Adolescent qui pesait 27 kilos à 14 ans : sa maman condamnée à 2 ans de prison avec sursis

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Transcript
00:00 Elle risquait 7 ans de prison, donc on peut dire qu'elle s'en tire bien parce qu'elle a 2 ans avec sursis.
00:03 Mais néanmoins, elle n'aura plus jamais l'exercice de l'autorité sur l'enfant.
00:08 Ça veut dire que l'enfant est maintenant placé, il est dans un foyer,
00:11 et elle ne peut plus exercer la moindre autorité que les juges ont jugés préjudiciables à l'enfant.
00:18 C'est-à-dire que pour les juges, elle est dangereuse pour cet enfant.
00:21 – C'est ça. Qu'est-ce que ça veut dire,
00:24 qu'elle a été le retrait définitif de l'autorité parentale ?
00:27 – Elle n'a plus aucune responsabilité à exercer envers l'enfant.
00:30 – Donc c'est-à-dire qu'il peut habiter avec elle, mais…
00:32 – Ah non, non, non, il est en foyer.
00:33 – Ah non, non, non, non, il est déchet totalement.
00:35 Il est placé en foyer d'ailleurs depuis le début de l'affaire.
00:38 Elle avait été jugée dangereuse pour lui, il était extrêmement amaigri, aucune vaccination.
00:42 – Mais parce que quand il… il avait l'air content d'être avec sa maman.
00:46 – Oui, alors oui, mais on a jugé qu'il n'était peut-être pas libre,
00:50 qu'il était sous emprise et qu'il n'avait peut-être pas le discernement.
00:53 C'est son état de santé qui avait alerté.
00:55 – Quand les médecins l'avaient vu, ils ont dit "il faut le placer".
00:58 – Jacques ?
00:58 – Là où c'est très difficile à apprécier, pour être un peu…
01:03 pour jouer le rôle de son avocat, si je puis dire,
01:05 c'est qu'il n'était pas reclus et maltraité au sens de la dénutrition,
01:10 même s'il avait beaucoup maigri.
01:12 – Il faisait 27 kilos quand même.
01:13 – C'était un cas… non mais elle, ce qu'elle explique,
01:15 c'est que c'était un cas atypique, qu'elle l'habillait apparemment comme Louis XIV,
01:21 qu'elle lui enseignait beaucoup de choses parce qu'elle l'enseignait…
01:25 – C'est de la peine pour lui parce que…
01:27 – Voilà, donc ils avaient une façon de vivre qui était très particulière, très fusionnelle.
01:32 Elle était beaucoup dans l'enseignement et tout.
01:34 Bon, et c'est normal que la société, à un moment donné,
01:37 compte tenu de son état physique, prenne cette décision.
01:41 Mais bon, il y a aussi des gens qui ont une façon de vivre,
01:44 je ne parle pas de la malnutrition, mais je parle de l'enseignement.
01:46 – Mais elle avait menti en disant qu'il existait.
01:49 Or, les juges ont vu qu'il n'existe pas administrativement.
01:53 – Vous savez, elle avait dit "si, il est né aux Philippines, j'ai déclaré la bête, etc."
01:56 – Elle n'avait pas déclaré l'enfant.
01:57 – Exactement, eh bien, il n'y a pas de déclaration.
01:58 – Il n'y avait aucune existence légale de cette confiance.
02:00 – Eh oui, il n'existe pas en France, il était libre pour lui.
02:02 – L'administration française ne le connaissait pas.
02:03 – Ça, ce n'est pas ce qu'elle dit, elle dit qu'elle l'avait enregistré aux Philippines.
02:05 – Oui, mais les juges ont vu, pas d'existence légale.
02:08 – Mais bon, après, il avait…
02:14 C'est vrai qu'il était de père inconnu, il est quand même né aux Philippines
02:18 et on ne peut pas écarter le fait qu'elle l'ait quand même enregistré là-bas, même si…
02:24 – Les autorités françaises n'ont pas de traces, tu peux le reconnaître.
02:26 – Oui, il n'y a pas de traces.
02:26 – Malgré tout.
02:27 – Et puis, il n'a jamais été scolarisé, c'est quelque chose de…
02:29 – Ça, c'est vrai, mais tu sais que ce n'est pas ce qui est imposé.
02:32 – Il était en mauvaise santé ?
02:32 – La règle, c'est qu'il soit scolarisé, mais il peut l'être par ses propres parents.
02:37 Ça, ce n'est pas interdit, en sorte.
02:38 – Qu'est-ce que vous pensez de la décision de la juge ?
02:40 – Son avocat va faire appel.
02:41 – Oui, qu'est-ce que vous en pensez ?
02:42 – Pour moi, elle est bonne. Il fallait que l'enfant soit retiré à sa mère.
02:45 – D'accord.
02:45 – On a quand même entendu le mot "sûrsis", non ?
02:48 – Oui, c'est ça.
02:48 – Ça veut dire qu'il n'y a rien de définitif ?
02:50 – Non, ça veut dire qu'il n'y aura pas en prison.
02:52 – Sûrsis, c'est si elle recommence, elle ira en prison.
02:54 Ça, c'est si elle recommence, avec qui ?
02:56 – Elle veut partir.
02:57 – C'est bien qu'elle ait les coupables.
02:59 – C'est-à-dire qu'elle fait un autre délit.
03:00 Si demain, elle fait autre chose, elle a deux ans de sursis.
03:03 – Voilà, c'est là.
03:04 – Encore une fois, pour ce cas-là…
03:05 – Mais ils lui ont enlevé son enfant.
03:06 – Oui, il lui a laissé sa vie aller détruite à ce jeune
03:09 parce qu'il a été totalement dans une bulle.
03:10 Il ne pourra jamais reprendre une vie normale.
03:12 Son enfant, je pense qu'il est cramé.
03:15 – Maintenant, espérons qu'il n'y aura pas de son enfant.
03:18 – Là où c'est très troublant, c'est que c'est quelqu'un de très intelligent,
03:20 fait une histoire, qui a appris énormément de choses.
03:22 Il était plongé dans la bibliothèque toute la journée, donc il avait un intellect.
03:25 – C'est ça, il avait l'air heureux, je vous disais.
03:27 – Il a un intellect qui est quand même extrêmement développé.
03:29 – Il est heureux forcément parce qu'il n'a aucun esprit de comparaison
03:32 avec quelque chose de normal.
03:33 Donc en fait, lui, il sort de là, c'est là maintenant que pour lui,
03:35 il est malheureux parce qu'il a grandi dans un truc
03:38 où il était complètement biaisé par le monde que lui avait créé sa mère au total.
03:41 – Non, ce qui était inquiétant, c'était son poids.
03:43 – Oui, ça c'est sûr.
03:44 – 1m47, 27 kilos.
03:46 – 7 kilos, c'est ça.
03:47 – Il avait aussi un retard intellectuel, donc même si elle le nourrissait
03:51 avec le homeschooling, etc., qu'elle lui apprenait vachement de trucs,
03:53 ils ont constaté quand même que pour 14 ans, il avait un retard d'intelligence.
03:57 – Là, elle est libre ?
03:59 – Oui.
03:59 – Voilà, mais elle n'a plus la garde de son enfant, voilà.
04:02 Et elle a deux ans de sursis, enfin, deux ans de prison et de sursis.
04:04 – Est-ce qu'elle aura un droit de visite ?
04:06 Parce que quand même, malgré tout, cet enfant, il doit avoir un attachement à sa mère.
04:09 En fait, moi, la seule chose qui me préoccupe, c'est l'enfant en fait.
04:12 Qu'est-ce qu'il ressent ? Parce que si on l'empêche de voir sa mère…
04:14 – Je suis d'accord avec toi, moi.
04:15 – C'est exactement ce que dit son avocat.
04:16 Il dit que c'est une décision qui va à l'encontre, en fait, de la sphère
04:20 et de ce qu'ils ont créé.
04:20 – T'as raison, tout à l'heure, je parlais de fusion.
04:22 – Non, c'est pas parce qu'il n'a plus l'autorité parentale que tu ne peux pas voir ton enfant.
04:26 – Non, non, non, l'autorité parentale, c'est différent.
04:28 C'est-à-dire que par exemple, si ton enfant est malade
04:31 et qu'on doit te demander une autorisation pour l'opérer,
04:33 pour faire une transfusion, pour ceci, ce n'est pas à elle qu'on va demander.
04:36 – Mais comme Gilles a dit qu'il était placé, elle a un droit de visite ?
04:39 – Ah, mais oui, mais ça c'est une chose, un droit de visite.
04:41 – On ne sait pas encore si elle a un droit de visite.
04:42 Ce sera, à mon avis, le juge verra,
04:45 s'il a besoin que sa mère le voit quand même ou s'il faut tout couper.
04:48 – D'accord.
04:49 – Et c'est pour ça que l'avocat a fait appel,
04:51 parce que lui, il estime que cette décision va à l'encontre des intérêts de la mère et de l'enfant.
04:55 – C'est incroyable, c'est comme dans les films, en fait,
04:56 les folles qui ont un enfant et qui le tiennent dans les greniers, c'est exactement ça.
05:01 Et donc l'attachement, oui, parce qu'ils ne connaissaient personne d'autre,
05:03 sans doute qu'en plus de ça, socialement, bien sûr, elles le tenaient à l'écart.
05:06 Donc là, on est plus sur le principe de Stockholm que sur de l'attachement pur,
05:10 même si c'est sa mère, même si c'est sa génitrice et qu'elle lui a apporté des choses.
05:13 – On retrouve un peu le même phénomène dans les sectes,
05:16 lorsque des enfants ont vécu selon des préceptes et des règles de vie
05:21 qui sont assez éloignées des nôtres, mais qui, en réalité, ne voient pas le mal
05:24 et considèrent qu'ils ont eu une enfance normale.
05:27 [Musique]

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