après la mort du jeune garçon Fayed à la fin du mois d'août,
00:06 victime collatérale de ces fusillades et de ce trafic de drogue,
00:09 eh bien ces fusillades n'ont pas cessé, bien au contraire,
00:12 il y en a en moyenne une par semaine, elles ont lieu la nuit, en soirée,
00:16 mais aussi tôt le matin, ce qui explique aussi le retrait des chauffeurs de bus.
00:19 Je vais vous donner un exemple très concret qui illustre ce quotidien des habitants.
00:24 La semaine dernière, une habitante est réveillée en pleine nuit
00:26 par des coups de feu tirés juste sous la fenêtre de son immeuble.
00:30 On imagine bien que c'est traumatisant pour elle, elle passe la nuit éveillée,
00:33 mais le lendemain matin, elle doit réveiller ses enfants plus tôt pour être à l'heure à l'école
00:36 parce que le bus scolaire ne passe plus.
00:38 Ils doivent donc aller à pied à l'école, traverser la cité,
00:41 en contournant les points de deal disséminés ça et là.
00:45 Et lorsqu'enfin ils arrivent à l'école après un trajet d'une vingtaine de minutes assez stressant,
00:49 eh bien là, il y a plusieurs policiers en uniforme, en armes, flashball en bandoulière,
00:54 qui sont là aussi pour montrer à la population que cette présence policière peut les rassurer au quotidien.
01:00 Mais voilà un exemple d'une matinée ordinaire dans ce quartier
01:04 où les choses, évidemment, continuent de se dégrader.

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