• l’année dernière
Gérard Collard présente chaque samedi ses coups de cœur de lecture, au micro de Valérie Expert dans le 13h30-14h de Sud Radio dans Les coups de cœur des libraires.

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##LES_COUPS_DE_COEUR_DES_LIBRAIRES-2023-10-21##

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News
Transcription
00:00 Sud Radio, le coup de cœur des libraires, Valérie Expert, Gérard Collard.
00:05 Bonjour Gérard.
00:06 Bonjour madame.
00:07 Les libraires à Saint-Maur, La Griffe Noire, vous avez le temps de lire, on a du mal à
00:11 se concentrer un peu en ce moment.
00:12 Et puis en ce moment avec ce qui se passe, c'est pas folichon et tout.
00:15 La semaine prochaine on fera une spéciale BD manga.
00:18 Super manga avec un super mangueur.
00:21 Non, pour vous dire que c'était l'anniversaire de la mort de Raymond Aron et je trouve qu'il
00:27 a été un peu oublié alors que c'est un des plus grands penseurs du XXe siècle.
00:31 C'est quelqu'un qui a eu, dans tous ses années, il vient de faire reparaître les
00:35 mémoires dans la collection bouquins.
00:37 Il faut absolument relire ça parce que c'est toute l'histoire du XXe siècle pour ainsi
00:40 dire à travers cet homme qui avait tout deviné, qui avait une analyse lucide.
00:45 Et alors il y a encore des gens par idéologie qui préfèrent avoir tort avec Sartre qu'avoir
00:50 raison avec Aron.
00:51 Et ce type est brillant.
00:54 Vous lisez ses analyses.
00:55 En plus, tout ce qu'il a analysé...
00:57 C'est pas des modés.
00:58 Non, c'est hyper contemporain.
00:59 Il a écrit des livres sur la guerre.
01:01 C'est exactement ce qui se passe actuellement.
01:02 Il décrivait ce qui se passait en Russie sous Staline alors que Sartre...
01:07 Mais Sartre a tout faux au niveau politique, au niveau littérature.
01:11 On l'a évoqué, Sartre, il écrivait des pièces.
01:13 Il avait la carte.
01:16 C'est-à-dire qu'il avait la carte.
01:18 Bien sûr.
01:19 Oui, ne vous inquiétez pas, c'est ma maman.
01:22 Non, mais c'est vrai qu'on était...
01:24 Moi, je me souviens dans ma jeunesse, c'était Sartre, Aron, c'était le mec de droite.
01:28 C'était l'extrême droite, carrément.
01:30 C'était horrible.
01:31 Et effectivement, aujourd'hui, c'est bien peut-être de redécouvrir qui était Raymond
01:36 Aron.
01:37 Et cet immense penseur.
01:38 Mais lisez les mémoires de chez Bouquin, vous allez redécouvrir quelqu'un d'extraordinaire.
01:42 Et c'est Sartre qui disait "la seule personne avec qui je puisse parler intelligemment,
01:45 c'est avec Raymond Aron".
01:46 Donc voilà.
01:47 Un autre truc, c'est que la disparition de Hubert Reeves.
01:50 Il est parti dans les étoiles.
01:52 C'est fait facile.
01:53 Mais bon, si vous n'avez pas lu, il faut relire "Patience dans l'azur" et "Poussière
01:57 d'étoiles" qui sont au seuil dans des petites collections.
01:59 Formidable vulgarisateur scientifique qui a amené beaucoup, beaucoup de gens, beaucoup
02:03 d'enfants et d'adultes.
02:04 Il a fait découvrir l'astronomie aux gens.
02:06 C'est-à-dire qu'il était piépoliste, il avait le personnage avec sa barbe et tout,
02:10 et à côté de Père Noël.
02:11 Il sentait son accent.
02:12 C'était absolument fabuleux.
02:14 Ok.
02:15 On continue.
02:16 Alors, j'ai lu un super polar.
02:19 Ça s'appelle "Car un jour de la vengeance" chez Calman Levy d'Alexandro Juliette.
02:24 Alors, il y a une jeune fille, elle s'appelle Lila, elle a 37 ans.
02:28 Elle vit en Auvergne et elle va dans sa librairie.
02:32 Voilà.
02:33 Et puis, elle ouvre un livre.
02:34 Et là, qu'est-ce qu'elle découvre ? En fait, ce livre, ce roman raconte sa vie.
02:39 C'est-à-dire, c'est tout ce qu'elle a d'intime et tout, mais surtout ce qui s'est passé
02:43 dans sa jeunesse et qu'elle va mourir.
02:46 Et là, elle est absolument paniquée.
02:48 C'est un polar où une fois que vous êtes dedans, vous ne lâchez pas.
02:51 C'est vraiment un page-turner absolument incroyable.
02:53 Et donc là, elle décide, parce qu'en plus, elle a fait quelque chose.
02:58 Bon, vous allez le découvrir au fur et à mesure, mais elle est en Auvergne, dans une
03:02 maison perdue au fin du...
03:03 Elle a peur.
03:04 Et donc là, elle décide de quitter cette maison et de retrouver les quatre amis avec
03:08 lesquels elle a fait cette chose pas possible.
03:11 Et il va commencer un suspense absolument d'enfer.
03:14 Est-ce qu'elle va s'en tirer ? Est-ce qu'elle va pas s'en tirer ? C'est un des bons, bons,
03:18 bons polar que j'ai lu cette année.
03:20 Ça s'appelle "Car un jour de vengeance" d'Alexandra Juliette.
03:25 C'est chez Calman Levy.
03:27 Allez-y, parce que c'est vraiment...
03:28 Alors moi, je voulais vous parler de ce livre de Joanne Rigoulot, une fille de province.
03:34 C'est paru aux éditions Les Avril.
03:35 Alors, c'est un roman très personnel, qui est très sensible, tout en délicatesse,
03:41 une histoire tragique.
03:42 Joanne Rigoulot, elle vient d'un milieu plutôt bourgeois.
03:45 Son amie, elle, elle est d'un quartier plutôt populaire.
03:48 Elle s'occupe d'une vieille dame.
03:49 D'abord, ça raconte leur enfance à toutes les deux.
03:52 C'est chalon sur Saône, c'est la province.
03:55 Mais c'est aussi à travers ça toute la décrépitude de ces petites villes de province qui, petit
04:01 à petit, perdent leurs habitants, n'ont plus de café, etc.
04:04 Et donc, son amie, elle, a tué d'une vingtaine de coups de couteau la vieille dame dont elle
04:11 s'occupait.
04:12 Et elle tente de comprendre pourquoi cette amie, cette jeune femme, d'un seul coup,
04:17 a pu commettre cet acte absolument atroce et abominable.
04:21 Ce sont ces petites villes qui sont aujourd'hui minées par la pauvreté, où il n'y a pas
04:28 d'avenir.
04:29 Et puis, il y a eu une prospérité.
04:31 C'est aussi ce souvenir-là qu'elle raconte de cette ville.
04:34 Donc, elle dit "je suis retournée à Chalon d'éterrer le souvenir d'une petite fille
04:38 née victime et morte coupable en prenant un billet de train et une chambre en ville".
04:43 C'est un territoire méprisé en plus.
04:45 Les gens qui vivent là-bas sont ignorés ou méprisés.
04:48 Non, c'est un très très très joli livre.
04:50 Je suis pas fan des couvertures.
04:51 Je trouve que c'est un peu pâle et tout.
04:53 Et que quand on les met en pile, il ferait bien de mettre un peu de couleur.
04:56 C'est un peu perdu dans les...
04:58 C'est important.
04:59 Mais c'est un très très bon livre.
05:01 Joanne Rigoulo, une fille de province, aux éditions Les Avrils.
05:05 Voilà, alors, il vient de paraître...
05:07 C'est un bouquin qui est normalement fait pour les jeunes adultes.
05:11 Parce que maintenant, on ne dit plus "ado" parce que ça va les vexer.
05:13 On dit "jeunes adultes".
05:14 C'est de Anne-Laure Bondoux et ça s'appelle "Nous traversons des orages" chez Gallimard
05:18 Jeunesse.
05:19 Et c'est une pure merveille.
05:20 C'est un vrai chef-d'oeuvre.
05:21 C'est-à-dire que ça peut être lu par des adultes.
05:24 C'est en fait des histoires de la France à travers une famille de 1914 à notre jour.
05:29 Alors, des histoires d'hommes, c'est quatre frères.
05:31 Et là, vous allez voir cette famille qui va évoluer.
05:34 Ces gens, ils n'ont pas envie de se battre.
05:37 On est en 1914, ils vont partir se battre et tout.
05:39 Vous allez voir les générations...
05:40 Alors, il y a la place des femmes aussi.
05:42 Parce que les femmes, elles subissent tout ça.
05:44 Puis c'est elles qui maintiennent la vie.
05:46 C'est une ferme.
05:48 Alors, c'est toute la nature.
05:50 Et ces frères, c'est assez sympa.
05:51 Ils ont des noms d'arbres.
05:53 Donc, chaque frère a un nom d'arbre.
05:55 Et vous allez voir la violence, l'amour, l'amitié et tout.
05:58 Puis c'est plein de réflexions sur comment l'histoire bouscule les gens.
06:01 Qu'est-ce que c'est que l'identité ?
06:02 Et puis, à notre époque...
06:04 Alors, c'est vraiment pour les jeunes adultes,
06:06 c'est un des livres les plus intelligents que j'ai eus.
06:08 En plus, c'est des petits chapitres.
06:09 Donc, ils ne vont pas...
06:11 - Jeunes adultes, vous dites, c'est à partir de quel âge ?
06:13 - Moi, je dis 14...
06:15 77 ans, quoi.
06:17 Et tout. Alors, il y a de l'amour, il y a de la trahison.
06:21 Mais en plus, ça leur permet de réapprendre l'histoire.
06:23 Parce qu'on a...
06:24 Cette génération est absolument sinistrée.
06:26 Parce que la manière dont on a écrit l'histoire,
06:28 appris l'histoire, c'est dramatique.
06:29 Ils ne savent plus rien.
06:30 Ils sont complètement...
06:31 Il n'y a plus de chronologie et tout.
06:33 Donc, allez-y. C'est une pure merveille.
06:35 C'est un plaisir.
06:36 Si vous avez un truc à offrir à vos enfants,
06:39 à vos petits-enfants...
06:40 - Pour partir en vacances, typiquement.
06:41 - Et puis, même pour Noël, les grands-parents
06:42 commencent à faire des listes.
06:43 Allez-y, parce que pour moi,
06:44 c'est un des incontournables de l'année au niveau de...
06:46 - Redites-nous le titre.
06:47 - Elle s'appelle Anne-Laure Bondoux.
06:50 Et nous traversons des orages chez Gallimard Jeunesse.
06:53 C'est vraiment exceptionnel.
06:54 - Alors, je voulais vous signaler ce livre paru au Cherche-Midi,
06:59 "La vie selon Chaval",
07:01 dessin choisi et présenté par Gelluck.
07:03 Alors, évidemment...
07:04 Bah oui, on ne se souvient plus.
07:05 Je vous parlais de l'histoire qu'on a mal apprise.
07:07 C'est en matière de dessin d'humour, de dessin de...
07:10 C'est un trait incroyable.
07:12 Il a inspiré tous les plus grands dessinateurs.
07:14 Et ce qui est fou, c'est que quand on regarde,
07:16 ça n'a pas vieilli.
07:17 C'est ce qui fait la qualité d'un dessinateur.
07:20 Redécouvrez "Chaval", c'est l'absurde.
07:24 C'est le rire.
07:25 Vous voyez celui-là, deux hommes qui jouent au billard.
07:29 Il y en a un qui est concentré et l'autre qui a des cymbales à côté.
07:32 - Non, mais c'est vraiment...
07:33 Lui, c'est vraiment un maître.
07:35 - Oui, et c'est vraiment...
07:36 Oui, c'est totalement intemporel.
07:38 Il n'y a pas un mot.
07:39 C'est ça qui est extraordinaire, c'est que ce ne sont que des dessins.
07:42 Et c'est à vous d'interpréter ce qu'il a voulu dire.
07:47 Parfois, c'est évident.
07:47 Parfois, ça l'est moins.
07:49 C'est formidable.
07:51 "Chaval", dessin choisi et présenté par Philippe Gelluck au Cherche-Midi.
07:55 - Ça me fait penser à certains livres de Marie Cisin, où il n'y a pas...
07:58 Vous savez, quand elle montre les peintures et vous rêvez le petit personnage qu'il y a dans les...
08:01 - Absolument, c'est ça.
08:02 - C'est exactement ça.
08:03 - C'est exactement la même chose.
08:04 - Vous faites partie du bouquin, quoi.
08:06 - Absolument.
08:07 - Un autre polar, alors un pas cher.
08:09 Mais alors, un top de chez top, c'est Emma Stonek.
08:12 Ça s'appelle "Les gardiens du phare" chez Livre de Poche.
08:15 Alors, on est en 72.
08:16 C'est un phare au large de la Cornouaille.
08:21 Et puis, il y a la relève.
08:23 Le problème, c'est que les gens arrivent, les marins arrivent, la porte est fermée.
08:27 Il n'y a plus personne dans le phare.
08:29 Qu'est-ce qui s'est passé ?
08:31 Ils regardent, ils rentrent quand même, ils vont voir.
08:34 Les horloges du phare sont arrêtées à la même heure.
08:37 Et dessus, vous savez, il y a des rapports qu'on écrit.
08:41 Et là, ils rapportent, ils décrivent une immense tempête.
08:44 Or, cette tempête, elle n'a jamais eu lieu.
08:45 Les années passent.
08:47 Et là, les veuves, les femmes de ces marins décident de...
08:50 Ça ne peut pas...
08:51 Ils veulent savoir.
08:52 C'est là qu'est-ce qui a commencé.
08:53 Alors, vous allez voir comment il y a des secrets, il y a de la trahison.
08:56 Vous êtes toujours sur le kiwi en disant "mais qu'est-ce qui va se passer ?" et tout.
08:59 C'est absolument incroyable.
09:01 C'est un des polars les plus...
09:03 Mais je suis content que ça soit paru en poche parce qu'il était paru déjà il y a
09:06 un petit moment et c'était long à venir en poche.
09:08 Allez-y, ça ne coûte pas cher.
09:10 Et alors là, vous allez...
09:11 Là, on est dans une période difficile.
09:12 Vous allez oublier tout parce que vous allez vouloir savoir ce qui s'est passé.
09:15 Et en plus, les personnages sont hyper bien campés.
09:18 C'est-à-dire que vous les voyez vraiment...
09:19 Ça peut faire un film.
09:21 C'est vraiment stressant.
09:22 C'est incroyable.
09:23 C'est un suspect.
09:24 Je me demande si elle n'est pas scénariste ou quelque chose comme ça parce que c'est
09:30 tellement filmique.
09:31 Voilà, je ne sais pas si ça dit filmique.
09:32 - C'est filmique, c'est cinématographique.
09:33 - Voilà, c'est ça.
09:34 Mais on dira filmique maintenant.
09:35 - Voilà.
09:36 Un livre, on aime bien, Gilles Paris qui nous surprend.
09:40 Chaque fois, il avait fait "Mémoire d'une courgette" qui est au théâtre d'ailleurs.
09:46 Et là, il publie "L'essai de vie" de Mlle Belle Caplan.
09:49 Alors, vous qui aimez les couvertures, sympa.
09:51 C'est une jeune femme.
09:52 C'est un dessin stylisé avec une petite robe noire.
09:55 Je ne sais pas si vous l'avez vu.
09:56 Et c'est l'histoire d'une comédienne un peu acariate, un peu très hautaine, très
10:02 désagréable qui a un secret.
10:03 Quelqu'un a l'air d'avoir découvert son secret, connaître son passé puisqu'elle
10:08 a un passé qu'on va découvrir au fur et à mesure.
10:12 C'est un livre qui m'a emporté, qui est toujours très, très bien écrit.
10:18 Et puis, cette histoire de cette femme qui, à chaque période de sa vie, change de prénom,
10:23 change d'identité.
10:24 C'est vrai que ça reste toujours très mystérieux.
10:29 On la découvre petit à petit.
10:31 Et c'est un très beau roman.
10:34 Vous êtes emporté par ce livre.
10:37 Ça s'appelle "Les sept vies de Mademoiselle Belle Caplan".
10:42 Vous êtes un peu au Québec, parce qu'elle a une vie très mouvementée.
10:46 C'est ce dont les gens ont besoin en ce moment.
10:48 Absolument.
10:49 C'est un raconteur d'histoire.
10:50 Pour moi, la littérature, c'est d'abord des raconteurs d'histoire.
10:53 Absolument.
10:54 Un petit livre, enfin non, un album, je sais que vous adorez, de Julien Bézias, qui s'appelle
10:59 "La boîte à beurre" chez Pastel.
11:01 Alors, vous allez voir, c'est...
11:02 Là, on est vraiment sur du pipi caca.
11:04 J'adore.
11:05 C'est des histoires d'or.
11:07 Il y a Trouillette.
11:08 En plus, les images, les illustrations sont très jolies, très tendres.
11:11 Ils jouent à cache-cache.
11:12 Il y a Trouillette qui se dit "mais où est-ce que je peux me cacher ?" Elle va se cacher
11:17 dans la boîte à lettres.
11:18 Et ainsi de suite, il y a plein de personnages qui vont rentrer dans la boîte à lettres.
11:22 Mais le problème, c'est que la boîte à lettres, une fois que vous êtes dedans, elle
11:24 se ferme.
11:25 On ne peut plus rouvrir dedans.
11:26 Et il y a la fin.
11:27 C'est vraiment pipi caca, parce que je crois que c'est Trouillette ou je ne sais plus si
11:30 c'est le dragon qui va...
11:32 J'ai pété.
11:33 Et alors là, c'est une fuite en avant de la boîte aux lettres.
11:37 C'est très, très drôle.
11:38 C'est très sympa.
11:39 Et alors les gosses, nous, j'ai des parents qui me racontent, ils le lisent mais 10, 15,
11:44 20 fois.
11:45 Et alors, ils rient comme des bœufs à la fin quand la boîte aux lettres, elle explose
11:50 parce que la boîte aux lettres, elle pète.
11:51 C'est vraiment une petite merveille.
11:52 Et en plus, les illustrations sont vraiment très tendres.
11:55 Elle a beaucoup de...
11:56 Je ne sais pas si c'est le fil.
11:57 C'est Julien.
11:58 Ah oui, l'illustratrice.
11:59 Non, c'est lui qui fait tout.
12:00 C'est lui qui fait tout.
12:03 Pourquoi vous voulez que ce soit une femme qui fasse des beaux dessins ?
12:05 Ça peut être un homme aussi.
12:06 Oui, c'est vrai.
12:07 La boîte à Berck, Julien Bézias et Pastel, l'école des loisirs.
12:12 Moi, j'ai deux albums aussi autour d'Halloween.
12:14 Parce que c'est bientôt Halloween.
12:15 J'imagine que c'est la folie chez vous.
12:16 À tout de suite.
12:17 Sud Radio, le coup de cœur des libraires.
12:21 Valérie Expert, Gérard Collard.
12:24 Alors Gérard, on continue.
12:26 Vous nous avez parlé d'un petit album.
12:28 Moi, j'ai "Les crayons faites Halloween".
12:30 C'est trop, trop mignon.
12:31 C'est Drew, Darwatt et Olivier Jeffers.
12:33 Je crois que c'est ça.
12:34 C'est mal écrit.
12:35 C'est écrit avec des crayons.
12:37 Et c'est trois crayons qui veulent faire Halloween, mais ils ne savent pas ce qu'il
12:40 faut dire.
12:41 Ils n'arrivent pas.
12:42 À chaque fois, ils se trompent.
12:43 Vous vous souvenez de ce qu'il faut dire à Halloween ? Évidemment.
12:44 Donc, ils ne savent pas.
12:45 Donc, ils se trompent à chaque fois.
12:50 "Donne-nous des bonbons, Madame."
12:52 Mais moi, je suis tout nu.
12:53 Pardon, mais qu'est-ce que c'est que ces manières ? C'est là aussi très, très rigolo.
12:57 C'est marrant, les illustrations.
12:58 Les illustrations sont très jolies.
13:00 C'est chez Caléidoscope.
13:02 Et puis, il y a "Gare aux fantômes" de Palomino.
13:06 Alors, c'est Halloween.
13:07 Palomino, Scarlett et Arizona et Roxy font le tour du quartier pour récolter un maximum
13:13 de bonbons.
13:14 Et puis, il y a une maison hantée.
13:15 Donc, personne ne veut y aller.
13:17 Le cheval Palomino, il y va avec sa copine qui lui joue un tour, qui se cache et qui
13:22 se déguise en fantôme.
13:23 Donc, il a très, très peur.
13:25 Regardez-nous sur les podcasts.
13:26 Déjà, la couverture.
13:27 Donc, si vous cherchez des petits livres autour d'Halloween pour expliquer, alors on va vous
13:33 dire que c'est une fête commerciale.
13:34 Mais en tout cas, c'est les moyens aussi d'expliquer les fantômes, les monstres,
13:38 et puis la mort.
13:39 Et tout simplement.
13:40 C'est une de mes collaboratrices qui m'a fait découvrir ce roman qui est absolument
13:45 surprenant.
13:46 C'est tiré de sa vie.
13:48 Je ne sais pas si c'est un roman, si c'est sa vie.
13:50 C'est ce qu'on appelle de l'autofiction, ce qui m'énerve comme pas un.
13:54 Et il s'appelle Frank Courtey, ça s'appelle "A pied d'œuvre chez Gallimard".
13:57 En fait, c'est un photographe de renom.
14:01 C'est-à-dire qu'il a été adulé partout.
14:04 Et il y a un moment, il décide de sortir du système et d'écrire.
14:08 Mais là, il n'a pas imaginé les conséquences de ce geste.
14:11 C'est-à-dire qu'il était habitué aux hôtels, à la célébrité.
14:17 Et là, il va se retrouver.
14:19 Plus personne l'appelle.
14:20 Il n'a plus de fric.
14:21 Il n'a plus rien.
14:22 La littérature à ce niveau-là ne rapporte rien.
14:26 Il va être forcé de faire des petits boulots.
14:27 Et là, il va découvrir des gens qu'on ne voyait pas, qu'on ne voit pas même souvent.
14:32 Je ne sais plus qui disait, ça ressemblait au reportage d'Obonas.
14:36 C'est ça, elle s'appelle Obonas.
14:38 Et là, il décrit tous les petits boulots qu'il va faire, les gens qui tournent autour
14:44 de lui.
14:45 C'est absolument...
14:46 C'est à la fois beau, révoltant, triste, bien écrit.
14:50 Et ça remet en perspective le métier d'écrivain.
14:53 Qu'est-ce que c'est qu'un écrivain ? Mais le plaisir qu'il en tire aussi.
14:59 Est-ce que le plaisir qu'il en tire vaut la peine de subir tout ce qu'il va subir ?
15:05 Mais moi, je trouve que les gens qui vivent ce genre de choses sont capables d'écrire
15:10 après des romans qui sont beaucoup plus forts, beaucoup plus...
15:13 Plus costauds, plus de chair.
15:14 Il y a de la chair dedans.
15:15 C'est un merveilleux...
15:16 Mais vraiment, c'est un très, très beau roman.
15:18 Je n'y serais pas allé.
15:19 Il avait tout pour me déplaire.
15:23 Et en fin de compte, je me suis fait...
15:24 Tu travailles aux enreaux, Cupid.
15:25 Oui, parce que je sais ce que je vous dis.
15:26 Il avait tout pour me déplaire.
15:27 Il a même peut-être fait des photos sur Technihard.
15:30 Tout pour me faire plaisir.
15:32 Mais allez-y, c'est vraiment...
15:33 C'est bien.
15:34 Moi, c'est ce que j'aime chez vous.
15:35 C'est que vous n'avez pas d'oeillères et que vous allez voir des choses...
15:38 Alors, s'il a écrit un bon bouquin, ça m'énerve.
15:40 Mais il y a tout.
15:41 Il y a des espoirs de la générosité, de la tendresse.
15:42 C'est révoltant.
15:44 Et puis, c'est humain.
15:45 C'est très humain.
15:46 Oui, c'est très humain.
15:47 Et j'admire ce genre de type parce que je pense que je serais incapable.
15:50 Voilà, je serais incapable.
15:53 Alors, quoi d'autre ?
15:54 Alors, qu'est-ce que j'ai d'autre ?
15:57 Ah bah si ! On est Harry Potter.
16:00 Là, c'est le guide ultime.
16:02 Je ne sais pas s'ils vont nous trouver après parce que là, ils éditent quelque chose
16:05 de plus que le guide ultime.
16:06 Là, vous avez tout Harry Potter.
16:08 Tous les personnages.
16:10 Il y a les invitations à Poudlard.
16:12 Il y a absolument… Je vous ai plus forte que moi.
16:17 Ah ouais, c'est trop bien ça.
16:18 J'aurais adoré avoir ça.
16:19 Ah bah oui, regardez ça.
16:20 Vous avez tous les renseignements sur Harry Potter.
16:23 Allez-y parce que ça part très vite.
16:26 C'est chez Ganymard Jeunesse, Le Monde Magique.
16:28 Donc, c'est le guide ultime, le livre officiel.
16:30 Donc, les listes, les plans, les dessins, les graphismes, les cartes.
16:34 Là, vous êtes tranquille.
16:36 Si vous voulez vous débarrasser de vos gosses.
16:38 Si vous êtes grand-parent, par exemple, vous avez un peu peur et qu'il pleuve.
16:41 Là, vous les mettez avec ça.
16:43 Les dessins sont géniaux.
16:44 Professeur et matière.
16:47 Vous pouvez regarder ça pendant des heures.
16:49 C'est un gros, gros truc.
16:50 Moi qui ne suis pas très Harry Potter, j'ai envie de me plonger dedans.
16:53 Ah non, c'est absolument fabuleux.
16:55 Moi, j'ai adoré.
16:56 Voilà, la carte, Le Monde des Sorciers de Harry Potter.
17:00 Formidable.
17:01 Oui.
17:02 Ah oui, alors si je voulais vous parler d'un truc qui n'est pas juste,
17:07 qui ne marche pas trop, trop.
17:08 Elle s'appelle Marylisse Bessry.
17:10 Elle a écrit La nourrice de Francis Bacon chez Gallimard.
17:13 On l'avait peut-être même fait ici, je ne sais plus.
17:15 Mais en tout cas, ça m'énerve parce que c'est un magnifique bouquin.
17:18 Alors, les gens ont peur.
17:19 Francis Bacon, ils voient les photos.
17:20 Si tant est qu'ils sachent qui est Francis Bacon, à notre époque, on ne sait pas trop.
17:23 En fait, c'est l'histoire d'un génie.
17:25 Bacon, c'est un des plus grands peintres de tous les temps.
17:27 Avec une peinture qui dérange.
17:29 C'est le contraire de Manet ou de Monet.
17:31 Une apologie de la vie, de la couleur et tout.
17:36 Lui, il rentre dans les personnages, il les déforme et tout.
17:39 C'est absolument fascinant, extraordinaire.
17:41 - C'est insensible, ces peintures.
17:43 - Il était irlandais.
17:45 Et là, c'est sa nourrice qui raconte.
17:47 Et elle raconte comment Bacon, il ne pouvait pas faire d'autres peintures qu'il a faites.
17:51 Quand on voit le père qui...
17:53 Alors, il était homosexuel.
17:54 On est fin 19e, début 20e.
17:56 Ça ne se fait pas du tout.
17:57 On ne le dit pas.
17:58 Le père le prend en main.
17:59 C'est un amateur de chevaux.
18:01 Je crois qu'il est propriétaire de terre aussi.
18:04 Il est immonde.
18:05 C'est de la maltraitance.
18:07 Il va le prendre avec lui.
18:09 Il va le battre.
18:11 La mère est complètement inexistante.
18:13 - Au-delà du peintre, c'est une histoire.
18:15 - Vous oubliez le peintre.
18:16 C'est l'histoire d'un petit garçon qui s'en prend plein la tête.
18:20 Qui ne sait plus comment faire.
18:21 On l'envoie en pensionnat, en Angleterre.
18:23 Et il y a cette femme qui a un très joli...
18:24 C'est plein d'humour aussi.
18:26 Il y a cette femme qui va le suivre jusqu'à la fin.
18:28 Et qui explique pourquoi cet homme va être malheureux.
18:31 Parce que malgré tout, il va être toujours malheureux.
18:34 Il va avoir plein d'amants.
18:36 Et si sa peinture est comme elle est, c'est en grande partie à cause de ça.
18:40 Cette homosexualité qui, à l'époque, était insupportable.
18:44 Il y a quand même un humour.
18:45 Le destin, c'est que le père a un pote, un grand ami.
18:49 Et il décide d'envoyer cet ami avec son fils à Berlin pour le viriliser.
18:53 Manque de pot, c'est que l'ami est homosexuel.
18:56 Il va le faire redécouvrir encore plus l'homosexualité.
19:00 C'est une histoire d'amour.
19:02 Une histoire d'amitié aussi.
19:03 Allez-y, c'est superbe.
19:05 Mais franchement, oubliez Bacon.
19:07 C'est l'histoire d'un petit garçon, d'une femme qui a beaucoup d'amour pour lui.
19:11 Et qui va l'accompagner jusqu'à...
19:12 Et comment on peut maltraiter, comment on peut stigmatiser un gosse jusqu'à la fin de sa vie.
19:17 Ça s'appelle "La nourrice de Francis Bacon".
19:20 C'est de Marylise Bessry.
19:22 C'est chez Gallimard.
19:23 Et pour moi, c'est un des plus beaux livres de l'année.
19:25 Et c'est une des plus grandes injustices de l'année.
19:27 - Je vais tout de suite me le procurer.
19:30 Je vous signale la sortie de "Cézanne, des toits rouges sur la mer bleue" de Marie-Hélène Laffont.
19:34 Je ne l'ai pas encore lu, mais j'adore ce qu'écrit Marie-Hélène Laffont.
19:38 Et elle a une écriture d'une subtilité, d'une délicatesse.
19:43 Et donc, visiblement, elle raconte cette histoire.
19:46 Elle est allée vers Cézanne, comme on va au paysage.
19:51 Et c'est un essai sur Cézanne.
19:53 Donc, ça me tente énormément.
19:54 Donc, je vous le signale.
19:55 Si vous aimez Cézanne et Marie-Hélène Laffont, j'ai une amie que ça devrait intéresser.
19:59 Allez-y.
20:01 - Et ça fait partie de cette école-là.
20:02 Je trouve qu'il y a une école, vous savez, j'en reviens toujours,
20:05 mais Marie-Cézanne, Marie-Hélène Laffont, c'est des petits livres,
20:08 mais faits intensément, écrits superbement, avec des cils.
20:11 Je trouve qu'on n'en parle pas.
20:12 On parle de gens bons...
20:14 - De gens bons, oui.
20:15 - Oui, de gens bons.
20:16 Mais qui sont mauvais, quoi, en fait.
20:17 Allez-y, Marie-Hélène Laffont, vous pouvez tout lire.
20:20 Et puis, Marie-Cézanne, vous pouvez tout lire.
20:22 Il y a des gens comme ça qui sont des ciseleurs de mots.
20:25 - Qu'on aime et on attend le prochain Jean-Philippe Londel.
20:28 Mais ça, je ne sais pas quand est-ce qu'il arrive.
20:31 - Là, je vous reparle.
20:32 Ah oui, juste pour signaler, parce que je trouve qu'en ce moment,
20:35 le gros problème, c'est la transmission.
20:36 C'est-à-dire que plus personne ne sait rien, on n'apprend plus rien.
20:39 L'école, c'est une catastrophe au niveau de l'histoire.
20:41 D'ailleurs, ce qui arrive est en partie quand on n'a pas de racines,
20:43 quand on ne connaît pas son histoire,
20:44 et quand on la déconstruit au point qu'on ne sait plus rien.
20:47 Vient de paraître une histoire de France de Jean Petitfils,
20:52 vous savez, le grand historien.
20:53 C'est chez Fayard.
20:54 Allez-y, c'est lisible par tout le monde.
20:57 Ça redonne de la chronologie à tout.
20:59 Ça redonne du sens.
21:01 Ce n'est pas ésotérique, ce n'est pas universitaire.
21:03 Donc, allez-y.
21:04 C'est vraiment un des grands livres de la rentrée.
21:06 - Un des beaux livres.
21:07 Alors, il y a beaucoup de livres sur le wokisme,
21:09 beaucoup d'essais.
21:11 "Comment l'idéologie change nos films et nos séries".
21:13 Samuel Fitusi, c'est un essai absolument passionnant.
21:16 Si vous aimez les séries, vous allez comprendre un petit peu
21:21 comment aujourd'hui...
21:23 - C'est un cancer.
21:24 - Voilà, comment...
21:25 Si vous avez regardé "Sex Education",
21:27 vous voyez tout le poids du wokisme.
21:30 Et lui, il dit aujourd'hui "Friends", "Intouchables",
21:33 "Game of Thrones" ne pourraient plus être produits de cette manière.
21:36 On a fêté cette semaine les...
21:38 J'ai un trou de mémoire.
21:40 "Rabbi Jacob", c'était 40 ans.
21:42 - Ah oui, Louis Dauphine.
21:43 - C'est un film qui aujourd'hui ne pourrait plus du tout...
21:46 - Ne pourrait même pas montrer en plus.
21:48 - Exister.
21:49 Et là, il parle de la liberté artistique.
21:51 Il parle de la pression idéologique.
21:52 On a aussi ça en littérature avec les "Sensibility Writers".
21:56 - Ouais, c'est ça qui...
21:57 - Il y a eu toute une polémique...
21:58 - C'est un scandale absolu.
21:59 - Où on doit réécrire pour être politiquement correct,
22:03 ne pas heurter les minorités.
22:05 C'est un essai très très rigoureux
22:08 et qui est absolument passionnant et fascinant à lire.
22:12 C'est très très vivant, très vif et très documenté.
22:15 - J'étais pas optimiste pendant un moment,
22:16 mais là on voit par exemple avec Disney,
22:18 dont les actions s'écroulent parce que plus personne ne va voir...
22:21 Beaucoup de moins de gens vont voir les films
22:23 où on voit Blanche-Neige et que c'est plus des nains...
22:26 Et que même les grands sites de Disney aux Etats-Unis,
22:32 la fréquentation baisse et que là, ils sont en train de rétro-pédaler
22:35 parce que la majorité des gens sont moins bêtes qu'ils veulent le croire.
22:38 Enfin, ils veulent faire croire aux gens des choses,
22:40 mais les gens sont beaucoup plus intelligents qu'ils le pensent.
22:43 - Regardez, à l'Opéra de Florence,
22:44 la fin de Carmen a récemment été écrite
22:46 parce que le directeur du théâtre a estimé
22:49 que compte tenu des violences faites aux femmes,
22:51 il est inconcevable qu'on puisse aplondir le meurtre l'une d'entre elles.
22:54 L'art n'est pas la réalité,
22:57 l'art n'est pas là pour contenter
23:00 ou pour satisfaire le politiquement correct.
23:03 - Et quand on revient à Aron,
23:04 Aron disait qu'une des caractéristiques de notre époque
23:07 et ce qui est le plus dangereux, c'est l'ignorance et la bêtise.
23:10 Et je trouve qu'actuellement, l'ignorance et la bêtise,
23:12 puis la bêtise, elle est flamboyante.
23:14 Avant, elle était juste comme ça, cachée, on n'entendait pas.
23:17 Voilà, c'est devenu un maître étalon.
23:19 - On a vu énormément de choses dans cet essai passionnant.
23:23 Ça s'appelle "Woke Fiction",
23:25 comment l'idéologie change nos films et nos séries.
23:28 Il pourrait faire un numéro 2 pour parler de la littérature également.
23:35 Samuel Fittousi, c'est "Au cherche midi".
23:37 On a encore un petit dernier ?
23:39 - Oui, juste un petit sympa.
23:41 C'est "Mercier", "Panique à Hadro" chez Poquette.
23:44 C'est un commissaire priseur.
23:48 Et lui, il est assassiné d'une manière,
23:50 avec des appareils de torture moyenâgeux.
23:54 C'est abominable quand il vous décrit ça.
23:56 Et les meurtres vont s'accumuler dans le milieu de l'art.
23:59 Alors, s'il y a un suspense d'enfer, vous êtes dedans.
24:01 Et alors, tous ceux qui vont être assassinés,
24:03 c'est avec des trucs de torture du Moyen-Âge.
24:05 Vous voyez, c'est déjà...
24:06 Oui, le type.
24:07 Mais c'est surtout une plongée dans le monde de l'art,
24:09 des marchands, de la haine, de la jalousie,
24:12 des faussaires et tout.
24:14 C'est hyper bien.
24:15 Il avait écrit "Les Fauves", qui était superbe aussi.
24:17 Il a écrit six livres chez Poquette.
24:18 "Allez-y", ça s'appelle "Panic à Drouot",
24:20 "De Mercier" et c'est excellentissime.
24:22 On vous rappelle "La fille de l'ogre" qui est parue en poche.
24:25 J'en avais parlé la semaine dernière.
24:27 Mais franchement, ça fait partie des livres
24:29 qu'on avait beaucoup aimé
24:31 sur l'histoire du dictateur Trouriau
24:34 en République dominicaine.
24:36 C'est l'histoire de cette petite fille
24:38 adulée par son père.
24:39 Puis à un moment, il la lâche.
24:40 Et cette vie tragique qu'elle a eue,
24:42 c'est Catherine Bardon,
24:44 et c'est en collection de poche.
24:45 - C'est sympa, dans quelques semaines,
24:47 on vous fera découvrir "L'équivalent des Forsyte",
24:49 un énorme bouquin, une saga extraordinaire.
24:52 Mais si vous êtes gentil,
24:54 que vous lisez ce qu'on va...
24:56 - On va être gentil.
24:57 La semaine prochaine, on va recevoir Luz,
24:59 le dessinateur qui publie un album
25:01 totalement déjanté, magnifique.
25:03 Puis on parlera manga, surtout avec lui.
25:05 - Avec un spécialiste.
25:06 - Merci Gérard.
25:07 À la semaine prochaine.
25:08 Très bonne journée sur Sud Radio.
25:09 - À bientôt.
25:10 Le coup de cœur des libraires.
25:12 Valérie Expert. Gérard Collard.

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