Véronique Jannot est venue nous parler de son livre « Le présent mon refuge ». En colère après la polémique sur le Dalaï-lama, son rapport à la télévision d'aujourd'hui ou encore son envie de refaire 'Pause-Café', Véronique Jannot a refait sa télé sur RTL !
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00:00 - Oui, cette rumeur, vous en parlez du "bad buzz" qui a agité les réseaux sociaux il y a quelques mois.
00:04 Cette image du Dalaï Lama demandant à un enfant de sucer sa langue, la présentation qui en a été faite, c'est-à-dire décontextualisée,
00:12 ça vous a profondément choqué, vous parlez même carrément de manipulation.
00:15 - Bien sûr, quand on voit quelque chose comme ça, quand on remet en cause un homme tellement merveilleux,
00:23 je trouve que c'est grave, et quand les grands médias se font le relais d'une escroquerie pareille, je suis profondément meurtrie.
00:33 Mais il faut savoir qu'en s'attaquant au Dalaï Lama, vous attaquez tout un peuple, un peuple dont il est la source, dont il est l'espoir vivant.
00:44 Donc c'est très grave, quand on sait aussi ce que le Dalaï Lama a fait pour la jeunesse, pour les enfants tibétains, je trouve ça terrible.
00:53 On ne s'est pas demandé où avait été faite cette... - Mais est-ce que c'est du Congo ?
00:57 - Elle venait de Chine, comme par hasard, dès qu'ils peuvent discréditer le Dalaï Lama, ils le font.
01:03 Elle s'est prise au milieu d'un enseignement du Dalaï Lama avec des milliers de personnes devant lui, le grand-père du petit garçon au premier rang, la maman derrière.
01:14 Sauf qu'on ne les voit pas parce que ce n'est pas cadré comme ça, et que le Dalaï Lama vient de l'Amdo.
01:18 L'Amdo, pour vous dire bonjour, il tire la langue. Et quand les grands-parents donnent des bons mots à leurs petits-enfants, qu'ils n'en ont plus, ils disent "ah bah maintenant, tu n'as plus que ma langue à sucer".
01:29 C'est tout, c'est aussi... - C'est culturel.
01:33 - C'est culturel. - Donc il y avait une volonté de nuire.
01:36 - Il dit qu'à sucer, tout d'un coup, voilà. Parce qu'on a l'esprit mal tourné.
01:39 Et qu'un média, et que les médias reprennent ça, sans se poser les questions de départ, d'où ça vient, et à quoi c'est destiné, je trouve ça, je le dis haut et fort, lamentable.
01:49 J'étais extrêmement en colère.
01:51 - On dit que vous seriez partante pour un retour de Pause Café si on vous le proposait, Véronique Jallon.
01:56 - Ah oui, alors tout de suite. Tout de suite parce que je pense qu'on a besoin de Joël Mazard, de l'écoute d'une Joël Mazard aujourd'hui.
02:03 Et je pense en plus que les problèmes qu'on traitait à l'époque sont totalement d'actualité, un sujet un peu plus violent.
02:11 - C'était sans tabou pour l'époque, process précoce, avortement, la drogue, la délinquance.
02:15 TF1 ne vous disait jamais "attention, on va peut-être un petit peu trop loin".
02:19 - Non. Non. Mais la télévision, je veux dire la chaîne, faisait preuve de beaucoup moins d'ingérence dans les projets
02:29 qu'aujourd'hui. Aujourd'hui, elle a le regard sur tous, même sur les costumes.
02:33 - Il y a plus de frilosité aujourd'hui.
02:36 - Oui, bien sûr. Bien sûr parce qu'on est de plus en plus consensuel.
02:42 En fait, il faut plaire à tout le monde.
02:43 - En plus, de nouvelles thématiques sont arrivées depuis qui concernent les jeunes.
02:46 Je pense par exemple aux réseaux sociaux. Évidemment, c'est très impactant dans leur vie.
02:49 Ça, ça ferait un axe de scénario magnifique.
02:51 - Il faudrait en parler, c'est sûr. On peut faire beaucoup de choses à faire.
02:54 Ça n'existait pas à l'époque. Le portable n'existait pas.
02:57 C'est-à-dire, plein de choses de la tablette n'existaient pas.
03:00 Les ordinateurs commençaient peut-être, mais rien à voir.
03:04 On est vraiment passé dans un autre monde. L'électronique, ça a été une sacrée bascule.
03:09 - Vous en auriez envie en tout cas, on le sent.
03:10 - Moi, j'en aurais envie. La différence, c'est que je n'aurai plus l'âge de mes élèves,
03:14 mais j'ai le même enthousiasme que l'époque.
03:17 - Et plus de sagesse. - Oui, peut-être avec des arguments en plus.
03:20 - On dit que vous pourriez faire votre retour dans la série quotidienne de TF1.
03:24 Demain, nous appartient un faux ou un toxe ?
03:26 - C'est-à-dire que tant que je ne suis pas morte, tu peux faire mon retour.
03:28 - Voilà, c'est ça. - Techniquement, votre personnage n'est pas mort.
03:31 - Il n'est pas mort. J'ai fait trois arches.
03:33 Les trois arches, j'ai été dans le coma.
03:35 J'ai fait trois comas, mais je m'en suis sortie à chaque fois.
03:38 - Mais pas mouru.
03:40 - Voilà, je vais certainement revenir.
03:42 - C'est vous qui avez décidé de quitter la série ou vous l'avez découvert en lisant vos textes ?
03:46 - Ah non, je savais que c'était une arche.
03:49 Il y en a qui ont découvert qu'il mourait à la fin de cette arche
03:53 et que forcément, il quittait la série.
03:55 - C'est ce que vous dites dans le livre. Ça, c'est assez cruel.
03:57 Certains découvrent que leur personnage disparaît en découvrant le scénario.
04:00 - Oui, c'est arrivé.
04:02 Une fois, j'ai vu un acteur qui était avec son agent
04:06 et de toute évidence, il n'était pas de très bonne humeur.
04:11 Et j'ai compris que c'était ce qui s'était passé.
04:15 Qu'il avait découvert qu'il allait quitter la série en découvrant son texte.
04:18 C'est violent quand même.
04:20 - C'est l'expérience que vous avez faite de la télévision d'aujourd'hui
04:22 par rapport à celle que vous avez connue dans les années 80.
04:24 Elle est quand même plus violente.
04:26 - Elle est beaucoup moins humaine, elle est beaucoup moins respectueuse.
04:28 Elle est à tout état en accéléré.
04:30 On passe à côté des gens, on ne se pose pas qui ils sont,
04:32 on ne se pose pas la question de savoir comment ils vont réagir,
04:34 on ne se pose pas la question de savoir si on fait du mal.
04:36 On y va parce qu'on est pressé.
04:38 - Et parce que le temps, c'est de l'argent en plus.
04:40 C'est une vraie usine.
04:42 - C'est une belle usine, qui veut dire qu'il fonctionne.
04:44 - Donc si vous vous rappelle, ce sera avec plaisir.
04:46 - Ah bien sûr.
04:48 - Il en est question pour l'instant ou pas ?
04:50 - Pour l'instant, non. Mais si vous me posez la question dans 15 jours,
04:52 ça sera d'actualité, je ne sais rien.
04:54 Donc c'est pareil, il faut rester disponible.
04:56 Je ne dis pas le petit doigt sur la couture du pantalon,
04:58 mais malgré tout, c'est un petit peu ça,
05:00 parce que c'est décidé vraiment au dernier moment
05:02 en fonction de ce que les auteurs enclenchent dans leur arche.
05:04 Ça écrit, je ne sais plus combien, 15 auteurs et quelques.
05:08 - Une quinzaine d'auteurs, énorme machine.
05:10 - Et plusieurs metteurs en scène aussi.
05:12 C'est une usine, c'est vraiment...
05:14 Mais c'est une belle usine.
05:16 - Il y a une autre série qui va bientôt faire son retour sur TF1,
05:18 c'est "Plus belle la vie". Ils ne vous ont pas approché pour jouer dedans.
05:20 - Non, je ne vous ai pas approché pour jouer dedans.
05:22 "Plus belle la vie", ça m'irait bien.
05:24 Moi, je m'amuse beaucoup plus en radio qu'en télé.
05:26 - Tant mieux pour nous. - C'est vrai.
05:28 Parce qu'on a du temps. On revient toujours à ce facteur temps.
05:30 Il n'y a pas la même tension,
05:32 même de l'animateur qui est là,
05:34 il s'est minuté.
05:36 C'est stressant, la télé.
05:38 L'angoisse toujours de "Qu'est-ce qu'on va mettre quand on fait une télévision ?"
05:40 Le spectateur ne pense pas,
05:42 "Mais comment on va s'habiller ?"
05:44 Rien que ça, c'est une prise de tête.
05:46 C'est une prise de tête.
05:48 C'est vrai que la télé,
05:50 j'aime plus trop en faire.
05:52 J'aime pas trop.
05:54 En même temps,
05:56 il y a l'animateur qui vous met à l'aise
05:58 ou plus ou moins.
06:00 Mais c'est vrai que c'est beaucoup plus de pression.
06:02 La télé, c'est beaucoup de pression.
06:04 - Plus ou moins à l'aise, parce qu'il y en a certains qui ne comprennent pas non plus
06:06 cet engagement spirituel qui est le vôtre, Véronique Genon.
06:08 - Oui, mais c'est vrai.
06:10 - Et certains qui confondent ça encore aujourd'hui,
06:12 qui confondent bouddhisme, méditation avec une forme de secte.
06:14 Ça, ça doit arriver encore aujourd'hui.
06:16 - C'est grave. C'est grave de confondre le bouddhisme
06:18 avec une secte.
06:20 - Mais c'est allé jusqu'à Étienne... - Je ne parle jamais de religion,
06:22 parce que je n'irai jamais
06:24 faire l'apologie d'une religion.
06:26 Mais le bouddhisme, pour moi, est avant tout une philosophie de vie.
06:28 - N'empêche que ça vous a coûté,
06:30 parfois, vous racontez qu'Étienne Moujotte,
06:32 patron de TF1, vous avait carrément demandé
06:34 d'arrêter, je le cite, vos histoires
06:36 de Dalaï-Lama. - Vos histoires avec le Dalaï-Lama ?
06:38 Non, tes histoires avec le Dalaï-Lama, parce qu'on se tutoyait.
06:40 Tes histoires...
06:42 Ok, Véronique, écoute-moi bien. On fait la rentrée ensemble,
06:44 je te le dis devant tes mains,
06:46 mais tes histoires avec le Dalaï-Lama,
06:48 t'arrêtes.
06:50 Et je l'ai regardée, je lui ai dit
06:52 "Étienne, comment tu peux me parler de mes histoires avec le Dalaï-Lama,
06:54 quand on sait que ça veut dire
06:56 tout un peuple en exil
06:58 et un génocide, quand même ?
07:00 Il faut une souffrance,
07:02 il y a des choses.
07:04 Il y avait 6 millions de personnes, il y a eu un million et demi de morts, quand même.
07:06 C'est un grand souvenir pour moi, dans "Avec les stars".
07:08 - Vous dites qu'il faut savoir écouter son corps, dans votre livre,
07:10 je pense que le corps vous a bien parlé,
07:12 pour "Avec les stars". - Il m'a bien parlé.
07:14 Même à un moment, il m'a dit "Bon, ce serait bien que ça s'arrête,
07:16 parce que là, franchement, je suis vraiment soumise à trop horribles épreuves".
07:18 - C'était en 2011,
07:20 ça va, vous n'avez plus de courbatures, aujourd'hui ?
07:22 Ça y est, elles ont disparu.
07:24 - Alors, c'est marrant, parce que quand
07:26 on était encore chaud, quand on sortait
07:28 du studio, on n'était même pas fatigué,
07:30 tellement on est sur les nerfs,
07:32 et sur l'énergie. Le voyage
07:34 en voiture jusqu'à
07:36 chez soi, c'est-à-dire en gros, une demi-heure,
07:38 deux heures, maximum.
07:40 Et on a eu le temps de se décontrailler,
07:42 et d'un coup, il fallait sortir de la voiture, et là, c'était...
07:44 J'ai découvert
07:46 des douleurs, à des endroits
07:48 où je n'imaginais même pas qu'on avait
07:50 un muscle. C'est affreux,
07:52 j'avais mal entre les côtes, j'avais mal dans le cou,
07:54 j'avais mal partout, jusque derrière les oreilles,
07:56 je crois que j'avais mal. C'était terrible.
07:58 - S'il vous rappelait, pour une édition All Stars,
08:00 "Danser avec les stars", avec les anciens candidats,
08:02 vous iriez ou pas ?
08:04 - Peut-être. Moi, j'ai
08:06 adoré tout, sauf le direct. Encore une fois,
08:08 la pression du direct,
08:10 ça m'enlevait tout plaisir. Moi, tout allait
08:12 bien jusqu'au moment de l'ultime répétition.
08:14 Du moment où on était dans le prime,
08:16 j'avais tellement le trac, tellement
08:18 le trac, que ça m'enlevait
08:20 50% de ma joie, et
08:22 au moins 30% de mes possibilités.
08:24 30 à 40% par rapport à ce que je donnais
08:26 à la répétition. - A vous, ça ne vous a pas galvanisé, au contraire ?
08:28 - Pas du tout. - Ça vous a tétanisé ? - Le trac, ça ne me galvanise pas,
08:30 ça me tétanise.
08:32 - Le désir, vous n'avez pas fait que
08:34 le chanter avec Laurent Woulzy, vous l'avez aussi
08:36 éprouvé l'un pour l'autre.
08:38 Vous avez été ensemble pendant une petite dizaine d'années ?
08:40 - Oui, à peu près. - Une belle histoire qui avait commencé
08:42 justement dans les coulisses d'une émission
08:44 de télévision. Il nous l'avait racontée.
08:46 - En fait, je la voyais. Je regardais Pause Café.
08:48 Je voyais Véronique Jeanneau.
08:50 Je la trouvais quand même très très sympa.
08:52 - Vous n'étiez pas le seul. - Et
08:54 un jour, je fais une émission de télévision, je tombe
08:56 sur elle, elle était là, dans Les Invités.
08:58 Alors, j'étais là,
09:00 un peu bouche bée, un peu...
09:02 Et donc, je lui ai dit bonjour comme ça.
09:04 Et comme je partais
09:06 avant tout le monde, parce que j'allais faire une télévision,
09:08 une émission de télé en Belgique,
09:10 en partant, je suis passé devant sa loge et je lui ai laissé
09:12 un mot sous sa porte,
09:14 de la loge, en lui disant que je l'aimais beaucoup.
09:16 Et ensuite, des mois passent
09:18 et je la rencontre un autre jour pour
09:20 un petit
09:22 gala pour les orphelins
09:24 de la police, etc. Et là, elle me parle
09:26 avec sa... Elle avait une amie
09:28 et elle me regarde en riant,
09:30 parce qu'elle devait se rappeler du mot. Pouf de rire,
09:32 les deux filles, là. Et je la regarde,
09:34 je fais bonjour, c'est moi qui vous fais rire ?
09:36 Non, non, non !
09:38 Puis j'arrive le soir, elle rit encore un peu
09:40 et elle me dit bon, est-ce que
09:42 vous voulez pas écrire une chanson pour moi ? Le lendemain,
09:44 je l'ai appelée, j'avais trouvé la musique de Desire Désire.
09:46 - Ah bah ça va pas traîner ! - Ça va pas traîner, ouais !
09:48 - C'est vrai qu'il n'a jamais été aussi rapide.
09:50 Lui qui confond tant habituellement, là, il voulait pas perdre une minute.
09:52 Tout est vrai dans ce qu'il a raconté.
09:54 - Il a été rapide, il a été rapide.
09:56 Ça me fait tellement de drôle quand je l'entends
09:58 raconter ça. - Tout est vrai dans ce qu'il a raconté.
10:00 - Oui, oui. Sauf que c'était pas
10:02 le lendemain, c'était une semaine après.
10:04 Et que moi j'étais pas sur vacances à La Réunion,
10:06 il a réussi à me retrouver. Donc à l'hôtel
10:08 j'étais partie, il a réussi à me retrouver à La Réunion.
10:10 Et quand je suis arrivée
10:12 sur Paris,
10:14 le lendemain, il était là,
10:16 il avait sa cassette, parce que c'est l'époque des cassettes,
10:18 et il me fait voilà, regarde, pour que je te fasse écouter,
10:20 et j'écoute Désire Désire, la maquette,
10:22 et il me dit, tu sais ce qui serait génial,
10:24 c'est qu'on la fasse à deux.
10:26 Et voilà, et ben je dis, ben,
10:28 allez, allez !
10:30 - Bonsoir. - Je te dérange ?
10:32 - Oui.
10:34 - Qui est-ce ? - Madouche.
10:36 - Il est beau ? - Hum, sublime.
10:38 - Et il est mieux que moi ?
10:40 - Il est plus tendre. - Ah bon ?
10:42 - Idiot.
10:44 - Madouche, mon jambon star.
10:46 - Le jambon star, ça on vous en a parlé,
10:48 hein, Béronique Lanois.
10:50 - Mais cette pub, franchement, alors en plus,
10:52 avant de dire oui, avant de faire cette pub,
10:54 j'avais demandé à goûter le jambon.
10:56 - Et il était vraiment bon ? - Il était vraiment bon.
10:58 - Bon, il y avait un cachet qui devait être vraiment bon aussi, non ?
11:00 - Il était bon aussi, mais réellement, je vous le dis,
11:02 aussi sincèrement, c'est que
11:04 si le jambon avait été mauvais,
11:06 je l'aurais pas fait. - Même avec un cachet énorme ?
11:08 - Alors oui, on m'a proposé un cachet énorme
11:10 à l'époque pour faire une autre pub,
11:12 et je trouvais ça trop beauf,
11:14 et je l'ai pas fait, et c'était un pondor.
11:16 Et je souviens, le producteur m'a dit, mais tu peux pas refuser ça.
11:18 Mais j'ai dit, si je peux, mais après ça,
11:20 tu peux te mettre à la retraite. Je lui ai dit, mais mon but,
11:22 c'est pas de me retraiter, c'est de continuer à travailler.
11:24 Donc oui, je refuse le pondor
11:26 parce que j'ai pas envie de faire ça.
11:28 - Votre anniversaire, c'est un 7 mai, Monique Jannot,
11:30 c'est un jour que vous redoutez,
11:32 pas parce que vous allez prendre une année de plus, mais parce que
11:34 vous recevez trop de messages. - Ah mais c'est vrai.
11:36 Non mais c'est ça, c'est terrible.
11:38 - Oui, c'est vrai. - Parce qu'on reçoit
11:40 des dizaines et des dizaines et des dizaines de messages.
11:42 Moi, je peux pas répondre à tout, hein.
11:44 - Vous êtes obligé de répondre. - Ça devient angoissant.
11:46 - Oui. - Parce que vous le ressentez comme une injonction
11:48 de répondre tout de suite, quoi. - Mais,
11:50 je le ressens pas assez. Dans le sens où après,
11:52 je recroise des amis qui m'ont dit,
11:54 "Je t'ai envoyé un message pour ton anniversaire, mais tu m'as pas répondu."
11:56 - Ah bah merci !
11:58 - Moi, je leur dis, "Allez comme ça,
12:00 Monique Jannot !" - Avant, avant. Quand vous envoyez
12:02 une petite carte postale,
12:04 un vrai, d'abord ça demandait un peu plus
12:06 de mal pour vraiment souhaiter
12:08 son anniversaire, là on attend quelquefois
12:10 que ce soit. Alors moi, en plus, c'est annoncé partout.
12:12 C'est annoncé à la radio, c'est annoncé à...
12:14 C'est l'anniversaire de Véronique Jannot aujourd'hui !
12:16 Donc, on va pas rater. Donc forcément, bling bling bling bling,
12:18 ça part, ça tombe. J'entends bling bling bling bling bling !
12:20 Quand vous venez de passer à l'écran,
12:22 bling bling bling !
12:24 Donc, c'est... Mais c'est...
12:26 Franchement, faut dire les choses comme elles sont.
12:28 C'est chiant. Ce qui est chiant, c'est pas
12:30 de recevoir des messages pour son anniversaire.
12:32 C'est joli, c'est gentil. C'est forcément
12:34 que les autres attendent que vous répondiez.
12:36 - Donc, vous l'aurez compris, le plus beau des cadeaux
12:38 que vous puissiez faire à Véronique Jannot pour son anniversaire,
12:40 c'est de ne pas lui envoyer de message. - Non, c'est de ne pas l'attendre de répondre.
12:42 C'est pas pour l'aider.
12:44 C'est juste un message d'affection.
12:46 Mais c'est vrai.
12:48 On n'en finit pas sur "merci" d'avoir remercié des trucs
12:50 et tout, vous partez dans une boucle non-stop.
12:52 - Notez-le le 7 mai. Et après, on vous donne
12:54 son numéro de téléphone avant la fin de l'émission.
12:56 - Foutez-lui la paix, c'est comme le jour de l'an,
12:58 c'est tellement facile. Maintenant, on reçoit un message
13:00 avant Noël, pour préparer Noël à Noël,
13:02 au jour de l'an, au truc, c'est infernal.
13:04 - On sent que ça vous a traumatisé, parce qu'on a un peu long
13:06 sur le sujet.
13:08 - C'est un peu long, mais c'est un véritable regret.
13:10 Voilà, j'arrête.
13:12 11h30, 12h30,
13:14 on refait la télé sur RTL.
13:16 C'est l'heure de refaire l'actu télé
13:18 avec Eva Kruiver.
13:20 - Bonjour Eva Kruiver. - Bonjour tout le monde.
13:22 - Bonjour Eva. - Bon, vous nous promettez de ne pas
13:24 stresser Véronique Jannot, parce que ça fait des années
13:26 qu'elle travaille à sa place intérieure, vous n'avez pas maintenant tout fiché
13:28 là comme ça, avec votre quiz sur la fauteuil
13:30 de la semaine, vous allez être gentille.
13:32 - Namasté Véronique, n'allez pas stresser.
13:34 - Véronique, soyez très attentive
13:36 à ce que Jad va vous affirmer, ce sera un mélange
13:38 de vraies infos, mais aussi
13:40 parfois de vrais intox.
13:42 Vous nous dites si vous y croyez ou pas, et ensuite
13:44 Eva vous délivre la vérité.
13:46 - Alors, jury XXL,
13:48 pour la prochaine saison de Top Chef,
13:50 M6 a annoncé cette semaine qu'il y aurait
13:52 pas moins de 15 jurés pour la
13:54 15ème saison.
13:56 A votre avis, c'est faux ou c'est vrai ?
13:58 - C'est vrai. - Je sais pas, ils rajoutent
14:00 tellement de gens partout que...
14:02 - On dit quoi ? - Ça paraît beaucoup
14:04 intox quand même, c'est beaucoup dans 15.
14:06 - On dit faux. - C'est faux. La production
14:08 ne va pas aller jusque là. Mais il est vrai qu'il y aura
14:10 des jurés en plus d'eux, pour être précise.
14:12 Ils seront donc 6 pour juger les candidats,
14:14 totalisant à eux tous
14:16 15 étoiles pour cette 15ème saison.
14:18 Les deux nouvelles recrues sont féminines
14:20 et d'origine bretonne, Dominique Crenn,
14:22 première femme triplement étoilée Michelin
14:24 aux Etats-Unis, et Stéphanie Loquellec,
14:26 gagnante de l'édition 2011
14:28 au concours. A leur côté,
14:30 les jurys habituels Hélène Darroze, Glenn Vielle,
14:32 Paul Perret et Philippe Etchebest,
14:34 que vous retrouverez d'ailleurs
14:36 dès le jeudi 9 novembre, 23h au commande d'une nouvelle
14:38 émission sur M6, "Un chef au bout du monde",
14:40 dans laquelle il va partir
14:42 à la découverte de la culture culinaire
14:44 des contrées lointaines, première escale
14:46 les îles Marquises, au cœur du Pacifique.
14:48 - Véronique Jeannot, dans votre livre, vous revenez sur l'importance
14:50 notamment du bien manger pour se sentir bien.
14:52 - Ah oui. - Vous évoquez le bio, même si
14:54 vous dites qu'alas, aujourd'hui, les critères
14:56 du bio ont été revus à la baisse. - Ah bah oui.
14:58 Parce que moi je me suis quand même posé la question,
15:00 je me suis dit comment ça se fait qu'en si peu de temps
15:02 on voit dans toutes les grandes
15:04 surfaces rayons bio. Ça a été
15:06 quand même extrêmement rapide. Et bah
15:08 c'est un créneau incroyable
15:10 dans lequel se glissent
15:12 tous ceux qui peuvent s'y glisser.
15:14 Et je me suis dit comment c'est possible,
15:16 quand on sait qu'il faut quand même
15:18 un certain nombre d'années pour refaire
15:20 un sol qui a été surexploité.
15:22 Et en fait, c'est parce que
15:24 les normes ont été abaissées.
15:26 Donc en fait, ce qui est bio,
15:28 moi, c'est vrai
15:30 que je mange au maximum
15:32 bio, mais c'est agriculture raisonnée,
15:34 ça me va très bien aussi. - Votre
15:36 alimentation et plus largement votre hygiène
15:38 de vie, c'est le secret de votre jeunesse éternelle
15:40 Véronique Jeannot. Parce que je vous garantis, vous faites pas vos 40 ans.
15:42 - C'est vrai. - On vous le dit ça, non ?
15:44 - C'est vrai que ça, oui, je sais qu'on me le dit.
15:46 - Vous avez la chance de ne pas faire votre âge
15:48 Véronique Jeannot, parce que le public est parfois cruel
15:50 avec les gens qui vieillissent à l'écran, particulièrement
15:52 avec les femmes. - Ah bah oui,
15:54 les femmes, elles n'ont pas le droit de vieillir.
15:56 Maintenant, j'ai pas peur des rides qui arrivent,
15:58 inévitablement, elles arrivent.
16:00 - 41 ans bientôt.
16:02 - Mais bon, les rides,
16:04 c'est pas forcément
16:06 le plus difficile. Bon, c'est vrai qu'à un moment,
16:08 il y a des choses qui se relâchent,
16:10 c'est comme ça, mais... - C'est la pesanteur.
16:12 - C'est la pesanteur. - C'est normal.
16:14 - Moi, je trouve qu'il faut faire tellement gaffe avec ça.
16:16 Quand on perd ses expressions,
16:18 c'est dommage. Je comprends
16:20 ralentir le temps, parce qu'en plus, quand on est
16:22 quelqu'un de public, c'est compliqué. Donc, il y a des
16:24 petites choses à faire pour apprivoiser le temps.
16:26 Mais le fuir, c'est impossible.
16:28 Et on peut vraiment s'exposer
16:30 à des catastrophes. - Je veux dire que quand on se mouche
16:32 entre les deux yeux, c'est qu'on a fait un peu trop de film.
16:34 Un peu trop remonté.
16:36 Votre anniversaire, c'est un 7 mai,
16:38 Véronique Jeannot, c'est un jour que vous
16:40 redoutez, pas parce que vous allez prendre une année
16:42 de plus, mais parce que vous recevez trop de messages.
16:44 - Ah mais c'est vrai. Non mais c'est ça,
16:46 c'est terrible. Parce qu'on reçoit
16:48 des dizaines et des dizaines
16:50 et des dizaines de messages. Moi, je peux pas
16:52 répondre à tout. - Mais vous n'êtes pas obligé de répondre.
16:54 - Mais ça fait angoissant. - Oui.
16:56 - Parce que vous le ressentez comme une injonction de répondre tout de suite.
16:58 - Mais je le ressens pas assez.
17:00 Dans le sens où après, je recroise
17:02 des amis qui m'ont dit "je t'ai envoyé un message
17:04 pour t'annoncer ça, mais tu m'as pas répondu." - Ah bah merci.
17:06 - Bah...
17:08 - Moi je leur dis "allez comme ça, Véronique Jeannot."
17:10 - Avant, quand vous envoyez une
17:12 petite carte postale, enfin vraie,
17:14 alors ça demandait un peu plus de mal
17:16 pour vraiment souhaiter son anniversaire.
17:18 Là, on attend quelques fois que ce soit.
17:20 Moi, en plus, c'est annoncé partout. C'est annoncé à la radio,
17:22 c'est annoncé... Donc, c'est l'anniversaire de Véronique Jeannot
17:24 aujourd'hui. Donc, on va me rater.
17:26 Donc forcément, bling bling bling bling, ça part, ça tombe.
17:28 J'entends bling bling bling bling.
17:30 Quand vous venez de passer à l'écran,
17:32 bling bling bling.
17:34 Mais c'est... franchement, il faut dire
17:36 les choses comme elles sont. C'est chiant.
17:38 Ce qui est chiant, c'est pas de recevoir des messages
17:40 pour son anniversaire. C'est joli, c'est gentil.
17:42 C'est forcément que les autres
17:44 attendent que vous répondiez. - Donc, vous l'aurez
17:46 compris, le plus beau des cadeaux que vous puissiez faire à Véronique Jeannot
17:48 pour son anniversaire, c'est de ne pas lui envoyer de messages.
17:50 - Non, c'est de ne pas attendre de réponses. C'est pas pareil.
17:52 C'est juste un message
17:54 d'affection. Mais c'est vrai.
17:56 On n'en finit pas, si on remercie,
17:58 on remercie des trucs et tout. Vous partez dans
18:00 une boucle non-stop. - Notez-le le 7 mai.
18:02 Et après, on vous donne son numéro de téléphone avant la fin
18:04 de l'émission. - Foutez-lui la paix. - C'est comme le jour de l'an,
18:06 Noël. Maintenant, c'est tellement facile.
18:08 Maintenant, on reçoit un message avant
18:10 Noël pour préparer Noël à Noël, au jour de l'an.
18:12 C'est infernal.
18:14 - On sent que ça vous a traumatisé parce qu'on a un peu long sur le sujet.
18:16 - C'est un peu long, mais ça mérite un être connu.
18:18 Voilà, j'arrête.
18:20 - Allez, autre à flotter les outres,
18:22 un texte. Allez, la fille. - Christophe Dechavanne
18:24 va bientôt relancer son mythique "Coucou,
18:26 c'est nous" sur France 2. Véronique Jeannot
18:28 croit-elle ou pas à cette info ?
18:30 - Ah, j'y crois.
18:32 J'y crois parce que j'ai lu qu'il allait
18:34 relancer des émissions.
18:36 Donc peut-être que ça peut être un "Coucou,
18:38 c'est nous". Il faisait quand même des émissions formidables
18:40 à l'époque. - Eh non, c'est pas "Coucou,
18:42 c'est nous". - Mais c'en est une autre. - Mais vous aviez raison.
18:44 Il est vrai que Christophe Dechavanne va reprendre l'animation
18:46 sur France 2. Celui qui est l'invité permanent
18:48 de Léa Salamé dans "Quelle époque ?" sera
18:50 aux commandes pendant les fêtes d'une émission rétrospective
18:52 de l'année 2023 qui s'appellera
18:54 donc, en toute logique, "Quelle année ?"
18:56 Il recevra des invités et notamment
18:58 Léa Salamé. Christophe Dechavanne qui
19:00 prépare aussi un doc pour France 3
19:02 consacré aux dérapages les plus mémorables à la télé.
19:04 Il en sera le producteur mais aussi
19:06 le narrateur. France 3 pour
19:08 qui il va aussi produire dès janvier
19:10 une nouvelle animation, une nouvelle émission consacrée
19:12 aux animaux. Elle sera présentée par Sophie Davant.
19:14 - Vous aussi, vous seriez très bien à la présentation
19:16 d'une émission sur les animaux. - Ah, alors là,
19:18 pareil. Oui. Parce que
19:20 j'aime tellement les animaux. Moi, c'est
19:22 une de mes raisons de vivre, les animaux.
19:24 Animaux, nature, c'est...
19:26 - Vous le sentez comment quand vous êtes à Paris, là, pour la promotion ?
19:28 Un peu oppressée ? - Un peu coincée.
19:30 Là, ça commence à me manquer.
19:32 Là, j'ai besoin de retrouver mes arbres, ma rivière,
19:34 mes champs. Ça me manque.
19:36 - Et puis, Paris, c'est pas très namasté, hein.
19:38 Vous le sentez bien. Les gens sont quand même relativement énervés à Paris.
19:40 - Ils sont stressés.
19:42 Et puis, Paris, c'est devenu sale.
19:44 C'est devenu... Il y a un stress
19:46 latent qui est quand même...
19:48 qu'on peut pas ne pas ressentir.
19:50 Et puis, depuis le Covid, je trouve que
19:52 ça a été... que c'est encore plus marqué.
19:54 Je trouve que les gens sont encore plus énervés,
19:56 plus impatients, plus inquiets,
19:58 plus chacun
20:00 pour soi. Moi, je le ressens très
20:02 fort et c'est vrai que ça me... Je crois que c'est ça
20:04 surtout qui fait que j'ai envie de partir
20:06 de la ville.
20:08 - Mauvaise zonde.
20:10 - Mauvaise zone, ouais.
20:12 - Dernière info télé ou dernière intox ?
20:14 - Frédéric Lopez,
20:16 vous voyez qui c'est, il présentera bientôt une émission
20:18 d'humour le dimanche après. - C'est mon téléphone !
20:20 - C'est Frédéric Lopez qui vous appelle
20:22 et qui dit "Ne réponds pas à cette
20:24 question, c'est un traquenard !"
20:26 Et on voit que vous dites vrai
20:28 dans votre truc parce que votre sonnerie, c'est... Moi, je vous prends un bon massage.
20:30 C'est Musique Spa,
20:32 mettez-moi des huiles essentielles, on est bien dans ce studio.
20:34 - Ça nous infuse du bien, là. - Alors, pour le coup...
20:36 - Alors, Frédéric Lopez,
20:38 va-t-il animer une émission d'humour ou pas ?
20:40 Votre avis. - Une émission d'humour ?
20:42 - Vous y croyez ou pas ? - J'y crois pas.
20:44 C'est faux. Frédéric Lopez
20:46 va en fait devoir changer de case le dimanche
20:48 après-midi pour laisser sa place dès le 5 novembre
20:50 17h45 à une nouvelle émission d'humour
20:52 qui s'appelle "En bande organisée".
20:54 Elle sera présentée par Philippe Cabrivière
20:56 et Alex Vizorek, entourés d'une bande
20:58 de jeunes humoristes. Ils reviendront
21:00 sur l'actualité de la semaine dans cette émission
21:02 qui sera enregistrée le samedi, seulement
21:04 quelques heures avant la diffusion.
21:06 Philippe Cabrivière et Alex Vizorek qui sont aussi, vous le savez
21:08 peut-être, sur RTL, Philippe le matin,
21:10 Alex le soir. C'est pourquoi j'ai demandé à Alex Vizorek
21:12 pourquoi il n'avait pas plutôt appelé cette émission
21:14 "RTL du matin au soir".
21:16 En fait, quand l'émission
21:18 a été signée, j'étais encore sur
21:20 une chaîne de radio concurrente.
21:22 Et donc on trouvait ça rigolo d'avoir les deux humoristes
21:24 de chaînes de radio opposées. Le mercato
21:26 ayant fait qu'on se soit retrouvés.
21:28 On aurait pu appeler l'émission
21:30 "RTL TV". Mais c'est pas le but.
21:32 Le but c'est justement un peu d'opposer.
21:34 On a évidemment beaucoup de points en commun, Philippe et moi.
21:36 Mais on a quand même aussi des nuances
21:38 ne fût-ce que vestimentaires
21:40 déjà. Il faut qu'on joue un petit peu
21:42 sur nos antagonismes et...
21:44 Et donc c'est chouette qu'on nous allie
21:46 Philippe et moi vers la fin d'après-midi
21:48 le dimanche. - Qui sera le meilleur ?
21:50 La Belgique ou la France ?
21:52 - C'est pas une question.
21:54 Vous connaissez très bien la réponse.
21:56 Elle vous ennuie, je le sais.
21:58 - Merci Alex Vizorek. Et merci à vous Eva Crevard.
22:00 - Merci à vous. - À la semaine prochaine.
22:02 Véronique Jeannot, au supermarché, vous êtes du genre
22:04 à choisir la mauvaise quête, celle où on attend
22:06 un siècle ?
22:08 - Oui, parce que je préfère
22:10 plutôt que d'aller
22:12 sur les trucs automatiques. Moi j'ai besoin
22:14 de voir les gens. Donc je préfère faire la queue.
22:16 C'est pas...
22:18 C'est pas incroyablement long, évidemment.
22:20 - Non, deux jours ça !
22:22 - Voilà, pour que ce soit quelqu'un qui...
22:24 À part quelqu'un qui...
22:26 qui passe... passer les trucs.
22:28 Je regrette ce monde
22:30 qui devient de plus en plus inhumain.
22:32 Il y a de moins en moins d'humains qui font le travail
22:34 et c'est de plus en plus de machines.
22:36 Je regrette ça. On est de moins en moins
22:38 entre nous. - Est-ce que vous avez de la chance au jeu de hasard
22:40 Vernegiano ? - Ah non, pas trop.
22:42 - Non ? - Non. - Dommage pour vous, parce que
22:44 c'est ce qui arrive maintenant.
22:46 C'est la question fromage ou dessert.
22:48 12h30, 12h30,
22:50 on refait la télé.
22:52 Avec Eric Dussard et Jade.