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00:00 [Musique]
00:16 Bonsoir à tous et bienvenue dans le journal "Voici les titres".
00:20 Le portrait d'aujourd'hui nous envoie à la rencontre de Kohita B.
00:24 Un entrepreneur qui a fait de l'élevage son activité principale.
00:28 Titulaire d'un BAC+5 en marketing, ce jeune cadre est aujourd'hui propriétaire d'une ferme de 5 hectares.
00:35 La Côte d'Ivoire abrite en ce moment même le tirage au sort de la Coupe d'Afrique des Nations 2023.
00:40 La cérémonie se tient au parc des expositions d'Abidjan.
00:44 Un partenaire de personnalité du football y prend part.
00:47 Les différentes poules sont connues ce soir.
00:49 Au Gabon, l'ancienne première dame Sylvia Bongo est en prison.
00:53 Elle est incarcérée de façon provisoire.
00:55 C'est dans la nuit d'hier à aujourd'hui qu'elle a été écrouée à Libreville.
00:58 Elle est mise en cause pour des crimes économiques.
01:01 Voilà pour le sommaire. Bienvenue dans le journal.
01:04 Commençons par la rubrique de ce jeudi.
01:06 [Musique]
01:12 Il est désormais logé dans la même catégorie que ses entrepreneurs qui osent.
01:16 Kohita Biagi, un passionné de l'élevage qui a tout abandonné pour s'y consacrer.
01:20 Titulaire d'un bac + tout abandonné en 2021 pour ouvrir sa ferme dans la ville d'Azagye.
01:26 Aujourd'hui, l'élevage s'avère florissant. La ferme s'est agrandie.
01:30 Elle mesure 5 hectares.
01:32 Biagi, un passionné de l'élevage, un sujet d'Abdoulaziz Guira et Maïssa Koguei.
01:37 Azagye, au sud de la Côte d'Ivoire.
01:40 Ce terrain de 3 hectares, une propriété de Biagi Kohita.
01:44 Il a construit une ferme sur cet espace qu'il a aménagé en 2018.
01:48 Pourtant, sa première expérience dans l'entrepreneuriat agricole date de 2016.
01:53 J'avais vraiment la passion de bien faire tout.
01:56 Malheureusement, pendant ce moment, je travaillais pour un autre employeur.
02:01 Donc, je gérais les deux activités séparément.
02:05 Mais c'était vraiment difficile parce que les équipes sur place n'arrivaient pas à me satisfaire totalement.
02:10 Jusqu'à ce que je fasse faillite et que j'arrête totalement la ferme pour reprendre maintenant ici.
02:15 Cet échec cuisant ne l'empêche pas de rebondir.
02:20 Sa nouvelle ferme a déjà fière allure.
02:23 Dans cet enclos, loge des coques de race et d'autres espèces de volailles et de caprins.
02:29 Ces sujets font l'objet d'expérience.
02:32 Biagi envisage de produire une nouvelle race de poulets assez particulière.
02:36 Ici, on a un cochon et quelques bramas et une poule faveur là-bas.
02:41 Et là aussi, on a un gros coque nu.
02:44 Ces sujets sont là pour un but précis.
02:46 Je veux faire un croisement entre ces coques-là et des poules pondeuses
02:51 pour avoir une race d'hybrides qui vont me donner de la chair.
02:56 La ferme de Biagi compte près de 2000 pondeuses réparties dans deux enclos.
03:01 Avant d'y accéder, un rituel est nécessaire.
03:04 J'ai dû tremper les pieds dans la pédiluve.
03:07 Donc, il faut pouvoir désinfecter les pieds avant de rentrer dans le bâtiment.
03:10 Et il y va pour la santé des animaux.
03:12 Là, on a les pondoirs.
03:15 C'est là que très tôt le matin, les poules viennent pondre.
03:19 Donc, on peut voir même déjà les oeufs.
03:23 Il y a encore des oeufs parce que le dernier ramassage de la journée n'a pas encore été fait.
03:29 Ce ramassage se fait trois fois au cours de la journée.
03:33 Les pondeuses produisent environ 400 plaquettes d'oeufs, soit 12 000 oeufs par semaine.
03:39 Les oeufs sont principalement vendus à des supermarchés.
03:42 Ici, on nettoie les oeufs parce qu'on a des clients comme des supermarchés à qui on livre des oeufs.
03:48 Et la condition première, c'est que les oeufs soient très propres et filmés.
03:53 Biagi prévoit aussi l'élevage de bovins et d'ovins.
03:56 Pour ce faire, il a acquis deux autres hectares du terrain, contiguë à sa ferme.
04:02 On a une trentaine de moutons aujourd'hui.
04:05 À la base, il y avait un bélier, sept ou huit brebis.
04:08 Donc la plupart se sont reproduits ici, tout doucement, jusqu'à ce qu'on atteigne ce nombre-là.
04:14 Chaque année, comme ça, je n'avais pas besoin d'acheter de moutons.
04:17 Je venais juste piquer là pour aller faire la fête de tabaski.
04:20 Maintenant, comme ils commencent à devenir nombreux, je pourrais en vendre certainement pour la prochaine tabaski.
04:27 Ces bâtiments en construction serviront de lieux d'accueil pour de nouveaux animaux et aussi pour des formations.
04:34 On a les deux grands bâtiments pour les pondeuses, les fritues pondeuses.
04:39 Donc on va mettre des nouveaux sujets ici qui seront à cheval sur les autres,
04:43 de sorte à ce que quand ici on aura le début de ponte, là-bas, elles seront assez vieilles et puis on va les écouler.
04:49 Les deux hectares du terrain s'étendent jusqu'à ces barrières de protection.
04:54 À leurs pieds, on peut apercevoir des déjections d'animaux de la ferme et cela s'explique.
05:00 Ici, on a notre compostage en cours.
05:04 Alors, on a pris nos fientes de poules pondeuses pour venir créer du compost bio pour une future production végétale.
05:13 Donc le grand site que vous voyez là sera pour le projet de culture hors sol.
05:19 Donc on va utiliser ces fientes-là comme engrais pour produire des légumes.
05:24 Pour gérer sa ferme, Biagi dispose de quatre employés et deux stagiaires.
05:30 La masse salariale s'élève à près de 500 000 francs CFA.
05:35 Ça fait trois mois qu'il est ici. Il est très bon. Il nous traite. Il a un bon cœur.
05:39 Tout se passe bien. On arrive à faire des mélanges de traitement. En tout cas, c'est un bon chef.
05:44 À chaque mois, il est là. Il vient nous rendre visite.
05:47 La visite terminée, Biagi embarque pour la ville.
05:50 Il est là pour moi. Donc, pardon, va avec les autres. Vous allez attacher les oeufs pour mettre dans la voiture pour que je puisse prendre tout parti. Allez-y.
05:58 Il doit sillonner les espaces commerciaux qui l'approvisionnent en eux.
06:02 L'idée est de s'assurer de la satisfaction des clients.
06:06 Il prend aussi avec lui des oeufs qu'il doit emballer pour une prochaine livraison.
06:11 Bien avant de regagner la ville, Biagi fait une escale à quelques kilomètres de sa ferme.
06:17 Ici, il mène une activité de pisciculture.
06:21 Sur cette étendue d'eau, Biagi prépare une production d'un peu plus d'une tonne de poissons, bientôt disponibles sur le marché.
06:29 Ici, on a les alevins. Donc, quand on commence ici à les faire grandir, progressivement, on les met dans les grandes cages là-bas pour l'engraissement.
06:37 Et au bout de six mois, on a du bon poisson, bien frais, à offrir à nos clients.
06:43 On a trois types de poissons. Au niveau des capes, on a les capes rouges et on a les capes dites chinoises, mais c'est le tilapia, on va dire.
06:52 Et aussi, on a le mâchoiron. Au début, on a commencé avec quatre cages flottantes. Aujourd'hui, nous sommes autour de 16 cages.
06:59 Biagi a du tout laissé pour se consacrer à l'élevage.
07:05 Le dernier poste qu'il a occupé était remunéré à plus de 850 000 francs SEIFA.
07:11 Il disposait également d'une voiture de service et d'une dotation en carburant de 200 000 francs SEIFA.
07:17 Tous ces avantages ne l'ont pas empêché de se consacrer à sa passion.
07:22 Ce qu'il me fallait, c'était cette vie-là, cette vie de campagne où je suis au four, au moulin pour faire de la production et tout, parce que c'est au-delà de la passion.
07:32 Déjà, comme j'avais une bonne base en marketing, j'ai pu faire des prospections, avoir des clients. J'ai même des clients dans les supermarchés comme client.
07:40 Donc, le côté commercial, il n'y a pas de problème, puisque moi-même, j'ai su se voler là.
07:45 Et donc, le plus important pour moi aujourd'hui, c'est la production. Il faut que je puisse optimiser la production pour que le business puisse être assez rentable.
07:54 Commune de Benjerville, à une trentaine de kilomètres de la ferme d'Azagui. Dans ce supermarché, Biagi est le principal fournisseur d'oeufs. La qualité de ses produits fait la différence.
08:07 Ses oeufs sont irréprochables, parce que depuis qu'on a commencé à travailler avec lui, vraiment, ça se comporte très bien. Lorsque les clients viennent, ce sont ses oeufs d'abord que les gars demandent.
08:17 Et après, on demande pour les autres. Donc, on a décidé de rester uniquement avec lui, puisque la qualité et puis également la forme de ses produits, c'est bien emballé, c'est toujours bien présenté.
08:26 La journée de Biagi s'achève ainsi. Il doit à présent rejoindre le domicile familial, où une autre tâche l'attend, s'occuper des commandes des clients.
08:38 On connaît la nouvelle présidente du Sénat ivoirien. La Chambre haute sera dirigée pour la prochaine législature 2023-2028 par Kandia Kamara.
08:47 Elle a été élue ce matin au siège de l'institution Ayamu Sucron, l'ex-ministre des Affaires étrangères et la première femme qui va diriger l'institution depuis sa création en 2016.
08:58 Les zones ruissellement, des pluies de ces derniers jours sur la ville balnéaire de Grand Bassam stagnent aux abords de l'autoroute et menacent même cette voie internationale.
09:08 Et cela du fait d'un système de drainage inapproprié, voire inexistant, ce qui affecte l'activité des producteurs de maraîchers et enclave également le quartier proche du Vitibe ainsi que des garages automobiles.
09:20 Le constat sur place avec Théodore Zuzu, Kader Bachil et Dieudonné Siluedonima.
09:25 Autoroute Abidjan Grand Bassam, précisément à un peu plus de 200 mètres après le pillage. Direction la ville balnéaire.
09:35 C'est un lac qui s'est érigé aux abords de cette voie internationale.
09:40 Le maïs et divers autres produits cultivés des maraîchers sont en partie couverts par les eaux de ruissellement qui ont stagné.
09:50 Une situation difficile pour ces femmes.
09:53 Ce qu'on a fait là, salade, pésil, chou, et puis cuivre, piment, concombre, aubergines, tomates, et puis les feuilles. Quand l'eau vient trop là, ça gâte.
10:05 Ce sinistre n'impacte pas seulement les producteurs de produits maraîchers. Les populations de ce quartier de Grand Bassam, propriétaires de véhicules, ne sont pas non plus épargnés.
10:17 En tout cas, l'eau est trop. Quand il pleut, seulement, on ne peut pas rentrer. Nous, on a peur de rentrer. On est obligés à coudre les enfants. On mange dedans, on fait comment ? On n'a pas d'autre solution.
10:29 Je suis venu au garage là pour voir ma voiture. Là, je suis bloqué là. C'est pourquoi j'ai réfléchi comment passer.
10:36 Ici, c'est toujours comme ça. Quand il pleut, on prend nos précautions parce que c'est toujours à l'eau.
10:42 Comme il a pleut depuis le matin, c'est pourquoi je porte mes bottes pour traverser.
10:47 Le moteur des véhicules en panne ou non est coupé. Les voitures sont poussées pour traverser le bassin d'eau.
10:54 Des techniques conseillées en vue de protéger le coeur des voitures. Chose qui n'arrange pas le mécanicien propriétaire de ce garage.
11:03 Quand il pleut, l'eau rentre jusqu'au goudron. Quand c'est comme ça, ça ne nous rend pas. On ne peut pas travailler.
11:09 Quand une voiture vient comme ça, c'est obligé. On travaille dehors. Si une fois, on laisse la voiture à porter, elle va partir.
11:14 Quand c'est comme ça, ça ne nous rend pas. Ils ont fait l'aventure, il n'y a pas qu'un niveau. Il n'y a pas qu'un niveau.
11:18 L'eau bloque. Au pied devant, ils ont fait un truc à tour. On va arriver au pont, le pont pétant. Là-bas, ça a bloqué l'eau. L'eau ne bouge même pas.
11:26 Le drainage de ces eaux n'est pas fait et cette autoroute demeure, en cette petite saison de pluie, sous la menace d'une inondation.
11:35 Ce lac qui éprouve la production de maraîchers et les garagistes illégalement installés sur le domaine public, peut-être, si rien n'est fait, un nid de gite larvaire pour les moustiques.
11:48 Rendons-nous à présent à M'bayakro, où une diversité culturelle nous a séduits. Le canton haji Abbe, en ce groupe, dont les patronymes sont à la fois baoulé et abbé,
11:58 c'est ethnie de l'Agnébitiassa. Le peuple haji Abbe est assez méconnu et traduit pourtant une extraordinaire diversité culturelle, comme celle dont la Côte d'Ivoire a le secret,
12:08 à Adiyapikro et à Kwasi Kwasi Kro, le reportage de Théodore Zuzu et Clément Boko.
12:14 Sur l'enseigne de ce foyer polyvalent est inscrit Adiyapikro, une inscription qui émane de Yapi, un nom abbé, en pays baoulé.
12:25 Eh oui, ici, dans le village d'Adiyapikro, les noms sont à consonance Abbe, une ethnie de la région de l'Agnébitiassa. Les habitants de ce village font partie du canton haji Abbe.
12:39 Je suis venu de Ghana, mais j'ai vu que les noms de mes parents sont abbés.
12:50 Nos parents sont quittés au Ghana. Quand ils ont emigré pour venir en Côte d'Ivoire, ils sont venus avec un monsieur du nom d'Adiyapi.
12:58 Il est d'origine abbé, haji Abbe. C'est lui qui est venu créer le village Adiyapikro. A l'origine, c'est haji Abbe.
13:07 À un peu plus de 4 kilomètres de là, le village de Kwasikro, chef lieu du canton haji Abbe.
13:15 Ici, au quartier Kokoudi, une autre explication de l'appellation haji Abbe est donnée par cet ancien.
13:23 Quand tu m'as provoqué, que je te trappe, quand je vais te frapper, si tu n'as pas suivi, je ne te laisse pas. C'est à cause de ça qu'on appelle Abbe haji.
13:33 - Agyei, c'est un surnom, nom de fosse. Ils ont la fosse. Quand ils vont te frapper, jusqu'à ce que tu ailles chier, c'est ça qu'on dit les Abbes, les Abbes Adyei.
13:45 Donc nous sommes les Abbes, Abbe Kokoubla Abbe. Nous sommes venus du Ghana avec les Abbes. Mais ici, le nom Adyei, c'est le nom de fosse.
13:56 - Au quartier résidentiel, le chef définit les limites de son canton, mais reste dubitatif quant à la signification exacte d'Agyei Abbe.
14:06 - Canton Agyei Abbe, qui s'étend sur la sous-préfecture de Mayakro, la sous-préfecture de Ouelé et la sous-préfecture de Banguera.
14:19 Le canton compte au moins une quarantaine de villages. Abbe, déjà, nous sommes venus avec ce nom-là dans la mouvance depuis le royaume de Sakasouka.
14:32 La reine est arrivée là-bas et les uns et les autres ont pris des directions différentes.
14:36 D'aucuns disent que dans le groupe, il y avait des Abbes originaires d'Agboville qui étaient au-devant de notre mouvance.
14:45 Donc certainement, c'est cette relation avec les Abbes qui était dans le groupe et au-devant du groupe qu'on a pu avoir le nom Abbe.
14:56 - C'est des gens vraiment difficiles. Si tu as des problèmes avec eux et s'ils doivent te tabasser, ils vont te tabasser jusqu'à ce que tu fasses caca sur toi.
15:06 C'est à partir de ce moment qu'Agyei, dans notre langage, qui signifie caca, est resté sur Abbe Agyei.
15:15 - Le sénateur de la région de Lifu, fils du village, ayant travaillé sur le sujet avec des chercheurs est catégorique.
15:24 - C'est un peuple baouli. Et effectivement, il y a plusieurs versions. En fait, les descendants de ce peuple sont les cousins de la reine.
15:38 Et quand la reine s'assoit, on se met à gauche. Donc, Baissou. D'ailleurs, le couronne qui a compris, c'est pour ça qu'ils ont créé le canton Abbe.
15:47 - Pour lui, les raisons de cette amalgame faite par les uns et par les autres sur les Agyei Abbe sont liées à la migration de la reine Ablapoku et son peuple.
15:58 - À la traversée de la Komwe, Ekrufou, qui est un cousin de la reine, la reine lui a demandé de rester le dernier à traverser.
16:08 Et quand ils ont traversé, elle les a mis derrière parce qu'ils savent se battre. Et il y a eu une grosse pluie. Et ils ont perdu la trace de la reine.
16:21 Ils sont descendus un peu plus au sud et ils ont trouvé les Abbes d'Abouville. Et qui, eux, ont dit que la reine a traversé un peu plus au nord.
16:31 Et ils ont donné leur fils, Yapi, qui est un prince, pour les conduire à la reine. Et la reine a été retrouvée dans la région de Boaké.
16:45 Et elle a dit donc à Ekrufou, "Ekrufou, il n'y a pas de bain. J'ai des bagages importants que j'ai pris vers Tiasale. Et comme les porteurs de Tiasale étaient moins fatigués, ils marchaient plus vite que nous.
17:03 Et quand on est arrivé vers Boaké, on a perdu leur trace. Comme toi, tu sais retrouver les gens avec ton Abbe, allez-y à la recherche des bagages qui se trouvent avec ce peuple qui est parti."
17:16 Et donc, c'est à la recherche des bagages de la reine Ablapokou que nous sommes retrouvés dans la zone de Mbayakrou.
17:27 Les Adji Abbe ne sont ni Agba ni Sonon, encore moins Nguen. Ils constituent un sous-groupe baoulé à part entière.
17:36 Leur langue a été impactée par le voisinage sur tous les Agbas et les Andos.
17:43 Les Adji Abbe sont moins connus comme d'autres groupes ethniques du département cosmopolite de Mbayakrou.
17:51 Et c'est bien sûr toute cette diversité culturelle que l'Afrique et le monde découvriront lors de la Coupe d'Afrique des Nations 2023 qu'accueille notre pays.
18:01 La cérémonie de tirage au sort se tient d'ailleurs en ce moment même au parc des expositions d'Abidjan.
18:06 Un parterre de personnalités du football sont présents à cet événement.
18:10 Le tirage au sort marque véritablement le début de la compétition avec la constitution des différentes poules.
18:18 Par ailleurs, en prélude au tirage au sort de la Cannes 2023, le président de la Confédération africaine de football a tenu à rassurer l'opinion et tous les amoureux du ballon rond.
18:28 La Cannes en Côte d'Ivoire aura lieu et elle sera même l'une des plus belles fêtes du football jamais organisée.
18:34 Patrice Motsepe a réuni la presse nationale et internationale pour réaffirmer le vœu et les ambitions de la CAF pour la Cannes 2023 en Côte d'Ivoire.
18:42 Samuel Mech, Oda Legbe, Arsène Kouassi.
18:46 Entouré par le secrétaire général de la CAF Véron Mocingo-Omba et du président de la Fédération ouarienne de football Idriss Diallo,
18:54 le patron du football africain Patrice Motsepe a confié de façon précise aux nombreux journalistes présents à Abidjan pour le tirage au sort
19:01 que la Cannes 2023 se tiendra bel et bien en Côte d'Ivoire malgré les derniers événements sur le stade d'Ebempe.
19:08 Le message que j'aimerais que vous reteniez et que je voudrais faire passer c'est que le plan A, le plan B, le plan C et tous les autres plans sont la Côte d'Ivoire.
19:21 J'ai des retours sur l'état d'avancement de toutes les infrastructures ici en Côte d'Ivoire, la qualité des stades, les différentes pelouses sur lesquelles vont s'entraîner les équipes nationales qualifiées pour ce tournoi.
19:31 Je suis confiant sur l'état de tous les stades dans ce magnifique pays. Ces infrastructures seront prêtes. Je suis convaincu qu'ils répondent aux standards y compris le stade d'Ebempe.
19:41 Propos confirmés par le secrétaire général de la CAF qui s'est voulu très rassurant.
19:46 Aujourd'hui par mesure de précaution, ils ont doublé le drainage. Ces travaux ne permettent pas de jouer les matchs amicaux de la FIF, samedi et puis l'autre contre l'Afrique du Sud.
19:57 Donc le temps que ça va prendre, je ne sais pas, trois semaines, quatre semaines, donc en novembre, oui, en novembre, ce sera praticable.
20:03 Un message clair que Patrice Motsepé tenait à envoyer à l'Afrique et au monde entier tout en saluant les gros investissements des différents états africains en faveur du développement du football.
20:13 Cité en exemple, la Côte d'Ivoire travaille énormément pour réussir ce grand rendez-vous du football africain attendu par 200 nations à travers le monde.
20:22 Au mois de novembre, nous aurons un match contre les Seychelles qui va se dérouler à Ebempe.
20:28 À ce moment là, vous verrez que tous les problèmes qui avaient été constatés seront résolus.
20:34 Je saisis l'opportunité pour remercier le président de la CAF et tout le comité exécutif pour la confiance placée en notre pays.
20:41 Patrice Motsepé a promis aux journalistes de multiplier les rencontres avec eux et les instances de la CAF afin de trouver des solutions pour faciliter leur travail de couverture des différentes compétitions organisées par l'institution.
20:56 Hors de nos frontières au Gabon, l'ancienne première dame Sylvia Bango est en prison, incarcérée de façon provisoire.
21:02 C'est dans la nuit d'hier à aujourd'hui qu'elle a été écrouée à Libreville. Elle a mis en cause pour les crimes économiques.
21:09 Nous sommes au terme de ce journal.
21:11 [Musique]