Les coups de coeur des libraires, avec Valérie Expert et Gérard Collard (12/11/23)

  • l’année dernière
Gérard Collard présente chaque dimanche ses coups de cœur de lecture, au micro de Valérie Expert entre 16h et 16h30, au micro de Sud Radio dans Les coups de cœur des libraires.

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##LES_COUPS_DE_COEUR_DES_LIBRAIRES-2023-11-12##
Transcription
00:00 *Soud Radio, le coup de cœur des libraires, Valérie Expert, Gérard Collard*
00:08 Bonjour Gérard, vous allez bien ?
00:10 Très bien.
00:11 C'est bientôt le festival noir sur Ormesson.
00:15 C'est un salon du polar qui va avoir lieu les 18 et 19 novembre à Ormesson.
00:21 Donc si vous êtes dans le coin...
00:23 Allez-y, même si vous n'êtes pas dans le coin, parce que c'est vraiment un événement.
00:26 Il y a vraiment les plus grosses pointures françaises actuelles.
00:28 Vous aurez Paul Collize, il y a plein plein de gens.
00:33 Il y a Norek.
00:34 Il y aura René Manzor, Jacques Sausset.
00:38 Il y a Nicolas Leclerc qui est moins connu mais qui est génial.
00:41 Il y aura un certain, je ne sais pas, un petit auteur qui s'appelle Jacques Expert.
00:45 Denis Lépée, moi j'avais beaucoup aimé son livre.
00:48 Il y a Collize, enfin ils sont vraiment très très nombreux.
00:51 Il y a plus de 60 auteurs qui seront là, auteurs de polar.
00:54 Il y aura une projection pour la soirée d'ouverture du film Dédale de René Manzor.
00:58 Il y aura une masterclass.
01:00 Donc allez-y, 18 et 19 novembre.
01:02 On vous en parle aujourd'hui pour que vous ayez l'occasion de vous organiser.
01:06 Puis on va vous recommander évidemment des polars.
01:09 On va faire une petite spéciale polar.
01:10 Mais avant, l'actualité, ce sont les prix littéraires.
01:13 Donc j'imagine que vous avez reçu 200 appels vous disant "et alors le concours, t'en penses quoi ?"
01:17 Veillez sur elle, Jean-Baptiste Andréa, c'est aux éditions l'iconoclaste.
01:24 Je ne vais pas être méchant, je veux dire, ce n'est pas un mauvais livre.
01:26 Vous le lisez, vous le lisez...
01:28 La grande qualité, c'est que c'est un livre qui se lit agréablement, qui est facile d'accès.
01:36 Au niveau originalité, on ne peut pas dire que ça soit très...
01:38 Vous savez, c'est l'histoire d'un jeune pauvre sculpteur.
01:41 Et en face, il y a une jeune femme, riche, génoise, je crois.
01:45 Ils n'ont rien pour se rencontrer.
01:48 Ils vont se rencontrer.
01:50 Ça va être tout de suite, ça va accrocher à mort.
01:53 Et puis arrive le fascisme.
01:55 Lui, il va devenir célèbre.
01:57 Mais est-ce qu'elle, elle sera toujours là quand il sera célèbre et tout ?
02:00 Et ainsi de suite.
02:01 Donc ça n'a rien d'original.
02:03 C'est très classique.
02:04 C'est très...
02:05 Alors, ce n'est pas mon truc de dire que les concours, forcément, c'est bon.
02:09 Mais bon, là, c'est...
02:10 Mais ça n'a rien à voir.
02:12 Ça n'a rien d'original.
02:13 Ça n'a rien de ponchy.
02:14 Ça n'a rien de...
02:15 Voilà.
02:16 C'est un bon raconteur d'histoire.
02:18 C'est très romanesque.
02:19 C'est un vrai roman populaire au bon sens du terme.
02:22 Mais ça fait partie de ces livres qu'on lit et qu'on oublie.
02:25 Vous savez, ça fait partie de ces prix qu'on oublie.
02:27 Vous êtes content.
02:28 Non, mais c'est vrai.
02:29 La majorité des concours...
02:31 Il y a très, très peu de concours dont on se souvient un an ou deux ans après.
02:35 Voilà, il faut vraiment...
02:37 Et ça n'a rien à voir avec le bouquin que nous, nous, on a adoré et qui s'appelle "Seul Gauche".
02:41 C'est votre concours, le concours de la Griffe Noire et de Sud Radio.
02:46 "Ce que je sais de toi" d'Éric Chacour, de Philippe Rey, qui a vraiment été un événement.
02:50 Moi, je le vois dans la réaction des lecteurs qu'on a chez nous.
02:54 Ils sont émerveillés par ce type.
02:56 C'est son premier roman.
02:58 Et je trouve que là, c'était...
02:59 Alors, il va avoir quoi, le prix peut-être du premier roman au concours ?
03:03 J'en sais rien.
03:04 Alors que ça, c'était vraiment la découverte de quelqu'un de...
03:07 C'est-à-dire qu'il y avait un style très...
03:09 Il y a une histoire.
03:10 Il y a une histoire très originale.
03:11 Il vous emmène au Caire, donc dans cette famille un peu rigide.
03:15 Il est destiné à devenir médecin.
03:18 Et puis...
03:19 Marier, tout.
03:20 Et c'est la tradition.
03:21 Il va se lier d'amitié avec un jeune homme dans un dispensaire qui va devenir son assistant.
03:30 Une relation va se nouer.
03:31 Enfin, on ne va pas trop en raconter.
03:33 Mais la forme est originale.
03:35 L'histoire est formidable.
03:36 Il a un style.
03:37 Il a un vrai style.
03:38 C'est un style qui est très lui.
03:40 Moi, ça a été une des grandes révélations de ces dernières années.
03:44 Ça fait partie...
03:45 Alors là, je l'ai lu.
03:46 On l'a lu cet été, je crois.
03:48 Et je me souviens exactement.
03:49 Il y a des scènes quand il est en train de se parler du Caire avec ses gens pauvres,
03:53 son dispensaire.
03:54 Et puis le côté aussi...
03:56 La famille.
03:57 Il y a ses femmes.
03:58 Avec les secrets de famille.
03:59 Sa mère, qui est absolument incroyable.
04:01 Et c'est en plein dans l'actualité.
04:03 Il y a tout ce conformisme, ce conservatisme.
04:06 C'est chez eux, ça se passe chez les chrétiens.
04:09 En plus, c'est une minorité.
04:10 Les chrétiens égyptiens.
04:12 Non, allez-y.
04:13 C'est vraiment une...
04:14 Ça s'appelle "Ce que je sais de toi".
04:16 L'auteur s'appelle Éric Chacourt.
04:18 Et c'est paru aux éditions Philippe Ray.
04:20 Et puis, on avait en presque ex aequo un livre de Cécile Chabot qui s'appelle "Indignes".
04:26 Là aussi, c'est un livre dont on se souvient.
04:32 Parce qu'elle est partie d'une histoire vraie.
04:34 D'un secret de famille.
04:35 De sa famille.
04:36 D'un homme qui a été condamné pour collaboration.
04:41 Mais cet homme a aussi été interné dans des camps de concentration.
04:46 Il a été dans le pavillon des fous.
04:48 Et il dessinait.
04:49 C'est à partir de ses dessins qu'elle s'est intéressée à cet homme.
04:52 Elle lui donne des pistes pour comprendre un peu qui il était.
04:57 Là, surtout, je trouve une plume absolument exceptionnelle.
05:01 Et moi, je trouve que ça remet en cause...
05:03 Vous savez, maintenant, ça commence à me...
05:05 Enfin, c'est pas "commence".
05:06 C'est pour la nuance.
05:07 Et puis, ces gens qui, en 2023, vont juger les gens de 1939 à 1945.
05:13 Donc, ils sont assis confortablement dans leur fauteuil.
05:16 Alors, quand on voit ce qui se passe actuellement, ils sont déjà à la trouille.
05:19 Ils sont au supermarché en train de faire des réserves.
05:22 Donc, ça, ça me...
05:23 Et là, ça remet aussi...
05:24 C'est une belle dissertation sur le salaud, le héros, la démarcation.
05:29 Est-ce qu'on peut, dans la même vie, être un héros et un salaud ?
05:32 Pourquoi on est un héros ?
05:33 Pourquoi on est un salaud ?
05:34 C'est très, très, très, très, très beau.
05:36 Elle n'est pas tombée dans la thèse.
05:38 C'est vraiment une vraie romancière avec un vrai style.
05:41 C'est très, très bien raconté, en plus, en trois parties,
05:44 avec le procès de cet homme.
05:46 Il y a aussi l'enquête qu'a menée l'un des protagonistes,
05:50 le fils d'un des protagonistes.
05:52 C'est très, très beau.
05:54 Ça s'appelle "Ending", Cécile Chabot.
05:57 C'est aux éditions L'Archipel.
05:59 C'est notre féminin.
06:02 On couvre les échos.
06:04 - Nous, on lui a donné notre prix féminin, parce que dans notre librairie,
06:06 on donne l'équivalent du féminin officiel et du féminin...
06:09 Nous, on lui a donné le prix du féminin, parce que je trouve que c'est vraiment aussi...
06:13 Alors, ça, je trouve que c'est l'intérêt des prix.
06:15 C'est de mettre en lumière des révélations.
06:17 Alors que souvent, on ne fait que confirmer des écrivains qui vendent déjà.
06:23 - Moins de surprises.
06:25 En tout cas, pour le Goncourt qui a été décerné, vous pouvez effectivement y aller.
06:30 - Vous pouvez y aller sans problème.
06:32 Si vous voulez vraiment faire un beau cadeau et vous passez un bon moment,
06:34 vous prenez le Éric Chacourt plus le Goncourt.
06:37 Et puis là, je crois que vous verrez la différence entre...
06:40 Il y a quand même un petit décalage au niveau de la valeur.
06:42 - D'autres coups de cœur ?
06:44 - Il y a le prix des cendres. J'adore le prix des cendres.
06:48 - Là, c'est les griffes qui sortent.
06:50 - Là, c'est comme le prix de flore.
06:52 Ce sont des grands moments dans ma vie de libraire et d'homme
06:55 qui a été décerné à Kevin Lambert pour que notre joie demeure chez Seuil.
07:00 Alors, alors, alors, alors...
07:03 Cet homme, c'est la nouvelle mode.
07:05 Et puis en plus, ça arrange certains éditeurs parce qu'ils se disent que c'est bankable.
07:09 On risque plus de gagner d'argent.
07:12 Il a utilisé...
07:14 - Il a fait appel à un "sensitivity reader".
07:19 Oui, c'est ça, c'est-à-dire quelqu'un qui...
07:22 - On va gommer tout ce qui peut déranger les gens.
07:24 - Sensitivity, c'est-à-dire tout ce qui peut choquer, effectivement.
07:28 - On réécrit, quoi.
07:30 Alors, c'est ce que je disais, il y avait déjà la bouffe light.
07:32 Alors maintenant, il y a des livres light.
07:35 Et puis on arrive dans le monde des prix light.
07:39 Et moi, ça me terrifie parce qu'on va donner aux gens que ce qu'ils ont envie d'entendre.
07:45 En plus, son histoire, elle est complètement...
07:48 On sait qui est le méchant, qui est le gentil.
07:51 Moi, ça me terrifie parce qu'en plus, comme on réécrit aussi le Club des Cinq,
07:57 on réécrit les Acatachristies, on réécrit...
08:00 Et on ne va plus savoir qui a écrit quoi.
08:03 Et moi, je trouve que pour découvrir l'horreur humaine et tout,
08:08 il faut aussi s'en prendre plein la tête et se dire "moi, je ne suis pas d'accord avec cet écrivain".
08:12 Puis il faut surtout les remettre, c'est ce qu'on disait encore,
08:15 pour les remettre dans le contexte, quand ils ont écrit ça.
08:19 Et ça, ça m'horrifie.
08:22 - Il y a eu une polémique, évidemment, autour de cela.
08:25 Il dit que la relectrice s'est assurée qu'il ne nisse pas trop de bêtises
08:30 et qu'il ne tombe pas dans certains pièges de la représentation des personnes noires.
08:34 Mais un auteur, c'est aussi une vision, absolument.
08:37 Ça veut dire que si on n'est pas noir, on ne peut pas écrire sur les Noirs ?
08:40 Ça veut dire que si on n'est pas juif, on ne peut pas écrire sur les Juifs ?
08:43 - Si, moi, en tant que petit, ça me choque, quelqu'un à écrit quelque chose...
08:47 Oui, je suis petit, mais ça ne me fait rien du tout.
08:50 Et puis, c'est surtout que sur la couverture du livre,
08:53 en haut, il devrait mettre Kevin Lambert plus la relectrice,
08:56 parce que c'est le livre de deux personnes.
08:59 Et quel est le plus important là-dedans ? Je n'en sais plus rien.
09:02 Donc, moi, je me refuse. Alors, on l'a en librairie parce que je ne suis pas censure.
09:06 Enfin, je ne suis pas censeur, mais pour moi, ça me terrifie.
09:09 - Ça ne passe pas. Nicolas Mathieu qui avait obtenu le concours.
09:12 Et alors là, Nicolas Mathieu, vous pouvez aller lire tous ses livres.
09:16 - D'accord ou pas d'accord, mais c'est un écrivain.
09:18 - Oui, c'est un écrivain. Et enfin, voilà, petit, gros coup de cœur pour Nicolas Mathieu.
09:22 Connemara, qui est son dernier paru en poche.
09:25 Immense auteur pour moi.
09:27 Et il a dit... Il s'est refusé à faire des professionnels,
09:30 des sensibilités, d'experts et des stéréotypes,
09:33 de spécialistes, de ce qui s'accepte et s'ose à un moment donné
09:38 la boussole de notre travail.
09:40 Effectivement, c'est assez terrifiant.
09:42 - On est dans une période terrifiante, parce que, par exemple, moi,
09:45 je vais vous conseiller de relire le journal d'Anne Franck.
09:47 Je dis pourquoi ? Parce que je ne sais pas si tout le monde est au courant,
09:51 mais en Allemagne, il y a une crèche qui a décidé apparemment de changer
09:56 le nom de sa crèche pour avoir un nom plus ouvert, comme dirait l'autre.
10:00 Et on revient au sensitive reader, c'est exactement la même chose.
10:03 C'est-à-dire que pour pas choquer, soi-disant pour faire
10:06 "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil,
10:08 on va pas se poser de problèmes", on va changer plein de noms.
10:11 Ça me... Mais franchement, là, je trouve qu'on est dans une période
10:13 un peu dangereuse, enfin même très dangereuse.
10:15 - Et puis anecdotique, il n'y a pas de lien vraiment avec la littérature.
10:18 - Rien, rien. C'est un manque de courage.
10:20 - Aux États-Unis, ils veulent rebaptiser les oiseaux.
10:23 Les classifications des espèces animales de l'ornithologie
10:27 tombent sous le coup de la culture de Wok,
10:29 puisqu'il y a des espèces qui ont été données par des hommes
10:32 qui n'étaient peut-être pas totalement irréprochables.
10:35 Donc voilà où va se nicher, là aussi, la réécriture de l'histoire.
10:42 - On a encore du temps, là ? - Oui, allez-y.
10:45 - Alors, on va remettre en...
10:47 Là, si vous voulez savoir ce que c'est qu'un bon écrivain
10:49 avec une histoire qui va vous faire découvrir quelqu'un,
10:51 c'est Johan Iacono qui a fait "Les vies secrètes de Vladimir"
10:54 chez Slatkin. C'est vraiment, pour moi, un de mes coups de cœur.
10:57 Alors, il n'a aucun prix, ce type, il n'a aucun prix.
10:59 La presse en parle très, très peu.
11:01 En fait, c'est l'histoire de Mayakovsky.
11:05 Alors, qui connaît le poète Mayakovsky, maintenant ?
11:08 - Moi, moi. - Ah oui, et donc, le héros...
11:10 Enfin, le héros, celui qui raconte, c'est le fils de Mayakovsky.
11:14 Il ne l'a jamais rencontré.
11:16 Et il va rappeler, il va raconter qui est cet homme.
11:20 Alors, vous êtes en Russie, c'est le début du siècle.
11:23 C'est un immense poète.
11:27 Il va devenir socialiste, il va supporter les révolutionnaires.
11:30 Le problème, c'est que ça va marcher comme ça.
11:33 C'est-à-dire que Staline, au début, ils vont l'adorer.
11:35 Et puis, à la fin, il va se dire, mais...
11:37 Qu'est-ce que je... Je suis poète, mais on veut me faire écrire ça, ça ne va pas.
11:41 Il va se suicider. Il va avoir, je crois, dans les 30 ans, quelques...
11:45 C'est un tombeur de femmes. C'est un côté Depardieu et Alain Delon.
11:48 C'est-à-dire que c'était quelqu'un d'absolument...
11:50 - Il était très beau. - Ah oui, il était très beau.
11:52 L'amant d'Elsa Triolet.
11:55 Il va se balader dans le monde entier.
11:57 Il a un côté Depardieu, c'est-à-dire un peu provocateur, comme ça, truculent.
12:00 Puis provocateur, c'est-à-dire qu'il va aller aux États-Unis.
12:02 Il va dépenser tout le fric qu'il a gagné avec ses poésies,
12:05 parce que c'était immense. Le succès était immense.
12:08 Et puis, voilà, c'est tout le rapport entre la culture, entre la politique.
12:13 Est-ce qu'on écrit pour le peuple ou on écrit déjà pour soi ?
12:17 C'est magnifique.
12:19 Alors, là, je vous le fais, ça fait un peu un télo,
12:21 mais une fois que vous êtes dedans, c'est surtout...
12:23 Il y a de l'amour, de l'aventure.
12:25 Et puis alors, c'est l'histoire de la Russie, de Staline,
12:28 comment Staline arrive et comment il va broyer tout le monde.
12:31 C'est l'histoire d'un homme qui est un peu paumé.
12:33 C'est l'histoire d'un génie. Allez-y, c'est vraiment...
12:35 Il écrit en plus. C'est lui qui avait fait le violon de Goebbels.
12:39 Le Stradivarius de Goebbels, qui est en Gélus.
12:41 Vous avez pas vu ça ? C'était absolument génial.
12:43 Pour moi, c'est une des révélations avec Chacour de cette année.
12:46 Et franchement, c'est un des beaux, beaux, beaux livres.
12:48 Donc ça s'appelle « La vie secrète de Vladimir » de Johan Jäkkönen.
12:53 Et je vais vous me donner envie de le lire.
12:56 On se retrouve dans un instant, on va parler Polar.
12:59 Sud Radio, le coup de cœur des libraires.
13:02 Valérie Expert, Gérard Collard.
13:05 Et on est avec vous pour vous conseiller,
13:08 pour vous donner des envies de lecture.
13:10 On va parler Polar maintenant, à l'occasion du salon d'Ormeson
13:14 qui se tiendra la semaine prochaine, 18 et 19 novembre à Ormeson.
13:20 - Il y a le RER, vous pouvez y aller. Il y a même des navettes de la station de RER.
13:23 Je crois que c'est sucé en bruit.
13:25 - Pour ceux qui sont passionnés en tout cas de Polar,
13:28 on vous le conseille. On vous conseille ce salon.
13:31 Il y aura plus de 60 auteurs qui seront là.
13:34 - C'est le contraire du salon de Paris.
13:36 C'est-à-dire que les auteurs sont disponibles.
13:38 Vous pouvez les toucher, vous pouvez leur parler.
13:40 C'est un côté très convivial.
13:42 - La machine à café, vous verrez, c'est hyper adorable.
13:44 Ils sont tous adorables.
13:46 - Et puis il y a des journalistes aussi.
13:48 J'ai des essais dont je voulais vous parler qui sont vachement bien.
13:51 Et puis il y a le Prix du Quai des Orfevres 2024.
13:55 Et oui, je suis jurée, du Prix du Quai des Orfevres.
13:58 C'est passionnant. Ce sont des débats passionnés.
14:00 On reçoit des manuscrits d'auteurs anonymes.
14:03 Et donc celui-ci qui vient de paraître,
14:05 ne me remerciez pas, Prix du Quai des Orfevres 2024.
14:08 L'auteur, Marcial Caroff, il est universitaire.
14:12 Il est spécialiste du volcanisme ancien.
14:15 Et là, ça se passe dans l'univers des...
14:17 - Des volcans ?
14:18 - Pas des volcans, pas du tout.
14:20 Des laboratoires scientifiques.
14:22 Il y a un professeur qui est en train de donner un cours.
14:25 Et paf, il s'effondre.
14:27 Le légiste, il est autopsié.
14:29 On se rend compte qu'il a été empoisonné au diatomé.
14:32 Alors les diatomés sont des petits organismes,
14:36 un peu comme des algues.
14:38 Et donc c'est précisément ce sur quoi enquête cet homme.
14:41 Ce qui est mort.
14:43 Et puis, il y a de la concurrence dans son labo.
14:47 Donc qui les... Est-ce que c'est un collègue ?
14:49 Est-ce que ce sont des étudiants ?
14:51 Bref, les victimes s'enchaînent.
14:54 Et qui est le coupable ?
14:55 Vous le saurez en lisant.
14:57 Ne me remerciez pas, Prix du Quai des Orfevres.
15:00 Donc Marcial Caroff, ça paraît en poche.
15:03 Fayard, 9,90 euros.
15:04 Moi, je viens de découvrir Nicolas Leclerc, le veilleur du lac.
15:07 C'est chez Soïe.
15:08 Je ne connaissais pas.
15:10 Donc je pense qu'il sera au salon, mais je n'en suis pas sûr.
15:12 Parce que je ne m'en occupe pas.
15:14 En fait, on est dans le Jura.
15:16 Dans un petit village absolument normal.
15:18 Il y a une famille.
15:19 Et cette famille, elle va disparaître.
15:22 Elle va disparaître.
15:23 Et il n'y a qu'une personne qui va s'en tirer.
15:26 C'est Fanny. Elle a 17 ans.
15:28 Alors est-ce que Fanny est coupable ?
15:30 Parce que les enquêteurs sont persuadés que la famille a été assassinée.
15:34 Et donc, est-ce qu'elle est la coupable ?
15:36 Est-ce qu'elle a tué toute sa famille ?
15:38 C'est un... Attendez.
15:40 Mais ça, c'est un pur chef d'oeuvre.
15:42 C'est-à-dire qu'une fois que vous êtes dans l'ordre...
15:44 Il y a plein.
15:45 Alors pour faire genre critique, ce que je ne suis pas,
15:47 mais pour faire genre analyse,
15:49 il y a du harcèlement scolaire, de la jalousie, des secrets, de la drogue.
15:53 Mais surtout, il y a des rebondissements mais ahurissants, extraordinaires.
15:58 Je veux dire, vous êtes là, vous vous dites "non, pas encore, pas encore".
16:01 Et là, ils vous tiennent en haleine jusqu'au bout.
16:05 Et alors quand vous savez qui a tué, alors là, ça vous énerve particulièrement.
16:09 C'est-à-dire que là, c'est le signe d'un bond.
16:11 Non seulement il va vous attenu en haleine,
16:14 et ça ne fait pas "psssss" à la fin.
16:17 C'est souvent ça le problème.
16:19 Et souvent, ce dont on se souvient,
16:21 on oublie le côté rebondissement pour dire "ouais, le type a..."
16:25 - Et là, allez-y, il faut tout relire, il y en a en poche.
16:27 Il s'appelle Nicolas Leclerc, ça s'appelle "Le Veilleur du lac" et c'est chez le Seuil.
16:30 C'est vraiment exceptionnel. Moi, alors là, c'est une dédécouverte de cette année.
16:33 - Très bon.
16:35 Le dernier Connelly, c'est un rendez-vous, tous les mois de septembre.
16:40 "L'étoile du désert" chez Calman Levy,
16:42 donc on retrouve Harry Bosch et René Ballard.
16:45 On retrouve ce duo qui l'a reconstitué.
16:48 L'enquêtrice, elle a quitté le LAPD.
16:51 Elle a pris la direction de l'unité des affaires non résolues.
16:55 Et évidemment, Bosch est à la retraite.
16:58 Elle va retourner le voir en lui disant "Viens me donner un coup de main".
17:01 Ils vont essayer de trouver, de tenter de résoudre une affaire.
17:04 Deux jeunes femmes qui ont été tuées.
17:07 De la même façon, à deux ans d'intervalle,
17:10 il y a un psychopathe aussi qui a massacré toute sa famille.
17:12 Bref, rien de révolutionnaire, mais c'est efficace.
17:16 L'écriture addictive de Connelly, c'est un vrai plaisir.
17:20 Et puis évidemment, la relation entre les deux enquêteurs.
17:23 Connelly, vous pouvez y aller.
17:26 C'est comme le Harlan Coben, je vous en ai parlé la semaine dernière.
17:28 C'est toujours efficace et addictif.
17:30 Ça marche, on a besoin de se vider la tête, d'être pris par un suspense.
17:34 Ça fonctionne, donc on aime bien les retrouver ceux-là.
17:38 Alors, il y a un conflit d'intérêt.
17:41 J'ai mis longtemps, parce que je sais, Valérie me disait "T'as lu le livre de Jacques Montmarry ?"
17:46 Moi, quand on me dit de faire quelque chose, je ne fais pas.
17:49 J'ai lu et franchement, on retrouve le Jacques-expert.
17:53 Je ne vais pas en faire des tonnes, parce qu'on va me dire que c'est du copinage.
17:55 Non, vous n'êtes pas obligé, vous ne serez pas viré si vous ne le faites pas.
17:57 Je ne le ferai pas n'importe comment.
17:59 Donc, on est dans un village.
18:00 Ça s'appelle le Grand Est, chez Calman Levy.
18:02 On est dans un village et il y a un grand propriétaire industriel.
18:06 Il se fait assassiner, franchement, c'est sans regret.
18:10 Il est calciné, mais on retrouve dans la grange une barre de fer sur laquelle il y a des empreintes.
18:18 Et le capitaine qui fait l'enquête se dit "Bon, il n'y a qu'une solution pour retrouver l'assassin."
18:24 "On va faire passer un test d'empreintes à tout le village."
18:28 Et là, voilà, ça c'est l'enquête.
18:31 Mais moi, ce que j'aime chez Experts, c'est qu'il y a trois gamins.
18:34 Il y a trois copains, une femme et une jeune fille.
18:37 Et est-ce que le coupable est dans ce trio ?
18:41 Est-ce qu'il l'est ? Qui il est ?
18:43 Mais alors, il a l'art de rendre les gens...
18:45 Il va jusqu'au fond, psychologiquement, s'y attache.
18:48 Moi, ça m'énerve parce que je me dis "C'est pas possible qu'il y en ait un des trois qui est tué."
18:52 Parce qu'il y a une histoire d'amitié très forte entre ces trois.
18:54 Et puis on se dit "Ah non, ça va être lui."
18:56 Et puis, voilà, allez-y, c'est vraiment...
18:58 Et puis alors, c'est parfait pour les téléfilms.
19:00 Moi, c'est visuel, c'est-à-dire que vous êtes dedans.
19:03 C'est le parfait scénariste.
19:05 Allez-y, vous allez passer un bon moment.
19:07 C'est pas glauque pour...
19:09 Tout est dans la psychologie, dans le suspense.
19:12 C'est bien fait, vous allez passer un bon moment.
19:14 Et puis la fin, ça m'a énervé aussi.
19:16 Parce qu'on la trouve pas, la fin.
19:18 On peut pas dire, mais moi, je trouve que c'est ce qui fait un bon pouvoir.
19:21 C'est quand on s'attend pas à la fin, qu'on est persuadé qu'on a trouvé.
19:25 Et bah non.
19:26 J'en ai pas plus parce que sinon, je vais me faire encore en Irlandais parce que...
19:29 Donc ça s'appelle "Le Grand Est", Jacques Expert, aux éditions Kalman-Levy.
19:33 Voilà, et me demandez, m'envoyez pas des textos pour me dire combien j'ai touché pour en parler.
19:37 Rien du tout.
19:38 Pas assez.
19:39 Non, pas assez.
19:40 Alors, un autre type que j'adore, il est belge.
19:43 Et on le sait depuis très...
19:45 Enfin, depuis longtemps, c'est Paul Collise.
19:47 Il vient d'écrire un livre, un polar qui s'appelle "Devant Dieu et les Hommes", chez HC Editions.
19:52 Et alors, c'est un polar très particulier.
19:54 On est en Belgique, dans les années 50.
19:56 Il y a eu une explosion énorme.
19:59 C'est tiré d'un truc vrai.
20:01 C'est-à-dire qu'il y a eu vraiment une catastrophe minière, où il y a eu près de 250 morts.
20:05 Ça a été absolument abominable.
20:07 Le problème, c'est que dans cette catastrophe, on retrouve un contre-maître qui était honni de tout le monde.
20:13 Et on accuse deux Italiens émigrés, qui sont mineurs, de l'avoir assassiné.
20:19 Et là, vous allez assister à son procès.
20:21 Alors, qui est là ?
20:22 C'est une jeune femme, une jeune journaliste, un Polonaise.
20:25 Et on se demande d'ailleurs pourquoi le gars du journal l'a choisi.
20:28 Il y a un truc... Vous allez voir, c'est un peu bizarre.
20:30 Et c'est une fresque.
20:32 Alors, il y a un suspens.
20:33 Vous savez, j'adore ces polars un peu judiciaires.
20:37 Comme on dit, on est au procès, il y a l'avocat, ça se renvoie, il y a des accusations.
20:42 C'est absolument fabuleux.
20:44 Mais c'est surtout aussi un portrait de la Belgique avec les émigrés de l'époque.
20:51 Parce qu'on ne se rend pas compte, mais les Italiens, à l'époque, par exemple, étaient vraiment...
20:54 Il y avait un racisme incroyable.
20:56 Il y a l'histoire du misogysme.
20:58 Alors, la journaliste femme face au journaliste homme à Bruxelles, à l'époque, je vais vous dire...
21:04 Là, maintenant, c'est pas facile.
21:06 Mais à côté, c'est...
21:08 Et puis il y a cette espèce d'ambiance, de racisme.
21:12 Et puis il y a ce suspens.
21:13 Il y a tout.
21:14 C'est presque entre...
21:15 Même si vous n'aimez pas les polars, c'est presque pas important.
21:18 Il y a un suspens jusqu'au bout.
21:19 Vous voulez savoir s'ils l'ont tué ou pas tué.
21:21 Qu'est-ce qui s'est passé ?
21:22 Pourquoi la fille est là ?
21:24 Mais c'est aussi un beau, beau portrait de la Belgique.
21:27 Un beau portrait.
21:28 Un portrait très réaliste de la Belgique de l'époque, qui nous ramène à notre époque aussi.
21:31 C'est-à-dire qu'on parle des émigrés à notre époque, mais à cette époque-là, c'est très compliqué.
21:37 C'était portugais, italien, c'était beaucoup de racisme.
21:39 Et c'est un vrai écrivain.
21:40 Il a son style.
21:41 On sent qu'il y a de la recherche.
21:42 C'est vraiment...
21:43 Allez-y, ça a été une surprise, parce que ça ressemble pas forcément à ce qu'il écrivait.
21:46 Et puis il faut tout lire de lui.
21:48 Parce que tout est en poche.
21:49 Il avait écrit un truc qui s'appelait "Backup", qui était absolument génial.
21:52 C'est Colise.
21:53 Il sera aussi au salon.
21:54 Je suis très content qu'il soit là, parce que c'est vraiment un type de valeur qu'il faut découvrir.
21:59 - Très bien.
22:00 Donc redites le titre.
22:01 - Alors, ça s'appelle "Devant Dieu et les Hommes", de Paul Colise, avec un Z.
22:06 Et c'est chez HC Éditions.
22:08 - HC Éditions.
22:09 Il y a des essais aussi qui s'apparentent parfois à des polars.
22:12 Alors, il y a "Sambre".
22:13 Vous vous souvenez de ce livre ?
22:14 - Ah bah oui.
22:15 - Absolument qui, moi, est un livre.
22:16 Vous parlez des livres dont on se souvient.
22:17 Alors, c'est une enquête remarquable qui a été faite sur le tueur...
22:22 Enfin, le violeur de la sambre.
22:23 C'est un type qui a été condamné pour avoir violé plus d'une cinquantaine de femmes.
22:28 Et l'auteur, en fait, a décidé de s'intéresser non pas aux tueurs, mais aux femmes qu'on n'a pas voulu croire, qu'on n'a pas voulu entendre.
22:38 Ça va devenir...
22:39 Je vous en parle parce que ça va devenir une fiction.
22:41 C'est devenu une fiction en quatre épisodes qui va être diffusée dans les jours qui viennent.
22:46 Mais le livre, vous pouvez le lire parce que c'est absolument...
22:51 - C'est hallucinant qu'il soit passé en dessous des radars.
22:53 Enfin, c'est incroyable.
22:55 - Ouais, ouais.
22:56 Non, non, c'est...
22:57 Franchement, c'est...
22:58 En plus, c'est Jean-Xavier de Lestrade qui va le réaliser.
23:00 Donc, le livre est d'Alice Géraud.
23:03 C'est sur ce type d'inoscala, un monstre absolu.
23:07 Lisez le livre si vous ne l'avez pas lu.
23:09 Il est paru en poche.
23:11 Il y a un livre aussi que je vous conseille aux éditions de l'Observatoire qui s'appelle "Les enfants du purgatoire" de Claude Ardide.
23:17 C'est un journaliste qui a passé deux mois en hibertion au sein de la brigade des mineurs de Marseille.
23:21 Et là, on n'est plus du tout dans la fiction.
23:23 On sort du livre, on est absolument effaré, bouleversé, secoué par ces drames qui touchent les enfants, les ados.
23:32 Et puis, par ces flics qui sont confrontés à autant d'horreurs.
23:35 On n'imagine pas que ce soit possible.
23:37 C'est atroce.
23:38 Et donc, là, c'est la réalité qui dépasse la fiction parfois.
23:41 - Alors, il y a un chef-d'œuvre.
23:43 Et puis alors là, je me suis...
23:45 Il y a des livres qui sont...
23:47 Tout le monde n'est pas d'accord.
23:49 Mais là, je l'ai fait lire.
23:51 C'est le livre d'Antoine Renan, "Empathie 2".
23:54 Alors, il avait sorti déjà "Empathie 1".
23:56 C'est paru en pocket.
23:58 Et là, c'est vraiment...
24:00 Vous en prenez, mais alors...
24:02 En fait, c'est l'histoire d'un serial killer.
24:04 C'est le parallèle entre le premier.
24:06 Vous pouvez lire le deuxième.
24:08 Alors...
24:10 Je ne vais pas décrire ce bouquin.
24:12 Parce qu'une fois que vous êtes dedans, vous êtes embringué.
24:15 Il y a le personnage de l'inspectrice qui est dans la brigade des viols.
24:18 Alors, il y a toute la relation des inspecteurs face à ce serial killer.
24:24 Vous rentrez.
24:26 C'est-à-dire qu'on essaye d'expliquer pourquoi on est...
24:29 Euh...
24:31 On devient un serial killer.
24:33 Mais alors, surtout l'histoire.
24:35 Ce serial killer, il fait un truc absolument abominable.
24:37 C'est qu'il prévient ses victimes qui vont les violer.
24:39 Et ça peut durer une semaine, deux ans, trois ans.
24:43 Et là, vous suivez le truc.
24:45 Vous êtes dans la tête de la victime.
24:47 Et à la fin, la victime, elle se dit...
24:49 Et c'est là où elle n'attend pas que le gars arrive.
24:51 Et c'est cette enquête pour retrouver cet homme.
24:53 C'est absolument hallucinant.
24:55 La fin...
24:57 Alors, j'en ai encore qui ne s'en sont pas remis de la fin.
24:59 C'est un peu l'art.
25:01 Mais les deux, c'est vraiment...
25:03 Je suis très sceptique souvent sous le fait du tome 2.
25:05 Vous savez...
25:07 Il a eu du succès.
25:09 L'auditeur lui dit, "T'as qu'à en faire un deuxième."
25:11 Et puis, ça ne marche pas.
25:13 Et là, c'est vraiment un pur chef-d'oeuvre.
25:15 On les a lus au bord de la piscine au mois d'août.
25:18 Il y a certaines personnes qui l'ont lus.
25:20 Ils étaient là, mais ils n'ont même plus mangé.
25:22 Je n'exagère pas.
25:24 Ils étaient pris dans le truc à la fois effarés.
25:26 C'est vraiment extraordinaire.
25:28 Allez-y, c'est chez Robert Laffont.
25:30 Ça s'appelle "Empathie, tome 2".
25:33 Et il y a le tome 1 qui est paru en pocket.
25:36 C'est un grand bonhomme.
25:38 Je ne sais pas ce que ça va donner sur la longueur.
25:40 Mais là, c'est deux coups de maître.
25:42 - "Empathie", redites-le.
25:44 - Ça s'appelle "Empathie, tome 2" et "Empathie, tome 1".
25:46 Un chez Press Pocket et l'autre chez Robert Laffont.
25:51 Et il s'appelle Antoine Renan.
25:53 À mon avis, c'est une des nouvelles grandes, grandes, grandes poitures
25:57 de ces dernières années au niveau du polar,
25:59 du niveau de Tilliez, du niveau de Norek et de Gibel.
26:03 - Et puis on vous rappelle Noir sur Hormesson, 18-19 novembre.
26:06 Plus de 60 auteurs de polar.
26:08 Si vous aimez le polar, c'est "the place to be".
26:10 - Ah oui, c'est un des meilleurs salons de polar de cette année.
26:13 Du monde de la guerre, de partout.
26:15 - Allez, à la semaine prochaine.
26:16 - Sud Radio, le coup de cœur des libraires.
26:19 Valérie Expert, Gérard Collat.

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