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Regardez On refait le match du 28 octobre 2023 avec Carine Galli.

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00:00 vous êtes sur RTL. Karine Gali. On refait le match jusqu'à 20h sur RTL. Bonsoir à tous, très heureuse de vous retrouver pour une grande soirée de sports sur RTL avec du foot et du rugby. La finale de la coupe du monde de rugby. C'est ce soir entre la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud. Jean-Michel Rascol, Olivier Magne et Julien Fautras sont en direct du Stade de France. Et puis il y a également de la Ligue 1 avec sa tâche. T'affiches à l'échelle.
00:29 Et pour certains, entre Lens et Nantes, qui compte pour la 10e journée, vous retrouverez Eric Sylvestreau dès 20h. Mais d'abord, place à On refait le match. Une heure de débats passionnés et d'analyses. On va revenir comme chaque samedi sur l'actualité du Ballon Rond avec un casting 8 étoiles. J'ai envie d'être folle aujourd'hui.
00:47 Vu le casting, vous allez rêver. Dominique Sèvrac du Parisien qui avait un bonnet il y a quelques secondes sur la tête et qui finalement a décidé de nous montrer sa belle chevelure. Comment allez-vous ?
00:56 Bonsoir, Kérin. Tout va bien. Un peu mouillé, mais tout va bien.
00:59 Oui, j'ai l'impression que vous avez encore votre parquet fermé. Vous avez l'air de grelotter.
01:03 Oui, un petit peu. J'ai un bilan carbone irréprochable. Je fais tout à pied et parfois on prend un peu d'eau.
01:07 Fabuleux. Je ne sais pas s'il a un bilan carbone positif. Il a une bouteille d'eau à côté de lui. Ça me fait grandement bizarre. C'est Bertrand Latour de la chaîne. Comment ça va ?
01:19 Bonsoir, Kérin. Merci pour la qualité du lancement.
01:23 Je ne vous ai rarement vu avec une bouteille d'eau à côté.
01:25 Tout arrive.
01:26 Vous êtes en pleine forme ?
01:27 En pleine forme.
01:28 Votre bilan carbone ?
01:29 Moins bon que Dominique, mais meilleur qu'un joueur de foot.
01:33 Ah ben oui, forcément. C'est pas difficile. Et enfin, M. François Manardo, comment allez-vous ?
01:38 Pas mal. Je ne sais pas ce que vous avez pris avant le début de l'émission, mais vous êtes visiblement inspiré entre un Eskimo et un type qui sort des 3 A.
01:44 Je ne sais pas ce que vous me réservez, Kérin.
01:48 Il y a 8 verres d'eau à côté de lui au cas où.
01:51 Je suis collectif. Si quelqu'un désire l'hydrater, il consomme beaucoup de fluide.
01:55 Que nos auditeurs et auditrices n'hésitent pas à venir en studio. Il y a des verres qui sont prêts pour abreuver tout le monde.
02:00 Vous voulez connaître le sommaire ?
02:03 Oui, on est venu là pour ça.
02:05 Les auditeurs sont également là pour ça. Avec deux grands débats.
02:08 Les clubs français ont brillé sur la scène européenne cette semaine.
02:11 Le bilan, 3 victoires, 1 nul et 1 seule défaite.
02:14 Voilà le bilan des clubs français qui continuent de refaire leur retard sur les Pays-Bas à l'indice UFA.
02:19 Est-ce que finalement, la Ligue 1 est bien la Ligue des talents ?
02:22 Est-ce que Vincent Labrune aurait raison avant tout le monde ?
02:25 C'est la question qu'on se posera.
02:27 On a le président de l'OM qui a vécu une nouvelle semaine cauchemardesque.
02:30 On reviendra en détail sur les soucis de l'OM à la veille du déplacement très important à Marseille.
02:34 Qui est le principal responsable ou qui sont les principaux responsables de ce fiasco ?
02:39 C'est à vous de me le dire. TechStore, Olas, Grosso ou les joueurs, faites vos jeux messieurs.
02:43 Et puis notre traditionnel baromètre Odexa, Ertel Winamax. Pourquoi ?
02:47 Parce qu'il y a le Ballon d'Or. Ça sera lundi soir bien évidemment.
02:50 Sur la chaîne d'équipe ?
02:51 Exactement. 67ème cérémonie du Ballon d'Or.
02:53 Il y aura même Bertrand Latour qui fera un plateau.
02:56 Pas les interviews cette année.
02:58 Non, c'est Joël Castelli dès 19h30 qui arrive en votre compagnie d'ailleurs.
03:01 Moi j'étais déjà là, je suis une historique vous savez.
03:03 Moi aussi j'étais déjà là.
03:05 Sur le stade rouge.
03:06 Moi aussi. Pour ce qui est du Ballon d'Or, c'est dès 15h sur la chaîne d'équipe jusqu'à 2h du matin.
03:10 Donc surtout venez, c'est la vente.
03:11 2h du matin ?
03:12 Ah bah bien sûr. 67ème cérémonie, on se posera beaucoup de questions.
03:15 Un Français qui va la voir ?
03:18 On en parlera un petit peu plus tard mais vous n'aurez pas la réponse.
03:20 Vous attendrez lundi soir la chaîne d'équipe pour avoir la réponse.
03:23 Et puis à 19h40, messieurs, les débats flash.
03:26 On refait le match, vous avez 45 secondes pour convaincre les auditeurs et vos petits camarades.
03:31 Deux thèmes, Klopp qui se paye Didier Deschamps, dis donc il a osé, sur la gestion de Conate.
03:36 Et puis le nouveau scandale de joueurs parieurs, vous le connaissez dans le foot italien.
03:40 Il y a Fadjoli et Tonali qui ont été suspendus par la Fédération Italienne de Football.
03:43 On refait le match, messieurs, c'est parti !
03:52 Et on va commencer avec la belle semaine européenne du foot français.
03:55 On l'a dit, trois victoires, un nul et une défaite.
03:57 C'est le bilan des clubs français avec des victoires marquantes.
04:00 Notamment celle du PSG qui a cartonné la sémi-finale en 3-0.
04:03 Il y a également des belles victoires en Ligue Europa pour l'OM et pour Rennes.
04:06 Lille a gagné également en Europa League.
04:08 Lens est toujours un vaincu dans son groupe de Ligue des Champions.
04:11 Il a fait match nul 1-1 face au PSV.
04:14 Et puis il y a la défaite, mais ça on peut le comprendre aussi, des Toulousains sur la pelouse de Liverpool.
04:18 Mais la chose très importante, c'est que le retard de la France sur les Pays-Bas,
04:21 l'indice UEFA, s'est grandement réduit cette semaine.
04:24 La cinquième place n'est plus très loin de 20 avec la perspective, évidemment,
04:27 de la gagner et de la garder lors de la Ligue des Champions 2025-2024.
04:32 On espère avoir encore 4 clubs engagés lors de cette campagne.
04:35 L'écart a ainsi fondu, passant de 2,769 au début des phases de groupe à 0,769 actuellement.
04:43 C'est impressionnant ce que les clubs français ont réalisé sur cette phase allée.
04:46 Alors messieurs, est-ce que finalement la Ligue 1 est bien la Ligue des talents ?
04:49 Non. Non. C'est une blague.
04:52 Écoutez, François Manardo va dégainer en premier parce qu'il a dit le non.
04:55 Pour vous, il n'y a pas de talent dans cette Ligue 1 ?
04:58 Non, mais si c'est des talents domestiques, je veux bien.
05:00 Après, les talents à l'échelle internationale au niveau de notre foot de club, là, oui, c'est une blague.
05:04 Vous voyez comme vient de le dire Dominique.
05:05 Non, mais je remarque qu'on prend un sujet qui est celui de l'indice UEFA
05:11 avec les clubs français qui sont en train de fondre sur l'indice d'Ainé Harlandey.
05:16 L'année prochaine, on va fêter les 70 ans d'existence des Coupes d'Europe.
05:21 Et plutôt que de parler de la place du football français qui a toujours autant de mal et de difficulté
05:25 à vendre ses droits à l'international, vu qu'il n'a pas de prestige,
05:27 puisqu'il n'a que deux Coupes d'Europe en 69 ans d'existence, donc 70 ans d'années prochaines,
05:32 on discute de l'indice UEFA entre l'Ainé Harlandey et nous, qu'il y a les 5e.
05:39 C'est quand même pas totalement rien. C'est-à-dire que c'est la politique sociale pour l'avenir du foot français.
05:43 On peut au moins se réjouir.
05:45 Mais si c'est la Ligue des talents, c'est pas fini.
05:47 La Ligue des talents, c'est la formule chère à Vincent Labroune.
05:50 La messe est pas dite. On va voir quand ça donnera off.
05:52 C'est positif.
05:53 C'est un peu Nathalie Boisdelatour.
05:54 Oui mais Vincent Labroune aimait bien également cette formule.
05:57 Et puis c'est lui le président de la LFP aujourd'hui.
05:59 Mais Karine, il s'est rien passé de cette semaine.
06:01 Oh non !
06:02 Mais il n'y a pas de résultat. Il n'y a pas de surprise en fait.
06:05 Paris a battu un Milan inoffensif.
06:07 3-0.
06:08 Lens a réussi à revenir contre le PSV Eindhoven.
06:14 Bon ben c'est très bien. Le PSV Eindhoven est en tête de son championnat.
06:17 A vaincu de son groupe, Lens.
06:18 A vaincu avec 3 buts encaissés.
06:20 Mais bon, c'est pas non plus dinguissime.
06:22 La victoire de Rennes contre le Pana.
06:24 On a vu le Pana contre Marseille. Le Pana est absolument nul.
06:27 Mais il a battu Bratislava. Waouh !
06:28 Il n'y a pas de surprise. Et Toulouse a perdu à Liverpool.
06:31 Et Marseille a gagné aussi. Ça ne vous intéresse pas ?
06:33 Oui, mais si, si. Mais il n'y a pas de surprise non plus.
06:35 Mais vous m'auriez dit, on serait la semaine où Toulouse est allé gagner à Liverpool.
06:38 Mauvais français.
06:39 Je vous aurais dit, non seulement on fond sur les Pays-Bas, mais en plus il se passe quelque chose.
06:43 La France, tu l'as vaut, tu la kiffes.
06:45 Bertrand Latour, vous qui êtes si dur, moi j'ai l'impression que vous avez envie d'être positif.
06:49 Excusez-moi messieurs les rabat-joies, des semaines de 3 Français où il y a 3 victoires, 1 nul et 1 défaite, ça n'arrive pas à chaque semaine.
06:57 C'est un truc qui arrive à l'heure qui arrive à l'heure.
06:58 C'est bien ce qu'on dit. Voilà qui on est.
07:01 La réalité, elle est celle-là.
07:03 Ecoutez-moi, honnêtement, je suis plutôt d'accord sur votre réponse initiale sur le non.
07:10 Je partage cet avis-là.
07:11 En revanche, le fait de noircir le tableau à ce point paraît un petit peu disproportionné.
07:16 Et la surprise, Dominique, c'est qu'il n'y en ait pas.
07:19 La surprise, c'est que les clubs français soient à la valeur supposée la nôtre, c'est-à-dire 4/5ème de l'échelon européen.
07:25 Et que Marseille ne soit pas fait taper par un club grec comme c'est l'heure arrivée au mois d'août.
07:28 Que Rennes ait réussi à l'emporter à l'extérieur.
07:31 Qu'un autre club français que le PSG en Ligue des champions ne fasse pas tâche.
07:35 Et soit même en ballon, soit même meilleur que la valeur absolue de Lens qui se sublime dans cette compétition.
07:41 Mais toi, le tournavant, tu allais perdre à Newcastle.
07:44 Ça, c'est une surprise.
07:45 Dominique, on s'en est pris.
07:46 Donc, on est à l'abri de rien.
07:49 Oui, d'accord, parce que la formule fait que en remportant tous tes matchs à domicile,
07:53 tu es quasiment déjà sûr de te qualifier.
07:56 Le débat n'est pas tant sur le PSG que sur le reste.
07:58 Le PSG, c'est un truc à halle-valeur, on le sait.
08:00 Est-ce que tu crois qu'il y a un frémissement que les clubs français soient au bord cette année ?
08:06 Une prise de conscience ?
08:07 Non.
08:08 La Coupe d'Europe.
08:09 En tout cas, on peut solliciter que ce soit mieux que d'habitude.
08:10 Il y a eu un clic culturel.
08:11 Je ne crois pas.
08:12 On le saura en printemps.
08:13 Dominique, en soi, quelques chiffres quand même.
08:16 Juste quelques chiffres pour vous faire peut-être réagir ou changer d'avis.
08:20 Le classement des clubs français après la phase All-East, c'est quand même important.
08:24 Le PSG est en tête, l'an C2, donc potentiellement qualifié pour continuer en Ligue des Champions.
08:28 L'OM est en tête de son groupe, René en tête de son groupe, Toulouse est troisième à égalité avec le deuxième,
08:33 et Lille est en tête de son groupe de Ligue Europe-Conférence.
08:35 Donc pour l'instant, les clubs français ont été positifs.
08:38 Mais évidemment, il y a un bon début de campagne européenne des clubs français.
08:42 Ah, tu y viens !
08:43 C'est bien.
08:44 Personne n'a dit le contraire.
08:45 La question, c'est est-ce que c'est la Ligue des talents ?
08:46 Il y a un bon début de campagne européenne, on en a vécu quelques-uns par le passé.
08:50 Au printemps, ça fait malheureusement souvent pschitt, puisqu'on le regrette tous,
08:54 qu'il n'y ait que deux clubs français qui aient remporté une Coupe d'Europe.
08:56 Mais pour voir le printemps, il faut déjà passer l'hiver.
08:58 Donc, on a quelque chose qui est en train de se passer.
09:01 Après le mal profond de ce foot français qui est unique sur la place mondiale,
09:05 qui a plus de titres avec la sélection à elle seule qu'il en a avec tous les clubs français qui ont participé aux Coupes d'Europe,
09:10 est-ce qu'il va y avoir enfin une prise de conscience ?
09:13 Parce que c'est difficile de définir ce mal français.
09:15 Mais la prise de conscience, c'est quoi la prise de conscience ?
09:17 C'est très compliqué à analyser.
09:18 - Comment ça se raconte ? - C'est une phase...
09:20 - Je ne vous demande pas de me rappeler l'histoire des clubs français en Coupe d'Europe.
09:23 - C'est formidable, Karine, c'est Lance. - On la connaît, elle n'est pas bonne.
09:25 - Ah, on y vient ! Ce qui est formidable, Karine. - Il n'y a que Lance qui est formidable.
09:28 - Mais non, mais ils ont cinq points. Ils sont revenus à Séville.
09:31 Ils sont revenus contre Arsenal, qu'ils ont battu.
09:33 Ils sont revenus contre le PSV Eindhoven.
09:35 Ils ont cinq points au bout de trois journées.
09:37 Vous m'auriez dit ça, Karine, en août.
09:38 Vous m'auriez dit, Lance va disputer la Ligue des Champs-Ambassadeurs pour la première fois depuis 21 ans.
09:42 Et Lance aura cinq points en trois matchs. Vous m'auriez dit, Karine, arrêtez, soyez sérieuse.
09:45 Ce n'est pas possible.
09:46 Vous savez très bien qu'ils vont rencontrer Arsenal.
09:48 Or, ils ont cinq points.
09:50 C'est formidable.
09:52 Moi, j'ai vécu une année dernière où Marseille n'est pas sortie de la poule,
09:57 n'a pas fini troisième, n'a pas été reversée en Ligue d'Europe.
09:59 Ils ont fini quatrième.
10:00 Ils ont donné une image pitoyable du football français.
10:02 - C'est pas vrai, parce qu'à trois minutes près, ils sont quasiment huitièmes.
10:05 Ils ont mal géré la fin, mais ils n'ont pas été ridicules.
10:07 Ils l'ont déjà été ridicule en faisant zéro point.
10:09 Non, non, non, ils ont déjà été ridicules en prenant zéro France.
10:12 Il y avait le vainqueur de l'Europa League, Frankfurt.
10:14 Il y avait Tottenham.
10:16 Il y avait Portugal et il y avait Tottenham.
10:18 Il n'y avait aucun crack.
10:20 Mais que des clubs qui sont quasiment, qui sont meilleurs qu'Alohom.
10:23 Tu peux finir troisième, tu as le droit.
10:25 Dominique, on ne va pas refaire l'an passé.
10:27 On a envie de parler de cette année.
10:28 Lance rend fier le football français.
10:30 C'est ça la différence.
10:31 C'est énorme.
10:32 C'est ce que je disais.
10:34 Les autres, je vous l'ai dit, tous les clubs sont en capacité de se qualifier.
10:40 Ça n'arrive quasiment jamais pour les clubs français.
10:42 C'est pour ça que moi, Ligue des talents, je ne pense pas.
10:44 Est-ce qu'il y a une prise de conscience ?
10:47 Je ne sais pas bien ce que ça définit,
10:48 puisque à la fin, c'est souvent les plus riches qui gagnent et nous ne le sommes pas.
10:53 Nos joueurs, très vite, partent de notre Chopinat,
10:55 qui est un Chopinat qui est une pépinière.
10:57 Et très vite, nos jeunes joueurs s'en vont.
10:59 Un club français aurait plus de difficultés qu'un club néerlandais, portugais, russe,
11:06 quand ils pouvaient les jouer, à gagner une Europa League.
11:08 Et maintenant, une Conférence League, puisqu'on a un club italien et un club anglais.
11:12 Mais West Ham qui a fini dans la deuxième partie du tableau.
11:15 Mais West Ham, c'est un budget qui est supérieur à celui de l'Olympique de Marseille.
11:18 Quel argent fait que tu gagnes une Coupe d'Europe ?
11:21 Sinon, on aurait gagné plus.
11:23 Il y a la culture club, il y a plein de choses.
11:24 Mais à la fin, c'est souvent les plus riches qui gagnent.
11:26 Qu'on puisse faire mieux et bien mieux, c'est une évidence.
11:28 C'est une évidence qu'on peut faire bien mieux.
11:30 Mais je trouve que là, comme le dit Karine,
11:32 que tous nos clubs soient à la hauteur et soient en capacité de se qualifier,
11:36 déjà je m'en réjouis.
11:38 On verra effectivement à la fin des phases de poule.
11:40 Mais c'est tellement inhabituel que je suis un peu déçu, Domenic, je dois dire,
11:44 que tu boutes ton plaisir.
11:46 Vincent Labrune, cette semaine, il était heureux dans son canapé.
11:49 Oui, mais j'éteins la question de Karine à la Ligue 1.
11:51 Je suis désolé.
11:52 Reims-Lorient et Clermont-Nice en ouverture de la journée,
11:56 les deux matchs que j'ai vus pour l'instant.
11:58 Je n'ai pas pris un plaisir dingue.
12:00 Le PSG ne me donne pas un plaisir fantastique.
12:02 Monaco, c'est très bien. Lille, c'est souvent très agréable.
12:06 Oui, Hakounen, je ne vois pas dans ce championnat,
12:08 je ne suis pas passionné cette saison par le championnat.
12:11 Je suis désolé, Bertrand, il n'est pas aussi palpitant que les autres années.
12:15 Peut-être que ça va venir.
12:16 On a déjà un tiers du championnat, on est à la dixième journée.
12:19 Mais c'est pour ça que la Ligue Europe vous donne un peu de bois au cœur.
12:22 Bien sûr, Lyon, c'est excellent.
12:23 Messieurs, c'est…
12:24 Lyon, c'est très bon.
12:25 C'est très bon.
12:26 Comme Pierre, on nous donne des cours avec une gorge de caserines.
12:29 C'est très bon.
12:30 C'est confirmé, ce n'est pas de l'eau.
12:31 J'avais des doutes, mais le problème, c'est qu'on ne peut rien dire.
12:33 J'avais des doutes sur cette histoire d'eau ou pas.
12:35 En tout cas, Lyon, on va en parler dans quelques instants.
12:37 Vous vouliez parler aussi des résultats.
12:38 Reims-Lorient, ça a terminé sur une victoire de Reims 1-0.
12:41 Effectivement, ce n'était peut-être pas passionnant,
12:43 mais les Rémus ont gagné.
12:44 Et puis, il y avait le classique, évidemment, vous le savez,
12:46 entre le FC Barcelone et le Real Madrid.
12:48 C'est le Real qui s'est imposé 2-1.
12:50 Avec le meilleur joueur du monde.
12:51 Avec Jude Bellingham qui a marqué un doublé,
12:53 qui a offert la victoire dans les arrêts de Jude Bellingham,
12:56 qui est absolument exceptionnel.
12:58 Si on remettait le ballon d'or du début de saison à la main,
13:00 ce serait Jude Bellingham.
13:01 Ce n'est pas le principe du ballon d'or.
13:02 Mais le ballon d'or, on va en parler juste après une courte page de publicité,
13:05 parce que c'est notre traditionnel baromètre Odexa RTL.
13:08 Et nous serons avec Émile Leclerc.
13:09 Vous pourrez lui poser toutes les questions que vous souhaitez, mon cher Dominique,
13:12 mais juste après la pub.
13:15 On refait le match.
13:17 Avec Karine Gally.
13:20 Karine Gally.
13:21 On refait le match jusqu'à 20h sur RTL.
13:25 Nous sommes ensemble pour une grande soirée de foot et de rugby,
13:28 parce que vous le savez, il y aura la finale entre la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud.
13:33 Et je crois savoir que Bertrand Latour sera au sport.
13:35 Eh oui, j'ai hâte.
13:36 C'est super.
13:37 Vous avez une vie trépidante.
13:38 Non mais la pluie, malheureusement, va perturber les conditions de jeu,
13:41 et c'est encore plus déterminant qu'en football.
13:43 Donc j'ai hâte d'aller au Stade de France.
13:46 Je me souviens que Bertrand, vous aviez 15 ans au début de la Coupe du Monde.
13:49 C'est interminable.
13:50 C'est quand même un enfer.
13:52 Eh oui, c'est des sports physiques.
13:53 Ce soir, vous allez prendre plaisir avec deux très belles nations du rugby.
13:57 Vous allez regarder, Karine ?
13:58 Bien sûr.
13:59 Ce sera à suivre avec Michel Rastol, Olivier Magne et Julien Fautrame.
14:03 Mais on va rester un peu sur le foot.
14:05 Vous le savez, il y a notre traditionnel baromètre Odexa RTL Winamax.
14:08 Avec Émile Leclerc.
14:09 Avec Émile Leclerc, bien sûr, que nous allons accueillir.
14:12 Émile Leclerc, qui est directeur d'études d'Odexa.
14:14 Bonjour, Émile.
14:15 Merci beaucoup d'être avec nous.
14:17 Bonsoir, Karine.
14:18 Bonsoir à tous.
14:19 Je suis ravi aussi.
14:20 Il est là, et donc nous nous sommes intéressés au Ballon d'Or,
14:22 parce que la 67e édition va se dérouler lundi soir au Théâtre du Châtelet à Paris,
14:27 notamment en présence de Bertrand Latour.
14:29 Ça, c'est une information importante pour nos auditeurs.
14:32 En direct sur la chaîne Équipe, évidemment.
14:34 Et il y a eu plusieurs sondages avec des résultats très intéressants.
14:37 Émile, vous allez les détailler pour nos auditeurs.
14:39 Et notamment, on s'est interrogé sur l'intérêt des Français pour le Ballon d'Or.
14:42 Alors, est-ce qu'il y a toujours aussi présent cet intérêt pour ce magnifique Ballon d'Or
14:47 qui est remis chaque année aux meilleurs joueurs du monde ?
14:50 Oui, les Français considèrent d'abord à 6 sur 10 que c'est un rendez-vous important du football mondial.
14:56 Les amateurs de football, évidemment, le pensent encore plus.
14:59 Et on a quand même 1 Français sur 4 et 45% des amateurs de football
15:03 qui nous disent que c'est un événement qu'ils suivent chaque année.
15:06 Donc, il y a un véritable intérêt pour cet événement, cette cérémonie.
15:11 Même s'il y a quand même des critiques qui sont émises à l'égard du Ballon d'Or.
15:15 Ils considèrent que c'est une récompense qui met trop en avant l'individu par rapport au collectif,
15:20 qu'il récompense trop souvent les joueurs offensifs.
15:24 Et ils doutent assez peu du fait qu'ils récompensent systématiquement le meilleur joueur du monde.
15:29 Donc, c'est un événement suivi, mais il y a toujours des critiques qui sont émises sur le Ballon d'Or.
15:33 François, on en parlait un petit peu avant l'émission.
15:35 Vous nous rappeliez que vous, quand vous étiez jeune, vous n'êtes pas vieux,
15:38 mais quand vous étiez un peu plus jeune, c'était un vrai moment important,
15:41 que vous attendiez le résultat, que vous alliez acheter les magazines, le France Football.
15:46 C'était quelque chose dans une saison de foot.
15:50 France Football, avec le Ballon d'Or qui était sa propriété,
15:55 après c'est un peu perdu avec le contrat avec la FIFA.
15:59 Il y a longtemps, un ancien directeur de la rédaction de France Football me l'avait confié
16:04 en me disant qu'ils avaient vendu leur amodiable.
16:06 Ils ont récupéré, ils n'avaient pas renouvelé le contrat avec la FIFA,
16:09 ils avaient récupéré le contrôle, peut-être qu'il y a un autre terme qui conviendrait mieux,
16:15 sur le Ballon d'Or.
16:18 Le fait de l'avoir élargi à la chaîne mondiale, en enlevant, et ça, ça a été une bonne chose,
16:24 le jury des sélectionneurs et des capitaines de sélection,
16:27 parce que c'était n'importe quoi, chacun votait pour son continent ou sa paroisse,
16:31 ou contre, parfois, c'est un peu plus cohérent, mais à l'échelle mondiale,
16:36 je trouve que c'est un Ballon d'Or qui s'est un peu perdu.
16:41 À quelle heure ?
16:43 - Bain-Train-la-Tour. - On change d'heure cette nuit.
16:45 Je ne comprends pas. C'est perdu, c'est-à-dire ?
16:47 C'est perdu de quoi ? Il y a 100 journalistes par pays,
16:50 des 100 premiers aux classes en FIFA qui votent sur le Ballon d'Or.
16:53 C'est le nouveau encore règlement qui a été pondu l'année dernière.
16:55 Il y a un nouveau règlement depuis 2022.
16:58 Il y a eu combien de changements de règlement depuis que France Football a récupéré la gestion du Ballon d'Or ?
17:09 Il y en a eu combien ?
17:11 - Beaucoup. - Beaucoup ?
17:13 Qu'est-ce qui ne te convient pas ?
17:15 - La cuisine interne. - Qu'est-ce qui ne te convient pas ?
17:17 Est-ce que les vainqueurs sont cohérents ?
17:20 L'esprit du Ballon d'Or, en tout cas la façon dont il était pensé,
17:27 et mise en œuvre, mis en musique,
17:31 je trouve qu'aujourd'hui, il n'a plus cette saveur, il n'a plus cette crédibilité même.
17:39 Bon, quel que soit le L'Oréal un dix-soir, on a tous une petite idée.
17:43 Mais il a perdu de sa crédibilité, il a perdu un peu de son âme.
17:46 Je ne suis pas d'accord avec toi François.
17:48 Je peux voir sur 25 ans le temps de ma carrière, mon parcours, l'évolution.
17:54 Au contraire, c'est devenu un objectif annoncé par des joueurs en début de saison ou dans une carrière.
17:59 Je me souviens que Paul Pogba, au début de sa carrière, disait énormément qu'il voulait être Ballon d'Or.
18:03 On sait aujourd'hui qu'il ne l'aura pas.
18:05 Benzema aussi au tout début.
18:06 C'est pas grave. Benzema l'a dit.
18:07 Je trouve que la chaîne, l'équipe, lui a donné une dimension encore plus mondialisée, globalisée,
18:13 avec le Drogba à l'appréhentation, avec une cérémonie Tour Eiffel.
18:17 On est sur un show !
18:18 Mais oui, mais avant ça n'existait pas.
18:19 Moi j'ai connu des remises en catimini du Ballon d'Or.
18:21 On attendait la Une de France Football avec la photo du lauréat.
18:26 Et on n'avait pas toute cette cérémonie en grande pompe,
18:29 qui est à la fois à l'image du foot, qui est devenu un show, un business, un truc incroyable,
18:33 mais qui lui a donné encore plus d'éclats.
18:37 C'est que je remets en cause la cérémonie, pas du tout.
18:40 Non, non, mais tu parlais un peu, tu disais que le Ballon d'Or était en train de perdre de sa superbe.
18:45 J'avais compris de ce que tu as dit.
18:46 Au contraire, je trouve que la chaîne L'Equipe et la vie des footballeurs,
18:51 l'obsession d'Ahaaland, d'Ahembappe, je pense que Messi, vis-à-vis de Cristiano Ronaldo,
18:56 je pense qu'il y a eu un match pendant quelques années.
18:58 Si Messi en a un encore lundi, par exemple, si c'est lui, je pense qu'il sera encore très très heureux.
19:03 Ça serait le huitième.
19:04 Ça serait le huitième et que Cristiano Ronaldo, depuis l'Arabie Saoudite,
19:07 regardera tout ça, ou bien il ne le regardera pas, mais il sera encore énervé.
19:10 Je pense que ça fascine les joueurs, c'est un Graal.
19:13 Je pense que des joueurs comme Kevin De Bruyne, Sadio Mane, qui ne sont pas passés loin,
19:18 c'est un rêve aussi qu'ils ont pu toucher de pas loin.
19:22 Sadio Mane l'année dernière...
19:23 Lewandowski.
19:24 Pardon ?
19:25 Lewandowski également.
19:26 Voilà, donc je crois qu'au contraire, ça fascine tout le monde.
19:28 Peut-être qu'on en fait trop, peut-être qu'il y a trop de débats,
19:30 après chacun a son truc, le règlement a changé.
19:32 Aujourd'hui, ce n'est plus exactement le palmarès qui fait que tu peux l'avoir.
19:36 Par exemple, si tu considères qu'un joueur est magnifique en soi,
19:39 qu'il a un éclat, qu'il est sublime...
19:42 L'esthétique.
19:43 L'esthétique, tu peux voter pour lui, y compris s'il a gagné, je ne sais pas moi,
19:46 que son championnat, et puis peut-être qu'il a fait une finale de Coupe du Monde, par exemple.
19:49 Il faut penser à quelqu'un.
19:51 Emile, il y a quelque chose d'important par rapport au résultat du sondage,
19:54 c'est que les Français finalement, ils ne trouvent pas en majorité
19:58 que c'est réellement le meilleur joueur du monde qui est récompensé.
20:01 Oui, exactement. Ils sont 6 sur 10 à considérer que ce n'est pas toujours,
20:05 en tout cas, le meilleur joueur du monde.
20:07 Évidemment, ils peuvent considérer que c'est à l'échelle sur certaines années,
20:10 mais on voit, il y a eu beaucoup de critiques ces dernières années,
20:13 sur le fait que Messi l'ait eu certaines années où ce n'était pas forcément le plus méritant.
20:18 On peut penser à ses coéquipiers comme Iniesta.
20:21 Donc, il y a toujours ces petites critiques, avec notamment le fait que ce soit toujours,
20:25 quasiment systématiquement, des joueurs offensifs qui l'emportent.
20:28 Et on sait que les Français sont quand même attachés au football
20:31 comme un sport collectif, plus que comme un sport d'individualité.
20:35 Il y a peu d'arnaques.
20:37 38% des Français seulement qui jugent que c'est le meilleur joueur qui reçoit le Ballon d'Or.
20:41 Il y a peu d'arnaques, Karine.
20:43 On rappelle que la France est championne du monde,
20:45 et que c'est Modric, le Croate, finaliste de la Coupe du Monde.
20:48 Et la Ligue des champions.
20:50 Non, mais bien sûr, je parle par rapport à la France et cette finale de Coupe du Monde.
20:53 Par définition, le choix du Ballon d'Or est extrêmement subjectif.
20:56 Les gens manifestement pensent certains que ce n'est pas toujours
21:00 le meilleur joueur du monde qui est récompensé.
21:03 J'ai aussi entendu beaucoup de gens se plaindre que Messi ait eu
21:06 certains Ballons d'Or d'office parce qu'il était le meilleur joueur du monde
21:09 au détriment de la récompense d'un palmarès sur une saison CF.
21:13 Les Espagnols notamment quand ils ont gagné la Coupe du Monde.
21:16 Je trouve que de toute manière, le Ballon d'Or ne fera jamais l'unanimité
21:19 puisque c'est tellement subjectif que chacun a sa sensibilité, ses arguments.
21:23 Effectivement, les défenseurs, les gardiens sont moins lafaits que les appellants.
21:27 Le Zamba la dernière, c'était incontestable.
21:29 Je crois que personne l'a dit.
21:31 Cette année, sans doute que ça fera débat.
21:34 Vous avez le verdict ?
21:35 Non, pas du tout. Dans tous les cas, qui que ce soit,
21:38 il y a trois favoris qui se détachent, Mbappé, Allende, Messi.
21:41 Tout le monde pourra corroborer le choix.
21:43 Si c'est Allende, personne ne pourra dire que c'est un mauvais joueur.
21:45 Si c'est Mbappé, personne ne pourra dire qu'il ne le mérite pas.
21:47 Si c'est Messi, il a gagné la Coupe du Monde.
21:49 Franchement, si c'est un des trois, je ne vois pas où on va se lever tôt pour critiquer.
21:54 Il y a des joueurs qui ont gagné la Coupe du Monde sans gagner le Ballon d'Or.
21:56 Messieurs, Emile a interrogi justement les Français sur ce podium
21:59 espéré, souhaité, lundi soir.
22:02 Est-ce que vous pouvez nous en dire un petit peu plus ?
22:03 Et quel est leur podium ?
22:05 Il y a peut-être un petit peu de chauvinisme,
22:07 puisque Kylian Mbappé se détache nettement de ses deux rivaux.
22:11 Il y a 46% des amateurs de football à considérer que c'est lui qui le mérite le plus cette année.
22:16 Devant Allende, à 19%, et seulement 12% pour Lionel Messi qui complète le podium.
22:21 On voit que celui qui est annoncé comme le grand favori,
22:24 selon les amateurs de football, n'est pas celui qui mérite le plus ce Ballon d'Or cette année.
22:28 Certes, il a gagné la Coupe du Monde,
22:30 mais c'est vrai que le reste de sa saison n'a pas été exceptionnel.
22:33 D'ailleurs, je précise qu'on a interrogé les amateurs de football
22:36 sur la compétition qui compte le plus pour les votants,
22:39 qui devrait compter le plus,
22:40 et c'est la Ligue des Champions qui devance la Coupe du Monde.
22:43 Voilà aussi ce qui explique cela.
22:45 C'est intéressant.
22:46 Déjà, je pense qu'il y a un paramètre sur Messi.
22:48 Je pense qu'en France, il y a une forme de rejet de l'argentin
22:52 depuis son passage au Paris Saint-Germain et les déclarations qu'il a pu faire.
22:54 Je pense que la cote de popularité s'est largement écornée
22:57 sur son passage au Paris Saint-Germain.
22:58 Je pense que c'est un élément important dans l'analyse de ces chiffres-là.
23:02 J'ai oublié ce que je voulais dire.
23:06 Mais c'était brillant.
23:08 Je peux juste vous dire que le podium des gens qui ont été interrogés,
23:13 c'est Mbappé, Haaland, Messi.
23:15 Est-ce que ce podium serait le vôtre également ?
23:18 Non, je peux vous répondre, mais il y a un côté paradoxal.
23:20 Ils disent que le critère le plus important, c'est la Ligue des Champions,
23:22 et ils mettent Haaland en numéro 2.
23:24 C'est ça, Messi, Mbappé, Haaland, Messi.
23:27 Qu'ils soient cohérents, les Français, avec eux-mêmes, alors qu'ils n'ont qu'à mettre Haaland.
23:30 C'est vrai.
23:31 Le français, parfois, n'est pas grand-sœur.
23:33 Il y a un petit peu de chauvinisme, forcément.
23:35 Vous savez quoi ? Vous allez nous le donner juste après.
23:37 On en a plaisir.
23:38 Parce que vous avez été beaucoup trop longs.
23:39 Donc restez avec nous, évidemment.
23:41 On refait le match très dur jusqu'à 20h.
23:43 Et juste après la pub, vous aurez le bonheur d'entendre le palmarès de Dominique Sabré.
23:47 Je ne sais pas si ce sera le palmarès de lundi soir,
23:49 mais en tout cas, ce sera celui de Dominique dans quelques instants.
23:52 RTL, on refait le match avec Karine Galli.
23:56 Karine Galli, on refait le match sur RTL.
24:02 On refait le match, on est ensemble jusqu'à 20h avec Bertrand Latour, Dominique Sévrac,
24:08 François Manardo et Émile Leclerc, directeur d'études d'Odoxa.
24:11 On parle du Ballon d'Or.
24:12 C'était le traditionnel baromètre Odoxa-RTL Winamax.
24:15 Et il y a la 67e cérémonie qui a lieu lundi.
24:17 Et vous allez savoir, auditeurs et auditrices, quel est le classement rêvé, souhaité de Dominique Sévrac ?
24:24 Alors écoutez...
24:26 Réfléchissez-vous, Dominique.
24:29 Non, mais j'essaie de réfléchir. Tu te moques de nous ou quoi ?
24:31 Alors, je vais dire 1. Messi, 2. Mbappé, 3. Haaland.
24:36 Très bien. Expliquez-nous peut-être pourquoi.
24:37 Vainqueur de la Coupe du Monde avec un impact considérable sur sa sélection.
24:40 J'imagine que si Messi n'est pas à la Coupe du Monde au Qatar,
24:43 l'Argentine ne serait pas sortie, même s'il passe au tir au but contre les Tuyaux.
24:46 Tu imagines bien.
24:47 Il passe au tir au but contre la France.
24:49 Je pense que l'impact de Kylian Mbappé au sein de l'équipe de France,
24:53 et puis aussi au sein du PSG, il change de champion de France.
24:56 Avec Lens, il y a eu un duel à Mano a Mano, ça finit avec un point d'écart,
24:59 même si le PSG était champion avant.
25:01 Et puis Haaland, pour moi, la réussite de City, c'est d'abord Bernardo Silva,
25:05 ou c'est autant Bernardo Silva, c'est autant De Bruyne, c'est autant Pep Guardiola,
25:08 c'est autant Rodri, c'est autant John Sloane, ce qui monte le plus.
25:11 Non, mais en plus, il est dans les grands matchs.
25:13 Haaland n'est pas forcément là, donc troisième, c'est déjà très bien, non ?
25:17 Premier podium pour Haaland s'il est sur le podium, effectivement.
25:21 Ça serait une première pour lui.
25:23 François, vous lui avez rajouté quelque chose ?
25:25 Haaland et Mbappé, mais si.
25:26 Pour vous, donc, c'est le Norvège.
25:28 Haaland, parce qu'il fait feu de tout bois entre la scène européenne et en Angleterre.
25:34 La Norvège, évidemment, c'est son point faible,
25:36 mais on ne peut pas tout lui mettre sur le dos avec la sélection.
25:39 Il faudrait qu'à la Coupe du Monde, il a fait une belle... Ah, non, n'hésitez pas.
25:41 Dominique.
25:42 Et...
25:44 Je finirai en cracant de n'importe quoi.
25:46 Mbappé, par rapport à sa saison parisienne,
25:49 qui n'est pas si dégueulasse que ça, en équipe de France,
25:52 il est bon, et puis à la Coupe du Monde,
25:55 il est quand même pas mal, pas mal du tout.
25:57 Maintenant, c'est ça aussi le souci, c'est qu'avec Messi...
26:00 Et je reviens sur la marque que tu faisais,
26:02 peut-être qu'il y a un a priori français par rapport à Messi,
26:06 mais peut-être que cet a priori peut s'expliquer, Bertrand,
26:08 par le fait que le public français a eu,
26:10 ce n'est plus un privilège, la saison passée,
26:13 la possibilité vraiment de voir Messi sur l'après Coupe du Monde,
26:16 avec son club, et voir qu'il a été un peu bon,
26:20 souvent moyen, et quelquefois médiocre.
26:23 Et je pense que ça a forcément un impact sur le public français,
26:27 alors que ça l'a sur le jury français de France Football.
26:29 Je pense aussi un petit peu, oui, parce qu'à l'échelle d'un jury mondial
26:33 comme celui de France Football depuis pas mal d'années,
26:35 tu vois surtout quoi ?
26:36 Les matchs de sélection, parce que les matchs du PSG en Ligue 1,
26:39 et le PSG s'est arrêté en 8e de finale,
26:41 on n'a pas besoin de le rappeler,
26:43 et donc Messi, après on ne l'a plus beaucoup vu.
26:45 Sur un tournoi, il a été incroyable.
26:47 Et on rappelle donc la 67e édition du Ballon d'Or aura lieu lundi soir,
26:52 on connaîtra donc qui est le lauréat du Ballon d'Or,
26:55 il y aura également le Ballon d'Or féminin,
26:57 il y a beaucoup de récompenses qui sont données lors de cette cérémonie,
27:00 pour l'instant c'est Lionel Messi qui en détient le plus,
27:03 et il en a déjà 7, l'Argentin.
27:05 Merci beaucoup Emile Leclerc,
27:07 directeur d'études d'Odoxa, d'avoir été avec nous.
27:10 Messieurs, nous allons parler d'un club qui n'est pas prêt d'avoir un Ballon d'Or
27:13 actuellement dans ses rangs, c'est l'Olympique Lyonnais,
27:15 qui a vécu une saison, une semaine pardon.
27:17 Le Lysso quand même n'est pas loin.
27:19 C'est vrai actuellement ?
27:20 Cauchemardesque, alors on va rappeler ce qu'il s'est passé,
27:23 dimanche soir il y a eu une défaite contre Clermont,
27:25 c'était les deux derniers du championnat qui s'affrontaient,
27:27 Clermont a gagné son premier match de la saison.
27:29 Mardi, il y a eu la top, Fabio Grosso,
27:32 qui cherche à savoir qui parle avec les journalistes,
27:36 qui raconte ce qui se passe dans les vestiaires.
27:38 Ca m'a rappelé des bons souvenirs.
27:40 Et puis il y a eu John Textor,
27:42 le président qui après la défaite contre Clermont,
27:45 a dit que cette équipe avait énormément de qualité,
27:47 que c'était l'une des meilleures du championnat,
27:49 et qu'évidemment la Ligue 2 c'était une vaste blague.
27:52 J'aimerais savoir, mon cher Bertrand,
27:54 qui est le principal responsable,
27:56 ou quels sont les principaux responsables ?
27:58 Faites vos jeux, c'est à vous.
27:59 C'est toujours une oeuvre collective,
28:00 mais s'il faut prioriser ce qui a le sens de votre question,
28:03 pour moi le coupable numéro un, c'est John Textor.
28:07 Puisque depuis qu'il a repris le club,
28:09 il y a un certain nombre d'erreurs,
28:11 que ce soit dès l'acquisition,
28:14 que ce soit sur les budgets,
28:16 l'ADNCG où ça coince,
28:17 qui impacte le recrutement,
28:19 sur le fait de changer un entraîneur très rapidement dans la saison,
28:23 et ensuite de devoir choisir un entraîneur qui est très jeune.
28:29 Grosso a été nommé le 16 septembre.
28:31 Qui a peu d'expérience,
28:32 qui n'a pas mené la préparation,
28:34 qui n'a pas choisi ses joueurs.
28:36 D'avoir une communication,
28:38 c'est pas un endroit d'importance,
28:39 là on commence à être un petit peu à la marge,
28:41 mais je pense d'essai, les intérêts de son club
28:44 ne motivent pas suffisamment les joueurs,
28:46 en tout cas ne leur fait pas prendre conscience
28:47 à ceux qui n'auraient pas compris que le club était en danger.
28:50 Pour moi, il accumule les échecs après échecs.
28:54 Dans la méthodologie même de travail,
28:56 il y a un certain nombre d'insuffisances.
28:58 Le recrutement est géré de manière très aléatoire.
29:01 C'est-à-dire que lui, parfois, est directeur sportif,
29:04 il y a d'autres directeurs sportifs qui sont nommés pour le faire,
29:06 mais qui ne le font pas vraiment,
29:07 puisqu'il a plusieurs clubs en même temps.
29:08 Celui de Crystal Palace, qui a le même propriétaire que Lyon,
29:11 parfois, mais son nez dedans, ça n'a aucune cohérence.
29:15 Et le maillon de la chaîne, c'est qu'à la fin,
29:17 tu te retrouves et tu ne gagnes jamais un match.
29:19 Dominique, la réalité, c'est que Lyon est dernier du championnat.
29:21 On plaisante, mais il y a urgence.
29:23 Demain soir, il y a un match très important à Marseille.
29:25 On sait que c'est un choc pour les supporters.
29:27 C'est un match très important pour les Marseillais et pour les Lyonnais.
29:31 3 points en 9 journées.
29:33 Donc, demain soir, s'il y a des fêtes à Marseille,
29:36 ça fait 3 points en 10 journées.
29:38 Vous avez eu un bac scientifique, peut-être ?
29:40 Ça sent clairement la Ligue 2.
29:43 Et, Jean-Textor, je rejoins tout ce qu'a dit Bertrand et dans le déni.
29:46 Je salue Philippe Sanfourche, qui nous répète souvent...
29:50 Qui nous écoute.
29:51 Qui nous écoute.
29:52 Qui nous écoute.
29:53 Qui nous répète souvent ce proverbe, que le poisson pourrit par la tête.
29:57 Oui, il est bien enlevé.
29:58 Et donc, là, forcément, tout va mal à Lyon.
30:04 Qui est donc désormais avec Textor dans le déni.
30:07 Qui ne connaît pas les règles françaises, par exemple, de la DNCG.
30:11 Qu'il a pris de haut, avec l'effet boomerang en retour.
30:16 Donc, il n'y a rien qui va, c'est ce monsieur.
30:17 Bon, après, grosso, il est vexé.
30:19 Il cherche la toux parce que ça le touche, lui.
30:21 Ça toucherait Alexandre Lacazette ou Tolisso ou Le Penan.
30:25 Il n'aurait pas annulé un entraînement.
30:27 Il n'aurait pas enfermé ses garçons pendant 45 minutes.
30:29 C'est comme monsieur est vexé parce que ça fait un mois qu'il est là, 4 matchs, 0 victoire.
30:34 Et que ça touche à son égo.
30:37 Qu'il a voulu nous faire tout un foin.
30:39 Ce monsieur est totalement ridicule.
30:41 J'espère pour Lyon, très très vite, qu'il va partir.
30:45 Mais vraiment très vite.
30:46 C'est-à-dire que si dimanche soir, il y a des fêtes, il faut absolument changer d'entraîneur tout de suite.
30:49 Donc ça sera un troisième en l'espace de 10 journées.
30:51 Alors François, vous avez une vraie expérience en matière de recherche de taupe.
30:55 Il faut le rappeler quand même.
30:56 Et là, c'est vrai que c'est très humain.
30:58 On rit, mais c'est grotesque.
31:00 Lundi, il y a des déclarations de Jérôme Brotten sur RMC.
31:03 Mardi, il y a entraînement annulé.
31:05 Et il y a recherche de la taupe de la part de Fabio Grosso.
31:09 Qui parle ?
31:10 C'est révélateur.
31:11 C'est révélateur d'un club, comme vous l'avez dit les amis, mais qui n'est pas bien dirigé.
31:16 En tout cas, pas comme il l'a été avec un président précédent.
31:20 Et un entraîneur d'un groupe professionnel qui met terme à une session d'entraînement
31:25 parce que son orgueil, son égo a été touché pour aller chercher une taupe.
31:29 Alors que normalement, ça se règle entre quatre murs, entre deux portes, avec la direction.
31:34 Et puis, il ne faut pas non plus faire appel au FBI pour la trouver la taupe.
31:37 Il ne faut pas être grand clair.
31:39 Mais il faut être concentré sur le sportif là, avec le message qu'envoyait Grosso à son effectif.
31:44 C'est qu'un incident qui est périphérique au résultat, il lui donne de l'importance,
31:51 il lui donne de l'amplitude.
31:53 Ça ne fait que confirmer que le club est sur une mauvaise pente.
31:58 On le voit tous dans les résultats.
31:59 Mais qu'en plus, le management ne s'arrange pas.
32:03 Vraiment, on ne peut pas faire ça.
32:05 On ne peut pas arrêter un entraînement pour aller chercher des espions.
32:08 Il a annulé.
32:09 Ils sont perdus.
32:10 Ce n'est pas professionnel.
32:11 François et Dominique, tout au long de la semaine sur l'équipe,
32:14 j'ai fait des débats avec Pierre Boubic, un ancien joueur professionnel,
32:16 et on s'est beaucoup pécharpé.
32:17 Moi, j'ai le même point de vue que vous.
32:18 Ça me paraît totalement ubuesque de chercher la taupe.
32:20 Pour moi, ça n'a aucun sens.
32:21 Il n'y en a pas qu'une.
32:22 Tout le monde parle.
32:23 C'est ça, la vérité.
32:24 Il y a des taupes qui s'ignorent.
32:27 Il y a des taupes qui s'ignorent.
32:29 C'est vrai.
32:30 C'est vrai.
32:31 C'est vrai.
32:32 C'est-à-dire que, par exemple, si vous me dites quelque chose parce qu'on est proche,
32:35 et que vous pensez que ça reste entre nous, et que je le répète à quelqu'un,
32:38 vous me l'avez dit, vous pensez que c'est un secret, et au final, ça ne se répète plus.
32:41 Mais ça se répète très souvent.
32:42 Je vais m'en rapporter plus.
32:43 De Loas Moulin, moi, j'ai connu l'Afrique du Sud de l'intérieur.
32:45 Il y a eu une ou des taupes qui s'ignorent.
32:47 Un paquet.
32:48 Bon, Dominique, pardon, était avec nous en Afrique du Sud.
32:52 Mais il y en avait, des taupes qui s'ignoraient.
32:54 Parce qu'il parle à des journalistes, ils ne se rendent même pas compte
32:56 qu'ils peuvent éventuellement faire du tort au groupe.
33:00 On va continuer de parler de la taupe,
33:02 parce que sur RTL, nous aimons évidemment le foot,
33:04 mais aussi les animaux, c'est important.
33:06 Ce n'est pas votre suite d'ailleurs, du dédicace.
33:08 À Bertrand, à François et à Dominique, si oui ou non,
33:12 l'Olympique Lyonnais va finir en Ligue 2.
33:14 Vous aurez leur réponse juste après une courte page de publicité.
33:17 A tout de suite.
33:29 Nous sommes ensemble avec Bertrand Latour, Dominique Sévrac et François Renardo.
33:33 On est en train de parler de l'Olympique Lyonnais
33:35 qui vit une saison cauchemardesque et qui est en pleine recherche de taupe.
33:38 On le sait, Bertrand, vous êtes un spécialiste football,
33:41 mais vous êtes également un spécialiste animalier.
33:43 Vous avez des infos concernant cette histoire de taupe.
33:45 J'ai des infos sur la taupe, non ?
33:48 Non, mais sur ce que vous disiez par rapport à Bertrand Latour.
33:52 Dites-nous tout, Bertrand.
33:53 Vous et Pierre Bouby, lors de l'émission sur la chaîne ETI, vous nous en parliez.
33:57 Vous le perdez la tête, mon petit garçon, vous n'avez même pas 30 ans.
34:00 Je pensais que c'était ce qu'on se disait pendant la pub, et là je ne pouvais pas.
34:03 C'est l'eau. Franchement, c'est l'eau.
34:05 J'en bois jamais, je devrais arrêter.
34:07 Pierre me disait simplement, et Pierre Bouby qui est un joueur de Ligue 2,
34:11 souvent joué le 21, etc., que ça nécessitait ces missions-là,
34:15 front commun, et que tout le monde soit embarqué dans une aventure collective.
34:20 Et c'est extrêmement difficile.
34:22 Et que s'il y a des gens qui sont hors du groupe ou qui jouent contre leur camp,
34:26 c'est rédhibitoire pour atteindre cet objectif-là.
34:29 Sachant qu'en plus, ils n'ont absolument pas été programmés pour affronter cet épisode-là.
34:34 Et qu'ils comprenaient la démarche de Grosso,
34:36 se disant que s'il y a des ennemis de l'intérieur, pour ces missions-là précises,
34:40 ils n'y arriveront jamais.
34:41 Moi, ça me paraît dingue, puisque je ne comprends pas.
34:45 Mais en tout cas, je vous répercute ça, et ça permet d'apporter un peu de l'eau au moulin.
34:47 Nous revenons sur Grosso.
34:48 Grosso, s'il est dans cette vision-là, il a tout faux ?
34:52 Mais bien sûr, parce qu'en fait, le problème de ce que dit Pierre Bouby à Bertrand,
34:55 c'est qu'en fait, ça ne se décrète pas.
34:57 C'est-à-dire que ce n'est pas parce que Grosso...
35:00 Il devrait déclarer l'état d'urgence, je pense.
35:02 Non, mais en fait, c'est parce qu'il n'a pas réussi à le créer.
35:05 S'il y a des gens qui parlent à des agents, à des journalistes, à des consultants,
35:09 c'est qu'en fait, Grosso, il n'a pas réussi à faire comprendre
35:11 qu'il était l'objet de sa mission, pourquoi il était là, et pourquoi il faut faire corps.
35:15 Grosso, c'est un point pris sur douze possibles.
35:17 Donc, le fait qu'il y ait aujourd'hui des fuites dans son vaisselle,
35:20 s'il commence à chercher la taupe là maintenant, et si jamais il reste,
35:23 il n'a pas fini.
35:25 Toute la saison et toute sa carrière, il y aura des taupes.
35:27 Si un jour, il veut entraîner en Italie, alors là, ça prend l'envie.
35:30 Il a fait des dégâts, les taupes.
35:32 C'est une taupe modèle.
35:33 C'est lui qui n'a pas su créer les conditions qu'il fasse groupe.
35:37 Un groupe, ça marche s'il a envie d'aller à la vie et à la mort pour son entraîneur.
35:42 Et c'est simple que ça veut dire que Fabio Grosso, il ne s'est pas fait comprendre de son groupe.
35:45 Encore une fois, il faut qu'il s'en aille très, très vite.
35:47 Il s'est tiré une balle dans le pied.
35:48 Je reprends un exemple par rapport à des fuites de joueurs,
35:52 des joueurs qui donnent des infos à des journalistes, sciemment ou inconsciemment.
35:56 Dominique Sévrac, il y a 13 ans, ça fait un petit moment, dans le Parisien,
36:01 une info sort sur le fait que Thierry Henry s'est révolté contre Raymond Domenech,
36:07 le sélectionneur, à l'occasion d'un stage de l'équipe de France.
36:09 Le Salo-Rose !
36:10 Tu t'en souviens très bien.
36:11 J'ai été convoqué par Thierry Henry.
36:13 On arrive le soir en direct sur TF1 pour démentir.
36:19 Et en fait, on démentit vraiment très, très, très mal.
36:23 On dément mal ?
36:24 Non, ce n'était pas Claire Chazal, c'était Laurence Ferrari.
36:26 Mais le temps et l'énergie perdus par un groupe dont le but, c'est de gagner des matchs,
36:32 que ce soit réglé en coulisses, encore une fois.
36:35 OK, mais ce n'est pas le boulot de l'entraîneur et ce n'est pas l'entraîneur de donner cette importance.
36:39 Et nous, on avait perdu une énergie, mais folle et dingue, par rapport à chercher la taupe.
36:45 C'est vraiment combattre l'inutile.
36:47 Le mot de la fin, messieurs, je vous pose une question.
36:49 Bien sûr, c'est Raymond Domenech qui a été vexé.
36:51 Karine a demandé à son capitaine Thierry Henry d'aller aux 20 heures de TF1 pour démentir la formation.
36:55 Parce qu'en fait, ça touchait Raymond Domenech.
36:57 Et en fait, c'est toujours pareil quand ils sont vexés.
36:59 C'est toujours pareil.
37:01 C'était après l'Euro 2008.
37:03 C'est des entraîneurs qui sont mauvais, ça, grosso, Domenech, c'est les pires.
37:06 Calmez-vous, Dominique.
37:07 Ne soyez pas des fils de diplôme.
37:09 C'est le député de la main qui a raison qu'il faut punir de cette manière-là.
37:12 Le mot de la fin, je vends oui ou un non ?
37:14 Lyon en Ligue 2, oui ou non ?
37:15 Non. Non. Oui.
37:17 Voilà. Deux non, un oui.
37:19 On rappelle que Lyon joue un match très important.
37:21 Ça sera le dernier match de la dixième journée de Ligue 1.
37:24 Demain, c'est Marseille-Lyon.
37:26 Nous allons passer au débat flash, messieurs.
37:28 Je vous rappelle ce que c'est.
37:29 Vous avez 45 secondes pour convaincre les auditeurs, mais aussi vos petits camarades.
37:33 Il y avait deux thèmes aujourd'hui.
37:35 Il y avait Klopp qui se paye Didier Deschamps sur la gestion de Konaté.
37:38 Et puis, il y a le nouveau scandale dans le foot italien avec des joueurs parieurs.
37:42 On va commencer d'abord avec Didier Deschamps qui s'est fait un petit peu tenser par Jurgen Klopp.
37:47 On va rappeler ce qui s'est passé avant que je vous donne la parole, mon cher Dominique.
37:50 Jeudi, il n'était pas sur la feuille de match. Pourquoi ?
37:53 Parce que Jurgen Klopp part du principe que son défenseur avait besoin de se reposer.
37:57 Et il a expliqué qu'il n'avait pas aimé qu'il joue autant lors du rassemblement international.
38:02 90 minutes lors du premier match face aux Pays-Bas.
38:05 87 minutes lors d'un match amical contre l'Ecosse.
38:08 Il a expliqué que ce n'est pas trois minutes qui permettent à un joueur de se reposer.
38:11 Et il a rappelé aussi que Konaté est un joueur qui se blesse très souvent, ce qui est une réalité.
38:15 Alors, mon cher Dominique, est-ce que Klopp qui tense Didier Deschamps sur ce cas précis, c'est compréhensible et de bonne guerre ?
38:23 C'est l'une des règles, Karine.
38:24 Si Jurgen Klopp, que j'adore, était entraîneur de chanson sur Saône,
38:27 je vous aurais dit qu'ils n'ont pas de moyens, qu'ils n'ont pas beaucoup de défenseurs,
38:30 que l'actionnaire est pauvre, que c'est normal qu'il se plaigne.
38:33 C'est-à-dire que quand c'est un des clubs les plus riches du monde,
38:35 avec un effectif tranquillou, quand c'est un match contre Toulouse,
38:39 que c'est après la victoire, ils en ont mis 5 quand même, ils pourraient se calmer, le petit Jurgen,
38:43 que Didier Deschamps ait une problématique, c'est de préparer un euro et qu'il n'y a pas 150 matchs pour le faire,
38:48 je trouve ça complètement dingue.
38:50 Je ne sais pas pourquoi Jurgen Klopp a perdu les pédales à ce point-là,
38:54 et s'en est pris à Deschamps 10 jours après le rassemblement,
38:56 pour un match qui n'est pas, entre guillemets, le match décisif de Liverpool,
39:00 avec un effectif qui a pléthore de défenseurs.
39:03 C'est complètement fou qu'il ait dit ça, Jurgen Klopp, qui pour moi d'habitude est intelligent.
39:07 Dominique Sévrac prend la défense de Didier Deschamps par rapport au propos de Jurgen Klopp.
39:13 Est-ce que Dominique a convaincu ses camarades Bertrand Latour et François Manardo ?
39:17 Vous aurez la réponse juste après, une courte page de la publicité.
39:20 Quel teasing ! C'est terrible. A tout de suite.
39:33 Nous sommes ensemble jusqu'à 20h avec Bertrand Latour, Dominique Sévrac et François Manardo.
39:38 Dans quelques instants, on va vous donner des informations exclusives sur l'Olympique Lyonnais,
39:42 notamment Dominique, qui est une information très importante.
39:44 Mais quand même, vous avez eu votre débaflage de 45 secondes.
39:48 Pour vous, vous ne comprenez pas du tout que Klopp tente Didier Deschamps sur la gestion de Konaté.
39:53 Est-ce que vous avez convaincu vos petits camarades ?
39:55 On va se tourner vers François Manardo. Est-ce que vous êtes convaincu ?
39:57 Oui, totalement. Totalement convaincu, d'où mes...
40:00 Après, sur le sujet, je trouve qu'il faut un peu plus, par les temps qui courent,
40:04 penser à défendre le football de sélection que le football de Klopp.
40:07 Parce que le football de Klopp grignote de plus en plus de parts de marché
40:11 par rapport à ce foot de sélection. Et voilà, donc il m'a convaincu.
40:14 C'est un grand oui.
40:16 Bertrand ?
40:17 J'ai trouvé que c'était une argumentation pousseive au service d'une analyse erronée.
40:22 C'est-à-dire que Dominique Sévrac découvre le Pérou-Orléans.
40:27 C'est-à-dire qu'il découvre un débat qui est vieux comme les sélections et les clubs.
40:31 C'est-à-dire que l'intérêt des clubs, c'est que les joueurs en sélection jouent le moins possible.
40:36 Et l'intérêt d'y aller des chances, c'est de composer la meilleure équipe possible.
40:39 Et ça arrive très souvent. C'est assez rare que ce soit de manière aussi directe et publique
40:43 que ne le fait Jurgen Klopp.
40:45 Entre deux monuments du foot, on n'a pas été surpris du timing et de la grévolence.
40:49 Mais il y a un lobbying extrêmement important de la part des clubs auprès des joueurs
40:54 pour que quand il y a des matchs amicaux ou quand la campagne du qualif est très bonne,
40:58 ils évitent de jouer notamment le deuxième match.
41:01 Puisque le week-end d'après, les joueurs sont en club.
41:04 Donc c'est très vieux. Ce qui est surprenant, c'est la manière dont il l'a dit.
41:07 Il l'a aussi dit dans un grand sourire.
41:09 - Oui, mais c'est ça qui est surprenant, Bertrand.
41:10 - Enfin, les propos sont...
41:11 - Pourquoi on en parle ? On sait très bien que c'est historique, la sélection des clubs.
41:14 - C'est juste que là, il le dit de manière publique. Mais ça ne change rien.
41:16 - Donc, Bertrand, pas de point pour Dominique.
41:18 - Pas du tout.
41:19 - Je suis désolée, vous n'aurez pas le point. On va passer au deuxième débat.
41:22 - Je voulais rebondir sur l'arbitrage de Bertrand.
41:24 - Il est 19h53, c'est votre moment.
41:26 François Manardo, alors il faut savoir...
41:28 - On peut faire moins de 45 secondes ?
41:29 - Vous faites ce que vous voulez, c'est 45 maximum.
41:31 Il y a un nouveau scandale dans le foot italien.
41:33 Il y a deux joueurs parilleurs qui ont été sanctionnés.
41:35 La Fédération italienne de football a infligé au milieu de la Juventus,
41:38 Nicolo Fagioli, une suspension de 7 mois.
41:41 Il est âgé de 22 ans.
41:43 Fagioli a reconnu avoir fait des paris sportifs sur des plateformes illégales.
41:46 Les dettes de jeu ont dépassé les 3 millions d'euros.
41:48 Et hier, il y a la suspension de Sandro Tonali, 23 ans,
41:51 qui a été confirmée par la FIFA.
41:52 Lui a été suspendu 10 mois suite à de multiples paris polyverses.
41:56 Et pas de procédure contre Nicola Zagnolo, lui.
42:00 C'est la Fédération italienne qui l'a annoncé aujourd'hui.
42:03 Alors, faut-il être indulgent ou blâmer les joueurs ?
42:07 François, vous avez 45 secondes.
42:08 - Plus de 45 secondes, votre lancement.
42:09 Alors moi, je trouve qu'il faut blâmer, évidemment, parce qu'il y a une faute.
42:13 Je trouve que les sanctions sont beaucoup trop lourdes.
42:16 La durée est excessive, surtout pour des joueurs, quand même,
42:20 même s'ils font des carrières un peu plus longues que la moyenne.
42:23 Mais il faut plus penser, on n'est plus à la fin des années 70,
42:27 avec le scandale du Zocalcio.
42:28 Ces types qui se mettent en faute, ils ont une addiction au jeu.
42:31 Je pense qu'il faut insister sur l'accompagnement
42:35 pour qu'ils arrivent à se défaire de cette addiction au jeu.
42:38 Parce que ce n'est pas des hors-la-loi volontaires.
42:41 Ce sont des hors-la-loi malgré eux, comme il y a des taupes qui s'ignorent.
42:44 Donc, je trouve que les sanctions sont trop lourdes.
42:46 Il faudrait un peu plus insister, voire beaucoup plus,
42:48 sur comment sortir ces types de lorgnards.
42:51 - Donc, il faut être plutôt indulgent pour François Manardo.
42:54 Et c'est également ce qu'a demandé la Fédération de foot italienne,
42:58 qui a dit qu'il voulait les protéger, qu'il voulait les accompagner,
43:00 parce que ce sont des jeunes joueurs.
43:02 C'est pour ça que j'ai donné leur âge, notamment.
43:04 Convaincu ou pas, Dominique ?
43:06 - Pas totalement, François, parce que c'est tellement eu un mal,
43:09 un poison qui ronge les sportifs en général, d'aller parier.
43:13 On l'a vu, nous, en handball, on a été concernés.
43:16 Le tennis est souvent concerné.
43:18 - Pas pareil de parier contre son équipe, quand même, que de jouer au jeu.
43:20 Ça n'a rien à voir.
43:21 - Il y a tellement d'enjeux financiers.
43:23 On voit que des joueurs, aujourd'hui, sont prêts à aller jouer en Arabie Saoudite
43:25 pour gagner de l'argent, comme s'ils pouvaient en gagner pendant 100 ans.
43:29 - Ce n'est pas interdit, ça ?
43:30 - Oui, ce n'est pas interdit.
43:31 Mais ils sont tellement sujets à ça,
43:33 que c'est tellement un mal qui les ronge,
43:35 que si tu ne frappes pas fort, si tu n'es pas dissuasif,
43:38 si tu ne donnes pas envie de ne pas recommencer à d'autres,
43:41 si tu n'es que dans l'éducation, ça ne marchera pas.
43:44 Je comprends les 10 mois.
43:46 - Donc c'est un non.
43:47 Bertrand, est-ce que François vous a convaincu ?
43:50 - Argumentation brillante au service d'une analyse fondée.
43:53 Je souscris tout ce qu'a dit François.
43:55 Je ferai aussi court et ça lui permettra de me répondre.
43:58 - Oui, par rapport au lobbying.
43:59 Une chose importante, parce que tu as parlé de lobbying.
44:01 Quand on parle de la sélection française,
44:03 on ne parle pas franchement toujours de lobbying.
44:04 Mais à l'échelle de 55 fédérations,
44:06 avec des petites fédés qui ont des joueurs
44:08 qui jouent dans des clubs importants en Europe,
44:10 là le lobbying et la pression sont 100 fois plus forts
44:14 sur les épaules de ces joueurs qui ont des super beaux contrats,
44:17 mais qui peuvent être des joueurs de Macédoine,
44:19 qui peuvent être des joueurs de pays moyens en Europe.
44:22 Et là, c'est vraiment quelque chose qu'il faut combattre.
44:24 C'est pour ça que je parlais de défendre toujours,
44:26 et il y a trois journalistes autour de moi,
44:28 et vous avez des caisses de résonance que moi je n'ai pas,
44:30 de défendre encore et toujours ce foot de sélection
44:33 par rapport au foot de club.
44:34 Voilà, je veux que tu aies changé le sujet,
44:36 mais ils s'en foutent.
44:37 Non, mais c'était un dédot !
44:38 C'était un dédot débaflage, Karine !
44:40 Quand il y aura un joueur macédonien qui jouera à Liverpool,
44:42 vous me prévenez.
44:43 Il y a une information très importante qui est...
44:45 À l'Inter Dominant, par exemple, Pendef,
44:48 qui a été champion d'Europe avec eux, pas mal.
44:50 À Liverpool, je vous ai demandé, pas à l'Inter !
44:52 À Liverpool, sur la scène...
44:53 Dominique Sèvrac, vous avez une information très importante
44:55 que vous pouvez nous donner,
44:56 parce qu'on a parlé de la situation à l'Olympique Lyonnais,
44:58 et demain c'est le match en clôture de cette dixième journée
45:01 entre Marseille et Lyon.
45:02 Dites-nous tout.
45:03 Oui, il y a le feu à la maison Olympique Lyonnais, on l'a dit.
45:05 Et là, pour le déplacement demain à Marseille,
45:08 le groupe va bientôt tomber,
45:09 et il n'y a pas Ryan Cherki dedans.
45:12 Fabio Grosso a tranché.
45:14 Donc il se passe d'un des joueurs les plus talentueux qui fait débat.
45:17 Il y en a qui adorent, il y en a qui le trouvent trop perso.
45:20 Bon, là il sort d'une séquence en équipe de France Espoir
45:22 avec Thierry Henry où il était formidable.
45:24 En tout cas, je pense qu'il a un problème personnel avec lui,
45:26 puisque depuis le début de son mandat, Grosso,
45:28 c'est un coup il ne débute pas, un coup il débute, un coup il ne débute pas.
45:31 Et quand il débute, il le sort très vite.
45:33 Donc voilà, le torchon brûle entre les deux hommes.
45:35 Ça n'augure rien de bon.
45:36 Et le débat ne fait que commencer.
45:38 Et évidemment, ils en parleront toute la soirée avec Eric Silvestro.
45:40 Et pour continuer sur l'Olympique Lyonnais, c'est une info de l'équipe,
45:43 le mandat de Santiago Cucci, le président exécutif intérimaire,
45:47 qui a été engagé juste après le départ de Jean-Michel Aulas,
45:50 va prendre fin.
45:51 Donc décidément, rien ne va du côté de l'Olympique Lyonnais.
45:54 Merci beaucoup, messieurs, d'avoir été à Métropole.
45:56 Merci, madame.
45:57 Merci d'avoir fait le match.
45:58 La semaine prochaine, vous retrouverez évidemment Philippe Sanfoche
46:00 filé au Stade de France Jeune Hommes.
46:02 Merci, Karine.
46:03 Avec votre bouteille d'eau, d'après vous.
46:05 C'est intérieur, les stades.
46:06 Dans quelques minutes, juste après une courte pause de publicité,
46:08 avec Gaël Jordana pour les infos,
46:10 et avec Eric Silvestro pour vivre cette grande soirée de sport.
46:13 Merci.
46:14 Merci à tous.
46:15 Vous avez même le tweet avec les ratons là-bas.
46:16 On refait le match.
46:18 Avec Karine.
46:20 C'est Karine !

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