On refait le match du 23 mars 2024

  • il y a 6 mois
Regardez On refait le match du 23 mars 2024 avec Florian Gazan.

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00:00:00 Bonne soirée sur RTL.
00:00:02 RTL, vivre ensemble.
00:00:08 19h20h30, on refait le match sur RTL avec Florian Gazan.
00:00:15 On refait le match sur RTL jusqu'à 20h30, 90 minutes de débat foot niveau Ligue des champions,
00:00:24 pour aborder tous les sujets qui font l'actualité du foot sur le terrain et en dehors, notamment les bleus qui affrontent l'Allemagne à 21h.
00:00:32 Match à suivre in Gänze, ça veut dire en intégralité dans la langue de Goethe et de Mario Goethe, sur RTL ce soir.
00:00:38 Que faut-il attendre de ce match ? Du gardien aux attaquants, quelles sont les certitudes et les incertitudes autour des bleus à 3 mois de l'Euro ?
00:00:44 Des bleus sans Antoine Griezmann, mais avec pas mal de questions. Didier Deschamps, sélectionneur des bleus jusqu'à la Coupe du monde 2026, quoi qu'il arrive.
00:00:52 C'est Philippe Diallo, le président de la fédération, qui l'a confirmé au Figaro. Est-ce que c'est une décision judicieuse ?
00:00:58 C'est la preuve que Didier fait un peu ce qu'il veut aujourd'hui, que c'est lui le vrai patron du foot français.
00:01:02 Les bleus toujours, mais l'équipe de France Olympique, Karim Benzema, s'est dit intéressé à l'idée d'être un des 3 joueurs de plus de 23 ans autorisés à jouer ses JO avec les bleus.
00:01:10 Est-ce que ce serait la recrue idéale ? Le peuple est en droit de le savoir.
00:01:14 Les salaires de la Ligue 1, comme chaque année le journal l'équipe a publié son numéro consacré aux rémunérations des joueurs, des coachs, des arbitres.
00:01:21 Qu'est-ce qui est le plus surprenant, le plus choquant ? On va en débattre.
00:01:24 Et puis à partir de 20h, Karim Ghali qui nous rejoindra pour les fameux débats flash. 4 débats, 45 secondes pour convaincre les autres.
00:01:31 Il sera question ce soir, Pelmel de Mc Donald, nouveau sponsor de la Ligue 1.
00:01:35 Hervé Renard qui va quitter les bleus après les JO.
00:01:37 Antoine Combois est déjà de retour à Nantes et l'arbitrage français dans la tourmente.
00:01:41 Ce soir, comme dirait Bouba, que des numérodices dans ma team.
00:01:44 Chef de presse en équipe de France, il a été l'homme qui murmurait à l'oreille de Raymond Domenech, qui malheureusement avait souvent des boules de pièces à ce moment-là.
00:01:50 François Manardo, bonsoir.
00:01:52 - Bonsoir. - Là, François en forme.
00:01:54 - Vous utilisez bien la langue de Goethe, j'ai l'impression. - Oui, j'ai fait 7 ans d'allemand, il faut bien que ça serve un jour.
00:01:58 Il ne se posera pas la question de savoir si Kevin De Bruyne, Thibaut Courtois ou Romelu Lukaku vont faire les JO,
00:02:04 puisque la Belgique n'est pas qualifiée en foot pour les JO.
00:02:06 Stéphane Pouwels, bonsoir.
00:02:08 - Bonsoir une fois, c'est facile ça. - Vous savez, la dernière fois que les Belges ont été champions olympiques de foot.
00:02:12 - Oulah, personne n'était né. Mais nos grands-parents n'étaient pas nés non plus. - 1920.
00:02:16 - Voilà. - Ça c'est de la foule.
00:02:18 - J'ai bossé moi. - Ah ouais ouais.
00:02:20 - C'était en verre les jeux ? - Oulah, Paris.
00:02:23 - Ah mais monsieur Cassand alors ! - Attendez, allez, mollo.
00:02:26 Et enfin, il a un point commun avec Zindi Didan, alors pas le compte en banque ni l'implantation capillaire, mais la passion du padel.
00:02:32 Sébastien Tarragoud, l'équipe, bonsoir.
00:02:34 - Oui mais moi j'ai pas de terrain de padel à moi. - Bientôt ça va venir.
00:02:38 - J'ai écouté moi aussi Booba récemment et en 2024, c'est très inquiétant de voir son rapport avec les femmes.
00:02:43 - Oui ça, bon. - Vous voulez qu'on fasse un débat là-dessus ?
00:02:46 - Non mais c'est intéressant d'écouter les nouveaux titres. - Avec la pharmacologie aussi.
00:02:50 - C'est intéressant. - Oui.
00:02:52 - Bon, on va pas parler de Booba, même si on parlera des femmes et du foot féminin également ce soir.
00:02:55 On va attaquer évidemment avec les Bleus, car au-delà de ce France-Allemagne de ce soir, il y a beaucoup de sujets à aborder.
00:03:00 Vous écoutez RTL, vous avez bien raison. A tout de suite pour "Refais le match".
00:03:04 Florian Gazan, on refait le match sur RTL.
00:03:08 On refait le match
00:03:12 avec Florian Gazan.
00:03:14 On refait le match qu'à 20h30 sur RTL avec Stéphane Pouwels, François Manardo et Sébastien Tarrago.
00:03:18 Ce soir, France-Allemagne, que vous suivez à partir de 21h.
00:03:21 Sur RTL avec Eric Selvestreau ici et Nicolas Argerojo et Philippe Sanfourche qui sont à Lyon
00:03:26 et qui nous communiqueront la compo des Bleus dès qu'on l'aura, c'est-à-dire incessamment.
00:03:31 Sous peu, on va parler de ce match contre l'Allemagne, Payot de 7 euros, sans Antoine Griezmann.
00:03:37 On parle souvent, messieurs, de Mbappé dépendance, mais est-ce qu'il n'y aurait pas aussi et surtout une Grisou dépendance en bleu ?
00:03:43 On va le voir, puisque ça fait 84 matchs que Antoine Griezmann porte les couleurs de l'équipe de France.
00:03:50 Donc c'est difficile finalement de répondre à cette question.
00:03:53 On connaît bien entendu le lien qu'il apporte et surtout sa capacité à se renouveler.
00:03:58 Moi, ce qui ne m'est pas de chez lui, c'est qu'à un moment, il a voulu faire le match avec Mbappé.
00:04:03 Il y avait un peu d'ego, un peu de tension entre les deux joueurs.
00:04:07 Et puis, il a compris, il a eu l'intelligence de comprendre que c'était devenu l'équipe de Kylian Mbappé,
00:04:11 que c'était Génération Mbappé et qu'il fallait se réinventer pour être toujours un joueur important dans cette équipe.
00:04:17 Il a su le faire à la Coupe du Monde et c'est grandiose.
00:04:20 Donc, est-ce que l'équipe de France est dépendante d'Antoine Griezmann ?
00:04:25 Moi, je pense que personne ne peut répondre à cette question et j'espère qu'on n'y répondra pas non plus cet été,
00:04:29 puisqu'il sera là pour disputer l'Euro.
00:04:32 Il faut l'espérer. Mais c'est vrai qu'il a un poste un petit peu hybride dans cette équipe de France.
00:04:36 C'est une sorte de courroie et on se demande en son absence comment ça va fonctionner, tellement il semble essentiel.
00:04:41 C'est la boîte noire du jeu de l'équipe de France.
00:04:44 On le vérifie depuis presque 2014, qui a été sa première phase finale avec les Bleus.
00:04:53 Et puis, ce niveau a augmenté, ce qui est aussi sidérant pour un joueur qui file sur ses 32-33 ans.
00:04:59 C'est qu'on a rarement le souvenir de l'avoir trouvé moyen moins, voire médiocre.
00:05:05 Il arrive quand même à garder un niveau de jeu moyen assez élevé.
00:05:10 Et quand il est en forme, je vois difficilement comment on peut s'en passer.
00:05:15 On va vérifier ce soir ce que ça peut donner.
00:05:18 Alors, ça reste un match amical, intercalé avec des dates de Ligue des Champions importantes qui arrivent
00:05:24 et qui concernent Mbappé comme Griezmann d'ailleurs.
00:05:27 Mais oui, je pense que l'image de la boîte noire le résume assez bien.
00:05:30 Ce qui est intéressant, pour ne pas répéter ce qu'ont dit les deux copains,
00:05:34 ce qui m'intéresse c'est le liant aussi de ce qu'il peut faire dans un vestiaire.
00:05:39 Par exemple, j'ai un de mes copains qui joue à l'Atlético Madrid et il me dit le rôle qu'a Griezmann.
00:05:46 Axel Witzel, pour le citer, me dit que c'est impressionnant de ce qu'apporte Griezmann tous les jours dans le vestiaire.
00:05:52 Le sourire, la bonne humeur, je pense que toi tu l'as vécu aussi.
00:05:55 Je pense que c'est une vraie valeur ajoutée.
00:05:57 Ce n'est pas parce qu'on a une bonne ambiance dans le vestiaire qu'on joue mieux sur le terrain,
00:06:00 mais je pense qu'indirectement il crée une dynamique collective.
00:06:03 Je pense que Griezmann est vraiment un type qui fait d'air, sous ses airs de gentil, de bienveillant.
00:06:07 C'est mon regard.
00:06:09 Mais je pense qu'aujourd'hui on va se rendre compte, comme dit Sébastien, c'est la première fois qu'on joue sans lui,
00:06:14 que l'équipe de France va jouer sans lui.
00:06:16 Je pense que vous allez peut-être par moment vous dire "tiens, le Grizou me manque"
00:06:20 comme j'entends encore ici dans ce studio il y a quelques temps,
00:06:23 où il fallait quasiment plus jouer Griezmann et plus l'appeler.
00:06:26 On a un premier désaccord, c'est-à-dire que je ne crois pas que l'influence d'Antoine Griezmann,
00:06:31 et je sais que l'influence d'Antoine Griezmann dans le vestiaire, elle est limitée Stéphane.
00:06:35 Son influence elle existe à travers ses prestations, à travers son jeu,
00:06:39 mais ce n'est pas un garçon qui est un leader dans le vestiaire.
00:06:43 Je ne te parle pas de leader, je te parle du sourire, de mettre de la bonne ambiance, de créer...
00:06:47 Il ne l'a pas toujours fait. Il ne faut pas non plus faire passer Antoine Griezmann
00:06:51 pour le genre idéal qu'il n'est pas.
00:06:53 Quand Kyan Bappé est arrivé en bleu, il a montré les dents, il lui en a fait voir,
00:07:00 il n'a pas été sympa.
00:07:02 Kyan Bappé a dû répondre dans ce domaine aussi parfois, pas de souci.
00:07:06 À l'Euro 2021, il a été jaloux,
00:07:11 parce que notamment les campagnes de publicité de la Fédération française de football
00:07:16 ne le mettaient pas en avant. Il ne faut pas le faire passer pour le genre idéal.
00:07:19 Sinon il ne ferait pas cette carrière.
00:07:21 Là tu noies si un peu le truc.
00:07:25 Moi j'ai juste envie de te dire aussi, je connais très peu de joueurs, très très peu,
00:07:28 qui ont accepté avaler l'histoire du brassard.
00:07:31 Il a le choix. Il fait quoi ?
00:07:33 Je pense qu'il y en a d'autres qui auraient pu péter des câbles et avoir une attitude négative.
00:07:36 Je l'ai trouvé élégant, c'est mon point de vue.
00:07:39 Il a joué le jeu.
00:07:41 Il a joué le jeu, il a menacé comme de...
00:07:45 Mais bien sûr, vous êtes naïf pendant 48 heures.
00:07:47 Alors après c'est de la com' tout ça.
00:07:49 Il a fait du bien.
00:07:50 Il a dit "non non non, c'est pas moi".
00:07:51 Il a laissé fuiter à travers son entourage qu'il allait arrêter l'équipe de France.
00:07:54 Bon, il faut arrêter.
00:07:55 Et derrière, là où ils ont été très bons en bleu,
00:07:58 c'est que Didier Deschamps a multiplié les sorties médiatiques
00:08:01 pour dire à quel point Antoine Griezmann était génial.
00:08:03 Et Kylian Mbappé, dont c'est pas toujours le point fort,
00:08:07 a été très sympathique à son égard.
00:08:09 Et il a beaucoup mis en valeur aussi à travers des célébrations, des choses comme ça.
00:08:13 Donc, ils ont été malins.
00:08:15 Et il a bien fallu qu'ils reviennent dans le jeu à travers son enthousiasme.
00:08:19 Parce que sa marque de fabrique, c'est son enthousiasme.
00:08:22 C'est ça. S'il n'a plus ça, c'est fini.
00:08:24 J'ai connu des gestions d'ego en équipe de France
00:08:27 beaucoup beaucoup moins bien faites ou moins articulées que celles-là.
00:08:31 Et bon, et rapidement bon.
00:08:34 Rapidement bon, parce que des rancœurs
00:08:36 qui peuvent s'étaler comme ça sur une saison,
00:08:39 il y en a déjà eu dans l'histoire des bleus,
00:08:41 là effectivement, en deux coups de cuir à la peau, ça a été réglé.
00:08:44 Donc, c'est à souligner entre le rôle de Didier Deschamps,
00:08:47 qui est un manager hors pair,
00:08:49 et puis l'intelligence quand même de Griezmann et de Mbappé.
00:08:52 Après qu'il y ait eu des...
00:08:53 - Le militaire aussi, c'est normal !
00:08:54 - Surtout celle de Griezmann.
00:08:55 - C'est normal de tout prêtre content.
00:08:57 - C'est normal.
00:08:58 - Ah oui, largement.
00:08:59 - Mais il a dit...
00:09:00 - Mais si t'es pas content, il y a un problème.
00:09:01 - Ça m'a été surprenant qu'il soit content.
00:09:02 - Mais c'est pas un capitaine.
00:09:03 Tout le monde le sait que c'est pas un capitaine.
00:09:05 - Non mais il aurait mérité de l'être.
00:09:06 - Il a jamais eu l'envergure et les caractéristiques pour être un capitaine.
00:09:11 - C'est pour ça que Deschamps ne lui donne pas le brassard.
00:09:13 - C'est un joueur extraordinaire et c'est déjà formidable.
00:09:14 - Il n'y a pas eu le choix Deschamps.
00:09:15 - Bon.
00:09:16 - Il y avait la pression, le Vindic populaire qui a fait qu'il fallait le donner.
00:09:18 - Griezmann et Mbappé, non, non, non.
00:09:20 - Deschamps, c'est le plus fort là-dessus.
00:09:21 Moi, Dieu sait que j'ai pu m'ennuyer parfois avec son équipe,
00:09:24 mais c'est le plus fort dans le management.
00:09:25 Et à un moment, il a été embêté dans la gestion justement de Mbappé
00:09:29 vis-à-vis de Griezmann pendant plusieurs années.
00:09:31 Et là, il a compris.
00:09:32 Il a dit, attends, Mbappé, il a 23 ou 24 ans à l'époque, en 2022, juste avant 2022.
00:09:37 C'est là que ça a basculé.
00:09:40 Il a dit, ça devient l'équipe du kiki, c'est tout.
00:09:42 Parce qu'il a tout compris.
00:09:43 C'est tout.
00:09:44 - Je suis peut-être moins fort que Didier Deschamps en management,
00:09:46 mais il faut que je vous interrompe.
00:09:47 On va faire une petite pause et on va parler du match après.
00:09:49 Surtout de ceux qui seront sur le terrain ce soir.
00:09:51 Il y a pas mal d'incertitudes dans ces bleus en vue de l'Euro.
00:09:53 On va essayer de détailler ligne par ligne.
00:09:55 - On refait le match avec Florian Gazan.
00:09:59 Florian Gazan, on refait le match sur RTL.
00:10:05 - Jusqu'à 20h30 avec Stéphane Pauwels, François Maradot et Sébastien Tarrago.
00:10:10 France-Allemagne ce soir, match de préparation à l'Euro.
00:10:13 Et il faut le préparer ce match parce que finalement, messieurs, je trouve,
00:10:16 il y a beaucoup d'incertitudes finalement.
00:10:18 Bon déjà ce soir, pas de Mike Ménihan dans les buts.
00:10:20 Alors ce sera Samba ou Areola.
00:10:22 Normalement, Brice Samba.
00:10:23 Est-ce qu'on a pas un déficit de talent à ce poste aujourd'hui ?
00:10:26 Ménihan est un peu moins saignant cette saison, il est souvent blessé.
00:10:30 Est-ce qu'on est au niveau des gardiens ?
00:10:34 - Bah oui, c'est dur !
00:10:35 - Ah oui, il est dur, non ?
00:10:37 - Brice Samba fait pas une saison exceptionnelle.
00:10:39 Areola, bon...
00:10:41 - Non mais attends, attends, attends...
00:10:42 - Il a atteint son plafond de verre.
00:10:43 Est-ce qu'on est bien armé ?
00:10:44 - Mais tu peux pas avoir trois top mondial à ce poste-là.
00:10:47 - Ça existe pas.
00:10:48 - Ça existe pas.
00:10:49 L'Allemagne a eu un moment, quand il y avait New York-Tershch-Tegen.
00:10:52 Là, c'était énorme.
00:10:54 - Le Brésil, Ederson et...
00:10:55 - Le Brésil aussi, Lloris-Mandanda, c'est pas mal.
00:10:58 - Regardez, Belgique, on n'a pas courtois, on peut pas se poser des bonnes questions.
00:11:00 - Non, mais Mandanda, il a jamais été top mondial, jamais.
00:11:03 - Il a commencé à la place de Lloris.
00:11:06 - C'était un gardien moyen.
00:11:07 - Il a commencé en 2008 à la place de Hugo.
00:11:10 Et puis, le match contre Uruguay, fin 2008, c'est Hugo qui est titularisé.
00:11:14 Et après, la place, il la lâche plus.
00:11:16 On n'a pas eu cette situation.
00:11:17 - C'était sévère, Flo, parce que...
00:11:18 - On a eu Barthez Lama, peut-être, à un moment donné, en 1996.
00:11:22 - Sauf que Lama s'était blessé à un genou, et qu'il n'a jamais retrouvé son niveau.
00:11:29 - C'est Barthez qui est titulaire à l'Euro ?
00:11:30 - Non, c'est Lama.
00:11:32 Flo, où t'es sévère, et pas pour faire de la belles jitudes,
00:11:35 mais nous, courtois et blessés, on se pose vraiment là.
00:11:37 On a mis Matzels aujourd'hui, donc c'est pas non plus...
00:11:39 Donc, les Français, c'est quand même pas mal.
00:11:40 Parce que si on vient me comparer Matzels avec Samba, avec beaucoup de respect...
00:11:43 Non, mais tu parles de la saison de l'Anse.
00:11:45 - Je suis dur, mais...
00:11:46 - En ayant suivi beaucoup l'Anse, cette année.
00:11:48 - Mais non, il est quand même souvent blessé.
00:11:49 - Quand t'as une équipe qui est malade...
00:11:51 L'Anse était vraiment très malade en début de saison.
00:11:53 Lui, forcément, quand ta défense est malade, t'es forcément un peu moins bon.
00:11:57 - C'est vrai qu'il fait pas une très bonne saison.
00:11:59 - Non, mais là, depuis 4-5 matchs, je suis plus le football du Nord, forcément.
00:12:02 Il est vraiment très très fort.
00:12:04 Il a fait gagner des points.
00:12:05 - On a la télé, nous aussi.
00:12:06 - Non, mais vous ne regardez pas toujours tout le temps les matchs de l'Anse,
00:12:08 ce qui est normal.
00:12:09 Mon ami, à côté, regarde Nice, c'est normal.
00:12:11 Son petit cœur est niçois.
00:12:12 Flo regarde Nîmes, et moi plutôt les Côtes du Nord.
00:12:14 - Pas de pot !
00:12:15 - Nîmes, tu regardes Nîmes ?
00:12:16 - Nîmes, plus souvent, quoi.
00:12:17 - Il faut que t'ailles plus souvent aux matchs.
00:12:19 - Mais Samba, honnêtement, Samba, si je dis des bêtises,
00:12:22 mais tu parlais juste de Mondanda,
00:12:24 moi je le compare beaucoup dans la qualité,
00:12:26 je trouve qu'ils se ressemblent un peu,
00:12:28 alors pas forcément pour la couleur de peau,
00:12:30 mais dans l'attitude, dans le comportement,
00:12:32 et il y a une grande qualité Samba.
00:12:33 C'est un mec qui est zen, mais il a une zenitude terrible.
00:12:35 - Un peu trop, ouais.
00:12:36 - Et quand son équipe est acculée,
00:12:38 il fait des arrêts décisifs,
00:12:40 et il est capable de calmer son équipe.
00:12:42 Enfin, moi je suis assez fan,
00:12:44 et pourtant mon petit cœur est lilois, de ce que je viens de dire.
00:12:46 - Oui, mais ce qui est vrai quand même,
00:12:47 c'est que Samba, au niveau international,
00:12:49 évidemment on ne le connaît pas,
00:12:50 la Ligue des Champions, il la connaît peu,
00:12:52 on avait des certitudes un peu plus importantes
00:12:55 quand Hugo Lloris était là,
00:12:57 parce que Mike Maignan est trop souvent blessé quand même.
00:13:00 Donc ça devient un sujet très important.
00:13:03 - C'est vrai.
00:13:04 - D'où mon débat,
00:13:05 parce qu'en plus le réservoir n'est pas dingue.
00:13:07 Il y a Lucas Chevalier qui est très bon,
00:13:08 mais avec les espoirs, qui est encore un peu tendre.
00:13:10 Finalement, c'est un poste où on n'est pas aussi...
00:13:12 - Maignan c'est inquiétant quand même.
00:13:13 Maignan, ses blessures, c'est quand même très inquiétant.
00:13:16 Et surtout pour un gardien de but.
00:13:17 - Il est jeune.
00:13:18 - Il est jeune, il se blesse souvent.
00:13:19 Un gardien, vous savez comme moi,
00:13:21 qui doit jouer tout le temps pour optimiser son talent,
00:13:23 et il fait des hauts et des bas.
00:13:25 - On ne va pas se focaliser juste sur le gardien,
00:13:27 parce que c'est quand même aussi les quatre devant.
00:13:31 Et là, je trouve qu'on a quand même des trous d'air,
00:13:33 parfois on n'a pas une défense
00:13:35 qui permettrait de cacher un peu la forêt du gardien,
00:13:40 qui n'est pas top niveau mondial,
00:13:42 mais qui va avoir trois, quatre arrêts
00:13:45 difficiles à faire dans un match,
00:13:47 peut-être même pas quatre.
00:13:48 Et là, je trouve que notre défense,
00:13:50 sans être nul, loin de là,
00:13:52 mais au très très haut niveau,
00:13:54 comme ça va être le cas de cette compétition cet été
00:13:56 qui est supérieure à la Coupe du Monde largement,
00:13:58 on n'offre pas toutes les garanties.
00:14:00 - Justement, je rebondis là-dessus,
00:14:02 à part aujourd'hui Théo Hernandez,
00:14:05 qui est indéboulonnable côté gauche,
00:14:07 on sait que c'est lui,
00:14:09 la charnière centrale c'est flou,
00:14:11 à droite, Koundé et Klaus,
00:14:13 je trouve qu'à trois mois de l'euro,
00:14:15 c'est...
00:14:16 - Les gars, c'est les problèmes de riches, excuse-moi.
00:14:18 - Les problèmes de riches, on peut l'agréguer.
00:14:20 - Par rapport à un prisme un peu franco-belge,
00:14:24 un peu plus belge.
00:14:25 - Oui, oui, mais non, mais mon...
00:14:26 - C'est vrai qu'on a des petits soucis dans la charnière centrale.
00:14:28 - Vous avez des petits soucis sur la charnière centrale,
00:14:30 vous avez des titulaires en Italie,
00:14:32 dans un grand club en défense centrale,
00:14:34 donc ils peuvent être polyvalents,
00:14:35 t'as des pays qui n'ont pas cette chance-là.
00:14:37 C'est vrai qu'à droite, mon inquiétude,
00:14:39 c'est vrai que Koundé et...
00:14:41 - Klaus ?
00:14:42 - Klaus qui tient la corde.
00:14:44 - C'est pas très très rassurant pour le high level,
00:14:47 pour le très très haut niveau,
00:14:48 mais les autres,
00:14:50 moi je pense qu'en défense centrale,
00:14:51 vous avez du potentiel énorme.
00:14:52 - Pour vous, c'est qui la charnière centrale idéale aujourd'hui ?
00:14:54 Parce que finalement...
00:14:55 - Il faut savoir qui est...
00:14:56 - Conate ou Pamecano.
00:14:57 - Voilà, c'est ça.
00:14:58 - Qui est capable physiquement d'être là maintenant ?
00:15:00 - Vous faites le tourne.
00:15:01 - En partant du principe que tout le monde est en forme,
00:15:05 et pas blessé,
00:15:06 vous mettez qui vos journées en charnière centrale ?
00:15:08 - Parce que dit François.
00:15:09 - Oupé-Mécano et Conate ?
00:15:11 - Moi j'irai sur ça.
00:15:12 - Fernandez, Conate, Oupé-Mécano et Klaus pour moi.
00:15:15 - Et Klaus, moi c'est la défense que je...
00:15:17 - Je trouve qu'il est pas mal à ma place.
00:15:18 - Le souci c'est quand même à droite.
00:15:20 - Ah oui, oui.
00:15:21 - Davantage qu'en défense centrale.
00:15:22 Alors Oupé-Mécano, c'est vrai que là,
00:15:24 il traverse une période avec l'Obayard Munich absolument cataclysmique.
00:15:27 C'est un garçon qui quand il est fort,
00:15:29 est l'un des plus grands joueurs que j'ai vu en défense centrale, franchement.
00:15:33 - Un costaud.
00:15:34 - Comme à la Coupe du Monde.
00:15:35 Et quand il est faible, c'est l'un des plus faibles.
00:15:38 C'est incroyable.
00:15:39 - Ah c'est les montagnes en face.
00:15:40 - Mais à droite, Koundé je trouve ça moyen.
00:15:43 - À son poste.
00:15:44 - J'aime bien Klaus.
00:15:45 - Maintenant il joue à son poste.
00:15:46 - Maintenant il joue à Barcelone à ce poste là.
00:15:47 - Oui, ça rassure.
00:15:48 - C'est moyen.
00:15:49 Et Jonathan Klaus que j'aime beaucoup par ailleurs,
00:15:52 ça demeure un joueur qui n'a pas l'envergure du très haut niveau international.
00:15:57 Donc là pour le coup, c'est un vrai sujet.
00:15:59 - Oui parce que le problème de Klaus,
00:16:00 - Faut dominer Klaus.
00:16:01 - Moi j'aime bien aussi mais offensivement c'est intéressant
00:16:03 parce que quand tu te projettes devant.
00:16:04 - Faut dominer.
00:16:05 - Mais voilà, faut dominer.
00:16:06 Mais défensivement, Klaus il a quand même des lacunes.
00:16:09 Et donc à ce poste, moi je pense que le vrai problème,
00:16:11 on est tous d'accord, c'est le poste d'arrière-droite.
00:16:13 Parce que t'es pas rassuré.
00:16:15 Moi Koundé, honnêtement, quand Koundé il joue,
00:16:17 moi je suis pas rassuré.
00:16:18 Après, franchement, quand vous regardez ce qu'il y a ailleurs,
00:16:21 l'Angleterre c'est très fort,
00:16:22 mais il n'y a aucune culture de la victoire dans cette sélection.
00:16:25 - Les Belges ?
00:16:26 - Non mais les Belges c'est vraiment...
00:16:28 - On a un vrai problème défensif.
00:16:30 - Oui après l'Angleterre, l'Espagne.
00:16:32 - Mais l'Espagne c'est moins fort que la France quand vous regardez.
00:16:34 Mais peut-être que l'Espagne gagnera l'Euro, c'est pas la question.
00:16:37 - On est pas sur des décalages importants.
00:16:38 - Je trouve que c'est important moi.
00:16:40 Je trouve que c'est important.
00:16:41 - Il y a un fossé entre...
00:16:42 - Edry est blessé sans arrêt, Gavi est malheureusement pour lui forfait.
00:16:46 - Ils ont une culture du jeu.
00:16:48 - Ils ont une défense centrale, mais c'est un désastre leur défense centrale.
00:16:52 La Porte, le Normand, c'est incroyable.
00:16:56 - Surtout la Porte là-dessous, là-dessous la Porte, c'est pas joué à deux.
00:16:59 - C'est vrai que la Porte, le Normand, tu dis que c'est la défense de l'équipe d'Espagne,
00:17:01 c'est bizarre.
00:17:02 - La Porte, ils jouent en Arabie Saoudite,
00:17:03 le Normand, il est lent comme un train de pomme.
00:17:05 - Exagérant.
00:17:06 - C'est pas possible.
00:17:07 - Donc, après, il y a des...
00:17:09 - Les Pays-Bas aussi.
00:17:10 - C'est vrai que là, quand vous regardez l'équipe, c'est moins fort que la France.
00:17:12 - On est sur un point.
00:17:13 - Mais, encore une fois, ça ne veut pas dire que la France va être championne d'Europe.
00:17:16 Mais la meilleure équipe, c'est l'équipe de France.
00:17:18 - Bien sûr, c'est pour ça que je dis que c'est les problèmes de riches.
00:17:20 - Avec l'Angleterre.
00:17:21 - L'Italie est championne d'Europe.
00:17:22 - Bien sûr.
00:17:23 - Comme dans beaucoup de phases finales, c'est pas toujours la meilleure équipe qualitativement.
00:17:25 - Mais tu as raison.
00:17:26 - Sinon, les Pays-Bas auraient au moins une Coupe du Monde.
00:17:27 - Non, mais tu as raison.
00:17:28 - Quand tu regardes le potentiel des deux, c'est énorme.
00:17:29 - Oui, c'est un super exemple. L'Italie ne se qualifie pas pour la Coupe du Monde 2018, elle gagne l'Euro 2021, elle ne se qualifie pas pour la Coupe du Monde 2022.
00:17:36 Ça veut dire que c'était une équipe... Enfin, il n'y avait pas un gros réservoir, on va dire.
00:17:39 C'était une équipe moyenne qui, pendant un mois, a été merveilleuse.
00:17:42 - Sur les jeux.
00:17:43 - Là, vous avez un réservoir quand même à tous les postes. Vous avez quand même, même offensivement, vous avez des postes...
00:17:47 - Mais offensivement, on n'a pas de soucis, si je puis dire.
00:17:50 Mais le mieux de terrain, alors, justement, pareil.
00:17:52 - Eh, en pointe, il y a un sujet quand même.
00:17:54 - Oui, bah, on va y aller.
00:17:56 - Devant, c'est un sujet. Parce qu'il y a presque trop de monde au même jour.
00:18:00 - On saute le milieu alors, comme parfois dans certaines phases de jeu.
00:18:03 - Ah, vas-y, saute le milieu, c'est ce qu'il nous fait du bouba.
00:18:05 - Arrêtez de faire du bouba.
00:18:06 - T'aimais pas jouer au ballon, toi. Tu balançais loin devant.
00:18:08 - C'est pas bien, vous faites. Ou dans les tribunes.
00:18:10 - Ça, c'est autre chose. C'est les mauvais joueurs.
00:18:13 - Ou les mauvais pieds.
00:18:15 - Les deux, mauvais joueur et mauvais pied.
00:18:17 - Bon, alors, passons au milieu de terrain.
00:18:19 - Et vivez dans les arènes.
00:18:20 - Même si moi, je serais assez curieux de savoir, vu le réservoir qu'on a au milieu,
00:18:23 qui sera les titulaires en bleu.
00:18:25 Là, pour le coup, on a vraiment des problèmes de régie.
00:18:27 Alors, devant, il y a un sujet pour vous, devant.
00:18:29 Aujourd'hui, apparemment, c'est Marcus Thuram qui tient la corde en neuf,
00:18:32 qui va jouer ce soir. Est-ce que Marcus Thuram, c'est l'avenir,
00:18:34 sachant qu'Olivier Giraud, bon, voilà, il est sur la fin,
00:18:36 il va partir jouer aux États-Unis, donc ça veut dire adieu à la sélection, normalement ?
00:18:40 - Ça sera à l'Euro, quand même. On parle de l'Euro, on parle de l'avenir actuel.
00:18:43 - Après, on parle de l'avenir après.
00:18:45 - Mais Flo, l'avenir, maintenant, on parle de l'Euro.
00:18:47 - Ce qui compte, c'est l'Euro.
00:18:49 - Qui joue à l'Euro ?
00:18:51 - Moi, je pense qu'il y a deux solutions.
00:18:53 - Il y en a trois ?
00:18:55 - Trois, mais je pense que dans les matchs où il va falloir aller au duel très physique,
00:18:57 au combat, c'est-à-dire qu'il va falloir faire du rang dedans,
00:18:59 je pense que notre camarade Giroud...
00:19:01 - Donc contre l'Autriche, par exemple ?
00:19:03 - Voilà, il jouera Giroud. Après, dans des situations,
00:19:05 contre des équipes qui auront plus d'espace, plus de profondeur,
00:19:07 Thuram jouera. Je pense qu'il va s'adapter par rapport aux rencontres.
00:19:11 Je pense, je ne suis pas...
00:19:13 Je pense qu'il n'est jamais dans l'équation,
00:19:15 ni pour les spécialistes, ni pour les entraîneurs,
00:19:19 donc je dois me tromper,
00:19:21 mais le joueur le plus fantastique dans cette équipe,
00:19:23 pour moi, au poste de numéro 9,
00:19:25 mais pas quand... c'est Ousmane Dembele.
00:19:27 Ousmane Dembele, à Barcelone, il y a un an et demi,
00:19:31 il a joué 7-8 matchs au poste d'attaquant axial, tout seul.
00:19:35 - Excellent, il était.
00:19:37 - Au poste d'attaquant axial, tout seul.
00:19:39 Il était fantastique. Et tout le déchet qu'il a,
00:19:41 en fait, disparaissait,
00:19:43 parce qu'il était obligé de jouer +1, plus vers le but.
00:19:45 Il ne faisait pas 25 dribbles.
00:19:47 Il était une qualité d'appel extraordinaire.
00:19:51 - Louis-Henri Quay l'a utilisé dans l'axe, avec le PSG contre la Real Sociedad,
00:19:55 mais plus bas.
00:19:57 - Plus bas, il a eu des déchets.
00:19:59 - En haut, il est fantastique.
00:20:01 - Personne ne l'utilise comme ça, il doit y avoir une raison.
00:20:03 - Mais où c'est certain, c'est qu'à partir...
00:20:05 S'il joue à ce poste-là, il fera moins de déchets
00:20:07 que ce qu'il peut faire sur le côté droit,
00:20:09 et à un moment, il en perd trop des ballons,
00:20:11 même avec le PSG.
00:20:13 - C'est fort. - C'est très créatif.
00:20:15 C'est surtout très, très créatif.
00:20:17 Avec Griezmann,
00:20:19 un peu tout petit peu moins.
00:20:21 Comme beaucoup de joueurs créatifs,
00:20:23 mais qui tu mets à droite ?
00:20:25 - S'il n'est pas blessé, il y a Coman.
00:20:27 - Coman, c'est pas mal.
00:20:29 - C'est toujours la phrase "s'il n'est pas blessé".
00:20:31 - C'est bien.
00:20:33 - Les amis, on a tous connu un joueur,
00:20:35 s'il n'était pas blessé,
00:20:37 et qui a une carrière sans sélection,
00:20:39 c'est Diaby.
00:20:41 - Au milieu de terrain, c'était...
00:20:43 - Mais Diaby et Coman,
00:20:45 c'est quand même un peu différent.
00:20:47 Coman est souvent blessé,
00:20:49 et Diaby était tout le temps blessé.
00:20:51 - C'est un souci.
00:20:53 Je ne comprends pas cette gestion.
00:20:55 Je ne suis pas là pour parler de la qualité de ses soins,
00:20:57 mais c'est quand même pas normal qu'un joueur se blesse aussi souvent.
00:20:59 Il y a des fragilités aussi naturelles ?
00:21:01 - Regarde Diaby,
00:21:03 c'était lié à sa croissance,
00:21:05 il a payé un prix très fort.
00:21:07 Dembélé, en revanche, a réussi à remettre le curseur au bon endroit.
00:21:09 - On a connu ça dans sa carrière.
00:21:11 - Il a été très souvent blessé à Barcelone.
00:21:13 - Peut-être qu'après,
00:21:15 avec un tout petit peu de sérieux dans ta vie,
00:21:17 tu ne te blesses moins.
00:21:19 - On est d'accord.
00:21:21 - On parle de Dembélé.
00:21:23 Moi, je l'ai dit méchamment.
00:21:25 Je suis fondamentalement méchante.
00:21:27 - Stanley, il ne s'est pas blessé ?
00:21:29 - Dembélé ?
00:21:31 - Depuis deux ans, maintenant.
00:21:33 - Il a moins de Macumba Night.
00:21:35 - Vous ne me parlez pas d'Ambapé en un an ?
00:21:37 - Non, non, non.
00:21:39 Franchement, Stéphane,
00:21:41 ce n'est pas un garçon qui se sortait beaucoup.
00:21:43 C'est vrai qu'il se couchait tard,
00:21:45 il ne dormait pas la nuit,
00:21:47 mais il était souvent chez lui.
00:21:49 Il ne faut pas laisser croire qu'il était toujours
00:21:51 en train de gâcher et de boire des Morritos.
00:21:53 Je ne crois pas.
00:21:55 Il ne dormait pas assez, ça c'est sûr.
00:21:57 Il était en retard tout le temps aussi.
00:21:59 Parce qu'il ne dormait pas assez.
00:22:01 - Très bien.
00:22:03 On n'a pas parlé d'Ambapé en oeuvre.
00:22:05 On parlait tout à l'heure de Kylian Mbappé.
00:22:07 - J'espère qu'on va arrêter cette plaisanterie.
00:22:09 - On parlera d'Ambapé qui était en conférence de presse
00:22:11 hier avec un numéro de slalom.
00:22:13 Il a le secret.
00:22:15 Pour échapper aux questions.
00:22:17 On va parler de toutes ces déclarations
00:22:19 cette semaine.
00:22:21 Tout le monde s'est exprimé.
00:22:23 Philippe Diol, président de la FED,
00:22:25 on en a eu dans tous les sens.
00:22:27 On va essayer de tirer la substantifique moelle
00:22:29 de ces déclarations.
00:22:31 On va voir ce qui était intéressant ou pas.
00:22:33 A tout de suite sur RTL.
00:22:35 Jusqu'à 21h30 sur RTL.
00:22:47 Avec Stéphane Pauwels, François Menardot et Sébastien Tarrago.
00:22:49 Cette semaine, ce n'était pas le festival de Cannes
00:22:51 mais le festival de com' avec tour à tour
00:22:53 Didier Deschamps, Philippe Diallo, le président de la FED
00:22:55 Thierry Henry, Hervé Renard, Kylian Mbappé
00:22:57 qui se passe ou en interview.
00:22:59 Souvent c'est aussi passionnant qu'un match de Léguin du dimanche à 15h.
00:23:01 Mais parfois il se dit des trucs.
00:23:03 Laquelle de toutes ces interventions, messieurs, vous a le plus captivé
00:23:05 cette semaine et pourquoi ?
00:23:07 Je ramasse les copies.
00:23:09 Pourquoi choisir ?
00:23:11 Je vais me lancer.
00:23:13 Parce que j'en ai organisé
00:23:15 quelques-unes des prises de parole.
00:23:17 Mais celle de Kylian Mbappé
00:23:19 parce que c'est le meilleur client.
00:23:21 Même si on a
00:23:23 avec Hervé Renard
00:23:25 avec la manière dont il arrive à se mettre
00:23:27 un peu dedans tout seul ces dernières semaines.
00:23:29 Mais dans la manière
00:23:31 dont Kylian Mbappé gère l'exercice
00:23:33 avec mon regard
00:23:35 d'ancien responsable
00:23:37 de l'équipe de France
00:23:39 c'est super d'avoir
00:23:41 un type comme ça qui
00:23:43 des fois il répond aux questions en posant
00:23:45 une autre question à son interlocuteur
00:23:47 mais il arrive à retomber sur ses pattes
00:23:49 et puis donne quand même quelque chose.
00:23:51 Là où Didier Deschamps maîtrise
00:23:53 on sait tous avec
00:23:55 cet art consommé de la langue de bois
00:23:57 parler pour ne rien dire. D'ailleurs ce soir c'est 150 sélections.
00:23:59 Mais Kylian Mbappé
00:24:01 lui j'avoue que
00:24:03 malgré son jeune âge
00:24:05 on a l'impression d'avoir un joueur
00:24:07 qui est extrêmement rodé à l'exercice.
00:24:09 En plus il peut le décliner en plusieurs langues.
00:24:11 Ça c'est sur le gâteau.
00:24:13 - Pardon, ce qui est dérangeant
00:24:15 et je ne vais pas me faire que des copains
00:24:17 mais il y a aussi certains de nos confrères
00:24:19 qui parfois quand ils sont
00:24:21 dans ce lieu-là ne posent pas forcément
00:24:23 toujours des questions.
00:24:25 Je vais vous parler par exemple
00:24:27 de l'équipe Espoir
00:24:29 avec Cyril Henry qui se présente avec son gardien
00:24:31 et on vient leur poser une question
00:24:33 sur l'histoire du naming,
00:24:35 du nouveau sponsor du championnat.
00:24:37 - On en parlait tout à l'heure.
00:24:39 - C'est pas le lieu, c'est pas l'endroit.
00:24:41 - Oui tu as raison. - Et donc je trouve que
00:24:43 il y a un moment aussi, c'est un exercice
00:24:45 compliqué pour ceux qui viennent parler devant nous.
00:24:47 C'est un moment où on commence à leur poser des questions
00:24:49 et au lieu de poser ça devient compliqué.
00:24:51 Je ne me fais pas que des copains.
00:24:53 Mais après pour répondre à la question
00:24:55 ce qui m'a dérangé,
00:24:57 on en reparlera tout à l'heure, c'est Hervé Renard.
00:24:59 - Sur le timing.
00:25:01 - Alors moi je veux bien répondre à votre question.
00:25:03 - J'aimerais bien que vous répondiez.
00:25:05 - Je retiens la sortie
00:25:07 de M. Diallo dans le Figaro
00:25:09 parce que
00:25:11 je crois que
00:25:13 et on en reparlera dans quelques années j'espère,
00:25:15 je crois que
00:25:17 la fédération française est en danger
00:25:19 à moyen terme. Et donc le football français
00:25:21 est en danger à moyen terme. Noël Legret
00:25:23 a commis beaucoup d'erreurs, peut-être même
00:25:25 quelques fautes, la justice le dira.
00:25:27 Mais Noël Legret tenait la maison.
00:25:29 Et avec Noël Legret
00:25:31 jamais Didier Deschamps
00:25:33 n'aurait eu la sortie
00:25:35 qu'il a eue sur le DTN il y a quelques jours.
00:25:37 Jamais le DTN
00:25:39 ne se serait permis
00:25:41 de critiquer en creux le sélectionneur
00:25:43 chez nos confrères
00:25:45 des RMC. Jamais
00:25:47 jamais Jean-Michel
00:25:49 Aulas n'aurait dit
00:25:51 "avec moi
00:25:53 il y a toujours
00:25:55 un espoir au sujet d'Hervé Renard
00:25:57 qui pourrait continuer
00:25:59 si jamais M. Aulas
00:26:01 s'en occupait vraiment."
00:26:03 Ça, ça n'arrivait pas. Parce qu'il tenait
00:26:05 sa maison vis-à-vis de l'extérieur.
00:26:07 A l'intérieur on peut en discuter effectivement
00:26:09 et encore une fois il y a peut-être eu des comportements
00:26:11 délictuaux, la justice le dira.
00:26:13 Ça ne sortait pas du vestiaire.
00:26:15 Et à court terme ça va,
00:26:17 mais à moyen terme ça peut avoir des
00:26:19 conséquences très très
00:26:21 importantes. - Mais justement, c'était un peu
00:26:23 pro de dire ça, mais est-ce qu'aujourd'hui finalement
00:26:25 le vrai patron du foot français c'est pas Didier Deschamps ?
00:26:27 C'est le président et limite Philippe Diallo
00:26:29 c'est son premier ministre. - Non il n'y en a pas.
00:26:31 Il n'y en a pas de vrai patron. - Parce que... - Didier Deschamps il pense à lui.
00:26:33 - Bon il m'a devancé un peu Sébastien
00:26:35 par rapport à d'autres thèmes qu'on abordera dans l'émission.
00:26:37 - C'est pas la première fois François, c'est pas grave.
00:26:39 - J'ai pas l'habitude, désolé.
00:26:41 Mais le...
00:26:43 l'ancien président de la
00:26:45 fédération, évidemment, ça a été
00:26:47 un peu mon patron pendant quelque temps aussi,
00:26:49 beaucoup de choses qu'on peut lui
00:26:51 reprocher. En revanche c'était
00:26:53 un vrai vrai boss.
00:26:55 Et il en faut un sacré pour diriger
00:26:57 cette maison qui est très compliquée.
00:26:59 Il mettait l'église,
00:27:01 enfin il avait remis l'église au milieu du village
00:27:03 par rapport à ses prédécesseurs, principalement
00:27:05 Jean-Pierre Escalette. Mais
00:27:07 on a une vacance de pouvoir,
00:27:09 je rappelle qu'il y a les élections à la fin de l'année,
00:27:11 en décembre, Philippe Diallo est pas
00:27:13 certain, parce que je pense qu'il ira,
00:27:15 d'être élu, parce qu'il
00:27:17 est intérimaire. Ça profite à
00:27:19 beaucoup de personnes, ça profite à la Ligue.
00:27:21 Moi je l'ai vécu aussi, un basculement parfois de pouvoir
00:27:23 quand Frédéric Thirier était le président de la Ligue
00:27:25 de football, par rapport à Jean-Pierre
00:27:27 Escalette, il y a toujours eu cette dualité. En ce moment
00:27:29 elle penche un peu trop d'ailleurs
00:27:31 vers la Ligue, on en parlera par rapport
00:27:33 à l'arbitrage, mais avec Noël Legrête,
00:27:35 même la sortie d'Hervé Renard,
00:27:37 ce qui se passe aussi avec les arbitres,
00:27:39 on n'aurait pas ces sujets sur la place publique.
00:27:41 On les aurait, ok, mais ils
00:27:43 seraient pas exposés autant à la Ligue. - François,
00:27:45 il y a un truc qui est dérangeant, moi j'étais attaché de Presse du LOSC
00:27:47 à l'époque avec Papa Wahid, ce qui était pas facile.
00:27:49 - Non, oh si ! - Comment il partira ?
00:27:51 - Mon gars avait pas simple. - En vrai,
00:27:53 moi, le truc qui m'interpelle, c'est le timing.
00:27:55 Cette semaine, il faut qu'on
00:27:57 vienne m'expliquer pourquoi Hervé Renard
00:27:59 a fait cette sortie-là cette semaine.
00:28:01 Qu'il vient nous annoncer qu'après les JO,
00:28:03 il va se faire filer et tout. - Parce qu'il a eu les tirages au soir des groupes.
00:28:05 - C'est la semaine du match
00:28:07 de l'équipe de France.
00:28:09 Je ne comprends pas cette gestion
00:28:11 du timing. Cette semaine, on fait un
00:28:13 melting pot, on va parler de tout
00:28:15 aux conférences de presse, tout le monde est là, c'est la fête du slip.
00:28:17 - Si vous allez jusque là, pourquoi Philippe Diallo fait une grande
00:28:19 interview dans le Figaro cette semaine ? - On est d'accord.
00:28:21 - Parce qu'il essaye d'exister
00:28:23 maladroitement, et c'est drôle
00:28:25 parce qu'il se met dans les pas
00:28:27 de Noël Legrête, qui aimait bien
00:28:29 faire des interviews un peu
00:28:31 en parlant parfois dans le Figaro. Il y avait l'équipe
00:28:33 et il y avait le Figaro. Et c'était un relais important
00:28:35 pour Noël Legrête, c'est drôle. Quand j'ai vu ça, je me suis
00:28:37 dit "c'est tellement drôle". Alors peut-être que c'est aussi
00:28:39 parce que nos confrères s'intéressent
00:28:41 à ces dossiers.
00:28:43 Mais après, quand vous prenez
00:28:45 Hervé Renard, vous connaissez Hervé
00:28:47 Renard. Et Hervé Renard, lui, il a quand même
00:28:49 une caractéristique, c'est que vous lui posez
00:28:51 une question, vous avez une réponse qui correspond
00:28:53 à ce qu'il pense. C'est rare
00:28:55 dans le milieu du football. - C'est vrai.
00:28:57 - Mais parfois à tort, parce que parfois
00:28:59 il ferait mieux d'être un peu
00:29:01 plus patient. - Donc tu dis qu'il pense qu'il est
00:29:03 saoulé de l'équipe de France féminine dans sa gestion.
00:29:05 - Non mais on sait pourquoi il est venu.
00:29:07 Il est venu parce qu'il y avait les Jeux olympiques.
00:29:09 - L'opportunité. - La Coupe du monde
00:29:11 potentiellement. Et que pour lui,
00:29:13 il a quand même en lui ce besoin
00:29:15 de reconnaissance dans son pays qu'il n'a pas.
00:29:17 Et qu'il a ailleurs en Afrique et en Asie.
00:29:19 Et donc il est venu pour cela. Et moi je trouve
00:29:21 qu'il a eu raison. C'était courageux.
00:29:23 - Le timing est terrible, je trouve. - Mais tout le monde
00:29:25 sait qu'il n'allait pas rester.
00:29:27 Déjà le gars a abandonné
00:29:29 10 ou 15 millions d'euros pour venir.
00:29:31 On devrait lui dire merci.
00:29:33 - Peut-être qu'il en avait marre d'être là.
00:29:35 - Et il se retrouve dans cette équipe là.
00:29:37 - C'est un psychodrame. - Infernal à gérer.
00:29:39 Bon bah voilà.
00:29:41 Il espère gagner une médaille au JO.
00:29:43 - Si vous imaginez Thierry Henry demain dire
00:29:45 ou hier dire
00:29:47 "Moi je me barre après le JO
00:29:49 pour le management d'une équipe".
00:29:51 Et en plus, les féminines, c'est pas depuis
00:29:53 Ravi Renard, ça fait depuis 20 ans
00:29:55 que c'est un psychodrame ambulant
00:29:57 permanent, quels que soient les coachs
00:29:59 qui sont venus à son chevet.
00:30:01 C'est terrible, elles sont ingérables.
00:30:03 Ravi Renard, je pense qu'il en a fait l'expérience
00:30:05 maintenant depuis un an et demi. Il n'avait pas besoin
00:30:07 avec son professionnalisme de plus de temps pour s'en apercevoir.
00:30:09 Bon, dire qu'il va partir.
00:30:11 - Il aurait pu le garder.
00:30:13 - Ravi Renard il dit
00:30:15 "Vous savez les filles, elles ont l'habitude dans leur club
00:30:17 on change de coach régulièrement". Mais ce que tu imagines ?
00:30:19 Sélectionnés au National, il vient dire ça devant les amis.
00:30:21 - Oui, oui, ils ont l'habitude.
00:30:23 - Juste pour reprendre notre collègue Xavier Domergue
00:30:25 qui dit un truc très juste.
00:30:27 - Oh là là, dès qu'il faut
00:30:29 tirer les poupes, on est ici que les grands joueurs.
00:30:31 - Non mais parce qu'il faut rendre à César
00:30:33 ce qui est à César. Hier il dit, l'équipe de France
00:30:35 il y a 20 ans, il y avait énormément beaucoup plus de talents
00:30:37 il y a 15-20 ans en équipe de France
00:30:39 footballistiquement que maintenant.
00:30:41 - En équipe de France des femmes ? - C'est ce que dit Xavier
00:30:43 et il l'expliquera. - Je le crois.
00:30:45 - Et il dit, et il connaît bien ça. Et maintenant,
00:30:47 je pense que Renard, il s'est vu peut-être
00:30:49 il a peut-être cru qu'il y avait mieux dans son équipe
00:30:51 il connaissait pas assez le football féminin.
00:30:53 - On en reparlera tout à l'heure dans le débat flash de dehors.
00:30:55 - On passe dehors, à l'équipe, les cibles.
00:30:57 - Je voudrais qu'on revienne sur l'interview de Philippe Diallo
00:30:59 qui a annoncé que Didier Deschamps, quoi qu'il arrive,
00:31:01 à l'Euro, serait le sélectionneur jusqu'à la Coupe du monde
00:31:03 2026. Est-ce que
00:31:05 ça, ça vous choque ?
00:31:07 Cette sorte de blanc-seing ?
00:31:09 Est-ce que Didier Deschamps a besoin ?
00:31:11 - C'est une sortie plutôt à droite
00:31:13 pour le coup, c'est pas grave. Mais tout le monde sait que c'est faux.
00:31:15 Parce que si vous êtes éliminé au premier tour
00:31:17 et que vous avez pris
00:31:19 4-0, 4-0, 4-0...
00:31:21 - Il y a pas de chance que ça arrive.
00:31:23 - Tu te contredirais par rapport à ce que t'as dit.
00:31:25 - Il y a peu de chance que ça arrive.
00:31:27 Mais vous savez bien
00:31:29 que les compétitions remettent tout à plat,
00:31:31 c'est normal. Mais avant,
00:31:33 c'est plutôt bien de
00:31:35 raffermir la position du sélectionneur.
00:31:37 - Après, il pense à lui
00:31:39 à les élections à la fin de l'année. Il pense
00:31:41 à lui et il a intérêt
00:31:43 justement à conforter
00:31:45 Deschamps qui, alors à défaut d'être le patron
00:31:47 mais est le porte-étendard de la Fédération.
00:31:49 - T'as pas l'impression, François,
00:31:51 vous tous les deux, que vous les trois,
00:31:53 c'est un sentiment
00:31:55 que Didier Deschamps, j'ai l'impression
00:31:57 qu'on a envie de le laisser là
00:31:59 le plus longtemps possible jusqu'au moment où il rêverait
00:32:01 peut-être de devenir président de la Fédération.
00:32:03 - Non, je n'y crois pas.
00:32:05 - Tant que ça marche, il n'y a pas de raison de changer.
00:32:07 Tu vois ce que je veux dire ? En disant que la passerelle, elle serait celle-là.
00:32:09 J'arrête d'être coche
00:32:11 et puis je prends la présidence. - Non, d'abord, il n'y a pas d'élection en 2026
00:32:13 parce qu'on aura un candidat.
00:32:15 - Non, sauf en cas de malheur.
00:32:17 - Mais tout est possible.
00:32:19 - Non, tu es élu pendant 4 ans de décembre
00:32:21 2024
00:32:23 jusqu'à 2028.
00:32:25 Je vois mal Deschamps, à moins qu'il veuille
00:32:27 être DTN pendant 2 ans, mais enfin là, on commence
00:32:29 à être un petit peu dans... - À la place du Berthourg.
00:32:31 - Un peu beaucoup.
00:32:33 Il y a eu des sélectionneurs qui avaient l'événité
00:32:35 de devenir DTN, Raymond Domenech
00:32:37 par exemple.
00:32:39 Il y avait un accord de principe même
00:32:41 avec Gérard Rouillet
00:32:43 pendant 30 ans, mais...
00:32:45 - Non. - Non, je pense que ça s'arrête au plus tard en 2026.
00:32:47 - Ma thèse n'est pas bonne. - Tu penses que ça s'arrête
00:32:49 au plus tard en 2026 ? - Ah, il n'y aura pas de renouvellement.
00:32:51 - Deschamps ? Tu es sûr de ça ?
00:32:53 - Et pourquoi pas ? J'en suis sûr à 95%.
00:32:55 - S'il fait demi-finale de l'Euro
00:32:57 et champion du monde en 2026,
00:32:59 il gagne l'Euro ? - Vainqueur.
00:33:01 Même, je pense qu'après 2026,
00:33:03 je veux dire,
00:33:05 il y a un temps, et
00:33:07 ce temps-là, déjà, je le trouve très très long.
00:33:09 Après la
00:33:11 Coupe du Monde au Qatar, il y a eu quand même
00:33:13 une prise d'otage un petit peu entre Noël
00:33:15 Legrède, enfin avec Noël Legrède surtout,
00:33:17 de l'équipe de France
00:33:19 et le renouvellement
00:33:21 écrit sur un coin de table du contrat pour Didier Deschamps
00:33:23 sans passer par, à minima,
00:33:25 une validation de la Fédération.
00:33:27 Je vois mal en 2026
00:33:29 continuer, encore une fois,
00:33:31 pour des raisons simples, quoi. C'est que
00:33:33 t'as fait ton temps. Si en plus de ça,
00:33:35 il a réussi une fois de plus à garnir
00:33:37 l'armoire, non pas d'Yves Joumet,
00:33:39 mais un trophée de l'équipe de France.
00:33:41 - Si lui, il a envie de partir, François, il partira.
00:33:43 Mais s'il a envie de continuer, dans cette situation-là,
00:33:45 il continuera. - Personne.
00:33:47 - Tu vas faire quoi ? - Zidane, qu'est-ce qu'il va devenir
00:33:49 en tout ça ? Parce que le pauvre Zizou, là, qui était...
00:33:51 - Il est entraîneur, Zinedine Zidane ?
00:33:53 - Il aimerait bien le redevenir. Est-ce qu'il peut devenir
00:33:55 sélectionneur de l'équipe de France de Pader ?
00:33:57 - Je pose vraiment une question.
00:33:59 Il aime entraîner. Il veut entraîner, Zinedine Zidane.
00:34:01 - Il a dit qu'il voulait réentraîner.
00:34:03 - Il veut entraîner que le Real Madrid ou l'équipe de France.
00:34:05 - Non, mais là, je le défends, Seb.
00:34:07 Il y a Zidane dans le sens, il n'attend pas que moi pour que je le défende.
00:34:09 Mais je pense qu'à aller prendre un dossier
00:34:11 casse-pipe, il ne le fait pas
00:34:13 par rapport... Il foutrait en l'air tout ça.
00:34:15 - Donc, t'es pas un entraîneur ? - Donc, il attend...
00:34:17 - Qu'est-ce qu'il va devenir ? Parce que là, s'il attend...
00:34:19 - Tu sais depuis quand il attend les Bleus ?
00:34:21 Il les voulait en 2012, les Bleus.
00:34:23 Et Noël Legret lui a gentiment dit...
00:34:25 - Ça fait 12 ans, non ? - Ce sera plus tard.
00:34:27 Il s'est mis en retrait du Real Madrid
00:34:29 avant 2018. Parce qu'il espérait...
00:34:31 Enfin, en tout cas, il pensait
00:34:33 que l'équipe de France pouvait se casser la figure.
00:34:35 Et donc, derrière, il pouvait prendre la place
00:34:37 - Mais il le sera après Deschamps ?
00:34:39 - Mais oui, il attend pour l'instant.
00:34:41 Mais alors, s'il n'entraîne pas pendant 10 ans,
00:34:43 c'est encore lui l'homme de la situation ?
00:34:45 - Il va au football, il suit les matchs, je pense qu'il a des qualités.
00:34:47 Il s'occupe de ses enfants et de son épouse.
00:34:49 - Ses enfants, ils sont grands. - Non, mais moi, je pense
00:34:51 qu'honnêtement, il a les capacités tout à fait pour
00:34:53 prendre la sélection, même si c'est pour attendre...
00:34:55 - Mais c'est pas le problème.
00:34:57 - Est-ce que c'est un entraîneur ?
00:34:59 - Demain, c'est loin, il dit. - Personne ne veut me répondre.
00:35:01 - Pardon ? - Répondez-moi.
00:35:03 Est-ce que Zinedine Zidane est un entraîneur ? - Oui, pour moi, oui.
00:35:05 - D'accord. Donc, c'est un entraîneur qui n'aime pas
00:35:07 son travail ? - Qui ne veut pas se mettre en danger.
00:35:09 - Ah. - Qui ne veut pas aller dans des... - Donc, ce n'est pas un entraîneur ?
00:35:11 - Non, il ne veut pas aller dans un club où on lui impose
00:35:13 des choses. - Parce qu'un entraîneur qui ne veut pas
00:35:15 se mettre en danger, ce n'est pas un entraîneur. Ça n'existe pas.
00:35:17 Dans n'importe quel sport.
00:35:19 - Ça pose question.
00:35:21 - Il va retourner au réel. - Zidane gère sa carrière
00:35:23 d'entraîneur.
00:35:25 Pose question, effectivement. Parce qu'il va faire deux ans maintenant.
00:35:27 - Vous savez pourquoi ? - Qu'il ne veut pas...
00:35:29 Enfin, ou qu'il doit refuser certainement
00:35:31 à Kéloff. - Il ne veut pas se mettre en danger.
00:35:33 Il ne veut pas que l'image
00:35:35 de l'icône puisse potentiellement...
00:35:37 - Il a raison. - Mais pourquoi ?
00:35:39 On n'a qu'une vie, Stéphane, punaise.
00:35:41 - Tu vas aller dans un...
00:35:43 - Ou alors, il n'aime pas son métier.
00:35:45 - Non, mais moi, non. - S'il aime son métier,
00:35:47 il travaille. - Dans un club où il n'a pas toutes les cartes en main
00:35:49 et qui a un bon stratégie. - Mais Stéphane, Carlo Ancelotti...
00:35:51 - Tu ne peux pas dire que tu joues au poker à partir du moment où
00:35:53 tu es sûr d'avoir que des as. - Mais oui.
00:35:55 - Carlo Ancelotti... - Mais il s'appelle Zidane.
00:35:57 - Carlo Ancelotti, il est allé à Naples.
00:35:59 Déjà, il baissait d'un étage.
00:36:01 Il s'est retrouvé à Aston Villa. On s'est dit...
00:36:03 On s'est dit, il est as-bin.
00:36:05 Bim, il se retrouve au Real Madrid.
00:36:07 C'est le métier d'entraîneur. - Je sais.
00:36:09 - Everton, pardon. Merci, François.
00:36:11 - Mais c'est l'icône, comme tu dis. - Je pense qu'il vit
00:36:13 sur ça aussi. - Mais est-ce que, par exemple, Zidane...
00:36:15 On sait que le Bayern va chercher un entraîneur.
00:36:17 Le Bayern, c'est quand même... - Le Bayern, il pourrait y aller.
00:36:19 - C'est quand même un club où il y a du matos. Est-ce que
00:36:21 Zidane pourra aller au Bayern, par exemple ? Ou est-ce que... Non, parce qu'il
00:36:23 ne parle pas allemand. - Mais Pep Guardiola, il parlait
00:36:25 allemand, Pep Guardiola, quand il y allait. Il a bossé.
00:36:27 Il est parti aux États-Unis pendant un an.
00:36:29 Il a pris des cours.
00:36:31 Il n'est pas allé à la pêche. On a le droit
00:36:33 d'aller à la pêche. - Non, mais Zidane, il prend des cours
00:36:35 de paddle. Donc, c'est un peu compliqué pour entraîner.
00:36:37 - Non, mais c'est vrai que le Bayern, ça, tu refuses pas.
00:36:39 - Donc, il ne va pas en Angleterre parce qu'il ne parle pas anglais.
00:36:41 Il ne va pas en Allemagne parce qu'il ne parle pas allemand.
00:36:43 Il peut aller en Italie
00:36:45 et en Espagne. - Ou à l'OM.
00:36:47 - Il ne va pas en France parce que
00:36:49 le PSG, c'est compliqué et que les autres clubs,
00:36:51 ce n'est pas son envergure. Alors, il entraîne
00:36:53 quand ? Et en Italie, il ne faut entraîner que l'injure.
00:36:55 - C'est fou. On est en train de faire le procès de Zinedine Zidane.
00:36:57 - Non, non, non, ce n'est pas le procès. On essaie de constater.
00:36:59 Je rejoins Sébastien parce que
00:37:01 entraîneur, c'est une passion.
00:37:03 Et là-dessus,
00:37:05 c'est vrai qu'il a une façon de la vivre,
00:37:07 de l'incarner, qui pose question.
00:37:09 À ce jour... - Mais, j'ai un respect
00:37:11 énorme pour les entraîneurs. - Ça fait douze ans que je ne parle pas allemand.
00:37:13 - Et vous l'avez vécu aussi, la pression d'Avestia quand tu es un entraîneur
00:37:15 comme lui. Je pense qu'à un moment,
00:37:17 après le Real, il a eu besoin de souffler. Ce qui est tout à fait
00:37:19 normal. - Là, il a bien soufflé.
00:37:21 - Il a bien soufflé. Là, c'est en train de se dégonfler.
00:37:23 - Maintenant, malheureusement, il n'y a pas le projet
00:37:25 qui lui convient et il refuse. Alors, je veux bien
00:37:27 vous entendre, mais moi, je peux comprendre
00:37:29 qu'à un moment, c'est mieux de dire non que d'aller au procès.
00:37:31 - Je pense qu'il n'aime pas entraîner, qu'il veut laisser
00:37:33 une trace pour l'éternité, ce qu'il a
00:37:35 déjà fait, mais qu'il ne veut
00:37:37 pas abîmer,
00:37:39 même un tout petit peu,
00:37:41 écorner son image.
00:37:43 Et je trouve ça dommage. On n'a qu'une vie. - Mais dans ces cas-là,
00:37:45 il faut qu'il arrête. S'il ne veut pas écorner son image, le meilleur moyen
00:37:47 c'est de ne plus entraîner du tout. - Non, mais après,
00:37:49 il y a quand même des risques, parce qu'effectivement,
00:37:51 quand tu entraînes le Real Madrid,
00:37:53 tu peux te casser la figure, mais on sait bien
00:37:55 que les risques sont limités. - A son âge, si tu ne prends
00:37:57 pas autant de risques... - Il a quel âge, Inaïd Exidane ?
00:37:59 - Il a eu 50 ans.
00:38:01 - Il a 52 ans. - Est-ce que tu vas au
00:38:03 Caspi, par West Ham ou machin ?
00:38:05 - Il peut avoir mieux qu'West Ham.
00:38:07 - Bon, messieurs, on parlait du
00:38:09 Real Madrid-Exidane, on va revenir avec
00:38:11 Karim Benzema, un ancien de la Maison Blanche,
00:38:13 dont on parle évidemment à propos de cette équipe
00:38:15 de France Olympique. Encore un sacré pataquès,
00:38:17 cette histoire. On en parle tout de suite dans "On refait le match
00:38:19 sur RTL". A tout de suite.
00:38:21 On refait le match
00:38:23 avec Florian Gazan.
00:38:25 Florian Gazan,
00:38:27 on refait le match sur RTL.
00:38:29 Jusqu'à
00:38:31 20h30 avec Stéphane Pouwels,
00:38:33 François Manardo et Sébastien Tarrago.
00:38:35 Messieurs, l'équipe de France Olympique,
00:38:37 parce qu'après l'Euro, il y aura les JO,
00:38:39 c'est le grand débat. Thierry Henry,
00:38:41 qui va-t-il sélectionner
00:38:43 18 joueurs, dont effectivement ces trois
00:38:45 de plus de 23 ans. Il rêve de Mbappé,
00:38:47 de Griezmann et de Giroud. Mbappé,
00:38:49 si on en croit la conférence de presse qu'il a donnée
00:38:51 hier, en gros il ne va pas y aller,
00:38:53 il fera ce qu'on lui dira de faire.
00:38:55 S'il va au Real, le Real ne veut pas.
00:38:57 S'il va au PSG, comme il ne va pas au PSG,
00:38:59 ça semble plié. Olivier Giroud
00:39:01 est en partance pour rejoindre les Etats-Unis
00:39:03 et Hugo Lloris.
00:39:05 Lui ne pourra pas y aller parce qu'en fait son club
00:39:07 aura besoin de lui ici, ici en Los Angeles, dès la fin de l'Euro.
00:39:09 Antoine Griezmann, peut-être. Bref,
00:39:11 il reste du monde. Est-ce qu'on va finir par se retrouver
00:39:13 comme la dernière fois avec Gignac, Thauvin et Savanier,
00:39:15 messieurs ? Non.
00:39:17 Mais c'était pas mal d'ailleurs d'avoir Gignac.
00:39:19 Le problème c'était pas Gignac.
00:39:21 Le problème c'était les autres joueurs
00:39:23 de leur catégorie d'âge
00:39:25 qui étaient pas au niveau.
00:39:27 Non mais je veux dire par là, par rapport au...
00:39:29 Là on nous est au flanc.
00:39:31 Hier, vraiment,
00:39:33 j'ai commenté ce match des U23.
00:39:35 Moi aussi. Je parle bien, toi aussi.
00:39:37 Sur l'équipe et moi sur l'équipe officielle.
00:39:39 Quand tu regardes
00:39:41 ce match, honnêtement,
00:39:43 tactiquement, je dirais Henri,
00:39:45 je préfère me taire d'une pauvreté.
00:39:47 Il y a quand même des joueurs, une pauvreté tactique.
00:39:49 Il y a quand même des joueurs de qualité.
00:39:51 Mais si Cherky ne rentre pas, tu perds contre l'équipe.
00:39:53 Contre des gamins qui jouent à Zülterreggem
00:39:55 et avec ça...
00:39:57 Et l'équipe, la Côte d'Ivoire, les Espoirs.
00:39:59 Donc pour aller au droit au but,
00:40:01 cette équipe manque quand même cruellement
00:40:03 deux personnalités. Quand je dis deux personnalités,
00:40:05 deux, trois grands talents. Mais par contre,
00:40:07 je pense,
00:40:09 mais par contre, l'histoire de Benzema,
00:40:11 c'est juste faire du buzz
00:40:13 pour Nakamura. Pour moi, c'est la même
00:40:15 lignée que la chanteuse
00:40:17 Nakamura.
00:40:19 Non, non, je vais vous expliquer pourquoi.
00:40:21 Lui, il sent, lui c'est sa manière,
00:40:23 je vous donne mon point de vue, de Karim Benzema
00:40:25 de foutre un peu le bordel. C'est-à-dire que je pense qu'il n'a pas
00:40:27 vraiment envie de venir aux Jeux Olympiques. Et je pense que
00:40:29 venir le sortir comme ça, c'est dire "Tiens..."
00:40:31 - Pourquoi il n'aurait pas envie, finalement, de devenir champion olympique ?
00:40:33 C'est pas mieux. Il n'a pas gagné
00:40:35 la Coupe du Monde. - Il s'est dit "Qu'est-ce qui va venir ?"
00:40:37 Et il sait très bien que c'est un sujet polémique dans la France, si on dit que
00:40:39 Benzema va venir jouer avec les Bleus.
00:40:41 Mais moi, je vous dis qu'il a lancé ce truc,
00:40:43 et encore, il ne l'a pas lancé, c'est le journaliste qui lui a posé la question.
00:40:45 - Bah oui, mais en général, il faut avoir
00:40:47 des réponses, il faut poser des questions.
00:40:49 - Et l'autre, il a lancé la bouteille à la mer
00:40:53 en se disant "Ça va foutre
00:40:55 un beau bordel". Moi, je le vois comme ça. Par contre, pour venir
00:40:57 des U23, ça peut l'amuser.
00:40:59 - Il ne fait pas tort, footballistiquement parlant, pour encadrer
00:41:01 ses gamins. Parce que moi, ce que j'ai vu hier, c'est quand même très inquiétant.
00:41:03 - Mais qui connaît le niveau
00:41:05 de Karim Benzema,
00:41:07 depuis maintenant un an à peu près ?
00:41:09 - Ceux qui regardent des matchs de l'Arabie Saoudite ?
00:41:11 - Personne !
00:41:13 - Quel est le niveau de la Ligue d'Arabie Saoudite ?
00:41:15 Où il ne joue pas toujours parce qu'il est fâché.
00:41:17 - Il est prendre de l'eau, là, en ce moment.
00:41:19 - Et il est blessé, donc
00:41:21 qu'il redevienne déjà un joueur de foot,
00:41:23 on pourra discuter. Moi, ce qui me surprend,
00:41:25 c'est qu'il avait quand même annoncé, alors on a le droit de changer d'avis,
00:41:27 il avait quand même annoncé la fin de sa carrière internationale.
00:41:29 C'est pour ça que je dis que c'est pour foutre le bordel.
00:41:31 - Il n'a pas annoncé la fin de sa carrière olympique.
00:41:33 - Non, puisqu'elle n'existait pas.
00:41:35 C'est pour créer un peu le...
00:41:37 C'est pour foutre le bordel. - Non, pas pour foutre le bordel.
00:41:39 - Non, non, non.
00:41:41 - Est-ce qu'un Benzema qui...
00:41:43 est-ce qu'un Benzema qui se retape, sachant qu'il peut aider ?
00:41:45 - Tu peux te retaper, et puis c'est le tournoi
00:41:47 olympique. C'est
00:41:49 un chouette tournoi, mais bon,
00:41:51 au niveau international, on n'est pas sur
00:41:53 le top du top.
00:41:55 - On confirme.
00:41:57 - Ça va partir même, j'allais dire, des demi-finales,
00:41:59 quand tu regardes la liste des champions olympiques.
00:42:01 Mais non, c'est pas du tout pour foutre
00:42:03 le bordel. Je pense que ça lui a traversé l'esprit,
00:42:05 parce que je pense qu'il s'emmerde, comme c'est pas
00:42:07 permis, comme beaucoup d'Européens qui
00:42:09 sont partis monnayer
00:42:11 très grassement leur talent.
00:42:13 - Enfin, ils disent que quand ils sont ici, ça va créer...
00:42:15 - Mais oui, non, mais il s'en fout.
00:42:17 - Pourquoi il le fout ? - Il s'en fout
00:42:19 complètement de...
00:42:21 - Moi, je vais emmerder le joueur. - ...de France.
00:42:23 Je pense qu'il a envie de participer
00:42:25 à ce tournoi. Ça passe, ça passe pas.
00:42:27 Effectivement, on sait pas trop ce qu'il vaut.
00:42:29 Et puis, il a joué ce championnat à l'Arabie Saoudite
00:42:31 sur une seule jambe. Donc, pas sûr du tout,
00:42:33 même si c'était jouable au niveau des dates,
00:42:35 qu'Henri le prenne.
00:42:37 Ça, en revanche, dans l'équation, c'est
00:42:39 important quand même l'avis du sélectionneur, pour
00:42:41 même un Karim Benzema,
00:42:43 le récupérer dans tes filets. - Demande à Seb
00:42:45 le match qu'on a vu hier, s'il n'y a pas
00:42:47 deux, trois joueurs...
00:42:49 - Après, il faut voir l'adversité, Stéphane.
00:42:51 Hier, t'as joué contre des jeunes
00:42:53 d'Ivoirien, qui ont vraiment
00:42:55 une très belle équipe. - Mais vraiment, une très belle équipe.
00:42:57 - Mais au final...
00:42:59 - Tu gagnes. - Vous gagnez.
00:43:01 - Les Français gagnent. - Oui, les Français
00:43:03 gagnent. Alors qu'effectivement, ils se sont
00:43:05 fait marcher dessus pendant 70 minutes.
00:43:07 Et ça signifie quand même qu'à un moment, le talent
00:43:09 te permet parfois de te sortir de
00:43:11 sa trépiège.
00:43:13 Et plus de talent. - Revenons
00:43:15 à notre question. - C'est la question
00:43:17 de Florian. Avant les Jeux Olympiques,
00:43:19 on se retrouve
00:43:21 encore une fois, alors qu'il y a 4 ans,
00:43:23 on en a souffert à Tokyo,
00:43:25 avec le même questionnement
00:43:27 de se dire "on n'a pas des Latin Fars,
00:43:29 est-ce que les clubs français vont jouer juste
00:43:31 le jeu de la sélection ?"
00:43:33 En Espagne, par exemple, non, parce qu'ils l'ont mis dans leur loi.
00:43:35 - Oui, pour les joueurs qui jouent en Espagne.
00:43:37 Et d'ailleurs, c'est en train d'être
00:43:39 mis en cause. - Après, on verra avec l'Angleterre...
00:43:41 Enfin, non, pardon, je connais pas tout le plateau des
00:43:43 Européens qualifiés. - Y'a pas les Anglais.
00:43:47 - Les clubs français vont libérer leurs joueurs.
00:43:49 Pour la France.
00:43:51 - Tu le penses ou tu le sais ? - Oui. - Alors justement,
00:43:53 par exemple, depuis que Weda Castera
00:43:55 a dit qu'elle allait mettre son grain de sel là-dedans, je suis plus sûr.
00:43:57 - Non, les clubs français...
00:43:59 - Si Valérie Lemaire sait dans les Visiteurs,
00:44:01 dans l'équation, c'est autre chose.
00:44:03 - Elle a dit qu'elle allait... - Non, mais les clubs français,
00:44:05 y'aura une telle pression politique,
00:44:07 c'est un tel enjeu
00:44:09 national que
00:44:11 les patrons du football français,
00:44:13 ils vont quand même faire attention,
00:44:15 à mon avis, ils libèreront les joueurs.
00:44:17 Mais vous parliez de Cherky, Cherky,
00:44:19 il va partir normalement cet été.
00:44:21 Il va partir quand ? Il va partir où ?
00:44:23 Est-ce qu'il va partir après les Jeux Olympiques ?
00:44:25 Donc il sera toujours un joueur de l'Olympique Lyonnais ?
00:44:27 Est-ce que... c'est pas simple ?
00:44:29 - Mais si il signe avant dans un club et que le club lui dise...
00:44:31 - Bien sûr, ça va être compliqué. - Alors messieurs,
00:44:33 je vous parlais de Gignac, Savani et Dewey,
00:44:35 alors du coup, qui est-ce qu'on va mettre
00:44:37 dans cette équipe de France ? La KZ ?
00:44:39 Qui on va mettre ? Parce que...
00:44:41 On parle de tous ceux qui vont pas y aller, mais...
00:44:43 - Il faut avoir des réponses.
00:44:45 Et là pour le coup, Thierry Henry, il y a un gros travail à effectuer,
00:44:47 auprès des clubs,
00:44:49 et petit à petit, il va avancer,
00:44:51 pour avoir des réponses sur...
00:44:53 pour savoir sur quel joueur il peut compter.
00:44:55 Parce qu'on parle que des anciens,
00:44:57 des Mbappé, des Griezmann,
00:44:59 mais il faut parler des jeunes aussi.
00:45:01 C'est-à-dire que quand vous avez 20 ans,
00:45:03 votre club peut aussi vous retenir.
00:45:05 - C'est arrivé, oui. - Je suis pas sûr que
00:45:07 Matis Tel au Bayern Munich,
00:45:09 il sera libéré par son club.
00:45:11 - Peut-être pour ça qu'il est au panneau.
00:45:13 - Il y a que très peu de clubs qui se sont positionnés.
00:45:15 Il y a Lille qui a dit...
00:45:17 Pour nos joueurs, dont Charles...
00:45:19 Ils disent qu'ils peuvent y aller, Olivier Lettor l'a déjà déclaré,
00:45:21 mais il n'y a pas des certitudes.
00:45:23 Pour l'instant, t'en as pas des tonnes et des tonnes.
00:45:25 - Et les clubs français jouent aussi.
00:45:27 - Il y a des prix pour faire de l'opinion.
00:45:29 - Est-ce qu'ils vont pas songer aussi,
00:45:31 les dirigeants, à la valorisation de ces jeunes joueurs ?
00:45:33 - Parce qu'ils sont champions de la Ligue, c'est pas mal quand même.
00:45:35 - Si tu fais Dydor,
00:45:37 tu valorises un peu aussi la valeur du joueur.
00:45:39 - Regardez Léni Ho,
00:45:41 Léni Ho, joueur de Lille,
00:45:43 son président,
00:45:45 accepte l'idée qu'il aille participer aux Jeux Olympiques.
00:45:47 Mais il jouera où la saison prochaine, Léni Ho ?
00:45:49 - Normalement, il part en fin de saison.
00:45:51 - Il part quand ? Il part avant les Jeux ?
00:45:53 - Je présume,
00:45:55 Olivier Lettor est assez malin pour en avoir parlé
00:45:57 avec ses joueurs, et d'avoir une réflexion
00:45:59 sur cela. Et je présume,
00:46:01 mais vous connaissez le cas de Léni Ho,
00:46:03 qui a des clubs intéressés, dont le Paris Saint-Germain,
00:46:05 dont le Real, c'est pas un scoop,
00:46:07 je présume que Lettor est assez malin
00:46:09 pour déjà en parler avec ses dirigeants.
00:46:11 - Bon, Lettor, si jamais le joueur s'en va,
00:46:13 il en parlera pas, c'est pas son problème.
00:46:15 - Tu peux signer après.
00:46:17 - Mais Lettor, il lui faut des garanties,
00:46:19 si le gamin se blesse pendant les Jeux.
00:46:21 - C'est pas n'importe quoi.
00:46:23 - C'est très complexe, franchement.
00:46:25 - Mais est-ce que du coup, on s'était dit,
00:46:27 une fois que Thierry Henry sera là,
00:46:29 c'est le passe-partout, il va ouvrir toutes les portes,
00:46:31 puis on a l'impression que finalement, ça sert à rien.
00:46:33 - Thierry Henry a réussi à mettre un coup de projecteur
00:46:35 sur cette équipe.
00:46:37 Là, je dis pas ça pour faire de la promotion bête et méchante,
00:46:39 mais est-ce que la chaîne L'Équipe
00:46:41 aurait acheté les droits
00:46:43 de l'équipe de France Espoir
00:46:45 si Thierry Henry n'avait pas été là ?
00:46:47 Je ne suis pas sûr.
00:46:49 - On est même sûr du contraire.
00:46:51 - Je ne suis pas sûr, c'est une litote.
00:46:53 - Oui, je sais.
00:46:55 - Un peu de subtilité.
00:46:57 Et donc, aujourd'hui,
00:46:59 les Espoir, ça fait entre 300 000 et 600 000,
00:47:01 voire un peu plus de téléspectateurs.
00:47:03 Donc, il y a une exposition.
00:47:05 Et ça, c'est grâce à Thierry Henry.
00:47:07 - Mais il faudra plus après.
00:47:09 - Le problème, c'est que ça, c'est bien le coup de projecteur.
00:47:11 - Les quatre Européens,
00:47:13 il n'y a quasiment que la France qui a ce problème.
00:47:15 Parce que l'Espagne, on en a parlé,
00:47:17 c'est dans le cadre de la loi en Espagne.
00:47:19 L'Ukraine va forcément envoyer
00:47:21 ses joueurs.
00:47:23 Israël, ça peut être compliqué,
00:47:25 mais je pense qu'aussi, dans le terme de représentation nationale,
00:47:27 ils le feront. Il y a la France qui est devant cette équation compliquée.
00:47:29 - On verra bien.
00:47:31 - On va faire le match dans un petit instant.
00:47:33 Les débats flash. Karine Galli qui va nous rejoindre.
00:47:35 Il faudra évidemment être brillant.
00:47:37 Mais vous le saurez, j'en suis sûr.
00:47:39 A tout de suite sur RTL pour en faire le match.
00:47:41 - On refait le match.
00:47:43 Avec Florian Gatturet.
00:47:45 - RTL, il est 20h.
00:47:51 Le flash, Rémi Jacob.
00:47:57 Bonsoir Rémi. - Bonsoir Florian.
00:47:59 Bonsoir à tous.
00:48:01 113 morts et 140 blessés.
00:48:03 C'est le bilan provisoire au lendemain
00:48:05 de l'attaque terroriste qui a frappé la Russie.
00:48:07 Tout à l'heure, dans son intervention télévisée,
00:48:09 Vladimir Poutine a annoncé
00:48:11 l'arrestation des assaillants.
00:48:13 Ils seront punis, prévient le président russe.
00:48:15 Aucune mention en revanche
00:48:17 à l'Etat islamique, qui a pourtant
00:48:19 revendiqué cet attentat.
00:48:21 A la place, plusieurs allusions à une possible
00:48:23 implication ukrainienne, selon
00:48:25 Vladimir Poutine.
00:48:27 Le secrétaire général de l'ONU réclame
00:48:29 un cessez-le-feu humanitaire à Gaza.
00:48:31 Antonio Guterres s'exprimait depuis
00:48:33 l'Egypte, où il a également appelé à cesser
00:48:35 ce cauchemar sans fin.
00:48:37 Ce sont ces mots dont la foulée
00:48:39 le chef de la diplomatie israélienne
00:48:41 a qualifié l'ONU d'organisation
00:48:43 anti-israélienne.
00:48:45 De son côté, le Hamas a fait état
00:48:47 de 19 palestiniens tués lors d'une
00:48:49 distribution d'aide.
00:48:51 Une affirmation démentie par l'armée israélienne.
00:48:53 J-125
00:48:55 avant le début des Jeux Olympiques.
00:48:57 La pression monte pour les sportifs
00:48:59 évidemment, mais également pour les
00:49:01 145 000 bénévoles
00:49:03 qui seront mobilisés
00:49:05 durant toute la compétition.
00:49:07 Une grande partie d'entre eux était d'ailleurs
00:49:09 réunie tout à l'heure à la Défense Arena
00:49:11 en banlieue parisienne pour une convention
00:49:13 des volontaires. Parmi eux,
00:49:15 Blandine, qui a fait l'aller-retour depuis
00:49:17 Strasbourg. - C'est plus de l'émotion et de la
00:49:19 fierté. Franchement, c'est ça.
00:49:21 En gros, je vais représenter
00:49:23 l'accueil des Français
00:49:25 pour tous les athlètes qui vont venir et ça,
00:49:27 ça va être fort en émotion,
00:49:29 ça va être fort en responsabilité aussi.
00:49:31 C'est assez fou et
00:49:33 je n'y pense pas tout le temps, mais là, depuis
00:49:35 le début de la semaine, que de te dire que la convention
00:49:37 c'est ce week-end, là tu y penses.
00:49:39 J'aurais du stress quand j'aurai les dates de ma
00:49:41 mission et vraiment le détail
00:49:43 de ce que je vais devoir faire, là je vais
00:49:45 stresser. Mais pour l'instant, non, c'est juste du bonheur.
00:49:47 Clairement. Ouais, j'ai hâte.
00:49:49 - "Juste du bonheur"
00:49:51 pour Blandine. Propos recueillis au micro
00:49:53 RTL de Vincent Serrano.
00:49:55 Du football ce soir avec la France
00:49:57 qui affronte l'Allemagne. Un match amical
00:49:59 aux airs de répétition générale à moins
00:50:01 de trois mois de l'Euro.
00:50:03 Coup d'envoi dans moins d'une heure. Groupe
00:50:05 Hamas Stadium de Lyon. Un mot de rugby
00:50:07 également avec la 19ème journée
00:50:09 de top 14 de rugby. Le
00:50:11 stade français s'est imposé face à Lyon, 22 à
00:50:13 13. Le Racing 92 l'emporte
00:50:15 23-21 face à Castres.
00:50:17 Victoire également de Perpignan face
00:50:19 à Ollona. Ce soir à 21h,
00:50:21 le Biarritz Olympique affrontera
00:50:23 le stade Rochelech. Votre
00:50:25 météo pour demain. Le temps restera
00:50:27 ensoleillé des Pyrénées à la Méditerranée
00:50:29 mais au prix de fortes
00:50:31 rafales de vent, notamment en Corse.
00:50:33 Partout ailleurs, des averses
00:50:35 entrecoupées d'éclaircies et de la neige
00:50:37 des Vosges aux Alpes du Nord de
00:50:39 500 à 800 mètres. En Auvergne,
00:50:41 les flocons apparaîtront dès 1000 mètres.
00:50:43 Côté température, couvrez-vous
00:50:45 bien. Demi-matin, il fera 3 à
00:50:47 Mulhouse, 5 à Lille et Limoges,
00:50:49 6 à Paris et Amiens, 8 à
00:50:51 Carcassonne, 10 à Bordeaux
00:50:53 et 12 à Nice. Et puis, les
00:50:55 courses auront lieu demain après-midi à Hauteuil.
00:50:57 Départ 15h15,
00:50:59 Dominique Cordier vous conseille de jouer
00:51:01 le 14, le 1,
00:51:03 le 3, le 2, le
00:51:05 15 et le 12. L'outsider
00:51:07 de RTL, c'est le 2.
00:51:09 Moïquan, RTL, il est 20h.
00:51:11 Passé de 4 minutes, la suite
00:51:13 de RTL Foot. Et c'est avec
00:51:15 vous, Florian Gazan. Et la pression monte
00:51:17 évidemment avant France-Allemagne. - Oui, dans un instant,
00:51:19 on aura la compo d'ailleurs avec Nicolas Georgiouro et
00:51:21 Philippe Sanfourche. Merci Rémi, bonne soirée.
00:51:23 - Merci.
00:51:25 Bonne soirée sur RTL.
00:51:27 RTL, vivre ensemble.
00:51:33 RTL,
00:51:35 on refait le match,
00:51:37 les débats flash. - On refait le match
00:51:39 qu'il y a 20h30, les débats flash. Un petit instant,
00:51:41 Karine Galli nous a rejoint, comme à l'accoutumé
00:51:43 pour ses débats, pour en découdre.
00:51:45 - La meilleure d'entre nous. - Oui, mais un petit peu enrhumée
00:51:47 ce soir à Fébli, c'est peut-être l'occasion d'en profiter, messieurs.
00:51:49 - Non, Flo, si tu me connaissais un petit peu mieux,
00:51:51 tu saurais que je suis enrhumée 365
00:51:53 jours par an. - Elle est née enrhumée.
00:51:55 Et pas que. - Si aujourd'hui,
00:51:57 tu me vois sans mouchoir, c'est ça qui sera louche, tu vois.
00:51:59 - Très bien. Avant les débats
00:52:01 flash, on va filer à Lyon, on va retrouver
00:52:03 Philippe Sanfourche. La compo vient
00:52:05 de tomber du côté des Bleus pour ce
00:52:07 France-Allemagne ce soir, 21h à Sud-Surtel. Bonsoir
00:52:09 Philippe. - Bonsoir à tous.
00:52:11 - Ça va bien ? - Compo flash, si vous voulez.
00:52:13 - On veut bien une compo flash, vous connaissez le...
00:52:15 Il faut du temps pour les débats.
00:52:17 Alors, qui aura-t-on sur la pelouse ce soir
00:52:19 au groupe Amastallium ?
00:52:21 - Elle sera flash, d'autant qu'il n'y a pas
00:52:23 de surprises majeures par rapport à ce qu'on avait pu observer
00:52:25 sur la mise en place
00:52:27 hier. C'est donc
00:52:29 Thuram Bappé et Dembele
00:52:31 qui vont débuter dans le
00:52:33 secteur offensif. Milieu de terrain où
00:52:35 Aurenze Ayrémery va, on va dire, de manière
00:52:37 numérique remplacer Antoine
00:52:39 Griezmann aux côtés de Chouamini
00:52:41 et Adrien Rabiot.
00:52:43 La défense, ce sera bien une charnière
00:52:45 ou pas mécano-pavard avec
00:52:47 Lucas Hernandez
00:52:49 à gauche et Koundé
00:52:51 à droite.
00:52:53 Et nous aurons Brice Samba
00:52:55 évidemment dans les buts. Côté
00:52:57 allemand, une équipe
00:52:59 qu'on pouvait également attendre avec Keyavert sans pointe,
00:53:01 avec Gundogan, Musiala, Wirz.
00:53:03 Milieu de terrain, Kroos
00:53:05 qui fait son retour avec
00:53:07 Andrich, Rudiger Taas
00:53:09 en charnière centrale,
00:53:11 Kimmich à droite, Mittelstadt à gauche
00:53:13 et Ter Stegen dans les buts.
00:53:15 Du beau monde sur la pelouse, on vous retrouve tout à l'heure
00:53:17 avec Nicolas Georgeot, Philippe pour
00:53:19 suivre ce match en intégralité sur RTL,
00:53:21 ce France-Allemagne à 21h.
00:53:23 Tschüss, comme disaient les allemands. A tout à l'heure.
00:53:25 Les débats flash,
00:53:27 donc 45 secondes,
00:53:29 c'est le principe pour convaincre vos petits camarades,
00:53:31 pour défendre votre argument
00:53:33 et puis après ça votera et on verra.
00:53:35 On fera le total des points.
00:53:37 Karine, on va commencer avec vous.
00:53:39 McDonald's, nouveau sponsor de la Ligue 1
00:53:41 à la place de Uber Eats,
00:53:43 la malbouffe au secours du sport et du foot français.
00:53:45 Est-ce que ça vous choque ?
00:53:47 Non, ça ne me choque pas et j'en ai marre qu'on soit choqués
00:53:49 pour tout et rien. La réalité, c'est qu'il fallait
00:53:51 de l'argent. Et l'argent, c'est qui qui l'a mis ?
00:53:53 C'est McDonald's. Je ne comprends pas très bien.
00:53:55 Vous pensez que Cartier allait se proposer ? Non.
00:53:57 Effectivement, il n'y a pas une grande marque de luxe
00:53:59 s'il s'est proposé. Avant, on a eu
00:54:01 Forama, on a eu Domino's Pizza, on a eu Uber Eats,
00:54:03 on a aujourd'hui McDonald's.
00:54:05 On reste donc dans une même
00:54:07 cible. Ça ne veut pas dire que parce que
00:54:09 ça sera Ligue 1 McDo, on va avoir
00:54:11 des millions d'obèses en plus.
00:54:13 Arrêtons de chercher la polémique. Il fallait un sponsor.
00:54:15 On a trouvé un. C'est 30 millions par an.
00:54:17 Ce n'est pas négligeable parce qu'il n'y a pas le monde
00:54:19 entier qui rêve d'être associé
00:54:21 à la Ligue 1. Très bien.
00:54:23 Vous êtes plus vite que prévu, Karine. D'habitude, vous débordez.
00:54:25 Je suis pris de courage.
00:54:27 Je suis toujours très très bonne niveau taille.
00:54:29 Bien sûr. Alors,
00:54:31 messieurs, on va faire un tour de table. Est-ce que vous avez été convaincus
00:54:33 par Karine, François ? Parfaitement.
00:54:35 Totalement. Je n'enlèverai pas une virgule.
00:54:37 Je vais marquer un point. Je vous remercie,
00:54:39 monsieur. C'est peu de chose. Je suis souvent d'accord
00:54:41 avec Karine, mais là, je ne suis pas d'accord.
00:54:43 Et Sébastien ?
00:54:45 C'est un débat
00:54:47 intéressant
00:54:49 si on l'élargit
00:54:51 au football dans son ensemble et au sport, mais je vais
00:54:53 donner le point à Karine, malheureusement.
00:54:55 Pourquoi vous n'êtes pas d'accord,
00:54:57 Sébastien ? Sur le fond, je comprends
00:54:59 qu'il faut de l'argent pour le sport français.
00:55:01 Effectivement, quand c'était la Liga Conforama,
00:55:03 tout le monde n'a pas été acheter des salons.
00:55:05 Mais ce qui me dérange un peu... Plus cher qu'un McDo.
00:55:07 Ce qui me dérange un peu, c'est que nos jeunes
00:55:09 actuels, tous, et Thierry Riener
00:55:11 l'a bien dit, ce n'est pas un pays de sport.
00:55:13 Les jeunes ne font pas assez de sport.
00:55:15 Je pense que donner une image, vous savez qu'en télévision,
00:55:17 il y a les spots qui tombent à chaque fois. Il suffit de regarder
00:55:19 chez nos confrères de Canal Football Club et que
00:55:21 chaque fois, montrer aux enfants de faire du jeu,
00:55:23 d'aller manger au McDo.
00:55:25 Alors, je comprends bien la situation.
00:55:27 Il n'y a guère pas, Stéphane. Je ne suis pas fier.
00:55:29 Il n'y a guère pas les matchs, il n'y a guère pas les pubs.
00:55:31 Ce n'est pas pour ça qu'ils ne vont pas aller bouffer des McDo, les gamins.
00:55:33 Mais quand je dis que ça me dérange,
00:55:35 ce n'est pas de la démagogie,
00:55:37 ça me gêne, j'aurais préféré avoir quelqu'un d'autre que McDo,
00:55:39 mais je comprends qu'il faut mettre un peu de l'argent. Après, il y a une éducation, Stéphane.
00:55:41 Je suis père de famille. Oui, mais
00:55:43 t'as beau demander à tes gosses de manger sainement,
00:55:45 ce remplissage
00:55:47 de crâne en disant tout le temps...
00:55:49 Les petits gamins qui jouent au football,
00:55:51 ils voient que les stars, ils sont sponsorisés.
00:55:53 Ils ne sont pas bons.
00:55:55 On a une majorité à avoir des enfants ici,
00:55:57 ils ne vont pas nous dire qu'ils vont aller manger un McDonald parce qu'ils ont vu la pub
00:55:59 à la télé. T'en sais rien.
00:56:01 Moi, je suis beaucoup plus embêté
00:56:03 par les paris en ligne,
00:56:05 par les publicités.
00:56:07 C'est pas pareil. Les paris en ligne, ce sont...
00:56:09 Bien sûr, l'obésité aussi, mais
00:56:11 c'est beaucoup plus large que
00:56:13 d'aller manger au McDo ou chez Quick.
00:56:15 Mais...
00:56:17 J'en ai mis deux.
00:56:19 Il en faut trois.
00:56:21 Là, chez les paris en ligne,
00:56:23 ce sont des drames.
00:56:25 Des vies qui s'effondrent.
00:56:27 Fulgurant, d'ailleurs, ces drames.
00:56:29 Non, non, c'est très...
00:56:31 Pour répondre à Carine, je ne fais pas la vierge effarouchée.
00:56:33 C'est-à-dire que je comprends bien.
00:56:35 On s'est très bien voulus au McDo après la Ligue 1.
00:56:37 Qui était digne d'être sponsor de la Ligue 1 ?
00:56:39 C'est une autre question.
00:56:41 Mais la question se pose même pas.
00:56:43 C'est pour les gamins à l'aise.
00:56:45 Comme Mbappé va quitter la Ligue 1,
00:56:47 il aurait pu sponsoriser...
00:56:49 C'est vrai ?
00:56:51 La Ligue 1 Kiki Mbappé ?
00:56:53 La Ligue 1 Kiki, ça se dit bien ?
00:56:55 Il pourrait rester en France.
00:56:57 La Kikise Ligue 1 ?
00:56:59 C'est pas mal, c'est une bonne idée.
00:57:01 Au passage, parenthèse, Vincent Labrune,
00:57:03 mine de rien, il a réussi un gros coup.
00:57:05 Ah, ça y est !
00:57:07 Alors, est-ce qu'on l'a aidé ?
00:57:09 Est-ce qu'on l'a un peu aidé ?
00:57:11 Pas tout le monde va aller au McDo,
00:57:13 mais il va avoir plus d'argent que Uber Eats.
00:57:15 Bravo Vincent Labrune !
00:57:17 Bravo Vincent !
00:57:19 Il va encore inviter
00:57:21 quelques-uns autour de la table à déjeuner.
00:57:23 Il va pas les inviter chez McDo.
00:57:25 Dans son hôtel, payé par le football français.
00:57:27 Et puis les repas payés par le football français.
00:57:29 Arrêtons avec lui.
00:57:31 Merci Vincent.
00:57:33 Très bien.
00:57:35 Vous l'avez bien servi ce soir.
00:57:37 À vous François.
00:57:39 On va parler d'Hervé Renard.
00:57:41 On y a parlé un peu tout à l'heure.
00:57:43 Hervé Renard qui va quitter l'équipe de France Féminine
00:57:45 après les Jeux Olympiques.
00:57:47 Est-ce que ça fait tâche ?
00:57:49 Et pas seulement sur sa chemise.
00:57:51 Complètement.
00:57:53 Tout ça pour ça.
00:57:55 On est en l'espace de deux ans
00:57:57 avec un sabotage en règle
00:57:59 de l'ancienne sélectionneuse
00:58:01 pour récupérer un homme chargé d'une mission
00:58:03 qui consiste aussi à fédérer ses joueuses.
00:58:05 Il a dû s'apercevoir à quelle réalité il avait affaire.
00:58:07 Il a le choix.
00:58:09 Il peut le respecter de vouloir partir
00:58:11 mais mettre ça sur la place publique
00:58:13 après le vrai faux départ.
00:58:15 Non sans avoir la bénédiction de la fédération
00:58:17 de partir sur la Côte d'Ivoire.
00:58:19 Maintenant il annonce qu'il va quitter l'équipe de France
00:58:21 après les JO.
00:58:23 On ne mange pas de ce pain-là en équipe de France.
00:58:25 Mais comme je l'ai dit aussi,
00:58:27 il y a une vacance de pouvoir en ce moment à la fédération.
00:58:29 Et tout le monde en profite.
00:58:31 Y compris ses salariés les plus éminents.
00:58:33 Dont Hervé Renard.
00:58:35 J'ai fait plus court moi aussi.
00:58:37 C'était bien cadré.
00:58:39 Y a pas de point supplémentaire quand on fait plus court.
00:58:41 Une image.
00:58:43 Un autocollant.
00:58:45 Un hamburger.
00:58:47 Un jouet Happy Meal vous aurez.
00:58:49 Merci François. Sébastien, est-ce que vous êtes d'accord ?
00:58:51 Pas du tout. J'adore François.
00:58:53 Pas du tout. Zéro. Même pas une hésitation.
00:58:55 Et bien Karine ?
00:58:57 Moi je suis totalement d'accord.
00:58:59 Alors ça fait un point pour François.
00:59:01 Et Stéphane, c'est vous qui allez être le juge de paix sur ce débat Flash.
00:59:03 Totalement d'accord avec François. Je vous donne les points.
00:59:05 C'est vous la démagogie.
00:59:07 C'est vous, c'est vous.
00:59:09 C'était pour Karine.
00:59:11 C'était pour Karine.
00:59:13 C'est un sélectionneur qui après moins d'un an à la tête
00:59:15 dit "je m'en vais"
00:59:17 mais ça c'est vu dans quel monde.
00:59:19 Normalement tu te fais virer quand t'es sélectionneur.
00:59:21 Tu dis toi-même qu'avec un autre président
00:59:23 ces choses-là ne seraient pas arrivées.
00:59:25 Avec Hervé Renard, si.
00:59:27 Certainement. Hervé Renard est l'homme le plus
00:59:29 transportant de l'histoire.
00:59:31 Mais qu'il veuille partir. C'était comme ça.
00:59:33 C'était réglé.
00:59:35 Quand vous avez pris Hervé Renard,
00:59:37 est-ce que vous l'avez pris pour les bonnes raisons ?
00:59:39 Non.
00:59:41 Est-ce que lui est venu pour les bonnes raisons ?
00:59:43 Lui est quand même venu parce qu'il a ce besoin de reconnaissance.
00:59:47 Il a envie de gagner dans son pays.
00:59:49 Vous pouvez juger que ce sont de mauvaises raisons.
00:59:53 Mais ça peut en être des bonnes.
00:59:55 Au moins elles sont sportives quand même.
00:59:57 Mais quand vous prenez Hervé Renard,
00:59:59 vous savez qu'il ne va pas rester.
01:00:01 Très bien.
01:00:03 Mais tu savais que moins d'un an avant,
01:00:07 parce qu'on rappelle qu'il a été nommé en mars 2023,
01:00:11 et qu'avant la demi-finale et la finale de Ligue des Nations,
01:00:13 on savait que c'était fini.
01:00:15 Ça a été officialisé là, mais on savait déjà que c'était acté.
01:00:17 Donc tu savais qu'en le prenant,
01:00:19 moins d'un an après, il en aurait ras-le-bol.
01:00:21 Mais il n'en a pas ras-le-bol.
01:00:23 Alors il en a peut-être ras-le-bol.
01:00:25 Il est déçu et il n'a pas trouvé ce qu'il espérait trouver.
01:00:29 Tout le monde savait qu'il allait partir.
01:00:31 Lui, il le savait aussi.
01:00:33 Après, effectivement,
01:00:35 elle leur casse la tête à tous et à toutes,
01:00:39 ces joueuses de Ligue de France.
01:00:41 Moi j'avais parlé avec un ancien sélectionneur
01:00:43 de cette Ligue de France,
01:00:45 il y a une petite dizaine d'années.
01:00:47 Philippe Bergeron ?
01:00:49 Ça vous appartient, il y en a eu plein.
01:00:51 Je ne dirai pas qui c'est.
01:00:53 Mais il m'avait dit "Sébastien,
01:00:55 j'en ai vu un dans le football masculin,
01:00:57 il est là, je ne m'attendais pas à ça".
01:00:59 Mais c'est comme ça.
01:01:01 Et tous, ils savent que ça va être compliqué
01:01:03 comme coach tout d'un coup.
01:01:05 Les amis, moi ce que je pointe du doigt,
01:01:07 c'est l'annonce.
01:01:09 Et les joueuses vont se dire,
01:01:13 de toute façon, on va voir si elles sont en mode
01:01:15 auto-destruction, comme elles savent le faire
01:01:17 avec un art consommé de se tirer des balles dans le pied.
01:01:19 Si elles ont une médaille, ce sera une opération réussie.
01:01:21 Déjà la médaille, on est très loin.
01:01:23 Tu nous as expliqué qu'il y a un mois
01:01:25 que tout allait mieux.
01:01:27 Mais ce qui s'est passé à la demi-finale, c'était très bien.
01:01:29 Et ce qui s'est passé lors de la finale, c'est très important aussi.
01:01:31 Le problème, c'est que nous, le foot français,
01:01:33 on s'arrête très vite à ce qui s'est passé en demi-finale,
01:01:35 ce qui s'est passé en finale,
01:01:37 et c'est terminé en finale.
01:01:39 Karim, tu nous as dit il y a un mois
01:01:41 que je vais tout changer.
01:01:43 Et que tout allait bien, et que c'était la patrie reconnaissante.
01:01:45 Le tirage de boule, on a les bandes, Karim.
01:01:47 Je t'ai dit que battre les Allemandes
01:01:49 pour la première fois dans une compétition,
01:01:51 c'était évidemment un marqueur important
01:01:53 et que le contenu du match était très positif.
01:01:55 Et ce qui s'est passé après,
01:01:57 face à l'Espagne, c'est également
01:01:59 très révélateur.
01:02:01 Les Français se sont fait rouler dessus.
01:02:03 Le score, c'est pas le score qu'il y avait
01:02:05 au quotidien final.
01:02:07 Reconnais que moi, j'étais pas surpris.
01:02:09 Toi, t'étais surprise.
01:02:11 Le problème, c'est qu'on en a absolument plus parlé.
01:02:13 Le football espagnol, il y a 10 ans,
01:02:15 il existait pas, le foot féminin, je parle.
01:02:17 Karim, toi, tu les connais mieux que quiconque autour de cette table.
01:02:19 Tu sais comment elles sont.
01:02:21 Est-ce qu'elles sont gérables ?
01:02:23 Tu ne vas pas le dire, mais tu sais comment elles sont.
01:02:25 Est-ce que c'est gérable ?
01:02:27 C'est gérable, mais pour l'instant,
01:02:29 personne n'a trouvé encore la clé.
01:02:31 Personne n'a encore trouvé la clé.
01:02:33 Parce que la réalité, c'est que les Allemandes sont
01:02:35 meilleures que les Françaises. On les a battus là,
01:02:37 mais globalement. Les Américaines sont
01:02:39 meilleures. Les Espagnols
01:02:41 sont meilleurs. Les Anglais sont meilleurs.
01:02:43 C'est pas toujours les meilleurs qui gagnent, Karim.
01:02:45 C'est pas toujours les meilleurs qui gagnent.
01:02:47 On parle d'environnage.
01:02:49 C'est pas du niveau des joueuses de l'équipe de France.
01:02:51 Le niveau des joueuses, il est important.
01:02:53 Il faut mettre une femme, Madame Bonpa.
01:02:55 Il s'agit quand même en finale, tu vois,
01:02:57 finalement on dit "elles ont perdu".
01:02:59 Bien sûr que les Espagnols étaient meilleurs,
01:03:01 mais le contenu de la finale est effrayant.
01:03:03 C'est à peu près la même chose que la finale
01:03:05 des garçons France-Argentine pendant 80 minutes.
01:03:07 Sauf que pour les garçons, on en a fait toute un pataquès,
01:03:09 et ce qui est normal. Et pour les filles,
01:03:11 c'est une finale perdue. Ben non, c'est plus grave que ça.
01:03:13 Et c'est plus révélateur.
01:03:15 Amélie Oudéa Castera, très bien, Kifra Djadja.
01:03:17 Ce serait formidable. On va enchaîner.
01:03:19 - Oh, j'ai un petit crac !
01:03:21 - J'ai le point. - Il faut bien qu'on avance.
01:03:23 Vous avez le point, François.
01:03:25 - On va pas s'arrêter de sortir la flûte.
01:03:29 - Troisième débat flash,
01:03:31 ça va être Stéphane Powell ce coup-là.
01:03:33 Après le limogège de Josselin Gourvenec,
01:03:35 Antoine Comboy est de retour à Nantes 9 mois après avoir été viré.
01:03:37 Le président des Canailles, Valdemar Kita,
01:03:39 a-t-il raison de recoucher avec son ex ?
01:03:41 - Alors c'est un sujet vraiment compliqué,
01:03:43 ce que vous m'avez donné, mais avec tout le respect
01:03:45 que j'ai d'Antoine Comboy, et qui lui est coach
01:03:47 et qui veut coacher,
01:03:49 mais moi je trouve que c'est une fausse bonne idée dans le sens où
01:03:51 ils l'ont viré comme un malpropre,
01:03:53 excusez-moi, il y a un an, parce que le mec avait
01:03:55 soi-disant pas le niveau, il y a toujours un agent de joueur,
01:03:57 Mojib Bayad, qui joue dans le club,
01:03:59 ils se sont mis sur la tronche avec le fils Kita,
01:04:01 c'est connu, c'est pas quelque chose que j'invente,
01:04:03 donc il y a une ambiance
01:04:05 de mauvaise dans ce club,
01:04:07 et tout d'un coup, comme on est au fond du trou
01:04:09 et que cette équipe est pour moi relativement faible
01:04:11 footballistiquement parlant,
01:04:13 on se dit tiens, on va rappeler Antoine Comboy
01:04:15 et faire le pompier de service, je trouve que c'est une fausse bonne idée,
01:04:17 je suis content pour Antoine qui recoache,
01:04:19 parce que c'est un coach que j'ai du respect,
01:04:21 mais la gestion de Kita et de ce club de Nantes,
01:04:23 si quelqu'un peut m'expliquer, moi je n'y comprends rien.
01:04:25 Ce club, il n'y a rien à comprendre
01:04:27 dans ce management.
01:04:29 - Merci Stéphane, votre point de vue
01:04:31 sur le retour d'Antoine Comboy
01:04:33 chez les Canaries, on verra ce que ça donnera, puisqu'il n'est pas encore
01:04:35 coaché, ce sera après la trêve internationale,
01:04:37 on va faire la tournée des points
01:04:39 pour savoir si vous avez gagné ou pas,
01:04:41 Karine ? - Je suis embêtée,
01:04:43 à partir du moment où Gourvenec était
01:04:45 une très mauvaise idée,
01:04:47 il fallait que ça s'arrête, donc je pense
01:04:49 que je lui donne le point,
01:04:51 il fallait une suite, non, tu étais contre Comboy ?
01:04:53 - Non, alors je ne te donne pas le point.
01:04:55 - J'ai bien écouté, merci.
01:04:57 - Je n'ai pas tout bien compris.
01:04:59 - Je n'ai pas tout bien compris.
01:05:01 - Il fallait qu'on arrête vraiment Gourvenec,
01:05:03 il ne fallait pas le prendre, il fallait qu'on arrête
01:05:05 très vite. - C'est ça en fait le sujet.
01:05:07 - Donc finalement, Comboy oui.
01:05:09 - Mais tu aurais dit à un autre coach,
01:05:11 tu aurais validé, au moment
01:05:13 quand on remplace Gourvenec. - Globalement oui.
01:05:15 - Je suis désolé,
01:05:17 j'aurais vraiment aimé, parce que je sais que Stéphane en a
01:05:19 besoin en ce moment, mais c'est non.
01:05:21 - Pas de point pour Stéphane.
01:05:23 - Est-ce qu'on peut donner des demi-points ?
01:05:25 - Non, non, il n'y a pas de point. - On ne peut pas donner de demi-points ?
01:05:27 - On va commencer avec les demi-points. - Moi je trouvais que
01:05:29 ton argumentaire, il manquait un petit peu
01:05:31 de détail. - Franchement, quand il ne répondait pas à la question,
01:05:33 c'était pas mal. - C'était quoi votre détail ?
01:05:35 - Donc moi je vais suivre mes deux amis,
01:05:37 je ne vais pas donner le point. - Non mais c'est facile d'allumer,
01:05:39 mais c'est quoi les détails ? T'aurais aimé que je dise quoi ?
01:05:41 - Un peu plus focus sur
01:05:43 les quitas et leur façon de faire
01:05:45 depuis 15 ans, 16, 18.
01:05:47 - Je n'ai pas allumé assez ?
01:05:49 - En 45 secondes.
01:05:51 - De quitas, alors qu'ils se sont mis sur la tronche
01:05:53 avec un agent de joueur qui faisait le poste de directeur sportif ?
01:05:55 Je n'ai pas allumé assez ?
01:05:57 Si je pense que j'ai allumé. - Est-ce qu'il fallait que ça s'arrête
01:05:59 avec Gourvenec, t'aurais dû répondre à cette question-là,
01:06:01 c'est surtout ça. Quand Aristouille est débarqué,
01:06:03 ils sont 11e. Gourvenec,
01:06:05 les matchs, c'était
01:06:07 terrible, il a gagné 3 matchs 1-0
01:06:09 et souvent des matchs qui dans le contenu
01:06:11 n'étaient pas forcément bons. - Caride, je ne dis pas le contraire.
01:06:13 - Non mais je ne dis pas le contraire.
01:06:15 Moi je te dis que la question était sur le retour de Camboret.
01:06:17 Moi ce que je déteste dans ce milieu du foot,
01:06:19 c'est qu'à un moment ils ont craché sur lui il y a un an,
01:06:21 ils l'ont jeté,
01:06:23 il a ramassé, ils l'ont dégagé
01:06:25 les quitas et là il revient. Moi je déteste ça.
01:06:27 Je n'aime pas ça.
01:06:29 - On ne l'a pas forcé à revenir, il pouvait dire non aussi.
01:06:31 - Je pense qu'il y ait que mon déconcentre.
01:06:33 - Parce que le club, à l'instar d'Hervé Renard,
01:06:35 il sait comment ça va se finir Camboret. - Mais tout le monde sait
01:06:37 comment ça va se finir. - Ah non, on sait comment ça va se finir.
01:06:39 - Il reprendra un chèque et puis... - Voilà.
01:06:41 - Il est content, la direction de Nantes
01:06:43 est contente, tout va bien.
01:06:45 - En tout cas, je pense que ça a été le consultant le plus
01:06:47 fulgurant de l'histoire de la télévision française. - Avec un match, il a fait un match
01:06:49 sur le prém. Alors la bonne nouvelle c'est que si il y a une rotation
01:06:51 sur les entraîneurs de Nantes, Raymond Domenech peut
01:06:53 redevenir à Nantes. - Et Gourvenec
01:06:55 va redevenir consultant.
01:06:57 - Donc tu vois c'est ça qui est pratique.
01:06:59 - Bon, dernier débat flash pour ce soir.
01:07:01 C'est à vous Sébastien Tarago.
01:07:03 Vous êtes dissipé.
01:07:05 17 clubs de Ligue 1 sur 18 demandent la démission
01:07:07 d'Anthony Gauthier, le boss de l'arbitrage français
01:07:09 qui lui-même avait démissionné Stéphane Lanoy, le responsable
01:07:11 des arbitres pros. L'arbitrage
01:07:13 est-il le maillon faible du foot français ?
01:07:15 - Non, ce n'est pas le maillon faible du football français.
01:07:17 C'est un maillon faible, mais ça fait
01:07:19 25 ans que ça dure. C'est pas une nouveauté.
01:07:21 C'est surtout un domaine dans lequel
01:07:23 il n'y a que des guerres intestines
01:07:25 avec l'appât du pouvoir
01:07:27 et de l'argent comme moteur.
01:07:29 Mais le maillon faible
01:07:31 du football français, ce sont les dirigeants
01:07:33 du football français, ce sont les présidents
01:07:35 de clubs du football français qui ont
01:07:37 beaucoup d'argent pour la plupart et qui en font
01:07:39 absolument n'importe quoi.
01:07:41 - Très bien. C'est définitif,
01:07:43 c'est ferme, c'est concis.
01:07:45 François, qu'est-ce que... - Je donne
01:07:47 le point. - Merci François.
01:07:49 - Les dirigeants du football français
01:07:51 qui se sont succédés,
01:07:53 ils en avaient en général absolument rien à carrer.
01:07:55 Des problèmes
01:07:57 de l'arbitrage et de sa gestion.
01:07:59 L'arbitrage français, il est au même
01:08:01 niveau que, tu vois, dans chaque
01:08:03 grand pays européen. Tout le monde trouve que c'est nul.
01:08:05 Chez soi, il est au même niveau que les
01:08:07 Espagnols, les Anglais, les Allemands, les Italiens.
01:08:09 Il y a 15 arbitres français
01:08:11 licenciés FIFA, comme les Anglais,
01:08:13 comme les Espagnols, les Allemands et les Italiens.
01:08:15 En revanche, c'est dans la gestion
01:08:17 et le management, là, c'est terrible ce qui vient de se passer.
01:08:19 Il faut juste rappeler une chose que
01:08:21 Sébastien n'a pas eu le temps de souligner.
01:08:23 L'ingérence
01:08:25 des présidents
01:08:27 des clubs de Ligue 1, c'est juste
01:08:29 défendu. En fait, ils ont le droit de donner
01:08:31 leur avis, c'est eux qui payent. Mais ils ne doivent
01:08:33 pas franchir la limite. Et là, évidemment, ils la franchissent
01:08:35 parce que, comme je l'ai encore dit, il y a un
01:08:37 pouvoir en ce moment à la Fédération qui est un peu
01:08:39 brinque-ballant et ils en profitent pour placer leur pion.
01:08:41 Thierry a fait la même chose il y a 10 ans. Mais lui, il était
01:08:43 pas président de la Fédé.
01:08:45 - Il aura passé une bonne soirée, Philippe. Bien sûr, si vous
01:08:47 avez écouté ce soir. Stéphane ?
01:08:49 - Par principe, pour ennuyer
01:08:51 Sébastien, je ne vais donc pas lui donner le poing.
01:08:53 - Parce que c'est absolument
01:08:55 gratuit. - C'est ça, la démarrage
01:08:57 des sécateurs. - C'est dur à vivre.
01:08:59 - Non, mais plus sérieusement,
01:09:01 je pense que, effectivement, les arguments,
01:09:03 bien sûr que c'est un problème
01:09:05 de dirigeant. Mais je pense que c'est un petit peu
01:09:07 trop facile de dire aussi que les instances de
01:09:09 l'arbitrage, c'est-à-dire les responsables de l'arbitrage
01:09:11 sont aussi, à mes yeux, laxistes.
01:09:13 Et ils ont aussi, certains, dont
01:09:15 certains arbitres, des comportements, parfois,
01:09:17 pas toujours, les bons.
01:09:19 - On ne va pas revenir sur la vague. - Il me donne le point,
01:09:21 mais il ne me le donne pas. - Mais non, parce que c'est
01:09:23 trop facile de dire que c'est que la direction.
01:09:25 - Finalement, on ne comprend rien quand c'est
01:09:27 toi qui débat, qui donne un débat.
01:09:29 On ne comprend rien quand tu donnes les réponses.
01:09:31 On ne comprend rien. - Si, si.
01:09:33 Les arbitres sont aussi fautifs.
01:09:35 - Stéphane ! - C'est pas possible. - Vous n'avez pas la contradiction.
01:09:37 Donc, il faut aller dans votre sens et vous dire "oui, oui, c'est à cause
01:09:39 de M. Diallo que l'arbitrage est mauvais".
01:09:41 - Je ne parle pas de M. Diallo, moi, je parle des présidents de club.
01:09:43 - Non, mais moi, je ne pense
01:09:45 pas que c'est les seuls responsables.
01:09:47 - Stéphane, il est temps que ça s'arrête.
01:09:49 - Non, non, c'est trop facile pour vous.
01:09:51 - C'est trop facile, votre ségrégation sur les bêtes.
01:09:53 - On va revenir.
01:09:55 - Pour arbitrer ce débat, c'est donc Karine Galli ?
01:09:57 - J'y vais pour toi, moi.
01:09:59 - Il aura mon point ?
01:10:01 - Sébastien aura votre point ?
01:10:03 - Je l'éplore. - Bien sûr.
01:10:05 Elle m'adore.
01:10:07 - Ceci dit, sur l'arbitrage,
01:10:09 on voit les problèmes, mais c'est quoi la solution ? Parce qu'on a l'impression
01:10:11 que c'est en train de partir en caca.
01:10:13 - Il faut qu'il y ait un patron qui revienne
01:10:15 et qu'il remette de l'ordre
01:10:17 dans cette maison qui est toujours un peu fragile.
01:10:19 - Un patron nommé par qui ?
01:10:21 - Tu l'auras en décembre
01:10:23 de cette année.
01:10:25 Le nouveau patron, ou alors si c'est Philippe Diallo qui s'inscrit
01:10:27 dans la durée, mais qui reprenne
01:10:29 les rênes, parce qu'il y a
01:10:31 dix ans, c'était la même chose.
01:10:33 Les présidents de club de Ligue 1, ils avaient leur vapeur.
01:10:35 Frédéric Thierry,
01:10:37 avec la tasque
01:10:39 forte sur l'arbitrage, pour ceux qui s'en souviennent,
01:10:41 il voulait faire main basse sur les arbitres.
01:10:43 Ce n'est pas possible. C'est défendu.
01:10:45 Les règles de la FIFA sont très
01:10:47 claires. La Ligue paye.
01:10:49 Le management, l'administration,
01:10:51 c'est la fédération. Et là, quand Caillau
01:10:53 dit qu'il ne faut pas
01:10:55 qu'il y ait un directeur
01:10:57 de l'arbitrage, il faut qu'il y en ait un pour les pros,
01:10:59 un pour les amateurs, c'est comme si tu allais dire
01:11:01 à Caillau, à Reims, "prends les fonds des G,
01:11:03 tu as ton directeur marketing,
01:11:05 des finances de la billetterie", et ils émergent chacun dans leur coin.
01:11:07 - Mais ce que vous êtes en train de dire, c'est que
01:11:09 certains arbitres sont très mauvais,
01:11:11 et donc ils ne se remettent jamais en question.
01:11:13 S'il avare, déconne, parce que c'est aussi de la mauvaise gestion,
01:11:15 tout ça est à la fédé qui le gère.
01:11:17 C'est à la fédé de le gérer.
01:11:19 - Donc si l'AYEC ou un autre fait n'importe quoi sur le terrain,
01:11:21 c'est parce que le président de la fédération
01:11:23 a la faute de tout ce qu'il fait.
01:11:25 - C'est la fédé qui décide des rétrogradations et des promotions.
01:11:27 - Mais qui est l'AYEC ?
01:11:29 - Bertrand l'AYEC n'est plus là.
01:11:31 - Mais Michel Vautreau, c'est un exemple.
01:11:33 - Vous êtes toujours dans le côté sévère.
01:11:35 Mais je vous répète,
01:11:37 et je sais que les auditeurs vont être assez d'accord avec moi certains,
01:11:39 en tout cas, c'est clair,
01:11:41 si l'arbitrage est bon, c'est parce que M. Diallo
01:11:43 ne met pas les bonnes personnes au bonne place.
01:11:45 - Arrêtez un peu.
01:11:47 - Quand l'arbitre fait n'importe quoi, qu'on n'écoute pas la vaque,
01:11:49 qu'on vient trois fois sur un match, c'est parce que c'est M. Diallo.
01:11:51 - Non, c'est pas M. Diallo.
01:11:53 - Il y a eu un collège qui a décidé de le dire.
01:11:55 - Le ruissellement.
01:11:57 - Le prochain match de nul
01:11:59 où l'arbitrage fera des erreurs, on dira
01:12:01 "Il est très bon, c'est à cause de M. Diallo".
01:12:03 - C'est un ami, Diallo ?
01:12:05 - Non, pas du tout. Je suis un ami de Marc Ayler.
01:12:07 - Ah, c'est peut-être intéressant.
01:12:09 - J'assume, bientôt, tu auras peut-être des fonctions
01:12:11 dans le foot français grâce à Marc Ayler.
01:12:13 - C'est à moi des fonctions.
01:12:15 - C'est indiscipliné, pardon.
01:12:17 - Très très indiscipliné.
01:12:19 - C'est Karine, ça, depuis qu'elle est arrivée.
01:12:21 C'était calme. - Cette maison n'est pas tenue.
01:12:23 Comme la Fedep.
01:12:25 Un petit point sur les salaires.
01:12:27 On n'a pas eu le temps d'en parler de l'enquête de l'équipe
01:12:29 annuelle sur les salaires de Ligue 1.
01:12:31 Justement, on a eu le salaire des arbitres.
01:12:33 Le numéro 1 au niveau des salaires,
01:12:35 c'est Clément Turpin qui aurait gagné
01:12:37 260 000 euros la saison dernière.
01:12:39 Ça fait 22 000 euros par mois.
01:12:41 On dit parfois, avec démagogie,
01:12:43 que pour les joueurs qui sont trop payés, est-ce que c'est le cas des arbitres ?
01:12:45 - Attention, sur les salaires de Turpin qui est international,
01:12:47 c'est pas que l'argent de la LFP.
01:12:49 C'est l'UEFA et la FIFA aussi. - C'est bien de le préciser.
01:12:51 - Oui, c'est important.
01:12:53 - Dans un univers où il y a
01:12:55 énormément d'argent,
01:12:57 où on vend les droits télé
01:12:59 800-850 millions d'euros,
01:13:01 je ne suis pas choqué
01:13:03 par le fait que les arbitres
01:13:05 gagnent aussi de l'argent. Je suis choqué fondamentalement
01:13:07 par l'indécence de certains salaires,
01:13:09 mais que, dans cet univers-là,
01:13:11 les arbitres en aient
01:13:13 à ce niveau-là, ça me paraît à peu près cohérent.
01:13:15 - Oui, mais est-ce qu'il n'y a pas du coup un devoir
01:13:17 de résultat plus important du fait qu'ils sont même bien payés ?
01:13:19 - Mais enfin, il y a des footballeurs qui sont nuls et qui sont payés
01:13:21 une fortune ! - Mais bien sûr, c'est de la faute à M. Diallo !
01:13:23 - C'est vraiment pas ce qu'on a dit.
01:13:25 - C'est de sa faute !
01:13:27 - Mais non, pas du tout !
01:13:29 - On ne comprend pas ce qu'il dit !
01:13:31 Va falloir qu'on discute, Stéphane !
01:13:33 - La mauvaise foi intégre !
01:13:35 - Écoutez, moi, à partir du moment où ils ont
01:13:37 une tâche de responsabilité, comme tout le monde,
01:13:39 comme les joueurs, ils sont payés. Moi, ça ne me choque pas
01:13:41 de donner leur salaire, et même s'ils sont bien payés,
01:13:43 il n'y a rien qui est choquant. On donne bien les salaires
01:13:45 des acteurs, on donne bien les salaires des politiciens,
01:13:47 on met ça dans le public
01:13:49 pour qu'on ne pourrait pas donner
01:13:51 le salaire des arbitres.
01:13:53 - On va donner le salaire d'Eric Silvestro, qui vient de nous rejoindre
01:13:55 pour la soirée d'Ertel Foot.
01:13:57 - Vous allez déjà le mettre de mauvaise humeur !
01:13:59 - Il va se poser des questions s'il a une imposition
01:14:01 monégasque ou française.
01:14:03 - Très bonne humeur.
01:14:05 Moi, j'ai un petit message à passer, parce que je vous ai écouté.
01:14:07 Apparemment, Zidane manque d'entraînement
01:14:09 pour entraîner. Il peut venir entraîner l'équipe d'Ertel
01:14:11 pour tourner de la presse, il écornera pas son image
01:14:13 même en cas de mauvais résultat.
01:14:15 On a souvent fini dernier, donc il ne peut faire que mieux.
01:14:17 - On vient de dire qu'il ne prend que des équipes qui gagnent.
01:14:19 - Oui, mais justement,
01:14:21 il aurait peut-être un coup à faire.
01:14:23 Et je voulais savoir si Sébastien Tarragon nous attendait
01:14:25 à 23h après l'émission pour aller guincher.
01:14:27 Parce qu'apparemment, on va guincher chez Sébastien Tarragon.
01:14:29 - Venez chez moi, si vous voulez.
01:14:31 - Avec grand plaisir.
01:14:33 - Je ne suis pas venu de Mélée, mais on va aller guincher.
01:14:35 - Tu vas chez l'humeur, rien à boire.
01:14:37 - Parfois, il demeure chez moi
01:14:39 quelques expressions vieillottes.
01:14:41 - Mais ça me plaît.
01:14:43 - Et ça révèle un âge au bout d'un moment.
01:14:45 - Non, mais le vintage
01:14:47 pour un France-Allemagne, je trouve que ça va très bien.
01:14:49 - Non, mais Eric Sylvestreau, alors,
01:14:51 tu nous traites de vieux ou quoi ? Guincher, ce n'est pas vieux.
01:14:53 - C'est vrai que les jeunes utilisent
01:14:55 beaucoup l'entrave en guincher.
01:14:57 - On peut dire "pamboche" à la rigueur, c'est mieux.
01:14:59 - Bon, on nous passe une dernière petite phrase en allemand.
01:15:01 - Merci, mes amis d'Orsen,
01:15:03 (...)
01:15:05 - Tu es très très beau,
01:15:07 Florian Gasset de Merck et Karine Galli.
01:15:09 - Merci, merci.
01:15:11 - On refait le match samedi prochain à 19h sur RTL.
01:15:13 Et dès lundi, on podcaste la quotidienne
01:15:15 dont on fait le match à suivez-nous sur RTL.fr.
01:15:17 C'est une plateforme partenaire. Bonne soirée sur RTL
01:15:19 avec le foot qui continue.
01:15:21 - Vous pourriez aussi économiser sur une machine à coudre ?
01:15:23 Que ce soit une enceinte Bluetooth
01:15:25 ou une machine à coudre,
01:15:27 faites de super économies pendant les ventes flash de printemps Amazon.
01:15:29 Jusqu'au 25 mars, dans la limite du stock display.
01:15:31 Amazon. Jusqu'au 25 mars. Dans la limite des stocks disponibles.