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Regardez Ils refont la France du 27 octobre 2023 avec Anaïs Bouton.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 - Bonne tarde et bonne nuit. - Bonsoir.
00:06 - Ils refont la France sur RTL. - Bonsoir.
00:09 Avec Anaïs Bouton.
00:11 Bonsoir à toutes et à tous. Bienvenue dans "Ils refont la France".
00:13 C'est tous les vendredis soir et c'est l'actualité française vue par les correspondants de la presse étrangère.
00:18 C'est un peu notre auberge espagnole.
00:20 Et nous autres chez RTL.
00:22 Et avec ce soir avec nous, Jégit Holzer.
00:24 - Je suis journaliste allemande.
00:26 - John Henley, "The Guardian". Bonsoir.
00:29 - Paola Martínez Infante, journaliste chilénaise. Bonsoir.
00:32 - Bonsoir.
00:34 - Ah, bonsoir.
00:36 - Je dis "bonsoir" en galicien.
00:38 C'est la montage pour les espagnols.
00:40 - Il est poligote.
00:42 - Merci, bonsoir.
00:44 Merci à tous les quatre d'être là.
00:46 Emmanuel Macron au Moyen-Orient.
00:48 Un exercice un peu d'équilibriste.
00:50 On va voir ça.
00:52 La montée de l'antiséniste en France.
00:54 Et puis, une grosse page culture avec des héros français.
00:57 Ils sont bons.
00:59 Allez, on voit ça en fin d'émission.
01:01 - RTL.
01:02 - Ils réinventent le français.
01:04 - Ils refont la France.
01:06 - Avec Anaïs Bouton.
01:08 - Ce que la France propose, c'est de pouvoir mener,
01:11 avec tous les partenaires de bonne volonté de la région et l'international,
01:14 une initiative concomitante sur trois voies.
01:17 - La lutte contre le terrorisme.
01:20 - La protection des populations et l'aide humanitaire.
01:24 - Et la question politique et le règlement de la question palestinienne.
01:28 - Alors, mardi dernier, le chef de l'État français s'est rendu en Israël.
01:31 Deux semaines après les attaques du Hamas,
01:33 il y a rencontré les dirigeants israéliens pour exprimer son soutien à une lutte sans merci,
01:36 mais pas sans règles, contre le groupe terroriste.
01:40 Le président de la République s'est ensuite rendu à Ramallah, en Cisjordanie,
01:43 où il a rencontré Mahmoud Abbas.
01:45 Et puis, il est aussi allé à Amman et en Égypte.
01:47 Un voyage au cours duquel le président a affirmé la solidarité totale de la France avec Israël.
01:51 Et il a aussi lancé un appel à la mise sur pied d'une coalition internationale contre le Hamas.
01:58 Et aussi, sur le modèle de celle qui a eu raison de Daech,
02:03 et aussi une sévère mise en garde à l'Iran et à ses protégés contre tout élargissement du conflit.
02:09 C'est-à-dire que, d'une part, il appelle à la mise sur pied d'une coalition internationale
02:12 pour lutter contre le Hamas, et en même temps, il dit aux autres "Vous ne bougez pas".
02:17 Est-ce que vous avez compris son discours, Juan Orrientado ?
02:19 - Non, je n'ai pas compris son discours. Je vais commencer par le début.
02:23 C'est que, déjà, c'est le dernier à y aller.
02:26 On se demande pourquoi faire. Mais on a compris pourquoi.
02:30 Une coalition internationale pour lutter contre le Hamas.
02:33 Sauf que, ça a été le flop total.
02:37 Il n'en avait parlé à personne, et personne ne veut de cette coalition internationale.
02:41 Il avance des propositions qui sont tout le contraire de ce qui est défendu par d'autres pays de l'Union Européenne.
02:48 Il ne veut pas parler de trêve humanitaire. Il ne parlait pas de trêve humanitaire.
02:53 Des cessez-le-feu, comme vous aviez, notamment l'Espagne, l'Irlande, voire l'Italie, qui demandaient un cessez-le-feu.
03:01 La France ne voulait pas utiliser le mot.
03:05 Et maintenant, aujourd'hui, il nous parle de trêve humanitaire.
03:09 - Oui, il en parle aujourd'hui quand même. - Il en parle aujourd'hui, c'est-à-dire un peu tard.
03:12 À quoi fait-il référence quand il va là-bas ? Je n'en ai aucune idée, sincèrement.
03:18 - Vous pouvez peut-être aider Juan Rosé, Johnny ? - Aucune idée !
03:22 - Pour moi, c'est du "en même temps" à l'international, je pense. - Ah d'accord.
03:29 C'est, voilà, lutter contre le Hamas, détruire le Hamas, mais en même temps, pas en faisant n'importe quoi.
03:38 - Ça, ça peut se comprendre. - Oui, ça peut tout de suite se comprendre.
03:42 - Mais c'est quoi "ne pas faire n'importe quoi" ? Qu'est-ce qu'il a dit d'autres pays européens ?
03:48 Qu'est-ce qu'ils ont dit ? Que c'était du n'importe quoi.
03:50 Ce que je reproche, c'est qu'il est allé là-bas pour annoncer des choses dont il n'a parlé avec personne,
03:55 et dont personne n'en veut, et puis, c'est là... Où est l'Union Européenne ?
04:00 - C'est clair qu'il ne s'est pas expliqué. - Où est l'Union Européenne ?
04:02 La France était en retard depuis le début, là-dessus.
04:04 Il ne s'est pas bien expliqué, et ce n'est vraiment pas la première fois.
04:08 Je veux dire, Macron, il a vraiment une sorte de tradition, maintenant, quand il parle sur la scène internationale.
04:17 Il dit des choses que les autres ne comprennent pas.
04:22 Et ses interlocuteurs ne comprennent pas.
04:25 - Ah bon ? Il vous fait cet effet-là ?
04:27 - Après, il est toujours, chaque fois, l'Elysée, obligée d'intervenir pour clarifier ce que c'est vraiment le message.
04:35 Donc, il a dit, cette fois, coalition internationale, mais sans dire qu'il parlait, en fait, d'un partage d'intelligence, etc.
04:49 Pas d'une coalition militaire, etc.
04:51 Donc, ça, il fallait clarifier.
04:53 Et pour moi, Macron, franchement, au moins, il essaie.
04:57 La France n'a pas énormément d'influence, au Moyen-Orient.
05:01 - Elle en a plus, parce qu'elle en a eu.
05:03 - Il vient avec des idées, mais trop souvent, il parle sans être compris.
05:11 Son message n'est pas bien préparé.
05:14 - Il est dur.
05:15 Disons que c'est dur, Paola. Martine, tu es d'accord avec John Lennon ?
05:19 - Je suis d'accord sur l'effet du poids de la France, à nivelle internationale.
05:23 - C'est-à-dire ?
05:24 - Ça veut dire que le poids n'est plus, c'est un pas plume, dans le sens où il essaie, tout à fait, avec ses discours, de revenir, d'essayer d'être le médiateur.
05:35 On l'a vu, d'ailleurs, il n'y a pas longtemps, avec la guerre en Ukraine.
05:39 - Il voudrait être un interlocuteur incontournable.
05:42 - Il voudrait être un interlocuteur incontournable.
05:43 Et on sait pertinemment qu'il a fait, aujourd'hui, cette guerre horrible au Moyen-Orient.
05:47 Il ne passera pas sans le gendarme international, qui est celui des États-Unis.
05:51 Donc, là, la France, elle est très très loin, notamment, de faire ce poids-là.
05:55 Et je pense que c'est très délicat, dans un conflit si grave comme celui qu'on est en train d'assister aujourd'hui, la sémantique.
06:03 Et je pense que là, Emmanuel Macron, en effet, il a eu tort d'annoncer des choses qui n'étaient pas claires.
06:09 Et que l'Elysée a dû, notamment, éclaircir ces propos-là.
06:14 Parce qu'une collation internationale, ce n'est absolument pas possible, en demandant l'aide internationale à ces pays-là.
06:18 Parce que c'est une question de qui considère que la masse ne s'est terroriste pas.
06:24 Et c'est là, on sait pertinemment que la région s'est compliquée.
06:26 Elle le menait bien. Et encore une fois, la question des États-Unis.
06:29 Si les États-Unis ne disent pas "vamos", on y va, la France, malheureusement, elle n'a pas son poids là-dessus.
06:35 - Dis donc, John Henley, la BBC, elle ne caractérise pas le groupe terroriste à masse, le groupe terroriste à diplomate.
06:43 - Il y a tout un énorme débat.
06:47 - En ce moment, en Angleterre.
06:49 - Ce que je ne suis pas là pour défendre la BBC, mais l'argument de la BBC, c'est qu'il faut être complètement neutre.
06:59 Et la BBC, quand elle parle de Hamas comme groupe, n'a aucun problème.
07:07 Elle dit quasiment à chaque fois "un groupe terroriste".
07:11 Parce que Hamas a été qualifié de groupe terroriste par les États-Unis, l'ONU, l'Union Européenne, etc.
07:19 Ce que la BBC ne fait pas, c'est de parler des militants, de qualifier des militants d'Hamas individuellement de terroristes.
07:28 Parce que leur argument, c'est que le terroriste de quelqu'un, c'est le militant de l'autre.
07:37 - Birgit, vous avez compris, sans doute, le président Macron.
07:42 - Je vous ai compris.
07:44 - Non, je pense que...
07:46 - Même moi qui essaie parfois...
07:48 - J'espère qu'il écoute "Il refond la France" quand même.
07:51 - Je l'espère aussi fortement.
07:54 En fait, effectivement, cette annonce, on se demande si c'est purement l'impréparation ou si c'est l'improvisation.
08:05 Parce qu'apparemment, il a quand même mentionné dans un coup de téléphone avec plusieurs dirigeants occidentaux, dont Joe Biden et Olaf Scholz.
08:16 Mais personne n'a relevé l'idée. Du coup, il est apparemment, d'après ce que j'ai compris, il est allé en Israël et il a annoncé.
08:23 Donc, non, je n'ai pas compris non plus.
08:26 Mais je pense aussi que ce n'est pas la première fois, effectivement, que le président français s'avance un peu comme ça sur la scène internationale.
08:33 Après, je serais peut-être un peu moins dure dans le sens où, effectivement, il n'a pas pu avoir des résultats concrets alors qu'il les a plus ou moins annoncés.
08:44 Il a dit "J'y vais quand ça sert à quelque chose".
08:47 Mais c'est important qu'il soit allé, je pense, même pour des raisons intérieures, pour la France, et pour essayer effectivement ce grand écart.
08:57 Et contrairement, par exemple, à Olaf Scholz, il a réussi, il est allé aussi rencontrer...
09:04 Il est allé à Ramallah, il est allé en Gégypte, il est allé en Jordanie.
09:11 Donc, il a essayé d'élargir un peu le champ des interlocuteurs, ce qui montre quand même qu'il fait des efforts diplomatiques.
09:21 Et juste peut-être un mot, mais d'un point de vue allemand, il réussit, je dirais même mieux, ce grand écart que, par exemple, le chancelier allemand qui doit faire très attention à la raison d'État.
09:37 - Le chancelier allemand, il a mal aux adultes, et Emmanuel Macron réussit mieux le grand écart.
09:43 - C'est fameux et en même temps de jeunes.
09:45 - C'est ça, c'est ça, et parfois ça réussit, et parfois c'est un grand écart assez pratique.
09:52 - Allez, une pause, et dans un instant, une voix familière aux Français et sans doute à vous autres correspondants étrangers.
10:00 A tout de suite sur RTL, une fois que vous aimez.
10:14 - On fait la France avec moi ce soir, Birgit Hölzer, notre allemande bien-aimée, Paola Martinez, qui nous vient du Chili, Juan Rosy Dorado, el español, et John Henley, le très fameux Guardian.
10:26 Alors, je vous ai promis une voix d'outre-tombe, mais une voix forte et puissante.
10:32 - Je commence à avoir un problème, je commence à en avoir assez.
10:34 - "You stop now", on se prétend l'anglais, hein, sous le président Chirac.
10:57 C'était en octobre 1996, le président Chirac était en visite officielle en Israël.
11:00 Les services de sécurité étaient sur les dents.
11:02 Yitzhak Rabin s'était fait assassiner récemment, auparavant, et donc Benjamin Netanyahou, déjà lui, s'était excusé, etc.
11:11 À cette époque-là, la voix de la France portait ou pas, Juan Rosy ?
11:17 - Elle portait, et c'est jusqu'à l'arrivée de Chirac.
11:21 Je pense que c'est à partir de ce moment-là, en fait, les années qui ont subi, où la voix de la France a beaucoup moins porté.
11:27 Rappelez-vous la visite dans les territoires palestiniens du premier ministre de l'époque, Lionel Jospin,
11:36 qui s'est fait pratiquement jeter des territoires avec des pierres et tout, pour vous dire.
11:43 Mais c'est vrai qu'il y a un ambassadeur français qui était ambassadeur à Washington et à Tel Aviv,
11:50 qui déclarait il y a quelques jours, depuis 20 ans, que la France n'a plus de voix.
11:56 Au Moyen-Orient, depuis une vingtaine d'années.
11:59 Si vous calculez, 96, c'est à ce moment-là.
12:02 Et effectivement, à ce moment-là, Chirac était au plus haut.
12:07 Et il faut quand même aussi se rappeler, quelques années après, M. Macron est allé, aussi, du côté de la Vieille Ville,
12:14 et il a cherché, je ne dis pas cherché, mais il a voulu refaire le coup de Jacques Chirac quand il s'est fâché dans la Vieille Ville.
12:22 - Oui, c'est vrai. - Et il a été beaucoup critiqué, parce qu'on le sait, qu'il était très lissé.
12:26 En fait, il voulait faire du Chirac, entièrement.
12:29 - Mais est-ce que cette semaine, le président Macron a essayé de rééquilibrer la perception de la position française,
12:34 qui a souvent été comprise jusqu'ici comme étant exclusivement solidaire en Israël ?
12:38 Peut-être, Birgit Olser ?
12:40 - Je pense, justement, avec le fait de ne pas être allé que rencontrer Benjamin Netanyahou,
12:47 qui est allé en Israël, il a essayé, justement, de dire "je parle avec tout le monde",
12:52 et puis il a parlé de l'importance de laisser venir de l'aide humanitaire pour les personnes à Gaza.
12:59 Donc, moi, je pense que c'est, oui, c'est la recherche d'un équilibre, même s'il y a des mots, effectivement, qu'il n'a pas dit,
13:07 comme c'est "C'est le feu", effectivement, mais il a dit aussi qu'il partage le deuil d'Israël vécu par des actes terroristes,
13:19 parce qu'effectivement, la France a été visée, aussi, et à l'époque, c'était sous François Hollande,
13:26 il a dit aussi "on fait la guerre", il a aussi mis ces mots-là.
13:30 Du coup, on sent à quel point c'est délicat de dire jusqu'où peuvent aller les moyens de cette guerre.
13:40 - Oui, nous on a l'impression, quand même, je pense, qu'on avait une voix singulière dans le concert des Nations,
13:47 il y a eu cet extrait de Jacques Chirac que je vous ai repassé, où il y avait aussi, bien sûr, le discours de Dominique de Villepin.
13:53 - Oui, Dominique, il y a longtemps.
13:55 Il dit "c'est un vieux pays d'un vieux continent qui vous dit non à la guerre".
14:01 On a cette impression-là, mais vous, vous l'avez, cette impression-là ?
14:04 - Le monde a changé. Franchement.
14:07 Et c'est un fait que l'Europe, certainement, individuellement, les pays de l'Europe n'ont pas le poids qu'ils avaient il y a un quart d'année.
14:20 - Et l'Europe entière, non plus ?
14:22 - Elle cherche à trouver une voix et un poids, mais elle ne l'a pas encore trouvé.
14:28 - Je suis d'accord avec John, le monde a changé.
14:31 Et aussi dans des situations comme celle-ci, tous les pays cherchent justement à trouver cette alliance stratégique, géopolitique.
14:38 Et je pense à l'Amérique latine, parce qu'on parle très peu, mais dans l'Amérique latine, c'est des signes un peu "qui est pour, qui est contre".
14:45 Par exemple, les Argentins, ils sont absolument avec Israël, parce que la population argentine est très, très fortement juive.
14:51 Il y a beaucoup, beaucoup d'Israélites.
14:53 Au Chili, par exemple, il y a la diaspora palestinienne la plus importante en dehors du Moyen-Orient.
14:58 - Ah oui ?
14:59 - Ah oui. Et donc, ça a commencé après la guerre des Crémés, en 1860 et quelques.
15:04 - Vous faites une transition tout à fait intéressante.
15:08 C'est-à-dire qu'on va parler de l'importation de ce conflit un peu dans les pays, dans le monde, et notamment en France.
15:14 A tout de suite sur RTL.
15:15 - RTL, ils refont la France.
15:18 - Avec Anaïs Bouton.
15:21 - Anaïs Bouton, good evening.
15:23 - Il refont la France sur RTL.
15:25 - Et avec moi, bien Guy Tolzer, Paola Martinez, Juan Rosado et John Henley.
15:30 - Vous connaissez cette chanson de Jean-Jacques Goldman ?
15:41 - Oui, c'est une chanson ?
15:43 - Sur l'antisémitisme.
15:45 - Alors, le 12 octobre, lors de son allocution spéciale, Emmanuel Macron appelait les Français à rester unis,
15:51 alors que 68% d'entre eux pensaient que la guerre Hamas-Israël représentait un risque accru de tensions en France.
15:59 On écoute le président.
16:01 - Nous avons commencé à chercher par ordre chronologique.
16:04 Alors, nous avons commencé par la...
16:06 - Notre devoir est de rester unis comme nation et comme république.
16:11 C'est ce bouclier de l'unité qui nous protégera de tous les débordements, de toutes les dérives, de toutes les haines.
16:17 Je sais, je le disais, la peur de nos compatriotes de confession juive,
16:20 que cette résurgence, là-bas, de la violence antisémite, soit le prétexte, ici, de paroles, d'injures, d'actes qui les viseraient.
16:29 - Et depuis le 7 octobre, pourtant, 719 événements ou incidents antisémites ont été recensés en France.
16:36 Il s'agit de tags, d'insultes.
16:38 Alors, il y a eu aussi des individus qui rôdaient près d'une synagogue avec un couteau, jeudi, à Strasbourg.
16:45 Il y a eu 4000 signalements d'actes antisémites qui ont été reçus par la plateforme Pharos.
16:51 John Henley, on y est. On y est. Est-ce que redoutait le président Macron ?
16:55 - Bah oui, tout à fait. Il a absolument raison, bien sûr, d'avertir.
17:00 Je veux dire, la France contient la plus grande communauté musulmane en Europe et la plus grande communauté juive en Europe.
17:12 Donc, forcément, et on l'a vu dans le passé, tellement de fois, avec chaque nouvelle antifada,
17:19 on voit un recrut d'incidents d'antisémitisme, etc.
17:25 Et c'est un énorme problème. Moi, ce qui m'inquiète, c'est que j'ai l'impression,
17:34 c'est vraiment juste l'impression qu'on est face aujourd'hui à une nouvelle sorte d'antisémitisme
17:43 qui n'est pas seulement confiné à la France.
17:46 Il y avait une manifestation pro-palestinienne en Australie où on a chanté "Gazez les Juifs".
17:55 On est face à une sorte de, vraiment, d'un extrême antisémitisme qui semble oublier tout le passé,
18:04 qui semble oublier complètement l'histoire.
18:07 Je ne sais pas si c'est juste qu'il y a trop de temps entre le Shoah et aujourd'hui.
18:15 Peut-être qu'il y a une nouvelle génération, je ne sais pas.
18:19 Mais j'ai vraiment l'impression qu'on est face à une sorte d'antisémitisme primaire,
18:27 vraiment quasi-automatique, qui va plus loin de ce qu'on a vu.
18:35 Vous êtes d'accord avec John, Paula, les enfants ?
18:38 Oui, absolument. Et ce n'est pas d'aujourd'hui. J'ai l'impression que depuis 25 ans que j'habite de ce pays,
18:43 il y a eu toujours des actes antisémites assez forts.
18:46 Évidemment, je ne vais pas les énumérer maintenant, mais qui m'ont toujours frappée.
18:50 Parce que comme en Europe, c'était l'épicentre de la Shoah, je ne comprends pas pourquoi ça peut arriver comme ça.
18:58 Et d'autant plus l'importance qu'utilisait les jeunes, c'est le devoir de mémoire.
19:02 Les jeunes, aujourd'hui, notamment, devraient avoir cette obligation.
19:06 Vous avez bien vu que dans certains lycées en France, c'est très compliqué d'enseigner la Shoah, qu'elle est parfois contestée.
19:15 C'est un antisémitisme d'un nouveau genre, bien qu'il t'en serve.
19:18 Oui, absolument. Et effectivement, je peux juste me joindre à ce qui a été dit.
19:23 En Allemagne, il y avait vraiment un cri "Plus jamais ça !"
19:29 Parce que l'Allemagne, c'est le pays responsable pour la Shoah.
19:35 Mais on a le même phénomène.
19:39 Il faut aussi, aujourd'hui, sécuriser les synagogues.
19:44 Il y a moins de Juifs en Allemagne qu'en France.
19:48 Mais effectivement, ils ne sont pas en sécurité.
19:51 Mais j'ai l'impression que la tension est plus forte ici, malgré tout.
19:57 Et qu'on mélange tout, en fait.
19:59 Parce qu'aujourd'hui, je pense que beaucoup peuvent être d'accord de critiquer le gouvernement de Benjamin Netanyahou, sa politique, la colonisation.
20:07 Mais on mélange tout.
20:09 On mélange l'antisionisme avec l'antisémitisme.
20:13 Et tout semble être permis, en fait.
20:17 Et c'est ça qui est très inquiétant.
20:20 Je ne sais pas vraiment le sujet, mais je pense qu'une certaine partie de la gauche française a bien des questions à se poser.
20:29 A une certaine responsabilité.
20:31 On en a parlé la semaine dernière avec Jean-Luc Mélenchon, avec Paolo Lea, avec Rosé Dorado.
20:35 Je pense qu'il y a deux autres choses.
20:37 Déjà, le devoir de mémoire est obligatoire.
20:40 Mais les jeunes ne vont pas le faire.
20:43 C'est la réalité.
20:45 Après, l'Espagne est peut-être l'un des pays européens les plus pro-palestiniens.
20:51 L'Espagne a reconnu très tard l'état d'Israël.
20:54 C'était en 1986.
20:55 Depuis 48 ans.
20:56 L'Espagne n'a pas eu de relations diplomatiques avec Israël que depuis 1986.
21:00 Donc, c'est un pays très pro-palestinien, pro-arabe.
21:04 Mais après, il y a aussi un autre phénomène dont on ne parle jamais.
21:08 Vous avez fait tout à l'heure référence à l'équilibre.
21:12 Le problème, c'est qu'aujourd'hui, notamment du côté de l'Espagne, mais d'autres pays,
21:16 parce qu'on l'entend aussi en France dans les manifs,
21:18 c'est que vous dites "Pourquoi est-ce qu'on va qualifier des crimes de guerre ce qui est fait par les Russes,
21:23 mais pas ce qui est fait par les Israéliens ?
21:25 Pourquoi les résolutions de l'ONU doivent être acceptées par tel pays et pas par Israël ?"
21:30 Donc, c'est ça.
21:31 C'est que le devoir, l'équilibre entre les pays par rapport à Israël n'a pas été tenu depuis très longtemps.
21:37 Les pays sont essentiellement pro-israéliens.
21:40 Donc, avec un gouvernement, avec des ministres d'extrême droite aujourd'hui,
21:44 au gouvernement israélien, pour une partie des populations, ça devient compliqué.
21:49 Donc, il y a le devoir des mémoires...
21:50 - Par ailleurs, c'est les ministres d'extrême gauche qui demandent...
21:53 - De rompre, en Espagne, c'est les ministres d'extrême gauche qui demandent
21:56 de rompre les relations diplomatiques avec l'État d'Israël,
21:59 et qui demandent que le ministre de la Défense, Benjamin Netanyahou,
22:03 soit déféré devant le tribunal pénal international pour des crimes de guerre et du génocide.
22:09 Voilà, ce sont les mots des ministres espagnols.
22:11 - Et il y a une remontée de l'antisémitisme en Espagne aussi ?
22:15 - Il y a une petite remontée de l'antisémitisme en Espagne.
22:18 Je dis "une petite" parce que l'Espagne, même s'il y a eu des relations diplomatiques avec Israël très tard,
22:22 n'est pas spécialement un pays antisémite.
22:25 Il est pro-palestinien, mais pas spécialement antisémite.
22:27 Cela dit, c'est vrai qu'on a renforcé, devant les synagogues,
22:31 devant l'ambassade, devant les institutions juives,
22:33 on a renforcé la sécurité, au cas où, parce que nous avons aussi plus d'un million et demi
22:38 d'islamo-musulmans qui habitent en Espagne.
22:40 - Juan José, vous avez le droit de faire des comptes, parce qu'en France, on ne peut pas faire le compte.
22:45 - Oui, on a le droit de faire des comptes.
22:47 - Juan José, vous étiez choqué par le fait qu'en France, on n'autorise pas les manifestations pro-palestiniennes.
22:53 Vous ne comprenez pas ça ?
22:54 - J'ai du mal, parce qu'à côté de l'autorisation des manifestations,
22:59 déjà, Birgitte me disait qu'en Allemagne, ils regardent de très près,
23:05 mais dans la plupart des pays européens, ils sont autorisés.
23:09 Et c'est la France qui ne les autorise pas.
23:12 Cet équilibre, à un moment donné, pour une partie de la population en France,
23:16 il n'est pas tenu.
23:17 Et donc, on peut comprendre qu'ils ne soient pas contents du tout.
23:21 En Espagne, elles sont autorisées.
23:23 Encore une fois, c'est un pays pro-palestinien, donc il y a très peu de débordements.
23:28 Vraiment, très peu de débordements.
23:30 - Parce qu'en France, il y en a des débordements.
23:31 - Il y en a des débordements.
23:32 - Et puis en France, on a des profs assassinés, etc.
23:34 - Je suis tout à fait d'accord là-dessus.
23:35 Vous avez une particularité à ce niveau-là,
23:38 que les autres pays européens n'ont pas vécu,
23:42 hormis peut-être à un moment donné la Belgique.
23:44 - Aussi, je pense que c'est une partie, ce problème bien connu qu'a la France,
23:49 avec les manifestations tout courts.
23:52 Avec l'ordre public et la manifestation.
23:56 - Si vous voulez.
23:57 Allez, une pause.
23:58 Et dans un instant, on va ouvrir la page culture,
24:03 et on va revenir dans "Il refond la France" sur RTL.
24:07 - Et avec moi, Birgit Hölzer, Paola Martinez, Juan Rosé Dorado et John Lennelé.
24:21 Je vous avais dit qu'on ouvrait la page culture,
24:23 mais en fait, John, vous vouliez rajouter quelque chose.
24:26 Vous avez trouvé un sondage qui vous a semblé intéressant.
24:28 - Oui, je voulais juste...
24:29 - Et un peu, comment dire...
24:30 - Un peu plus positif.
24:31 - Ou un peu plus... Oui, parce qu'on me dit très souvent que la France est un pays raciste.
24:36 Et évidemment, il y a plus de racisme en France qu'il ne devrait y avoir.
24:42 Mais quand même, et à ce sondage qui a été publié cette semaine
24:46 par l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne,
24:50 qui a fait un sondage dans 13 pays européens,
24:54 et qui a trouvé que même si dans ces 13 pays,
24:58 le pourcentage de victimes de racisme noir,
25:02 là on parle de personnes noires,
25:05 avait augmenté, en France, ça avait baissé.
25:09 Et la France était vraiment loin derrière les pays qui se sont avérés...
25:17 - C'est l'Autriche et l'Allemagne.
25:18 - C'était l'Autriche et l'Allemagne.
25:19 Et en fait, le nombre de personnes noires en France,
25:23 qui disaient, dans le dernier sondage,
25:25 en 2016, qu'ils avaient subi un acte raciste,
25:31 c'était à 46% en 2016, et c'était à 37% cette année.
25:38 Donc ça m'avait frappé.
25:40 Par contre, en Allemagne, 78% je pense,
25:44 ce qui m'avait aussi frappé.
25:46 - Et ça a beaucoup augmenté depuis 2016, apparemment, de 54% je crois.
25:50 Donc c'est énorme.
25:52 - Vous avez une explication ? Vous pensez que c'est après que la chancelière a ouvert en 2015
25:58 les frontières en accueillant un million de migrants ?
26:02 - Il est possible que le fait que leur nombre a augmenté,
26:05 a augmenté le racisme, simplement, oui.
26:08 - Un commentaire sur ce sondage ?
26:10 - Tout à fait, c'est absolument ce qui s'est passé au Chili aussi.
26:12 Le racisme a augmenté quand les Haïtiens et les Vénézuéliens
26:15 sont arrivés au Chili, notamment,
26:17 avec un racisme qui était très surprenant.
26:20 Il n'y avait pas avant, c'était très souterrain.
26:23 Moi, je me réjouis de ces chiffres-là,
26:25 mais je ne suis pas certaine que ce soit si glorieux.
26:28 - Ah non ?
26:29 - Parce qu'il y a quand même une banalité aussi du racisme en France
26:32 vis-à-vis de la population, et musulmane, et aussi noire.
26:36 Donc c'est très bien, mais il faut encore continuer.
26:38 - Vous le percevez, vous, c'est ça ?
26:40 - Je le perçois, oui, je le perçois, dans les gares, notamment, dans les gares du Nord.
26:43 Il faut juste aller faire un tour, comment les gens sont arrêtés au faciès.
26:47 - Ah, ça c'est très intéressant.
26:49 - C'était le seul point noir par rapport à la France, dans ce sondage,
26:53 c'était le nombre de gens qui disaient qu'ils avaient subi un profilage racial.
27:00 - Dans ces sondages, l'Espagne est au même niveau que la France,
27:03 c'est-à-dire à 37% de racisme,
27:05 sauf qu'en Espagne, il y a une population noire inférieure à celle qu'il y a en France.
27:10 Donc, si vous comparez, en fait, le 37 doit être supérieur.
27:13 - Il est proportionnel, bien entendu, toujours.
27:15 - Il est proportionnel, mais après, vous avez parlé du faciès,
27:20 effectivement, le chiffre était de 58% des gens qui considéraient avoir été arrêtés ou contrôlés
27:28 à cause de sa couleur par la police.
27:30 - Allez, une pause, c'est dans un instant.
27:32 On l'ouvre, notre page culture, à tout de suite sur RTL.
27:35 Jusqu'à 20h, ils refont la France sur RTL.
27:39 Jusqu'à 20h, ils refont la France sur RTL.
27:43 Anaïs Boutang.
27:44 - Mais qu'ils sont dissipés, Paola, Martin Desenfants, Derwane Rosé-Dorado,
27:49 Birgit Loeffser et John Henley.
27:52 - Est-ce que ça vous connaissez, ça, les amis ?
27:55 Vous connaissez ça ?
27:57 Hein ? On y est ?
27:59 - L'Iris blanc, c'est le 40e album d'Astérix et Obélix,
28:03 qui est sorti jeudi 26 octobre en Italie.
28:06 Un album imaginé par Fab Caron et Didier Conrad.
28:09 Et à premier tirage, de 2,5 millions d'albums en langue française
28:14 et de 5 millions dans le reste du monde.
28:17 Preuve, s'il en fallait, du succès mondial des Gaulois, Paola Martinez.
28:22 - Je suis un peu vexée parce que jamais ils n'ont parlé de l'Amérique latine.
28:27 Ils ont parlé d'Espagne, mes amis, ils ont mentionné l'Amérique latine.
28:30 - De la Grande-Bretagne.
28:31 - Exactement, la Grande-Bretagne.
28:32 Mais c'est un succès aussi, l'Amérique latine, Astérix.
28:35 - 5 millions dans le reste du monde, ça fait du monde.
28:40 - Oui, c'est beaucoup de monde et c'est tout à fait drôle.
28:43 Et moi, j'ai particulièrement une affection aussi, évidemment, pour la BD,
28:46 mais les films d'Alan Shabat.
28:48 C'est formidable, comment il met en scène, notamment, cette histoire d'Astérix.
28:53 - Ses missions cléopâtre.
28:54 - Cette petite... ce petit personnage-là, John Henley, ça leur a plu.
29:01 Vous savez pourquoi ? On va les entendre, les créateurs d'Astérix, vous allez voir.
29:04 - Nous avons commencé à chercher par ordre chronologique.
29:06 Alors, nous avons commencé par la préhistoire, qui ne nous inspirait pas beaucoup.
29:11 Et très vite, nous sommes arrivés aux Gaulois.
29:13 Et les Gaulois, ça nous a paru une très, très bonne idée.
29:15 Ça nous a paru une chose qui nous appartient à nous en France.
29:19 Et c'est comme ça qu'a été créé Astérix.
29:21 Tout de suite, en une journée, tout a été créé.
29:24 Astérix, Obélix, le livreur de Ménire, Panoramix, le druide, etc.
29:28 - Et Uderzo a eu tout de suite le génie de ce dessin.
29:31 - C'est gentil de me parler de génie.
29:33 Le dessin est venu assez rapidement.
29:35 Peut-être Astérix nous a donné quelques mâles, tout de même.
29:38 Goscinny le voyait mieux que moi.
29:39 Par contre, Obélix est venu tout de suite.
29:41 - Mais est-ce que c'est pas, surtout après la guerre, une histoire de résistance, John Henley ?
29:45 Le résistant qui résiste toujours à l'envahisseur.
29:47 Non, pas du tout, vous trouvez que je vais tromper ?
29:49 - Sans doute, mais oui, je pense que surtout, les Français apprécient,
29:55 et les étrangers aussi, les Français apprécient, je pense,
29:58 parce qu'il y a une certaine idée de...
30:03 Les Français se moquent d'eux-mêmes, dans Astérix.
30:06 Et il y a ce portrait des Français, comme ce peuple batailleur,
30:12 et ripailleur, etc.
30:16 Un peu de mauvaise foi, parfois.
30:19 Et c'est certainement pour ça que les Anglais apprécient,
30:24 parce que le portrait des Français, c'est exactement comment les Anglais voient les Français.
30:30 - Et vous aussi, Yaghi, c'est comme ça que vous voyez les Français ?
30:32 - Peut-être, je ne l'ai pas analysé comme ça, mais peut-être, effectivement.
30:35 Je crois que les Allemands, les Français les font toujours un peu rêver.
30:37 - Ah bon ?
30:38 - Oui, malgré tout, malgré toute la critique, mais c'est les Français qui sont très fracotéres.
30:43 - Comment ça s'appelle ?
30:45 - Astérix.
30:46 - Astérix.
30:47 - El Galo, en espagnol.
30:48 Et d'ailleurs, il est sorti en même temps qu'en France.
30:50 Il est sorti hier, aussi, en Espagne.
30:53 Tu parlais d'Amérique latine, il sortait en Espagne, au Mexique, en Colombie.
30:57 Ça sortira en Argentine l'année prochaine.
31:00 Mais apparemment, ça ne sort pas au Chili, parce que ça ne les intéresse pas,
31:03 les Galois et les Astérix.
31:05 Donc, vous voyez qu'en Espagne, c'est 150 000 exemplaires en espagnol,
31:09 mais ils sont sortis aussi en catalan, en galicien, en basque et en asturien.
31:13 - Dingue !
31:14 - Dingue !
31:15 Alors, une autre figure française qui fait rêver un peu tout le monde...
31:20 - Nous sommes de sœurs !
31:22 - Alors, on l'a fêtée cette semaine, cette grande, cette magnifique actrice, Catherine Deneuve.
31:28 Un petit mot ?
31:30 - J'ai du mal à donner l'âge des femmes.
31:33 - Non, mais une icône, qu'est-ce qu'il y a à dire ?
31:39 Une icône du cinéma français.
31:41 - Oui, il fait rêver tout le monde qui connaît le cinéma français, qui connaît Catherine Deneuve.
31:45 Pour les Anglais aussi, je pense que plus récemment,
31:49 ils ont retenu cette idée de la femme française qui, à l'époque de Me Too,
31:55 cette lettre qu'elle a co-signée sur le droit des femmes de séduire, etc.
32:01 - D'être importante.
32:02 - Confirmait une sorte d'image de la femme française chez l'Anglais.
32:07 Mais non, surtout, icône absolue du cinéma.
32:10 - Il y a un lien avec le Chili parce que Catherine Deneuve, elle a joué dans les films de Raoul Ruiz,
32:14 réalisateur franco-chilien, qui a eu l'exploit de mettre à l'écran Proust, quand même, ce n'est pas rien.
32:21 Et aussi, il a joué dans deux films, donc elle est très connue au Chili aussi,
32:24 et pour cette grâce absolue qu'elle a, magnifique.
32:27 C'est 80 ans, magnifiquement bien vécu.
32:30 - Grande dame, en allemand on peut dire grande dame aussi.
32:34 - Vous le dites en allemand alors.
32:35 - La grande dame du cinéma.
32:36 - Rande Rosé, vous aussi, vous avez fêté, vous, les 80 ans...
32:39 - De notre Catherine Deneuve, à nous.
32:41 - De votre Catherine Deneuve, alors vous, c'est un autre...
32:43 - Julio ! Julio !
32:47 - Oui, on n'a pas Catherine Deneuve, mais on a Julio Iglesias !
32:50 Et c'était au mois de septembre, il a eu 80 ans.
32:53 Alors, il y a un point commun entre tous les deux, c'est qu'il aimait beaucoup les femmes,
32:57 et il aimait beaucoup les hommes, mais ils ne se sont apparemment pas eu d'histoire commune.
33:02 - Ah, dommage.
33:03 - Ça aurait donné peut-être quelque chose d'important.
33:06 Et elle aussi, elle a joué quand même avec Louise Buignol,
33:09 elle a fait trois films, dont notamment "Belle des jours",
33:11 et c'est ça qui l'a fait connaître, surtout en Espagne,
33:13 parce qu'elle est devenue aussi, quand même, un sex-symbole.
33:16 Comme Julio, quoi.
33:18 - Un peu Rullo, Damien, là.
33:20 - Et voilà, c'est fini, merci à tous les quatre d'être venus refaire la France avec moi.
33:28 On se retrouve vendredi prochain, 19h10.
33:30 Vous retrouvez l'émission sur rtl.fr et sur l'appli.
33:33 Et dans un instant, on retrouve Eric Silvestro.
33:36 Mais là, c'est l'actualité, son essentiel, l'essentiel de l'actualité avec la tambocard.
33:42 - À la prochaine.
33:43 TN
33:45 Merci à tous !