• l’année dernière
Le président de l’Association des maires de France et maire LR de Cannes, David Lisnard, était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00 Place donc à la grande interview sur CNews et Europe 1. Bonjour à vous, David Lyssenaar.
00:03 Bonjour.
00:03 Et bienvenue. Vous êtes maire LR de Cannes, président de l'Association des maires de France,
00:09 et vous venez d'inaugurer le QG parisien de votre mouvement, Nouvelle énergie pour la France.
00:13 On va beaucoup en parler, mais tout d'abord, David Lyssenaar, l'Arménie, c'est un sujet qui vous tient au cœur et à cœur.
00:19 Sur place, la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a annoncé une aide humanitaire et militaire.
00:25 On va donc envoyer du matériel militaire. Est-ce que vous dites enfin ou est-ce que c'est trop peu trop tard ?
00:31 C'est une bonne mesure, mais on voit bien que dans le théâtre géopolitique tumultueux entre l'Ukraine, en Europe,
00:41 les enjeux sur la mer de Chine, Singapour, que l'Arménie est sacrifiée. Alors des voix, depuis des années, alertent.
00:47 Depuis 2020, on sait que le premier objectif, le prochain objectif par contre, ce sera le corridor de Zanzigour,
00:53 qui relie l'Azerbaïdjan à l'Arménie sud et qui aujourd'hui pèse une menace existentielle sur l'Arménie.
01:02 Et cette menace existentielle, elle contredit des intérêts français.
01:06 Oui, lesquels ? Parce que vous dites sacrifier sur l'autel de quoi ? Du gaz de l'Azerbaïdjan ?
01:11 Oui, et puis, de principe, de réalité, on voit bien que l'influence française a diminué de façon, hélas, très rapide dans le monde.
01:18 On le voit en Afrique, que ce soit en Afrique subsaharienne, on a réussi à se faire chasser de trois pays avec des hésitations diplomatiques
01:26 et un manque de stratégie, un manque de vision. On le voit en Afrique du Maghreb, on a réussi en même temps à se fâcher avec l'Algérie et le Maroc,
01:33 ce qui était un exploit quand même assez inatteignable. Donc, il y a une perte d'influence, on l'a vu en zone indo-pacifique, sur le contrat des sous-marins.
01:41 Donc, il faut comprendre que l'Arménie, il y a un enjeu, bien sûr, religieux et civilisationnel, c'est le premier État qui avait reconnu la chrétienté,
01:51 qui était né chrétien en 313, et donc ça compte parce que la diversité, la présence des chrétiens dans cette région du monde, elle est importante.
01:58 Mais en termes d'enjeu, c'est le Caucase. Et d'ailleurs, ce qui est très significatif dans ce que l'on vit, c'est l'affaiblissement de la Russie.
02:05 La Russie qui était l'allié de l'Arménie et de la France, d'ailleurs, dans cette région du monde, et la Russie qui a sacrifié l'Arménie, c'était l'année dernière.
02:15 Quand l'Arménie demande l'activation de l'article 4, c'est l'équivalent de l'OTAN pour les pays de l'ancien bloc soviétique, ce n'est pas activé.
02:23 Eh bien, personne ne dit rien parce qu'il y a le gaz, parce qu'il y a l'Ukraine et la Russie qui finalement lâche le Caucase à son rival historique qu'est la Turquie.
02:33 Donc ce sont des... C'est vrai qu'on en parle rarement en France.
02:36 Mais les mots ont leur importance. Est-ce que c'est une épuration ethnique ?
02:39 Il y a un nettoyage ethnique.
02:41 Quelle différence, quelle nuance y voyez-vous ?
02:43 Après, on peut jouer sur les mots. Il y a peu de nuances, mais il y a une volonté, manifestement, que tous les observateurs, que tous ceux qui connaissent la région du monde le disent, d'enlever, de nettoyer et d'enlever les chrétiens.
02:55 Et il y a un travail diplomatique à faire en urgence au-delà de la livraison d'armes.
02:58 Il n'est pas fait ?
02:59 Je n'ai pas l'impression.
03:00 Qu'auriez-vous fait, vous, au pouvoir, David Lissner ? Qu'auriez-vous dit ?
03:03 C'est toujours très présentiel.
03:04 Qu'auriez-vous dit à votre ministre des Affaires étrangères ? Est-ce que c'est encore au moins des ministres des Affaires étrangères ce qui se joue en Arménie ?
03:09 C'est la politique étrangère, donc c'est le domaine du chef de l'État et du quai d'Orsay.
03:13 On se demande où est le quai d'Orsay dans beaucoup de crises, quand même.
03:15 Mais c'est un autre sujet encore.
03:17 L'affaiblissement de la diplomatie française.
03:19 Je rappelle que le président de la République a supprimé le corps de la diplomatie, ce qui est une erreur de plus.
03:24 Mais ce qui est certain, c'est qu'il est possible avec la France, avec l'Union européenne, avec l'ONU, d'engager une discussion diplomatique forte.
03:33 C'est toujours un rapport de force.
03:35 Non, non, on peut toujours être sceptique, mais…
03:37 Non, mais Ursula von der Leyen, vous avez vu ce qu'elle a dit sur l'Arménie.
03:40 L'Azerbaïdjan n'est pas un État irrationnel.
03:42 Ce n'est pas un État irrationnel.
03:44 Il peut y avoir des discussions.
03:45 Comme la Russie n'est pas un État irrationnel.
03:47 Ce ne sont pas les mêmes principes que les nôtres, mais il doit y avoir des discussions fortes.
03:52 Il y a des enjeux. Nous sommes un marché.
03:55 Il y a des relations commerciales.
03:56 Donc tout cela se met sur la table.
03:59 Et une initiative diplomatique est bien sûr encore possible pour sécuriser l'exode actuel.
04:04 Parce que des hommes se font arrêter à la frontière, se font torturer, se font abattre.
04:07 Difficile, très difficile ce matin, David Lissner, de faire la hiérarchie dans les sujets.
04:12 On va passer d'un sujet comme l'Arménie, avec ce que vous venez de dire, à ce qui, oserais-je dire, nous préoccupe aussi en France.
04:18 Ce sont les punaises de lits, ainsi va l'actualité.
04:20 Alors c'est désagréable, alors oui c'est un fléau.
04:22 Mais est-ce que vous comprenez ce qui s'est passé hier à l'Assemblée nationale ?
04:25 Je ne sais pas si vous avez vu ce moment où vous avez eu un échange assez lunaire et violent
04:30 entre Mathilde Panot de la France Insoumise et la Première Ministre Elisabeth Borne.
04:34 On voit à l'image, je le dis à nos auditeurs d'Europe 1, Mathilde Panot tenant une fiole avec des punaises
04:40 et qui a rendu responsable la Première Ministre d'une forme d'inaction.
04:44 Vous comprenez ce qui est en train de se passer ?
04:46 Non. Je vous réponds spontanément, j'avais pas vu cet épisode parce que j'étais en comité directeur
04:51 de la Association des maires de France, on travaillait sur des sujets importants.
04:55 Il ne faut pas sous-estimer le caractère pénalisant des punaises de lits.
05:00 Toutes les personnes qui en ont eu chez elles pour vous dire que c'est très pénible.
05:03 C'est un sujet politique ? Le ministre des Transports réunit tout à l'heure une réunion ?
05:07 Ça peut être un sujet de politique sanitaire, mais enfin, objectivement,
05:10 peut-être qu'il y a d'autres enceintes que l'Assemblée nationale.
05:14 Quand on voit le déclassement économique de notre pays, quand on voit les défis qui sont les nôtres,
05:17 les défis sécuritaires, le défi énergétique, le défi écologique.
05:22 Bon, après, je préfère pas commenter.
05:25 Défi aussi sur la dette, les déficits et l'État qui cherche l'argent partout.
05:30 Hier, justement, lors de la grande interview sur CNews et Europe 1,
05:33 David Lissner, le ministre du Travail, à votre place, Olivier Dussopt,
05:36 a confirmé que l'État allait bien ponctionner jusqu'à 1 milliard, 1 milliard 2 sur les retraites complémentaires du privé.
05:41 Certains syndicats ont crié au "hold up", même à un détournement de fonds. C'est le cas ?
05:46 Oui, on peut le dire comme ça. Les termes sont violents, mais c'est, je crois, d'ailleurs, tous les syndicats,
05:52 ma connaissance et le patronat, on est d'une même voix.
05:55 Et puis, c'est symptomatique de ce système que je dénonce depuis des années,
05:59 qui est un système social-étatiste qui est à bout de souffle.
06:02 C'est-à-dire d'un État qui n'a jamais autant prélevé, on a le record du monde des prélèvements obligatoires,
06:06 46% de la richesse produite, on a le record du monde de la dépense publique, 58% de la richesse produite.
06:12 Et parallèlement, on a de moins en moins de services publics opérationnels.
06:16 Et parce qu'entre les deux, il y a ce système complètement fou qui fait que les technoconformistes,
06:22 un peu, qui nous dirigent depuis une quarantaine d'années, face à chaque crise, répondent par plus d'États.
06:28 Moi, je suis attaché à un État fort. Mais vous remarquerez que plus l'État prélève, plus il entrave,
06:33 moins il est efficace sur ses fonctions de base, c'est-à-dire la protection, la justice, etc.
06:37 Il y a des efforts qui sont faits ces derniers temps, et ça, il faut les souligner,
06:40 il y a une augmentation des budgets de la justice, mais jamais on ne va dans la matrice, dans le cœur.
06:44 Pourquoi on n'arrive pas en France à être plus efficace dans la dépense publique ?
06:49 Cette question, elle est essentielle, elle est fondamentale, et moi, elle guide mon engagement.
06:54 Elle guide votre engagement, mais on va parler justement de votre engagement dans quelques instants.
06:57 David Lesnard, vous dites cet État interventionniste qui est un peu partout.
07:00 Qui génère de l'inflation, qui génère de l'infantilisation.
07:04 C'est vers cet État qu'on se tourne quand il faut une indemnité carburant, c'est vers cet État qu'on se tourne.
07:09 L'État a un rôle majeur, d'assurer la justice. Il a été inventé pour ça.
07:12 Donc la sécurité, la justice dans la rue, d'être en protection, la justice territoriale par l'aménagement du territoire,
07:19 la justice sociale par un système fiscal qui soit bien établi.
07:22 Aujourd'hui, plus l'État... On a atteint un seuil de déséquilibre.
07:26 Il s'agit de retrouver un équilibre vers plus de liberté.
07:28 Un seuil de déséquilibre ? On va vers quoi ?
07:30 On est à un système qui est de plus en plus pesant.
07:33 C'est la succession des contraintes. Parlez avec des personnels hospitaliers.
07:37 Ils vont vous dire qu'ils sont bouffés par les contraintes administratives. Parlez avec des policiers.
07:41 Donc ce n'est pas qu'une question de moyens. C'est un détournement de moyens vers la suradministration.
07:45 Vous savez, en économie, il y a l'affaire qui disait "trop d'impôts tue l'impôt".
07:48 Dans l'organisation des pouvoirs publics, trop d'administration tue le service public.
07:53 Et on en est là. Et donc vous avez l'État qui, au lieu de se remettre en cause dans son fonctionnement,
07:57 va pénaliser ceux qui sont bien gérés.
08:00 Et quand il y a eu la réforme des retraites, j'avais parlé de sado-réformisme.
08:03 J'avais utilisé cette formule et j'avais moi proposé, avec le mouvement Nouvelle Énergie,
08:07 une retraite par capitalisation obligatoire entre la retraite par répartition et le régime libre de capitalisation.
08:13 Ça aurait permis de doter en capital les entreprises françaises.
08:17 Ça aurait permis de rendre les personnes qui ont des petits salaires propriétaires d'une partie de leur retraite.
08:24 - Je suis sûre que ceux qui nous regardent sur CNews et ceux qui nous écoutent sur Europe 1 sont d'accord sur ce que vous décrivez.
08:28 - Je pense que c'est déjà une bonne chose.
08:30 - Oui, mais la question que beaucoup se posent après tant d'années, parce que la droite a aussi été au pouvoir il y a un certain temps,
08:34 il est vrai, c'est qu'est-ce qui garantit que vous vous y arriverez ?
08:37 Qu'est-ce qui garantit que vous vous remettrez en cause l'appareil de l'État ?
08:40 Qu'est-ce qui garantit que vous vous attaquerez vraiment à l'excès de bureaucratie et au social-étatisme ?
08:44 - Vous savez, dans la vie, qu'est-ce qui garantit ?
08:46 Moi, j'ai une constance de principe, en tout cas. Ça fait 20 ans que...
08:49 Dès qu'on m'a confié des responsabilités, je l'ai fait. J'invite chacun à regarder, y compris à Ville de Cannes,
08:55 où on a baissé de 65 millions la dette depuis 7 ans, dans une ville qui a un taux de pauvreté supérieur à la moyenne nationale,
09:00 où on a pratiqué la sobriété fiscale, où on a transformé du fonctionnement en investissement,
09:04 où on essaie de créer du management participatif, de faire en sorte de donner du sens et de la performance,
09:09 que les agents de la fonction publique gagnent en productivité, mais gagnent aussi en rémunération,
09:13 parce qu'aujourd'hui, tout le monde est perdant. Les usagers ont moins de services qu'avant.
09:17 Les contribuables payent plus qu'avant, même de façon indirecte, par la TVA ou d'autres prélèvements.
09:21 Et les fonctionnaires, qui sont des gens bien formés, honnêtes, ont une belle fonction publique,
09:25 sont souvent moins bien payés que la moyenne européenne. Donc, soit on tombe dans le fatalisme,
09:29 et puis on se dit "on laisse faire". - Soit il y a le sursaut.
09:31 - Soit il y a le sursaut. - Alors, par qui passe le sursaut ?
09:33 - Et ça passe, mais par une attitude qui consiste à dire que tout ne dépasse du ressort de l'État.
09:37 Et que, par exemple, juste je donne un chiffre, puisqu'on est en période budgétaire.
09:41 Depuis 2017, la dette publique a augmenté de quasiment 680 milliards.
09:46 Le Covid, c'est moins d'un tiers de cette augmentation de dette.
09:49 Le PIB, c'est-à-dire la création de richesse, la somme des valeurs ajoutées, a augmenté de moitié.
09:54 Ce qui signifie que, depuis 6 ans, on dépense plus d'argent public qu'on ne crée de richesse.
10:02 Cet excès de masse monétaire publique, c'est ce qui alimente aussi l'inflation.
10:06 Et on demande toujours plus d'intervention publique. C'est une drogue, la dépense publique.
10:10 - Donc nous sommes dans un cycle infernal. - Mais d'autres pays en sont sortis.
10:13 - Bien sûr. - Et donc il n'y a pas de fatalité française à la suradministration et à la sur-bureaucratie.
10:18 - David Lissner, vous êtes notre invité dans la grande interview au lendemain de l'inauguration de votre QG parisien
10:23 pour le mouvement Nouvelle Énergie pour la France. Un QG, c'est toujours une nouvelle étape.
10:28 Diriez-vous, comme Laurent Wauquiez, que vous êtes prêt ?
10:31 - Je fais mon chemin, si vous voulez. - Ce n'est pas ma question.
10:36 - C'est ma réponse, comme disait Georges Marchais à Jean-Pierre Acamal, qui nous a quittés.
10:40 - Malgré tout, comme Jean-Pierre Acamal, je vous la pose de nouveau. Est-ce que vous êtes prêt ?
10:44 - Prêt à quoi ? C'est moi qui vous réponds à une question.
10:47 - Laurent Wauquiez dit "prêt pour 2027". Je crois que vous avez vu ses propos et entendu ses mots.
10:51 - Chaque étape, je suis dans une spirale de l'engagement. Je me rends compte que ces idées qui portent la liberté,
10:58 la responsabilité individuelle comme moteur de la prospérité, d'un renouveau potentiel du pays,
11:03 là où on a des risques de violence, sont en train de prospérer. J'essaie de créer un rapport de force
11:08 qui soit favorable à ces idées et à ces convictions. Objectivement, si la question "prêt en 2027",
11:13 mais personne n'en sait rien, ce serait tellement présomptueux pour moi.
11:16 - Certains le savent. J'écoute Eric Ciotti. Il dit déjà que Laurent Wauquiez, ce serait une sorte de candidat,
11:22 en tout cas c'est son préféré. Est-ce que c'est un candidat naturel ?
11:26 - D'ailleurs, c'est tout à fait respectable. Eric l'avait dit d'emblée, il est cohérent.
11:31 - Est-ce que c'est un candidat naturel ?
11:34 - Ecoutez... - Est-ce qu'il y a un candidat naturel aujourd'hui ?
11:36 - Aujourd'hui, quand on regarde les enquêtes d'opinion, non. Vous savez, il y a une époque,
11:40 il y avait Nicolas Sarkozy, c'était une évidence, il s'était imposé.
11:44 Avant, on avait eu Jacques Chirac et Édouard Balladur qui s'étaient imposés.
11:48 Et puis il y avait eu Jacques Chirac et Raymond Barre. Aujourd'hui, on n'a pas ça.
11:52 On part d'un score très faible à la présidentielle, qui est de 4,70 ou 4,80.
11:56 - Vous êtes lucide ? - Donc, ce qu'il faut, c'est établir un corpus.
11:59 - Et donc des primaires. - Montrer une constance de principe.
12:03 - Non, mais c'est très important. Parce qu'autrement, on discute dans du vide.
12:06 On est prêt à quoi ? À se battre sur 4,70% ? - Donc votre famille, depuis quelque temps,
12:10 discute sur du vide. - C'est-à-dire que tant qu'on n'a pas défini de corpus,
12:13 et les décisions qui ont été prises, de nommer par exemple Emmanuel Mignon,
12:16 c'est une très bonne décision à LR. Donc, il se passe des choses.
12:18 - On s'est passé de Nicolas Sarkozy... - Exactement. Quelqu'un d'une grande qualité.
12:21 - Pardonnez-moi. - Donc, aujourd'hui, si demain...
12:23 - Indulgés, ce sont des signes, des symboles. - Mais je m'en cache pas.
12:26 - De ne pas y voir une petite pierre blanche sur un long chemin qui mène peut-être vers le château.
12:31 - Oui, mais parce que vous partez tous du principe que l'obsession est d'aller au château.
12:35 - Mais pas la vôtre. - L'obsession, sans rentrer dans l'intime,
12:39 c'est d'être dans une épopée positive. C'est-à-dire de rassembler...
12:43 Il y avait beaucoup de monde, des gens qui étaient là pour des bonnes raisons,
12:47 qui venaient autour, je le répète, de principes et de convictions.
12:49 C'est pas du tout la langue de bois. J'espère que l'on sera le plus puissant possible
12:53 lorsqu'arriveront les échéances qui sont fondamentales, dont l'échéance présidentielle.
12:58 - David Lyssenaar, combien de divisions ?
13:00 - Aujourd'hui, il y en avait quelques-unes hier soir, et j'espère qu'il y en aura de plus en plus demain.
13:04 - Des poids lourds aussi du parti, des élus derrière.
13:08 C'est important aussi, je pense, qu'on arrive, entre lesquels la conquête du pouvoir se fait aussi en groupe ?
13:14 - Ce que je crois, c'est que la force fait l'union.
13:17 Et que la force, aujourd'hui, c'est de montrer une crédibilité.
13:21 C'est de montrer une constance de principes.
13:23 C'est de ramener l'attention, y compris dans mes réponses, sur les propositions pour sortir le pays du déclin éducatif.
13:30 Pour qu'on sorte de toutes ces séquences de com'
13:32 où la seule finalité, c'est d'essayer de calculer l'impact sur une notoriété immédiate.
13:37 - Qui fait ça ? Qui est le roi de la campagne ? Pardonnez-moi, ce ne sont pas des petites questions,
13:40 mais je viens de vous dénoncer quand même.
13:42 - Objectivement, c'est 30 ans de vie politique qui est devenu de plus en plus marketing.
13:45 La communication, ça fait partie de la politique, je ne serai pas là autrement.
13:48 Mais qui doit accompagner une action, une constance, une évaluation.
13:52 On n'est jamais dans l'évaluation de l'exécution des choses.
13:55 - Et une colonne vertébrale, est-ce que la vôtre, pour la résumer,
13:57 et qui pourrait, j'allais dire, marcher sur deux jambes, c'est liberté, responsabilité individuelle ?
14:02 - Ah j'aime bien, moi ça me va très très bien.
14:04 Et unité de la nation autour aussi d'un sursaut culturel.
14:07 Mais je vous remercie, je vous félicite, c'est une très bonne résumé.
14:10 - Je vous remercie. Alors la question, mais peut-être que Jean-Pierre Elkabach vous l'aurait posée directement,
14:14 candidat pour 2027, et il aurait ajouté "Répondez, David Lyssenaar".
14:17 - On vous répondra avant 2027.
14:20 - Vous l'avez connu aussi, évidemment, Jean-Pierre Elkabach.
14:23 Vous avez eu l'occasion, je pense, d'être à sa table ou d'autres face à lui.
14:26 Quels souvenirs vous en gardez ?
14:28 - Mes premiers souvenirs, ce n'est pas des souvenirs d'interviewés,
14:31 c'est des souvenirs de spectateurs.
14:33 Il se passait toujours quelque chose.
14:35 Quand il y avait une interview de Jean-Pierre Elkabach,
14:38 alors moi je me souviens surtout celle de François Mitterrand,
14:40 que je trouvais extrêmement puissante, parce qu'en plus il y avait en face un esprit puissant.
14:44 Et moi qui étais un jeune type passionné de politique,
14:47 alors que je n'étais pas du tout de cet univers,
14:49 moi je faisais du petit commerce, mais je regardais toutes les émissions, j'adorais ça, déjà.
14:53 Et la première fois que j'ai eu Jean-Pierre Elkabach qui m'a proposé une interview,
14:58 je me suis dit "Tiens, il se passe quelque chose".
15:00 C'était une sorte de reconnaissance d'une étape dans un parcours,
15:04 comme hier j'ai eu une étape avec cette belle inauguration de mon quartier,
15:07 de mon QG de Nouvelle Énergie pour la France.
15:09 - Et bien je vous remercie pour ces mots, David Lyssenaar.
15:11 - Merci à vous. - Merci d'avoir été notre invité pour la grande interview sur CNews et Europe 1.
15:14 Pensez évidemment à la famille de Jean-Pierre Elkabach. Merci encore.
15:17 - Merci à vous.
15:18 (Générique)

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