Au 1er janvier 2024, le tri des biodéchets à la source va devenir obligatoire pour tous. Un besoin de compost va émerger et CAETERRA vient y répondre. Avec une fabrication 100% française, ces composteurs urbains restent simple d’utilisation, et contribuent activement à la valorisation économique, écologique et pédagogique des biodéchets. L’esthétisme, les odeurs, les rongeurs et la charge d’entretien, tout est pensé pour y remédier.
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00:06 Smart Ideas, et je vous présente tout de suite mon invité Gauthier Forgery, bonjour, bienvenue.
00:10 Bonjour, merci.
00:11 Vous êtes le cofondateur de Caïtera, créé en 2022 avec Paul Marquisio.
00:16 C'est quoi votre idée de départ ? C'est quoi Caïtera ?
00:18 Alors Caïtera, en fait, on a voulu innover dans le compostage,
00:22 donc c'est-à-dire repenser la manière, la façon dont on fait du compostage
00:26 pour l'introduire dans l'espace public et le milieu professionnel,
00:30 donc en résolvant toutes les problématiques liées au compostage dans des tels milieux,
00:36 donc à savoir les odeurs, les rongeurs et puis le labeur,
00:39 donc la charge d'entretien associée classiquement à ce processus de compostage.
00:43 Alors on fait avec quoi ? Quels produits vous proposez ?
00:46 Alors on a différentes gammes, donc on a des composteurs collectifs,
00:50 donc un usage collectif qui veulent être implantés dans les entreprises
00:55 ou au bas des ensembles collectifs, dans les collectivités, dans la rue,
01:00 et puis en fait ces composteurs vont intégrer un réservoir de matière sèche,
01:05 une colonne d'aération, tout ce qu'il faut pour que l'utilisateur puisse entretenir
01:09 à chaque utilisation le composteur.
01:11 On les trouve déjà sur notamment des aires d'autoroutes, c'est ça ?
01:15 C'est ça, alors on les trouve par exemple dans la commune de Bougival, à Châtel,
01:19 sur certaines aires d'autoroutes, dans des communautés d'agglomérations,
01:24 dans des entreprises et dans des co-pros également.
01:26 Donc il y a ça et puis il y a aussi un jardin composteur, alors c'est quoi un jardin composteur ?
01:30 Alors le jardin composteur en fait c'est une jardinière surélevée, donc à hauteur,
01:34 qui fait office de jardin partagé pour les utilisateurs,
01:38 mais qui intègre en son centre une tour de compostage.
01:41 Et en fait cette tour de compostage, elle va permettre aux nutriments
01:45 qui se dégradent, des biodéchets en fait, d'être diffusés naturellement
01:49 dans les terres de culture pour l'enrichir de façon naturelle.
01:53 Puis la partie solide du compost, qu'on va pouvoir récupérer par la trappe inférieure,
01:57 va pouvoir être rediffusée au niveau des plantes,
02:00 ce qui va permettre une valorisation sur place du compost produit.
02:02 Et alors pour ce produit-là, c'est un peu les mêmes clients, les mêmes cibles,
02:06 ou c'est plutôt les particuliers ?
02:08 Alors pour les particuliers, on ne fait pas encore,
02:11 on a une gamme qui doit sortir à la mi-2024,
02:15 donc on est dessus, on ne peut pas encore communiquer.
02:18 Mais donc les jardins composteurs, c'est aussi à destination des collectivités
02:21 ou des ensembles publics ?
02:23 Oui, alors on le vend un peu au même public, c'est dans l'usage où ça va être différent.
02:28 Souvent les clients qui se penchent sur ce produit
02:32 veulent avoir un aspect un peu plus pédagogique de sensibilisation,
02:35 parce que le jardin composteur, en fait, il illuse parfaitement le cycle du vivant,
02:39 comment ça se passe dans le cycle du vivant,
02:42 donc les nutriments qui se dégradent et qui nourrissent les forêts ensuite.
02:45 Alors on le sait, le 1er janvier prochain, il y a cette obligation de trier nos biodéchets,
02:50 nos déchets alimentaires, on a déjà consacré plusieurs parties des missions à ce thème,
02:56 et c'est vrai que le conseil qui a été fait par nos différents invités,
02:58 c'est qu'on aura un peu de retard à l'allimage, toutes les villes ne sont pas prêtes,
03:01 comment vous l'expliquez ?
03:03 C'est un peu comme le tri sélectif, qui a mis 5 ans à être dans les mœurs, en fait,
03:08 et donc c'est forcément un changement de comportement, donc il va mettre du temps,
03:12 mais l'idée c'est vraiment d'accompagner les utilisateurs
03:15 pour que ce soit fait le plus simplement possible,
03:18 et de manière la plus logique possible, donc sans transport des biodéchets
03:22 qui contiennent majoritairement d'eau de toute façon.
03:25 Les villes, elles ont le choix entre différents systèmes, il y a ce que vous vous proposez,
03:29 il y a aussi finalement une collecte qui ressemble à la collecte des déchets classiques, c'est ça ?
03:33 C'est ça, en fait il y a deux solutions, le marché est envers deux solutions,
03:37 le compostage est situé d'un côté, et puis la collecte des biodéchets,
03:40 donc les éboueurs en fait des biodéchets.
03:43 Donc cette collecte, elle est justifiée pour les gros gisements,
03:47 mais pour les plus petits gisements, ça devient un non-sens,
03:49 parce qu'effectivement on va émettre du CO2 pour déplacer ces biodéchets
03:53 qui peuvent être gérés de manière locale et profiter aux utilisateurs,
03:57 donc le compost produit en fait.
03:59 Quels sont les freins au développement finalement du compostage ?
04:04 Quelles sont les questions principales ou les inquiétudes principales que vos clients expriment ?
04:09 Alors c'est la peur un petit peu, parce que le compostage classique comme on le connaît,
04:15 peut effectivement émettre certaines nuisances, comme je vous le disais.
04:18 Les odeurs, les rongeurs.
04:20 Les rongeurs, notamment la métropole de Lyon qui avait mis en avant le compostage
04:25 et puis recule un petit peu parce qu'effectivement il y a eu des problèmes liés aux plaintes des riverains,
04:30 et donc nous, ce qu'on veut faire passer comme message,
04:33 c'est que le compostage est possible, on peut l'encadrer et tout peut bien se passer.
04:37 Mais alors on va terminer là-dessus rapidement.
04:40 Par exemple sur les odeurs,
04:42 quelles solutions techniques vous avez mis en place pour finalement les réduire ?
04:46 En fait les odeurs dans le compost, elles se forment lorsque la matière rentre en putréfaction,
04:50 lorsqu'elle n'est pas brassée ou on n'ajoute pas assez de matière sèche.
04:54 Donc nous, on a essayé de réfléchir à une solution qui permet un brassage en fait autonome
05:00 par l'ensemble des utilisateurs.
05:02 Donc ça, on n'a plus de problème.
05:05 Il y a également une colonne d'aération qui vient amener l'oxygène de l'extérieur vers l'intérieur
05:10 pour nourrir les bactéries.
05:11 Et puis la matière sèche est stockée effectivement juste à côté du point d'apport des biodéchets.
05:16 Et donc de manière intuitive, on observe chez nos clients que le comportement est plutôt bien respecté
05:21 et qu'ils ajoutent assez de matière sèche.
05:23 Merci beaucoup Gauthier Forgery et bon vent à Caïtera.
05:26 Voilà, c'est la fin de ce numéro de Smart Impact.
05:28 Je voudrais remercier rapidement Marie Billa qui s'occupe dorénavant de la production et de la programmation.
05:33 Bienvenue à toi Marie, même si tu connais bien la maison.
05:36 Alice Pitavia à la réalisation et Saïd Mamou au son. Salut !
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