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Regardez On refait le match avec Florian Gazan du 16 novembre 2024.

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00:00:00Florian Gazan, on refait le match !
00:00:08On refait le match Vertel jusqu'à 21h, après quoi on changera la forme du ballon pour suivre le test match du 15 de France face aux All Blacks avec Eric Silvestro.
00:00:18Au programme, le coup de tonnerre que n'avait pas prévu Louis Baudin.
00:00:22L'OL rétrogradé en Ligue 2 par la DNCG en fin de saison si le propriétaire du club, John Texter, n'apporte pas de garantie financière à hauteur de 100 voire 200 millions d'euros.
00:00:33Les chiffres varient, comment est-ce qu'on en est arrivé là ? Lyon peut-il s'en sortir et comment ?
00:00:38On évoquera aussi l'équipe de France qui a réalisé un pénible 0-0 jeudi soir au Stade de France face à Israël dans un match où au final il ne s'est rien passé.
00:00:47Tant pis niveau football, pourquoi l'équipe de France est-elle aussi ennuyeuse ?
00:00:51La faute à qui ? Aux joueurs, au trop grand nombre de matchs ou à Didier Deschamps ?
00:00:54Dédé est-il devenu le maillon faible des Bleus ?
00:00:57Et puis à 20h30, nos débats flash. Il sera question du trophée des champions qui ne s'est toujours pas déroulé.
00:01:03De Randal Colomwany, titulaire en bleu mais remplaçant à Paris.
00:01:06De Paul Pogba, libéré de son contrat par la Juve.
00:01:09Et de Louis-Henriqué, le coach du PSG et son documentaire Vous ne pouvez pas comprendre.
00:01:14Est-ce qu'on l'a compris ? On verra ça avec moi ce soir, notre guide suprême car il est celui qui les écrit le mieux.
00:01:19Xavier Barré, bonsoir, ça va Xavier ?
00:01:21Bonsoir Flo, salut à tous.
00:01:22Vous ne voulez pas écrire un guide pour trouver les buts adverses à distribuer aux Bleus ?
00:01:26On va essayer, on verra. Pour la prochaine Coupe du Monde.
00:01:29Il a un point commun avec Colomwany au PSG, il passe les soirs de match au bord du terrain.
00:01:33David Ayello, bonsoir.
00:01:34Très bon, très bon. Bonsoir à tous.
00:01:37Un Bruno, pas solo puisqu'il préfère jouer collectif sur RTL. Bruno Constant, bonsoir.
00:01:42Bonsoir Florian, bonsoir à tous.
00:01:44Et enfin, il est sur la chaîne l'équipe 7 jours sur 7, le seul professeur qu'on ne peut pas accuser d'absentéisme.
00:01:49Dev Apadou, bonsoir.
00:01:50Pas mal, vous êtes en forme Flo.
00:01:52On va essayer.
00:01:54Dans un instant, le dossier chaud du jour, messieurs.
00:01:57L'Olympique Lyonnais-Retro-Galeries-Olympique 2 en fin de saison à titre conservatoire par la DNCG,
00:02:02la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion du Football.
00:02:06Faut-il craindre le pire pour l'OL ?
00:02:08A tout de suite sur RTL, vous écoutez en refait le match.
00:02:12RTL, on refait le match.
00:02:14RTL, on refait le match.
00:02:17Avec Florian Gazan.
00:02:19On refait le match jusqu'à 21h avec Dev Apadou, David Ayelau, Xavier Barré et Bruno Constant.
00:02:24Dans la jungle, telle une jungle, le lion est mort ce soir.
00:02:32Et les hommes tranquilles s'endorment, le lion est mort ce soir.
00:02:41Le lion de John Textor n'est pas mort hier soir,
00:02:44mais la DNCG lui a scéné un violent tacle financier en le reléguant en Ligue 2 à titre conservatoire en fin de saison.
00:02:50Menace qui sera mise à exécution si le propriétaire américain du club n'apporte pas de garantie financière.
00:02:57100 millions d'euros selon l'OL, 200 selon le chiffre qui circule à la DNCG.
00:03:01Somme qui ne se trouve ni sous les chabeaux d'un cheval et encore moins sous les crampons d'un joueur.
00:03:05Auquel s'ajoutent fromage, dessert et Dijon.
00:03:07Une interdiction de recruter cet hiver en mercato et un encadrement de la masse salariale.
00:03:12John Textor qui était en conférence de presse aujourd'hui pour réagir à cette sanction.
00:03:17On est avec notre correspondant Serge Peyot qui était à cette conférence de presse.
00:03:21Bonsoir Serge.
00:03:22Bonsoir Florian, bonsoir à tous.
00:03:24Alors Serge, quelle était l'ambiance du côté de Dessines où s'est tenu ce petit point presse ?
00:03:28Apparemment c'était le pentagone, c'était secret défense.
00:03:31Exactement, alors d'abord ça a commencé avec trois quarts d'heure de retard.
00:03:34C'était prévu à 11h, ça a commencé à 11h45.
00:03:37Ensuite on a indiqué à la quinzaine de journalistes présents que l'on ne pouvait pas prendre d'images pour les télés.
00:03:42Pas de photos non plus car des tableaux financiers confidentiels vont être diffusés sur un écran.
00:03:48Pas non plus de prise de son pour les radios.
00:03:50Un lien sera donné ultérieurement pour pouvoir revoir la conférence de presse.
00:03:55Bref, interdiction également de diffuser en temps réel les informations de la conférence de presse sur les réseaux sociaux et les sites web des médias.
00:04:03Et pendant deux heures, John Textor va se livrer à un cours magistral de finance et de gestion
00:04:09pour expliquer que la situation n'est pas aussi grave que le dit la DNCG.
00:04:15Le patron de l'OL présente de multiples tableaux financiers indéchiffrables pour les journalistes.
00:04:22Il a sorti les powerpoints à la Jacques Henriot à la grande époque de l'OM, c'est ça ?
00:04:25Exactement, on n'a pas tout compris et loin de là parce qu'on n'est pas des experts de Wall Street.
00:04:30Moi j'avoue que j'étais totalement perdu.
00:04:32Donc on avait l'impression d'une séance d'enfumage parce que tous les chiffres que nous donnait Textor
00:04:38étaient invérifiables dans l'instant et même plus tard.
00:04:42Donc on est obligé de le croire, John Textor qui déroule son argumentaire sur les bienfaits de la multipropriété.
00:04:49A l'entendre, les finances de Botafogo vont renflouer l'Olympique Lyonnais.
00:04:55Botafogo son autre club brésilien, il y aura aussi des ventes de joueurs au mercato d'hiver
00:04:59et puis également la vente des parts que John Textor possède à Crystal Palace.
00:05:04Les responsables de la DNCG n'ont rien compris à la stratégie du patron de l'Olympique Lyonnais
00:05:14et surtout, sacrilège, il semble ne pas lui faire confiance.
00:05:18Donc John Textor affirme en fin de conférence de presse qu'il est prêt à porter du cash
00:05:24dès ce mois de novembre mais aussi en décembre.
00:05:27L'OL ne sera jamais relégué en Ligue 2, martèle-t-il.
00:05:31Je veux rassurer les supporters, lance le patron de l'OL.
00:05:34Ce n'est pas sûr que tous les supporters aient été rassurés.
00:05:37En tout cas à la sortie du centre d'entraînement, certains restaient sceptiques.
00:05:41Pas d'appel pour l'instant des mesures notamment d'interdiction de recruter
00:05:46et également de la relégation conservatoire parce qu'effectivement c'est une décision qui est provisoire
00:05:53et donc il n'y a pas d'appel possible sur la relégation.
00:05:57Mais voilà, ça a été un grand numéro de John Textor, le stratège en finances et en stratégie
00:06:04de gestion des clubs de foot et de plusieurs clubs de foot.
00:06:10Mais malheureusement pour lui, l'ADNCG n'a rien compris à sa stratégie.
00:06:14Donc du coup, en fait, il était très confiant.
00:06:17Il y a eu des questions-réponses quand même ou c'était juste un cours magistral ?
00:06:20Oui, il y a eu quelques questions-réponses.
00:06:22Pendant 1h40, il a parlé et puis ensuite il y a eu 20 minutes de questions-réponses.
00:06:28Il y avait à ses côtés Laurent Prudhomme, le directeur général de l'Olympique Lyonnais
00:06:32qui n'a pas dit grand-chose.
00:06:33Il a simplement opiné du chef à chaque réponse de son patron.
00:06:37Et il y avait au fond de la salle, petite anecdote, un certain Pierre Sage
00:06:41qui a écouté religieusement son président.
00:06:44Ça le concerne un peu ?
00:06:46Oui, on ne sait pas trop ce qu'il en a pensé.
00:06:48On n'a pas pu l'interroger à la sortie.
00:06:50Mais il est resté tout au long de la conférence de presse, 2h quand même.
00:06:53Il a tenu jusqu'au bout.
00:06:55Voilà un peu le décor de cette conférence de presse assez particulière.
00:06:59Merci beaucoup Serge, vous avez bien gagné le droit de vous reposer ce soir.
00:07:03Je crois, j'ai la tête bien enflée.
00:07:06Merci beaucoup Serge et à très vite sur Artel.
00:07:09Messieurs, donc jeune textor nous l'a joué, Danny Boon, je vais bien, tout va bien.
00:07:13Est-ce que vous êtes aussi optimiste que lui ?
00:07:15On ne peut pas, c'est quand même difficile compte tenu de la situation.
00:07:18Il faut rappeler également qu'il y a la dette cumulée du groupe Ouelles qui s'élève à 500 millions.
00:07:24Il y a également un élément qui n'a pas été mentionné, c'est le fait que les commissaires aux comptes
00:07:27qui étaient chargés de certifier les comptes ont refusé de le faire.
00:07:30Donc moi je veux bien que les experts de la DNCG n'y comprennent rien,
00:07:33que les commissaires aux comptes également n'y comprennent rien.
00:07:35Parce que nous, le grand public ou même les journalistes, ça vient d'être rappelé,
00:07:38à la lecture de tous ces tableaux extrêmement complexes, on se sent un petit peu perdu, c'est une chose.
00:07:41Mais ensuite que des experts comme ça soient quand même à émettre des doutes,
00:07:44ça allume quand même certains voyants.
00:07:48Il faut rappeler également qu'il y a une partie du patrimoine de l'Ouelles,
00:07:50les bijoux de famille, quelque part, qui ont été déjà cédés.
00:07:53Je pense à l'Ouelles version féminine, la LDLC Arena également qui faisait partie du groupe Ouelles.
00:07:58Donc on a déjà cédé une partie, il reste le stade dans le patrimoine évidemment,
00:08:01mais il y a quand même beaucoup de signaux qui sont allumés.
00:08:04Est-ce que John Textor va être un magicien ou un Jack Cashcard ?
00:08:09C'est ce qu'on va savoir dans les prochaines semaines,
00:08:11mais c'est vrai que là, entre les deux, pour moi, on hésite.
00:08:13Moi j'en ai marre.
00:08:14Moi j'en ai marre que le foot français se donne à des acrobates de la finance,
00:08:20à des prestidigitateurs de la multipropriété,
00:08:23des types avec des powerpoints qui vont t'expliquer qu'effectivement,
00:08:25tout va bien, je vais bien, tout va bien, l'Ouelles va bien.
00:08:29Non, l'Ouelles ne va pas bien.
00:08:31On sait tous, dans le milieu du foot d'ailleurs,
00:08:33ça circule maintenant plusieurs longs mois, quasiment depuis l'arrivée de Textor.
00:08:38Déjà la prise de propriété du groupe avait été laborieuse,
00:08:44parce qu'il y avait plein de garanties qui n'avaient pas été apportées dans les temps, etc.
00:08:47Souvenez-vous, c'était à chaque fois reporté, signé, dit et tout.
00:08:49On s'est même demandé à quel moment ça allait leur péter entre les doigts.
00:08:53Oui, d'ailleurs John Textor avait déjà dit à l'époque qu'ils étaient très durs la DNCG avec lui,
00:08:56alors qu'avec Jean-Michel Aulaz, ils étaient plus calmes.
00:08:58Bien sûr, au passage, juste une petite parenthèse,
00:09:00moi je trouve ça extrêmement gonflé.
00:09:03Je ne sais pas si c'est du culot, de la méconnaissance, un mélange de tout, un cocktail, faites votre choix,
00:09:07mais d'essayer d'expliquer que ce football, on va dire,
00:09:13administré, parce qu'il y a des instances comme la DNCG, etc., des surveillances,
00:09:18que lui, il a l'impression que c'est un petit peu n'importe quoi,
00:09:23mais il vient du sport US, où il y a des encadrements de masse salariale,
00:09:26ou en NBA, un sujet que je connais pas mal,
00:09:28tu as le commissionneur Adam Silver, qui fait un peu la pluie et le beau temps,
00:09:33qui est même capable de faire capoter un transfert sur son bon vouloir,
00:09:36parce que ça peut déséquilibrer l'équipe, en l'occurrence...
00:09:38Oui, c'est ce qu'on appelle un salari-cap, et quand on le dépasse, ce qui est possible,
00:09:41on a des très grosses amendes.
00:09:43Voilà, exactement, qui est énorme, en centaines de...
00:09:45Voilà, exactement.
00:09:47Et donc, découvrir qu'il y a des instances de surveillance,
00:09:50des organes et un petit peu de régulation,
00:09:53et de dire, mais attendez, c'est pas comme ça que ça fonctionne, etc.,
00:09:55franchement, c'est culotté, parce qu'il vient d'un sport
00:09:57qui, pour le coup, est encore plus régulé que le football européen.
00:10:00Donc, franchement, c'est culotté.
00:10:01Et pas sûr que ça soit la meilleure stratégie, en plus, de les attaquer.
00:10:03C'est des gens qui vont derrière te juger, et douter de leurs compétences,
00:10:07je suis pas sûr que ça soit la meilleure des stratégies.
00:10:09Non, mais là, c'est bizarre, il y a quand même un...
00:10:11Il y a évidemment un choc de culture,
00:10:13ça, on l'a bien vu, de façon à sa manière de parler,
00:10:15et de réfléchir, et de formaliser ce qu'il veut mettre en place au niveau financier.
00:10:20Il y a une forme de trumpisme, un peu, quand même.
00:10:23Un passage en force.
00:10:25De l'offense, un peu.
00:10:27Si on osait la caricature, ça fait un peu le cow-boy qui déboule avec son chapeau,
00:10:30et qui dit, voilà comment ça va marcher.
00:10:32Mais, à un moment donné, c'est aussi...
00:10:34Il a peut-être raison sur un point.
00:10:36Peut-être, et t'en parlais, Dev,
00:10:38parce que le football français est en cause, aussi.
00:10:40Les instants du football français permettent aussi ça.
00:10:42Et peut-être que la DNCG,
00:10:44qui était assez précurseur au football européen,
00:10:46pour être le policier, le gendarme du football,
00:10:49peut-être qu'ils sont flous, ils sont beaucoup trop flous.
00:10:51Moi, je vais prendre l'exemple en Angleterre.
00:10:53Ils ont mis en place un fair-play financier
00:10:55qui tolère des pertes de 105 millions de livres
00:10:59sur un cycle de 3 ans,
00:11:01qui roule, chaque année, on rajoute une année.
00:11:03Au moins, c'est clair.
00:11:05Si vous perdez, si vous êtes en dessous, vous êtes bon.
00:11:07Si vous êtes au-dessus, vous êtes mort.
00:11:09Vous avez des points de pénalité, une rétrogradation.
00:11:11C'est tombé avec Everton, la saison dernière.
00:11:13C'est tombé avec Everton, c'était allégé, etc.
00:11:15Et peut-être que la DNCG n'est pas assez claire
00:11:17vis-à-vis de la situation de Lyon et de John Texnor.
00:11:20Peut-être qu'il faut être plus ferme d'entrée.
00:11:22On l'a vu avec Bordeaux.
00:11:24On l'a vu avec Bordeaux.
00:11:26Et quelques années auparavant,
00:11:28aussi avec d'autres clubs comme Grenoble, par exemple.
00:11:30Quand vous avez des investisseurs étrangers qui viennent,
00:11:32il y a des données que vous ne maîtrisez pas.
00:11:34C'est pour ça qu'en Allemagne,
00:11:36il faut qu'il y ait 51%
00:11:38des actions du club
00:11:40qui soient possédées par des Allemands.
00:11:42Et jusqu'à présent, il n'y a pas eu de faillite, à ma connaissance, en Allemagne.
00:11:44Il y a des clubs qui connaissent des coups de moins bien,
00:11:46mais la Bundesliga reste un championnat
00:11:48où on ne dépense pas autant d'argent
00:11:50qu'en Angleterre, voire en Espagne,
00:11:52mais où il y a un vrai équilibre,
00:11:54et d'ailleurs un championnat vertueux, un championnat intéressant.
00:11:56Donc la France, malheureusement,
00:11:58est un peu au milieu de tout ça.
00:12:00Il y a des décisions qui sont souvent politiques,
00:12:02parce qu'on savait très bien que
00:12:04à Bordeaux, par exemple, il ne pourrait pas faire de miracle
00:12:06vu ce qu'il avait déjà fait à Lille.
00:12:08Et voilà où sont les Girondins maintenant.
00:12:10À jouer en N2,
00:12:12parce que tout simplement, il y a eu un peu le même discours qu'à Lyon.
00:12:14Donc l'inquiétude qu'on a
00:12:16aujourd'hui pour l'Olympique lyonnais,
00:12:18elle est légitime au regard de ce qui s'est passé dans ces grandes villes.
00:12:20Après, je pense qu'il faut quand même...
00:12:22John Textor is the new Gérald Lopez ?
00:12:24Non, mais moi je pense justement qu'il faut quand même faire un peu la distinction.
00:12:26Parce qu'une fois qu'on a établi,
00:12:28qu'on a dressé le tableau
00:12:30qui est bien flippant,
00:12:32ce n'est pas la même chose quand même qu'à Bordeaux.
00:12:34Bordeaux, ils n'avaient pas d'actifs, ou presque.
00:12:36Il y a un actif joueur très très faible,
00:12:38il n'y a pas de bâtis, il n'y a pas de fonci, il n'y a rien.
00:12:40Il n'y a pas de stade.
00:12:42Il y avait quelques bons joueurs qu'ils ont vendus,
00:12:44notamment à Strasbourg.
00:12:46Là, on est vraiment sur autre chose.
00:12:48Ils sont quand même adossés
00:12:50à des actifs qui sont très très
00:12:52supérieurs. Il y a effectivement,
00:12:54alors on ne sait pas exactement où ça en est,
00:12:56d'ailleurs peut-être Bruno pourrait nous dire,
00:12:58la vente des parts de Crystal Palace. Alors moi,
00:13:00qui me paraît un petit peu compliqué, parce que c'est des ventes de parts
00:13:02qui ne donnent pas droit à un pouvoir de décision.
00:13:04Il a 45%.
00:13:06C'est ça.
00:13:08Mais a priori, il compte sur cette rentrée
00:13:10d'argent-là.
00:13:12Eagle Group qui va injecter...
00:13:14Il a un acheteur.
00:13:16Eagle Group qui prévoit d'injecter
00:13:18de l'argent, qui va permettre
00:13:20un petit peu de résorber ça et de présenter
00:13:22des garanties. Et puis, par rapport à des
00:13:24fins de contrat, des choses comme ça,
00:13:26des transferts de joueurs
00:13:28qui sont un petit peu mis sur le côté,
00:13:30ne serait-ce qu'en économie salariale,
00:13:32tu devrais arriver à faire la culbute.
00:13:34Moi franchement, je pense vraiment
00:13:36que pour le coup, ils vont s'en sortir.
00:13:38200 millions d'euros de transferts ?
00:13:40Non, pas 200 millions d'euros de transferts.
00:13:42Oui, 200 millions de rentrées.
00:13:44Entre 150 et 200 millions.
00:13:46Je ne sais pas jusqu'à quel point.
00:13:48Après, l'un des points importants, c'est effectivement
00:13:50les ventes de ses parts.
00:13:52Il aurait effectivement reçu des offres.
00:13:54A priori, il y aurait eu trois intérêts forts.
00:13:56A priori, je rappelle juste
00:13:58une chose, c'est qu'on a beaucoup
00:14:00d'effets d'annonce sur plein de points.
00:14:02Là, ce n'est pas lui qui les annonce, les offres.
00:14:04C'est notamment la presse anglaise qui les a évoquées.
00:14:06C'est notamment Jason Kidd, ancienne star de NBA
00:14:08qui est au sein d'un consortium qui a l'air très sérieux
00:14:10et qui a déjà fait une offre qui n'était pas suffisante
00:14:12selon John Textor.
00:14:14Il y a un ancien directeur
00:14:16exécutif du club Deverton
00:14:18qui lui aussi s'est entouré
00:14:20d'un groupe qui lui aussi serait serieux
00:14:22et qui a fait une offre
00:14:24en dessous évidemment les attentes de John Textor.
00:14:26Et il y a un autre offre, un autre intérêt,
00:14:28celui de Stan Letten, qui est le co-fondeur
00:14:30d'une société américaine
00:14:32de livraison de nourriture.
00:14:34Pour le coup, il y a trois offres.
00:14:36Le problème, c'est que les échos que j'ai eus,
00:14:38c'est que lui, son prix d'achat en 2021,
00:14:40c'est 105 millions d'euros
00:14:42plus 35 millions d'euros, donc on est autour
00:14:44de 140 millions d'euros.
00:14:46Et aujourd'hui, lui, il estime
00:14:48le club entre 860 millions
00:14:50et 1,29 milliard.
00:14:52Je crois du tout que pour lui,
00:14:54ça montrait ses parts
00:14:56entre 388 millions
00:14:58et 582 millions d'euros.
00:15:00Sauf que tout le monde lui a dit
00:15:02mais jamais de la vie.
00:15:04C'est Crystal Palace.
00:15:06C'est un petit club de Londres, du sud de Londres,
00:15:08qui n'a pas un stade énormissime.
00:15:10Il y a 20 000 spectateurs.
00:15:12Et j'ajoute que l'annonce de la DNCG,
00:15:14l'information qui a filtré
00:15:16de la DNCG, c'est-à-dire cette menace
00:15:18de relégation, ça n'a pas rangé ses bidons.
00:15:20C'est-à-dire que maintenant, il est acculé
00:15:22de la même façon que sur le marché des transferts.
00:15:24Xavier avait raison.
00:15:26Ça a faibli.
00:15:28Il n'est pas en poison de force.
00:15:30Exactement. Pour négocier,
00:15:32il va devoir tout revoir à la baisse.
00:15:34On va continuer d'en parler.
00:15:36Il y a des solutions qui s'offrent à l'OL.
00:15:38Il va bien falloir en trouver,
00:15:40notamment au niveau mercato.
00:15:42Est-ce que pour s'en sortir financièrement,
00:15:44il ne va pas affaiblir son club sportivement ?
00:15:46C'est la question qu'on se posera dans un petit instant.
00:15:48On refait le match sur RTL jusqu'à 21h.
00:15:50RTL.
00:15:52On refait le match.
00:15:54On refait le match.
00:15:56Avec Florian Gazan.
00:15:58Jusqu'à 21h et on continue à parler de l'OL.
00:16:00Cette rétrogradation provisoire
00:16:04qui a été décrétée par la DNCG
00:16:06en fin de saison en Ligue 2.
00:16:08Si jamais l'OL ne présente pas les fameuses garanties financières.
00:16:10John Textor était en conférence de presse.
00:16:12On l'a dit.
00:16:14Il a dit que tout allait bien, que tout était
00:16:16« under control », comme disent les Américains.
00:16:18Un drôle de personnage ce John Textor.
00:16:20On a l'impression qu'on parle d'un cow-boy.
00:16:22Que lui, finalement,
00:16:24la seule loi qui compte, c'est la sienne.
00:16:26C'est vrai que là, je raconte ça en off.
00:16:28Je vais en faire bénéficier
00:16:30nos amis auditeurs.
00:16:32On va passer du off au du on.
00:16:34C'est justement le sujet de cette première rencontre
00:16:36que j'ai eue de John Textor
00:16:38au moment où il arrivait à Lyon.
00:16:40Je me suis allé me présenter auprès de lui.
00:16:42À l'époque, c'était le reporter à bord terrain pour Prime Vidéo.
00:16:44On disait qu'on diffusait le match.
00:16:46Je me suis présenté.
00:16:48Pendant une demi-heure, il m'a déballé
00:16:50plein d'informations sur ce qu'allait être
00:16:52la stratégie de Lowell lors du Mercato.
00:16:54Des noms, des cibles qu'il avait au Brésil.
00:16:56Pas de filtre.
00:16:58À aucun moment, il m'a dit « c'est off ».
00:17:00Je n'ai jamais vu ça.
00:17:02Quelques années d'expérience derrière moi.
00:17:04Je n'ai jamais rencontré un président
00:17:06qui, de but en blanc, se présente à vous,
00:17:08vous donne sa stratégie, donne des noms.
00:17:10En Mercato, il n'y a aucun président qui donne des noms.
00:17:12Ça n'arrive jamais.
00:17:14J'avais des relations avec des supporters.
00:17:16Preuve à la pluie en sortant son téléphone pour me montrer des échanges.
00:17:18J'avais complètement halluciné.
00:17:20Ça rejoint ce que disait Bruno
00:17:22sur le fait qu'il a une communication.
00:17:24Il y a un petit choc des cultures pour nous.
00:17:26Il avait même surpris en interne
00:17:28au niveau de Lyon.
00:17:30On s'était étonné de la tenue de cette discussion.
00:17:32Soit c'est un génie absolu.
00:17:34On n'a rien compris de ce qu'il fait.
00:17:36Vous ne pouvez pas comprendre.
00:17:38Il va gagner la Ligue des champions dans 5 ans.
00:17:40Soit c'est un enfumeur de premières.
00:17:42Le problème, c'est qu'il nous a déjà enfumé cet été.
00:17:44Regardez les chiffres.
00:17:46Il devait vendre autour de 100 millions.
00:17:48Il devait se séparer d'une centaine de millions d'euros cet été.
00:17:50Il s'était engagé auprès de la DNC.
00:17:52Du coup, il a vendu pour un peu près
00:17:5440 millions d'euros, mais il a racheté
00:17:56pour 150 millions d'euros.
00:17:58C'est totalement lunaire.
00:18:00On peut rajouter les 50 millions du Mercato d'hiver avant.
00:18:02Justement, par rapport
00:18:04aux stratégies, je suis frappé
00:18:06globalement
00:18:08dans le foot, dans l'ensemble.
00:18:10C'est souvent des industriels à succès.
00:18:12Le foot, je ne sais pas
00:18:14si ça rend con, mais en tout cas,
00:18:16on a l'impression qu'ils font des erreurs stratégiques incroyables.
00:18:18Par exemple, le coup
00:18:20de vendre les actifs.
00:18:22Je pense à OL Féminine
00:18:24et surtout à cette salle.
00:18:26C'est une salle qui rapporte
00:18:28beaucoup d'argent, qui finance.
00:18:30Il faut rappeler qu'ils étaient
00:18:32presque dans l'obligation de le faire au moment où ils l'ont fait.
00:18:34C'était le seul moyen de financer
00:18:36la DNCG.
00:18:38Avec la vente des actifs.
00:18:40C'est quoi ta vision ?
00:18:42Ta perspective ?
00:18:44C'est-à-dire que si t'arrives
00:18:46pour financer ton truc,
00:18:48t'es déjà en train de te dépouiller.
00:18:50Le truc est super mal pensé, super mal aiguillé
00:18:52dès le départ.
00:18:54J'hallucine de ça.
00:18:56Ils se servent du club,
00:18:58des revenus du club et notamment des revenus télé
00:19:00pour financer l'emprunt.
00:19:02La seule chose, c'est qu'aujourd'hui en France,
00:19:04les droits télé ont chuté de moitié.
00:19:06Et je pense que d'ailleurs ce qui a amené
00:19:08beaucoup de fonds d'investissement et de grands patrons américains
00:19:10à investir sur la Ligue 1, c'est qu'on leur a dit
00:19:12c'est la Farmer's League, il y a plein de petits jeunes
00:19:14que vous allez transférer, on va gagner de l'argent en faisant des transferts
00:19:16en les vendant au club anglais.
00:19:18Et puis, c'est qu'il y a les droits télé
00:19:20qui vont monter à un milliard et donc
00:19:22le club sera rentable. Manque de pot, c'est pas le cas.
00:19:24Et donc du coup, ils se retrouvent acculés maintenant.
00:19:26Parce qu'ils doivent sortir de l'argent ce qu'ils n'avaient pas du tout prévu.
00:19:28Et ils n'ont rien qui rentre.
00:19:30Enfin en tout cas, pas du tout
00:19:32ce qu'ils espéraient pour pouvoir équilibrer
00:19:34leur investissement. Et c'est ça qui fait
00:19:36qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de clubs qui sont en difficulté.
00:19:38En tout cas, ceux qui ont fait confiance à des investisseurs étrangers.
00:19:40Il faut rappeler que John Textor, il est rentré à l'OL
00:19:42en mettant 5 millions de sa poche.
00:19:44Ça veut dire rien en fait.
00:19:46Et il faut rappeler aussi que c'est pas un milliardaire.
00:19:48C'est là aussi une différence par rapport à Frank McCourt
00:19:50qui lui avait fait une bascule avec les Dodgers
00:19:52si je ne dis pas de bêtises.
00:19:54Du côté des Etats-Unis,
00:19:56lui effectivement, on a ce sentiment
00:19:58quand même qu'on est dans ce système là
00:20:00qu'on met un minimum pour rentrer
00:20:02et qu'ensuite, on compte sur les bénéfices
00:20:04qu'on va pouvoir faire avec ce club
00:20:06pour rembourser l'achat. Ce qui est quand même
00:20:08une drôle de perspective.
00:20:10Et puis, il a cette façon de raisonner qui moi, pour l'instant,
00:20:12m'échappe parce que c'est quelque chose
00:20:14dont on n'a pas l'habitude.
00:20:16C'est cette espèce de raisonnement par rapport à un groupe.
00:20:18Effectivement, il est en train de nous expliquer
00:20:20parce que tout à l'heure, on en discutait
00:20:22avec Xavier, il évoquait effectivement le fait
00:20:24qu'il va falloir vendre des joueurs, etc.
00:20:26En fait, le truc c'est que nous, on est sur Benrama, etc.
00:20:28Lui a intégré
00:20:30les assets
00:20:32de Botafogo.
00:20:34Et ça nous paraît
00:20:36être devenu des tours de passe-passe
00:20:38parce que pour l'instant, ce qu'il se passe, moi je croyais
00:20:40naïvement, au départ, quand je voyais sa galaxie,
00:20:42la galaxie Textor, j'ai pensé
00:20:44naïvement que Lyon
00:20:46était la tête de gondole de ça.
00:20:48Le vaisseau amiral.
00:20:50Et or,
00:20:52pour l'instant... C'est plus la vache à lait.
00:20:54Exactement, qui nourrit Botafogo.
00:20:56Ce qui paraît fou, en fait.
00:20:58Tout va bien.
00:21:00De ce point de vue-là, les réticences de la DNCJ,
00:21:02c'est-à-dire que pour Textor, il vient, il explique
00:21:04que tout va bien, que dans sa galaxie,
00:21:06tous les comptes sont équilibrés.
00:21:08Ils ont vu flou.
00:21:10Déjà, pour eux, il n'y a pas de garantie
00:21:12que tout ce qui se passe du côté de Botafogo
00:21:14soit clean. Donc moi je comprends
00:21:16au moins cette réticence.
00:21:18Il y a des galaxies qui marchent au niveau du football mondial.
00:21:20Il y a le City Football Group.
00:21:22Elles marchent pour qui ? Parce que du côté de Troyes, elles marchent moyennement.
00:21:24Oui, au niveau des résultats...
00:21:26sportifs, tu veux dire.
00:21:28Même en termes de stratégie ?
00:21:30Oui, pour Troyes, c'est pas... Mais regarde,
00:21:32Jérôme en fait partie. Jérôme est en Ligue des Champions.
00:21:34Bon, alors...
00:21:36Après, il y a New York City Football Club.
00:21:38Ils jouent en Australie. Ils ont des clubs partout.
00:21:40Red Bull marche aussi comme ça.
00:21:42Red Bull fonctionne bien. Alors, Textor, je pense qu'il a...
00:21:44Mais il y a une hiérarchie qui est assez établie dans ces groupes-là.
00:21:46On se doute bien qu'entre Troyes et Manchester City...
00:21:48On a eu un doute à un moment, non ?
00:21:50Il y a un vrai projet sportif, derrière.
00:21:52Il y a quand même un projet sportif.
00:21:54Il faut quand même rappeler que John Textor voulait racheter le club d'Everton.
00:21:56Il n'est pas réussi parce que
00:21:58quelqu'un est passé devant lui, le propriétaire de la Roma.
00:22:00Qui ne fait pas les bonnes choses du côté de la Roma.
00:22:02Mais c'est quand même quelqu'un qui avait
00:22:04une ambition totalement démesurée, j'ai l'impression.
00:22:06Et c'est vrai qu'il est dans cette
00:22:08façade de devoir justifier
00:22:10ou de vouloir justifier,
00:22:12coûte que coûte, qu'il a beaucoup d'argent.
00:22:14J'ai un confrère de l'équipe qui a raconté que
00:22:16lors d'une visioconférence avec lui,
00:22:18il lui montrait que, si, si, regardez
00:22:20comme j'ai de l'argent, regardez ma maison, regardez.
00:22:22C'est surréaliste.
00:22:24C'est la vérité si je mens.
00:22:26Luc Verraine qui ne l'empêche pas de voyager sur les E-jets.
00:22:28C'est vrai, ça a été raconté par notre
00:22:30ami Vincent Duluc, qu'il avait croisé
00:22:32sur un vol E-jet.
00:22:34Il voyait sur les E-jets.
00:22:36Il fait attention.
00:22:38Il n'y a pas de petites économies.
00:22:40Par contre, il y a une idée derrière ça.
00:22:42Si tu prends des parts ou le contrôle
00:22:44même d'Everton,
00:22:46qui est un club de première ligue, qui a une certaine renommée,
00:22:48même si ce n'est pas Arsenal ou Liverpool,
00:22:50ça reste quand même Everton.
00:22:52L'idée, c'est que derrière,
00:22:54tu peux aller voir des créanciers pour te prêter
00:22:56beaucoup plus d'argent parce que plus...
00:22:58Exactement.
00:23:00Plus tes actifs sont grands,
00:23:02plus ce que tu cotes en bourse ou tes demandes
00:23:04de prêts, d'emprunts, sont
00:23:06beaucoup plus valorisées.
00:23:08Il y a une espèce de truc, mais tu as l'impression que c'est un peu
00:23:10celui qui a les yeux plus gros que le ventre.
00:23:12Et après, il a quand même, pour lui,
00:23:14il faut le reconnaître, la réussite à Botafogo.
00:23:16Parce que Botafogo, il l'a repris il y a quoi ?
00:23:18Deux ans ? Trois ans ?
00:23:20Il a épousé les dettes. Le club est
00:23:22leader du championnat brésilien et en finale de la
00:23:24Copa Libertadores, là pour le coup, c'est
00:23:26une réussite.
00:23:28En ayant bousculé tout le monde sur place, puisqu'on rappelle qu'il a
00:23:30porté des accusations graves de corruption.
00:23:32Qui vont plutôt d'ailleurs dans son sens,
00:23:34d'après les derniers éléments de l'enquête.
00:23:36Ça, il le fait aussi un petit peu en France. On va en parler après
00:23:38où il accuse un peu la DNCG
00:23:40et un grand club dirigé par le Qatar.
00:23:42Je me demande bien lequel.
00:23:44On va en parler après. Je veux juste qu'on parle
00:23:46maintenant concrètement de ce qui va se passer.
00:23:48Il nous annonce, John Dexter,
00:23:50qu'il va vendre ses parts à Crystal Palace. Nickel.
00:23:52Pas de problème. Qu'il va injecter 75 millions.
00:23:54Il va les prendre, sans doute,
00:23:56on ne sait pas où, mais quelque part, dans un de ses clubs.
00:23:58Mais il va faire comme qu'il vende des joueurs.
00:24:00Il a annoncé qu'il y avait trop de joueurs à l'OL.
00:24:0229. Il ne pouvait pas les acheter.
00:24:04Et qu'il fallait en vendre 4 ou 5.
00:24:06Mais comment il va faire ?
00:24:08Parce que là, il s'est engagé à présenter
00:24:10des comptes un peu plus nombreux.
00:24:12Comment il va les vendre ?
00:24:14Les gens sont au courant qu'il doit vendre.
00:24:16Déjà, il y a en deux temps.
00:24:18On regarde du côté de Lyon.
00:24:20Il y a les cars
00:24:22qui circulent dans la presse.
00:24:24Ce sont des secrets pour personne.
00:24:26Tous les mécontents.
00:24:28Tout le monde est à vendre, sauf Malik Fofanay,
00:24:30qu'ils espèrent garder.
00:24:32C'est un peu le paradoxe.
00:24:34Ceux qui peuvent te rapporter de l'argent maintenant,
00:24:36c'est les joueurs, naturellement, les plus performants.
00:24:38Mais c'est ceux qui peuvent, éventuellement,
00:24:40t'assurer une place européenne,
00:24:42voire en Ligue des Champions.
00:24:44Si tu vends Cherki, qui tombe pas mal maintenant,
00:24:46tu t'affaiblis. Si tu vends Malik Fofanay,
00:24:48tu vas t'affaiblir.
00:24:50Pour l'instant, tu vas taper dans
00:24:52ceux qui n'ont pas trop un destin en Lyonnais.
00:24:54Je l'ai cité, Benramal,
00:24:56Giftorban, etc.
00:24:58Peut-être Mikko Tadze aussi.
00:25:00Lui, il a eu le nez creux.
00:25:02Ça fait deux fois.
00:25:04Il part à l'Ajax. Il est tricard.
00:25:06Il devait aller à Monaco. Il choisit Lyon.
00:25:08Il va peut-être partir au bout de six mois.
00:25:10Honnêtement, ils peuvent pas le vendre.
00:25:12Tu peux pas vendre Mikko Tadze là, maintenant,
00:25:14alors que la casette est en fin de contrat à la fin de la saison.
00:25:16Moi, je suis d'accord avec ça, sauf que là, il y a le feu.
00:25:18Oui, mais Mikko Tadze, ils l'ont acheté 18 millions.
00:25:20Ils vont pas le vendre 18 millions actuellement.
00:25:22C'est ce que je pense. De toute façon, ils sont affaiblis.
00:25:24Et l'autre truc, et j'en finirai là,
00:25:26c'est que lui, quand il raisonne dans ses histoires de vente,
00:25:28la saison au Brésil va se terminer là,
00:25:30puisque c'est sur l'année civile.
00:25:32Et donc, la fameuse réussite de Botafogo,
00:25:34ils l'imaginent parce qu'il y a quelques bons joueurs,
00:25:36si j'ai bien compris.
00:25:38On sait qu'en plus, il y a toujours une cote à l'argus
00:25:40avec les Brésiliens, c'est-à-dire qu'un Brésilien qui flambe,
00:25:42d'un seul coup, il prend beaucoup plus que si c'est...
00:25:44Un Hongrois.
00:25:46Voilà, par exemple.
00:25:48Et donc, ils imaginent que ça, ça va permettre
00:25:50d'enflouer les caisses de Lyon.
00:25:52Mais on est dans ce que nous disait tout à l'heure notre correspondant,
00:25:54tout ça, c'est de l'hypothèse, en fait.
00:25:56Il y a beaucoup de si.
00:25:58Dans les si, également, qu'on peut relever
00:26:00au cours de cette conférence de presse,
00:26:02une baisse de la masse salariale.
00:26:04Ça peut être également un élément assez inquiétant,
00:26:06parce qu'on annonce, donc là, c'est pas on, c'est Eagle
00:26:08qui annonce passer de 128 millions
00:26:10à 74 millions, donc une baisse de 50 millions
00:26:12de la masse salariale. Donc, ça veut dire également
00:26:14qu'a priori, qualitativement,
00:26:16tu baisses...
00:26:18Parce que déjà, t'as les débats de La Casette,
00:26:20tous les fins de contrat.
00:26:22La Casette, il est en fin de contrat en juin prochain.
00:26:24Zah, il n'a même pas de salaire pris par le club lyonnais.
00:26:26Il est prêté.
00:26:28Mais ils sont où, les 50 millions ?
00:26:30C'est ça.
00:26:32Franchement, ils sont où ?
00:26:34La Casette, c'est 4 millions.
00:26:36Lopez, c'est 4 millions.
00:26:38Tagliafico...
00:26:40Et les joueurs qui vont vendre, les Benramas, etc.
00:26:42Enfin, les joueurs qui voudraient vendre.
00:26:44T'arrives autour
00:26:46de 20-25 millions de masse salariale.
00:26:48Et les 25 millions d'autres sont où ?
00:26:50C'est ça qui est incompréhensible.
00:26:52On verra ça. C'est des tours de passe-passe que nous prépare John Textor.
00:26:54On continue de parler encore.
00:26:56Gérard Majax.
00:26:58On reparlera un petit peu
00:27:00de l'OL et de John Textor
00:27:02dans un instant. Et puis après, on va ouvrir le dossier
00:27:04des Bleus. Là aussi, il y a beaucoup de choses à dire.
00:27:06Si on fait le match jusqu'à 21h, ça va arriver.
00:27:20Jusqu'à 21h, on va finir avec l'OL.
00:27:22Il y a tellement de choses à dire.
00:27:24Je parlais tout à l'heure, on compare un petit peu à John Textor,
00:27:26qui était un de l'OL, à une sorte de Trump,
00:27:28ce côté un peu bulldozer,
00:27:30qui est contre...
00:27:32qui veut déréguler.
00:27:34Et il a un autre côté, notre ami Textor, il a un côté un peu complotiste,
00:27:36qui est aussi une caractéristique du nouveau
00:27:38futur président américain.
00:27:40Et donc, il accuse un petit peu
00:27:42la DNCG peut-être d'être
00:27:44manipulée par des gens à la Ligue
00:27:46qui seraient dirigées par
00:27:48un club géré par le Qatar
00:27:50qui voudrait du mal à John Textor.
00:27:52Il avait déjà, pardon,
00:27:54je vous coupe, il avait déjà un peu fait le coup
00:27:56de sa petite fonction.
00:27:58Et c'était avec Olaz, cette fois.
00:28:00C'était Olaz qui lui savonnait.
00:28:02Oui, il avait fait le coup déjà.
00:28:04Il s'est mis un petit peu aussi dans les pas de son président,
00:28:06qu'il faut le rappeler quand même, sur la fin,
00:28:08avait beaucoup accusé également le Qatar,
00:28:10et le Paris Saint-Germain, directement, des maux
00:28:12dont souffrait l'OL.
00:28:14C'est un peu les ficelles qu'il utilisait.
00:28:16Et pourquoi il fait ça alors, John Textor ?
00:28:18C'est toujours une espèce de contre-feu,
00:28:20un peu maladroit,
00:28:22sans doute pour évacuer
00:28:24le sujet, pour l'instant.
00:28:26Je ne sais pas si on peut appeler ça de l'incompétence,
00:28:28mais en tout cas, une forme d'inconséquence
00:28:30ou d'un manque de clairvoyance
00:28:32sur la situation de Lyon et sur la solidité
00:28:34de son projet. C'est-à-dire de dire que
00:28:36en fait, ce n'est pas lui qui a failli,
00:28:38c'est la DNCG qui serait
00:28:40mal intentionnée et qui voudrait lui faire la peau.
00:28:42C'est un réflexe facile pour faire, j'allais dire,
00:28:44du régionalisme, en gros.
00:28:46Vous dites, ben non, de toute façon, ça c'est les parisiens,
00:28:48en Marseille aussi, à Barcelone, ils le font
00:28:50contre le Royaume-Uni.
00:28:51Ça peut agréger un peu des Lyonnais, un peu,
00:28:53ça bat le plafond, quoi.
00:28:54Ça peut déjà faire plaisir aux supporters,
00:28:56puis ensuite, oui, ça lui, ça donne du grain
00:28:58à moudre pendant ce temps.
00:28:59Petite info, passage que je vous livre,
00:29:01qui me semble quand même intéressant de donner,
00:29:03sans pour autant rentrer dans la théorie du complot,
00:29:05je précise, la fille de Jean-Marc Miquelaire,
00:29:07le patron de la DNCG,
00:29:09Marie Miquelaire travaille au PSG, où elle est assistante
00:29:11sponsoring. Voilà, je vous donne cette information.
00:29:13Oui, c'est elle qui fait basculer le...
00:29:15Non, non !
00:29:17C'est intéressant comme...
00:29:19C'est Loël qui vous a donné cette info, Florian ?
00:29:21Non, non, c'est moi-même !
00:29:23Bravo !
00:29:24En plus, John Textor était au courant,
00:29:25il s'est jeté sur ce truc-là, en plus !
00:29:27Non, mais ceci dit, s'attaquer au PSG
00:29:29au moment où tu dois vendre des joueurs, c'est pas très malin,
00:29:31parce que s'il y a bien un club qui peut peut-être lui acheter du monde...
00:29:33On l'a vu au moment de la vente de Cherki,
00:29:35qui a capoté alors qu'elle devait se faire,
00:29:37effectivement, comme ça a été rappelé par
00:29:39John Textor lui-même, Loël a perdu 15 millions
00:29:41en tout cas de rentrée
00:29:43sur cet épisode-là. Après,
00:29:45ça peut pas être non plus un argument de se dire
00:29:47on va se coucher, si tel était le cas,
00:29:49devant le Paris Saint-Germain, parce que
00:29:51c'est eux qui dominent le game.
00:29:53Je pense que ça serait pas la bonne stratégie,
00:29:55mais c'est vrai que ça interpelle sur le fait
00:29:57qu'il y a un côté contre-feu...
00:29:59Il s'était déjà
00:30:01un peu froissé, fâché
00:30:03avec la stratégie
00:30:05autour des droits télé.
00:30:07Il y avait l'idée
00:30:09de créer leur propre chaîne,
00:30:11la chaîne de la Ligue,
00:30:13qui était plutôt défendue par
00:30:15Textor, et qui a été
00:30:17arrêtée complètement par
00:30:19Nasser.
00:30:21Le dossier-là est arrivé sur la fin,
00:30:23alors que le dossier était en cours depuis des mois,
00:30:25on ne l'a pas entendu une seule fois pour se positionner
00:30:27là-dessus, et au moment où c'était tranché,
00:30:29il a commencé à sortir.
00:30:31C'est Jean-Michel en retard un peu.
00:30:37Un dernier mot sur Lyon,
00:30:39comment vous voyez la suite de la saison pour Loël dans ces conditions ?
00:30:41Ils sont actuellement cinquièmes de Ligue 1,
00:30:43ils ont plutôt bien dressé la barre.
00:30:45Là, ça va devenir un peu
00:30:47compliqué, parce que forcément, entre les joueurs
00:30:49et les gens qui bossent au club,
00:30:51on se dit que c'est chaud.
00:30:53C'est d'ailleurs intéressant de savoir que Pierre Sage
00:30:55a laissé cette conférence de presse en son intégralité.
00:30:57On se demande s'il était là pour prendre des informations
00:30:59et se rassurer aussi
00:31:01un peu comme tout le monde ?
00:31:03Est-ce qu'il était là à son plein gré ?
00:31:05Est-ce qu'il est découvert
00:31:07comme tout le monde, un peu les ressorts
00:31:09de l'aïf ?
00:31:11Florian Harrison a déjà dévoqué
00:31:13les gens qui travaillent au club, puisqu'on parle d'un plan
00:31:15social de 90 personnes.
00:31:17Ça va toucher
00:31:19beaucoup de monde, effectivement.
00:31:21Je pense que l'intérêt des joueurs
00:31:23en revanche, c'est de se montrer.
00:31:25S'ils doivent être vendus, autant qu'ils soient
00:31:27vendus dans les meilleures conditions.
00:31:29D'un point de vue sportif, je ne pense pas...
00:31:31Tu as toujours de l'inquiétude aussi.
00:31:33Là, les joueurs parlent, tu ne sais pas ce qui va se passer.
00:31:35Là, tu plonges le vestiaire dans le doute
00:31:37sur le projet de ce club.
00:31:39Où va ce club ?
00:31:41Le vestiaire qu'on sent déjà fragile, avant même cette histoire-là.
00:31:43Il l'est depuis pas mal de temps.
00:31:45Je trouve que c'est un truc
00:31:47qui est réversible.
00:31:49Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'éventuellement,
00:31:51il peut y avoir des joueurs qui
00:31:53vont avoir envie de se montrer pour partir
00:31:55dans les meilleures conditions et dans le meilleur club possible.
00:31:57Quand tu te montres, ce n'est pas forcément le meilleur pour l'équipe.
00:31:59Quand tu fais ton petit numéro...
00:32:01On est d'accord. Ça peut peut-être aider aussi.
00:32:03Paradoxalement, Pierre Sage...
00:32:05Comment il gère un groupe qui est aussi large ?
00:32:07Sans Ligue des Champions, etc.
00:32:09Là, mécaniquement,
00:32:11si ça se passe bien, ça va se resserrer.
00:32:13Ça peut lui permettre d'avoir une meilleure gestion de son groupe.
00:32:15Mais inversement,
00:32:17tu as aussi le côté Titanic.
00:32:19Quand tu as l'impression que ça peut couler,
00:32:21tu essaies de te barrer.
00:32:23J'ai quand même du mal à voir un effet positif
00:32:25pour le vestiaire d'un point de vue sportif
00:32:27par rapport à tout ce qui se passe.
00:32:29Je ne vois pas comment les joueurs vont se dire
00:32:31qu'on va se montrer par rapport à tout ce qui se passe.
00:32:33Là, l'intérêt, c'est que le bateau ne tangue pas
00:32:35et qu'il ne coule pas.
00:32:37Et que les contrats restent en place
00:32:39et qu'ils soient payés jusqu'au bout.
00:32:41Parce que si il y a rétrogradation,
00:32:43tous les contrats professionnels des joueurs qui sont en Ligue 1,
00:32:45il y a des alinéas qui se dépulent.
00:32:47S'il y a rétrogradation, il y a des diminutions de salaire.
00:32:49Et tu ne peux pas vendre tout le monde non plus aussi facilement que ça.
00:32:51Et ce n'est pas toujours évident de se battre
00:32:53pour un club
00:32:55qui n'est pas forcément le tien, comme ça peut être le cas
00:32:57pour l'AZ, Anthony Lopez, Tolisso, etc.
00:32:59Les pures lyonnais.
00:33:01Ou ceux qui sont là depuis quelques temps.
00:33:03Généralement,
00:33:05tu vois ce que je veux dire ?
00:33:07Te projeter et te battre à mort
00:33:09pour un projet dont tu sens qu'il est en train
00:33:11de se casser la figure.
00:33:13Tu sais, parfois, c'est compliqué.
00:33:15C'est comme quand on apprend qu'un entraîneur ne va pas rester.
00:33:17Eh bien, ça a beau être le même entraîneur,
00:33:19d'un seul coup, il a plus de mal à agréger.
00:33:21Ça peut même changer l'objectif de certains joueurs.
00:33:23De dire, moi, j'appelle mon agent,
00:33:25j'ai envie de me barrer coûte que coûte,
00:33:27pour moi un club, sur moi-même.
00:33:29Je suis occupé par le sportif, mais par ton avenir.
00:33:31Oui, mais à l'arrivée, le joueur aura intérêt à se montrer.
00:33:33Il aura intérêt à faire l'enjeu.
00:33:35Mais entre l'intérêt, est-ce que tu vas pouvoir faire ?
00:33:37En tout cas, ça va être une sacrée mission, je trouve,
00:33:39pour Pierre Sage, que d'arriver à dire à son vestiaire
00:33:41écoutez les gars, il y a cette situation,
00:33:43vous l'avez vu, peut-être que d'ailleurs, il va pouvoir leur dire
00:33:45j'y assistais, si vous avez des questions.
00:33:47Ça peut être également pour lui un rôle intéressant.
00:33:49Mais on a un précédent, pardon,
00:33:51on a pour le coup
00:33:53des exemples précis.
00:33:55C'est-à-dire que les intersaisons lyonnaises,
00:33:57du début du championnat jusqu'à la deadline du 31 août,
00:33:59je ne sais jamais quand,
00:34:01on se souvient qu'à chaque fois,
00:34:03c'est le bazar pour Lyon.
00:34:05On se souvient qu'il y a toujours cette période-là
00:34:07qui est très compliquée, le temps que
00:34:09fermement, les joueurs se disent
00:34:11soit on est partis, soit on n'est pas partis.
00:34:13Et d'ailleurs, Pierre Sage l'avait évoqué, la difficulté à gérer ce groupe.
00:34:15Il y a eu des exemples aussi en football européen,
00:34:17que ce soit à Chelsea, quand il y a eu la phase de Racha,
00:34:19qui avait duré plusieurs mois,
00:34:21à Manchester United, avec l'arrivée des Neos,
00:34:23et à chaque fois, c'était les deux entraîneurs
00:34:25qu'il avait mis sur la place publique,
00:34:27qui devaient répondre aux questions chaque semaine,
00:34:29et qui n'avaient pas les réponses.
00:34:31Et au final, ces deux clubs-là ont sombré.
00:34:33C'est ça qu'il a appris d'Edouard de Pierre Sage.
00:34:35La chance aussi de Pierre Sage, c'est que Lyon est en Ligue Europe 1.
00:34:37Donc, il peut vraiment faire tourner
00:34:39et répliquer tout le monde.
00:34:41S'il n'avait que le championnat, comme OM par exemple, ce serait plus compliqué.
00:34:43On va suivre ça, en tout cas, messieurs, dans les prochaines semaines,
00:34:45évidemment, l'avenir de l'OL
00:34:47et la façon dont ils vont répondre à la DNCG.
00:34:49Dans un instant, on va ouvrir le dossier de l'équipe de France
00:34:51avec cette question.
00:34:53Vous voulez toujours marcher pieds nus sur un Lego
00:34:55ou regarder un match des Bleus ?
00:34:57A tout de suite. On refait le match.
00:35:05On refait le match jusqu'à 21h avec
00:35:07David Vapadou, Bruno Constant, David Ayelou et
00:35:09Xavier Barré.
00:35:11Si les gens n'aiment pas ce qu'ils voient, ils changent de chaîne.
00:35:13Je ne t'aime plus, mon amour.
00:35:15Je ne t'aime plus,
00:35:17tous les jours.
00:35:19Je ne t'aime plus.
00:35:21Eh oui, jeudi soir, nos hommes politiques, venus nombreux au Stade de France,
00:35:23ont découvert qu'il n'y a pas que sur les bancs de l'Assemblée nationale
00:35:25ou au Sénat qu'on peut s'endormir.
00:35:27Il y a aussi dans les tribunes d'un stade, devant l'équipe de France.
00:35:29Est-ce que vous aussi, messieurs,
00:35:31comme le disait Didier Deschamps, vous avez été tentés
00:35:33de changer de chaîne jeudi soir ?
00:35:35Non.
00:35:37Non, non, mais...
00:35:39Vous dites le mot.
00:35:41On n'est pas très représentatif.
00:35:43On n'est pas les mieux placés.
00:35:45J'ai du mal à m'imaginer non professionnel.
00:35:47C'est compliqué d'imaginer.
00:35:49Si je ne bossais pas, est-ce que j'aurais zappé ?
00:35:51Ce qui est sûr,
00:35:53mais je pense que ça va être partagé,
00:35:55c'est que ça fait un moment que ça dure,
00:35:57je ne prends absolument plus aucun plaisir,
00:35:59y compris à l'Euro,
00:36:01à regarder les matchs de l'équipe de France.
00:36:03Après, on va détailler un petit peu
00:36:05le pourquoi du comment.
00:36:07Il y a le contexte aussi de ce match-là en particulier.
00:36:09Il y a l'ambiance morne.
00:36:11Il faut rappeler également
00:36:13le contexte qui est plus international,
00:36:15européen, de l'absence de stars.
00:36:17Donc là, tu n'as plus de Griezmann,
00:36:19ça s'est acté. Tu n'as pas de Bappé non plus.
00:36:21Donc ça joue également sur l'excitation,
00:36:23je pense, liée à cette rencontre.
00:36:25Donc tu as un contexte qui est extrêmement défavorable.
00:36:27Et en plus, on peut rappeler également
00:36:29un match, on a beau avoir essayé
00:36:31d'inventer une usine à gaz
00:36:33avec la Ligue des Nations,
00:36:35le suspense et l'intérêt sportif étaient quand même
00:36:37assez limités.
00:36:39C'est dur, 20 000 spectateurs à peine.
00:36:4116 000, oui.
00:36:43Il y avait le contexte, mais on se dit que
00:36:45même s'il n'y avait pas eu ce contexte
00:36:47à Euris, même s'il y avait eu Mbappé,
00:36:49on se dit que ce n'était pas sûr
00:36:51qu'ils auraient rempli le Stade de France.
00:36:53Moi, je me souviens d'un France-Israël au Stade de France
00:36:55où le troisième anneau n'était pas ouvert.
00:36:57C'était au début des années 2000.
00:36:59Et je crois que le suivant,
00:37:01ils étaient allés le jouer à Caen.
00:37:03C'était d'ailleurs la stratégie de la Fédération.
00:37:05Les équipes, on les met au Stade de France
00:37:07et les équipes moyennes,
00:37:09on va les mettre en province.
00:37:11Après, la programmation des matchs le jeudi, ça n'aide pas non plus.
00:37:13Oui, il y a ça.
00:37:15On jouait le week-end, on jouait le samedi soir,
00:37:17on jouait le mardi soir.
00:37:19Il faut rappeler qu'au Stade de France,
00:37:21tu as une forte population qui vient de province.
00:37:23Tu montes à Paris pour voir le match.
00:37:25Un jeudi, c'est quand même moins évident que...
00:37:27C'est souvent en semaine, ces matchs-là.
00:37:29Maintenant, oui.
00:37:31Depuis quelques années, c'est décalé de plus en plus.
00:37:33Bientôt, on jouera le lundi.
00:37:35La Ligue des Nations a un calendrier universel,
00:37:37j'allais dire, et ça tourne.
00:37:39L'équipe de France va jouer un samedi.
00:37:41La journée d'après, elle jouera le jeudi.
00:37:43Elle va jouer un dimanche.
00:37:45Ça fait longtemps qu'elle n'a pas joué un samedi.
00:37:47Là, ils vont jouer un dimanche.
00:37:49Dans chaque roulement,
00:37:51il y a deux matchs.
00:37:53Soit jeudi-dimanche, soit vendredi-lundi.
00:37:55Soit samedi-mardi.
00:37:57Ça n'aide pas.
00:37:59Est-ce que
00:38:01ce France-Israël, c'est le pire match des Bleus
00:38:03depuis longtemps ?
00:38:05Je ne sais pas.
00:38:07J'inverse la question.
00:38:09C'était quand le dernier bon match
00:38:11des Bleus ?
00:38:13Après, c'est quoi un bon match ?
00:38:15Un match où on a pris beaucoup de plaisir,
00:38:17où on a vu du jeu,
00:38:19où on a eu envie d'en parler le lendemain.
00:38:212-0 contre la Belgique, pour parler des derniers matchs.
00:38:23C'était à Lyon.
00:38:25Ce n'est pas un souffle.
00:38:27Ce n'est pas un match où tu te dis
00:38:29« Ah, t'as vu ? »
00:38:31On parle des Bleus avec une équipe qui est souvent présentée
00:38:33comme l'une,
00:38:35peut-être un tout petit peu moins depuis quelques mois,
00:38:37mais qui était, je me souviens, jusqu'à l'Euro,
00:38:39qui était présentée comme la meilleure équipe d'Europe
00:38:41voire du monde.
00:38:43On est classé deuxième à la FIFA.
00:38:45Si tu sors l'effet Coupe du Monde,
00:38:47la Coupe du Monde au Qatar,
00:38:49depuis la finale, il y a quoi ?
00:38:51Pour moi, c'était la Ligue des Nations,
00:38:53avec la demi-finale.
00:38:55Parce qu'il y avait Benzema, parce qu'il y avait de la nouveauté.
00:38:57Eux-mêmes, ils se sentaient qu'il y avait un truc
00:38:59qu'on n'avait pas là.
00:39:01Et là, il y a un élément encore qu'on n'a pas évoqué,
00:39:03c'est ce changement générationnel qui ne prend pas.
00:39:05C'est-à-dire que, historiquement,
00:39:07l'équipe de France avait réussi
00:39:09ce changement de génération
00:39:11en intégrant des nouveaux joueurs
00:39:13qui venaient remplacer les plus anciens qui partaient.
00:39:15Et ça fonctionnait bien. Et là, d'un seul coup,
00:39:17tu as eu le départ successivement de Giroud,
00:39:19de Griezmann, de Varane,
00:39:21de Lloris.
00:39:23L'absence de Pogba.
00:39:25Mais au niveau du grand public,
00:39:27c'est des joueurs qui sont rentrés
00:39:29dans les salons des Français.
00:39:31C'est-à-dire que là,
00:39:33eux aussi sont patrimoniaux, quelque part.
00:39:35C'est des joueurs auxquels les Français sont attachés.
00:39:37Et on n'a pas réussi.
00:39:39A un moment, évidemment, on avait bappé.
00:39:41Là, on a bien vu, grâce notamment au sondage de nos amis de Doxa,
00:39:43que sa cote de popularité était en chute libre.
00:39:45Et on n'a pas ça.
00:39:47Donc, ça ne prend pas.
00:39:49Là, actuellement, par rapport à ce que tu disais, Bruno,
00:39:51sur la dernière émotion,
00:39:53sur cette Ligue des Nations,
00:39:55souvenez-vous, on avait encore ça.
00:39:57Je ne parle même pas d'émotions.
00:39:59Je parle juste de plaisir de voir un match.
00:40:01Il y avait les deux.
00:40:03Moi, personnellement, sur ce match-là,
00:40:05j'ai vibré.
00:40:07Les matchs, il se passait quelque chose.
00:40:09On était attachés à ces joueurs.
00:40:11Ça me rappelle un peu l'équipe de France
00:40:13post-Génération Platini.
00:40:15Airpost86.
00:40:17Où il y a toute une génération de joueurs
00:40:19qui partent.
00:40:21C'est logique.
00:40:23Ils sont dans le cœur des Français.
00:40:25Et tu as un renouvellement
00:40:27avec les Stéphane Paye, etc.
00:40:29Et ça ne prend pas, déjà, sportivement.
00:40:31Et puis, tu as du mal à agréger.
00:40:33Tu as l'impression que c'est une espèce
00:40:35de long tunnel
00:40:37sans véritable boussole.
00:40:39Toutes proportions gardées.
00:40:41Aujourd'hui, on parle de joueurs comme Liverpool, Real Madrid.
00:40:43C'est une autre époque.
00:40:45Mais tu as pu, effectivement, ce référent-là
00:40:47où tu te dis, tiens, chouette, je vais me mettre ça
00:40:49parce que je vais retrouver un tel, un tel, un tel.
00:40:51Pour l'instant, ils n'ont pas appris.
00:40:53À la différence que la période-là, tu ne te qualifies pas pour la Coupe du Monde.
00:40:55Non, bien sûr.
00:40:57C'était sportif
00:40:59de se qualifier pour l'Euro.
00:41:01Tu te qualifies même pour les compétitions.
00:41:03Mais même les compétitions, il ne se passe rien.
00:41:05Tu n'as plus l'émotion dans la compétition.
00:41:07L'Euro, c'était épouvantable. C'était un chemin de croix, franchement.
00:41:09Et même sans remonter à la Génération Platini
00:41:11et la fin de la Génération Zidane.
00:41:13Rappelez-vous, après l'Euro 2004,
00:41:15ils arrêtent.
00:41:17Et au bout de six mois
00:41:19ou de huit mois,
00:41:21Domenech ne fait que des 0-0.
00:41:23Et donc, à ce moment-là, on rappelle
00:41:25Zidane, Makelele et Thuram en catastrophe
00:41:27pour se qualifier pour le
00:41:29Coupe du Monde 2006. Et finalement, les Bleus vont en finale.
00:41:31Donc, tu observes quoi, là ? Que Griezmann va revenir sur sa décision ?
00:41:33Mais la question
00:41:35lui a été posée et il a dit
00:41:37non, non, c'est fini. Mais on sent
00:41:39qu'effectivement, il manque un petit chemin.
00:41:41James Bond disait, il ne faut jamais dire jamais.
00:41:43On en reparlera dans un petit instant. On va revenir.
00:41:45L'équipe de France de Lydie Deschamps,
00:41:47sa responsabilité dans ce qui se passe actuellement.
00:41:49Et il y a beaucoup à dire encore.
00:41:51On est ensemble jusqu'à 21h.
00:41:53On refait le match sur RTL. A tout de suite.
00:42:03Jusqu'à 21h, à laquelle vous retrouverez Xylvestro
00:42:05pour suivre en direct
00:42:07toute la soirée, en intégralité évidemment, ce match de rugby
00:42:09entre les Bleus, l'équipe de France
00:42:11face à la Nouvelle-Zélande.
00:42:13C'est le plus sympathique à regarder
00:42:15que les Bleus du football. On revient sur ce France-Israël
00:42:17de jeudi. Bon, messieurs,
00:42:19on va être clairs. Est-ce qu'il y a quelqu'un ou quelque chose à sauver de ce match ?
00:42:21Quand même, soyons positifs. Think positive.
00:42:23Non. Très honnêtement,
00:42:25non. Non, non, mais c'est vrai.
00:42:27Attendez, attendez.
00:42:29La fin de match avec les rentrées,
00:42:31ça ne marque pas,
00:42:33mais ils essayent.
00:42:35Il y a 24 tirs quand même.
00:42:37C'était vraiment un manque de football.
00:42:39Non, mais en plus, je vais vous dire une chose.
00:42:41On me disait tout à l'heure, est-ce que vous avez regardé le match ?
00:42:43Bien sûr, mais j'avais aussi
00:42:45Italie-Belgique à côté.
00:42:47Très sympa l'Italie
00:42:49à voir d'ailleurs en ce moment.
00:42:51Mais franchement, la fin de match des Bleus
00:42:53et mon fils trépignait, il n'en revenait pas
00:42:55qu'il rate autant d'occasions.
00:42:5724 tirs. Donc ça a été un festival
00:42:59de maladresse comme on l'a aussi parfois
00:43:01au Parc des Princes. Donc ton fils est un passionné
00:43:03parce qu'il s'y trépigne sur un France-Israël.
00:43:05Il trépignait que la France ne marque pas, effectivement.
00:43:07C'est beau, c'est beau.
00:43:09Parce que nous, peut-être, on est blasés.
00:43:11Non, mais je pense que le résultat
00:43:13joue pour beaucoup. Quand on a un 0-0,
00:43:15forcément, on va au foot
00:43:17pour voir des buts.
00:43:19Au-delà du résultat, on a quand même
00:43:21perdu la magie de regarder
00:43:23un match d'équipe de France.
00:43:25Avant l'équipe de France, qu'on était gamin ou même pas,
00:43:27juste qu'on aimait le football, il y avait de la magie.
00:43:29On ne programmait jamais un restaurant
00:43:31quand il y avait un match d'équipe de France. On était devant sa télé,
00:43:33on attendait avec impatience.
00:43:35C'est lié aussi peut-être à la
00:43:37décote du foot en général,
00:43:39du foot international en particulier.
00:43:41Ça rentre là-dedans.
00:43:43Mais là où je te rejoins, c'est vrai,
00:43:45et j'en parlais tout à l'heure sur ce changement générationnel,
00:43:47là, il n'y a quand même pas de joueurs qui...
00:43:49C'est moins vrai sur les matchs de club, par exemple.
00:43:51Les matchs du PSG, on pourrait être lassés à force.
00:43:53Mais en fait, on n'est pas vraiment. On attend toujours quelque chose.
00:43:55L'équipe de France, on en attend de moins en moins.
00:43:57Mais il y a aussi, pardon,
00:43:59il y a un truc aussi qu'il faut quand même
00:44:01établir honnêtement, indépendamment de ce que produit
00:44:03l'équipe de France.
00:44:05C'est qu'on est gavé de foot.
00:44:07Et qu'il y a cet effet un petit peu de saturation.
00:44:09Et que si tu n'es pas porté par un spectacle
00:44:11dont tu vas te dire, waouh,
00:44:13je vais en prendre plein à vue parce que l'affiche est belle,
00:44:15parce que tu vas avoir Mbappé,
00:44:17des choses comme ça, enfin Mbappé ou un autre,
00:44:19quelqu'un qui sort du chapeau,
00:44:21qui est un peu la promesse, tenue ou non tenue,
00:44:23mais qui est la promesse de quelque chose.
00:44:25Franchement, tu y vas, mais tu y vas peut-être
00:44:27déjà un peu à reculons. Et on le sait très bien.
00:44:29C'est un peu le biais de confirmation. C'est-à-dire que tu y vas,
00:44:31tu n'as pas d'enthousiasme, le match n'est pas enthousiasmant,
00:44:33et tu tombes, toi aussi, dans cette espèce
00:44:35d'hommeur maussade.
00:44:37C'est parce qu'on est
00:44:39des gens de 40-50 ans.
00:44:41Ce que je disais, mon fils de 14 ans,
00:44:43lui, il a regardé...
00:44:45Les parts d'audience chez les jeunes, elles sont catastrophiques.
00:44:47Oui, parce qu'ils font...
00:44:49Ils regardent moins la télé comme nous.
00:44:51Il y a quand même un désamour sur les bleus,
00:44:53on voit les chiffres.
00:44:55On l'a vu à l'euro.
00:44:57À l'euro, on l'a vu.
00:44:59On nous expliquait que tant qu'il y a les résultats,
00:45:01et ça, c'est un petit peu
00:45:03le théorème Didier Deschamps,
00:45:05tant que ça gagne,
00:45:07généralement, c'est un petit peu ton passeport
00:45:09pour les cœurs.
00:45:11Or, on s'est aperçu qu'à l'euro, pourtant, ça fait demi-finale.
00:45:13Demi-finale, ce n'est pas honteux. Tu ne perds que contre l'Espagne,
00:45:15qui est ce qu'elle est.
00:45:17C'est-à-dire une super équipe en ce moment.
00:45:19Tout va bien.
00:45:21En d'autres temps, on s'en serait largement satisfait.
00:45:23Parfois même, on a écrit des épopées là-dessus.
00:45:25Et là, mais rien.
00:45:27Personne qui n'en a rien à y tirer.
00:45:29J'ai plein de proches,
00:45:31et je pense peut-être autour de vous aussi,
00:45:33qui sont vraiment des fans de l'équipe de France.
00:45:35Et qui, à l'euro, finalement,
00:45:37n'ont pas été plus déçus que ça de perdre contre l'Espagne.
00:45:39Limite, c'est bien fait pour nous.
00:45:41Ils sont mes haineurs.
00:45:43La petite phrase qu'on entendait, c'est le football,
00:45:45la guerre, l'emporter.
00:45:47Personne de triste.
00:45:49Il y a une espèce de lassitude générale
00:45:51autour des Bleus,
00:45:53qui est pour moi totalement incarnée
00:45:55par Didier Deschamps.
00:45:57Les gens, ils ne veulent plus Didier Deschamps.
00:45:59C'est fini. Le message ne passe plus.
00:46:01Ses conférences de presse ne passent plus.
00:46:03Ses décisions ne passent plus. Son football ne passe plus.
00:46:05Je suis d'accord. Effectivement, avant,
00:46:07on parlait et on est responsables.
00:46:09Je me souviens des débats qu'on a eus au lendemain,
00:46:11même pas le soir, de la finale de la Coupe du Monde au Qatar.
00:46:13Beaucoup voulaient
00:46:15maintenir Didier Deschamps à la tête de l'équipe de France
00:46:17parce que justement, il était arrivé en finale.
00:46:19Alors que quand on regarde les matchs à la Coupe du Monde
00:46:21au Qatar, et même avant à l'euro,
00:46:23et même entre les deux, franchement, il n'y avait pas grand-chose.
00:46:25Il ne se passait plus grand-chose.
00:46:27Et il s'est égaré. Et là, on était
00:46:29à l'époque, donc à 12 ans de mandature
00:46:31de Didier Deschamps. Là, on est à combien ?
00:46:33On est à 14, non ?
00:46:35On était à 10.
00:46:37Et maintenant,
00:46:39on est à 12. 12 ans de Deschamps.
00:46:41En fait, les gens n'en peuvent plus.
00:46:43Et c'est pour ça qu'il y a un manque d'enthousiasme
00:46:45auprès de l'équipe de France. Il y a deux choses qui peuvent
00:46:47relancer l'équipe de France. Soit il y a des stars émergentes
00:46:49qui arrivent. Zidane, quand il arrive
00:46:51en 94, il se passe quelque chose
00:46:53parce que c'est un beau joueur, il marque deux buts sur son premier match.
00:46:55On se dit, il y a quelque chose de nouveau qui arrive.
00:46:57Ou alors, c'est un nouveau sélectionneur.
00:46:59Et là, il y a de la nouveauté. Et là, on va dire que c'est un nouveau discours.
00:47:01C'est une nouvelle façon de jouer. Et je suis sûr
00:47:03que s'il y avait eu Zidane, arrivé
00:47:05sur le banc de l'équipe de France, il y aurait eu une effervescence
00:47:07autour de l'équipe de France,
00:47:09davantage d'attentes.
00:47:11Et parce que c'est Zidane, et parce que...
00:47:13Et aussi parce que les succès
00:47:15de Deschamps, mine de rien, ont élevé
00:47:17le niveau d'exigence. Le succès.
00:47:19Oui, mais même...
00:47:21Effectivement, il gagne une coupe du monde.
00:47:23Mais ils font quand même une autre finale, plus une finale d'Euro,
00:47:25si tu veux. Les résultats d'ensemble
00:47:27de la période Deschamps ont
00:47:29élevé les exigences. Et effectivement,
00:47:31quand l'équipe de France arrive en demi-finale, et c'est ce que disait
00:47:33Dave Apadou il y a quelques instants,
00:47:35à l'époque, on s'en sent contenté. Aujourd'hui, on est déçu
00:47:37parce que finalement, l'équipe de France en demi-finale,
00:47:39non, il faut qu'ils aillent en finale et il faut qu'ils gagnent.
00:47:41Mais ce n'est pas uniquement ça, Xavier, c'est que
00:47:43finalement... Pendant même le tournoi, c'est-à-dire
00:47:45l'échec de la demi-finale, il y avait
00:47:47un désintérêt. D'ailleurs, on voyait bien, les audiences ont été très
00:47:49mauvaises l'été dernier.
00:47:51Un peu en deçà de ce qu'elles étaient avant, mais
00:47:53même la coupe du monde...
00:47:55Quand tu fais demi-finale, normalement, tu dois faire plus.
00:47:57En plus, c'est un Euro en Allemagne.
00:47:59Enfin, tu vois, t'avais quand même des conditions.
00:48:01Et la demi-finale, c'est contre l'Espagne.
00:48:03Après, sur Deschamps, il y a quand même aussi le fait,
00:48:05je pense, par définition
00:48:07aujourd'hui, de durer 12 ans.
00:48:09On le dit toujours, tout va vite désormais.
00:48:1112 ans à la tête
00:48:13d'une sélection comme ça aussi médiatique.
00:48:15Mais forcément qu'il y a une lassitude.
00:48:17Je veux dire, ça n'existe plus. On voit bien,
00:48:19on le dit partout en politique, que durer,
00:48:21c'est extrêmement difficile et que c'est même mission
00:48:23impossible parce qu'il y a une lassitude qui s'installe.
00:48:25Et aussi parce qu'il n'y a pas de remise
00:48:27en question de sa part. Il n'y a pas de renouvellement de sa part.
00:48:29Un staff réduit,
00:48:31alors que toutes les autres sélections,
00:48:33ils avancent des préparateurs mentaux, des spécialistes
00:48:35de coups de pied arrêtés, des spécialistes d'attaquants.
00:48:37Certains vont dire que c'est des artifices,
00:48:39mais ça marche, les autres nations. Les nations
00:48:41qui utilisent ces gens-là, ils progressent.
00:48:43Il se passe quelque chose. Et l'impression qu'on est
00:48:45qu'une France, on a quelques années de retard
00:48:47et on n'avance plus.
00:48:49Il est à court d'idées Didier Deschamps ? On l'a vu,
00:48:51il nous a tenté le faux 10.
00:48:53Au PSG, il y a le faux 9, il y a le faux 10.
00:48:55C'était Gendouzi, jeudi c'était Zaire.
00:48:57Moi, je ne sais pas. En fait, le truc,
00:48:59pardon, j'ai l'impression que
00:49:01parfois on essaye d'inventer un Didier Deschamps
00:49:03qui n'a jamais existé.
00:49:05Didier Deschamps, ce n'est jamais quelqu'un qui t'a ébloué par ses idées
00:49:07sur le foot. D'ailleurs, moi je me souviens,
00:49:11à France Foot avec nous, tu te souviens,
00:49:13on avait fait une interview croisée, Didier Deschamps,
00:49:15Coco Suodo.
00:49:17Mais il y a la filigration.
00:49:19Pour le cours de foot, il y a eu.
00:49:21Mais tu as la filigration nantaise, pour les plus jeunes
00:49:23qui nous écoutent, peut-être ne le savent pas. Coco Suodo,
00:49:25énorme, légendaire entraîneur de Nantes,
00:49:27puis entraîneur reconnu
00:49:29par Guardiola et compagnie.
00:49:31Grand penseur du foot et qui a fait émerger
00:49:33notamment Didier Deschamps et compagnie.
00:49:35Parce que de Sailly, tout ça.
00:49:37Et donc, mais qui sont aux antipodes
00:49:39l'un de l'autre
00:49:41en termes d'expression footballistique.
00:49:43Nantes, c'était le super jeu à la nantaise.
00:49:45Et puis Didier Deschamps, la gagne, la gagne, mais avec une espèce
00:49:47de pragmatisme propre.
00:49:49Tu te souviens, l'interview croisée,
00:49:51elle est assumée d'ailleurs
00:49:53par les deux. Il y en a un qui dit,
00:49:55moi je pense que c'est la construction du jeu qui t'amène
00:49:57vers le succès, c'est Coco Suodo. Et Didier Deschamps
00:49:59dit, non, pour moi, la vérité d'un match, elle se situe
00:50:01dans les deux surfaces. L'un ou l'autre,
00:50:03chacun a sa vérité.
00:50:05Mais le fait est que Didier Deschamps
00:50:07n'a jamais revendiqué un truc de penseur,
00:50:09d'inventeur du jeu. Par contre,
00:50:11moi, il y avait quelque chose que je reconnaissais
00:50:13chez lui, c'était le manager
00:50:15des managers. C'est-à-dire, quelqu'un capable de
00:50:17manager, fédérer un groupe.
00:50:19Et ça, et moi, c'est ce qui m'inquiète le plus,
00:50:21c'est ce qui me fait tirer la sonnette d'alarme, c'est que ça,
00:50:23je trouve qu'il ne l'a plus. Moi, je trouve qu'il est plus
00:50:25connecté à son groupe. Je trouve qu'il a très...
00:50:27Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
00:50:29La remise en cause pendant l'Euro, par exemple,
00:50:31de ce qu'il fait sur le terrain
00:50:33en termes de contenu d'entraînement. C'est sorti
00:50:35dans les médias.
00:50:37Le bilan
00:50:39qui a été fait,
00:50:41qui est sorti dans l'équipe aussi,
00:50:43sur la gestion du KMBAPE, qui a gonflé
00:50:45certains joueurs, le tout-pompe-BAPE,
00:50:47avec le fait que,
00:50:49par exemple, des trucs qui vont paraître artificiels
00:50:51ou anecdotiques,
00:50:53ne pas le changer de place dans le vestiaire alors que tu as
00:50:55refait tout le vestiaire,
00:50:57le dispenser d'efforts et de courses,
00:50:59alors que tout le monde est obligé
00:51:01de trimer, ça en a gonflé
00:51:03plusieurs. Plus, j'ajoute,
00:51:05et moi je suis sûr que ça a pesé,
00:51:07dans cette espèce un tout petit peu de déconnexion,
00:51:09la gestion du contexte politique.
00:51:11Moi je ne suis pas en train de dire qui a raison ou qui a tort.
00:51:13Mais le fait est que les joueurs, dans leur ensemble,
00:51:15je ne dis pas tous, avaient une ligne
00:51:17un petit peu officielle, c'est-à-dire
00:51:19qu'ils voulaient s'exprimer sur le sujet,
00:51:21l'idée des champs lui allait à contre-eux. Je trouve qu'il n'est plus connecté.
00:51:23La gestion du KGRISSMAN a été mauvaise.
00:51:25La gestion du KMBAPE est mauvaise.
00:51:27Et moi je trouve qu'il est en train de faillir
00:51:29sur son point fort.
00:51:31Sur Grissman, il a quand même eu l'occasion de préciser
00:51:33ce qui s'est passé lors de la dernière conférence de presse.
00:51:35Ils ont beaucoup échangé
00:51:37et il a dit que c'était effectivement
00:51:39une mûre réflexion qu'avait eue Grissman
00:51:41pour prendre cette décision. Et puis ensuite,
00:51:43sur ce qui est
00:51:45du KMBAPE, là les Bleus
00:51:47ont qu'à nous montrer ce qu'ils sont capables de faire sans lui.
00:51:49Puisque justement, il n'est pas là.
00:51:51Konaté a dit aujourd'hui en conférence de presse
00:51:53qu'il pouvait gagner des matchs sur MBAPE, on verra demain soir
00:51:55contre l'Italie. On revient dans un instant
00:51:57sur RTL pour refaire le match. On parlera encore de Didier Deschamps
00:51:59et de la suite. Parce que Didier Deschamps,
00:52:01pour l'instant, il l'a rencontré jusqu'à la Coupe du Monde.
00:52:03A tout de suite sur RTL.
00:52:13Jusqu'à 21h, on continue de parler de Didier Deschamps,
00:52:15le sélectionneur des Bleus,
00:52:17qu'on sent un petit peu fragilisé. Il l'a dit d'ailleurs
00:52:19aujourd'hui en conférence de presse qu'il avait toujours
00:52:21son énergie.
00:52:23Ça sonne un peu comme une forme de justification
00:52:25au moment de se dire qu'il est en train
00:52:27de perdre le fil.
00:52:29Il n'est pas sourd, il l'entend et puis
00:52:31il capte un petit peu. Mais il nous fait
00:52:33beaucoup le coup de l'autodéfense.
00:52:35Quand on lui a
00:52:37rapporté que le public,
00:52:39l'opinion n'était pas très satisfaite du jeu,
00:52:41vous n'avez qu'à changer de chaîne. Vous l'avez mis dans votre jingle d'ailleurs.
00:52:43Donc voilà, là maintenant,
00:52:45il sent bien que c'est sa personne
00:52:47qui est remise en cause.
00:52:49Est-ce qu'il a encore la gauche ? Est-ce qu'il a encore l'énergie
00:52:51pour manager ce groupe-là
00:52:53dont on sent qu'il est demandeur peut-être ?
00:52:55Je ne sais pas si c'est quelqu'un d'autre, mais en tout cas d'autres choses.
00:52:57Et donc lui, il est obligé de...
00:52:59Avant, ça allait de soi.
00:53:01En fait, le patron s'était déchambé
00:53:03pour tout le monde, pour nous tous. On ne parlait même
00:53:05pas de l'équipe de France de Griezmann.
00:53:07C'était l'équipe de France de Deschamps.
00:53:09C'est rare quand même à ce point-là qu'un sélectionneur
00:53:11incarne à ce point une équipe.
00:53:13C'était lui qui l'incarnait.
00:53:15Au terme d'état d'esprit, d'exigence et puis les résultats.
00:53:17Deschamps, c'est la gagne.
00:53:19Vous estimez aussi l'apport des cadres.
00:53:21Les Norris, les Varane,
00:53:23les Pogba, Canté quand il était
00:53:25au top et Giroud.
00:53:27Avec Griezmann, évidemment.
00:53:29C'était une épine dorsale qui tenait la route.
00:53:31Et l'épine dorsale, elle a volé en éclats.
00:53:33C'est les soldats de 2018.
00:53:35À la décharge de Deschamps quand même, il faut admettre
00:53:37qu'il a des tuiles monumentales.
00:53:39Avant la Coupe du Monde au Qatar,
00:53:41il a une cascade de blessures. Il retombe sur ses pattes
00:53:43même si pour moi, il ne maîtrise absolument rien
00:53:45de bout en bout jusqu'à la finale de la Coupe du Monde
00:53:47où quelque part, il n'a pas d'emprise
00:53:49même quand il fait rentrer ses joueurs.
00:53:51Il sort Griezmann,
00:53:53Giroud...
00:53:55À l'Euro, il y a quand même le cas Mbappé,
00:53:57la blessure, le nez cassé, etc.
00:53:59Il doit gérer ça, c'est compliqué.
00:54:01Mbappé sort d'une année compliquée.
00:54:03À sa décharge, il a aussi eu un groupe qui a été meurtri.
00:54:05Ça, c'est un peu les aléas de tous les entraîneurs.
00:54:07Mais bien sûr.
00:54:09C'est aussi des choses qui peuvent expliquer...
00:54:11De la même façon qu'en 2018, il y avait tout le monde qui était au top
00:54:13de sa forme parce qu'ils sont au top de leur carrière,
00:54:15ils sont au top de leur forme et ils sont tous présents.
00:54:17Il n'y a pas un absent en 2018.
00:54:19Sauf Benjamin Mendy.
00:54:21Mais qui est remplacé avantageusement par
00:54:23Lucas Hernandez et même chose de l'autre côté.
00:54:25C'est Pavard.
00:54:27Mais ça, c'est du boulot.
00:54:29C'est le récit de Deschamps.
00:54:31Parce que quand il va chercher Pavard,
00:54:33qui était à Stuttgart à l'époque, personne n'y a pensé.
00:54:35Quand il va chercher Lucas Hernandez,
00:54:37il doit batailler pour le convaincre de jouer pour la France
00:54:39plutôt que pour l'Espagne.
00:54:41Je trouve qu'on oublie un petit peu tout ce qu'il a apporté.
00:54:43C'est vrai qu'aujourd'hui, la question est légitime.
00:54:45On n'oublie pas ce qu'il a apporté.
00:54:47Il s'est perdu.
00:54:49Non, il a perdu
00:54:51toute son épine dorsale.
00:54:53Il a perdu toute son épine dorsale.
00:54:55C'est-à-dire tout ce qui faisait
00:54:57la force de cette équipe de France, cette stabilité.
00:54:59C'est-à-dire Lloris, Varane,
00:55:01Kanté quand il était là
00:55:03parce qu'il n'a pas toujours été,
00:55:05Pogba, Griezmann et Giroud.
00:55:07Griezmann,
00:55:09il l'a perdu tout seul.
00:55:11C'est lui qui a commencé à le déclasser.
00:55:13Est-ce que c'est vraiment le choix de Deschamps
00:55:15de ne pas passer le brassard Griezmann ?
00:55:17Je pense que ça vient d'au-dessus.
00:55:19Je l'ai déjà dit dans cette émission.
00:55:21C'était pour calmer.
00:55:23Il y avait une cabale
00:55:25contre la convention.
00:55:27Au-dessus, le président de la Fédé
00:55:29n'a pas de prise sur Didier Deschamps ?
00:55:31Non.
00:55:33Ce serait Noël Legrès qui aurait...
00:55:35C'est de l'intérêt de la
00:55:37Fédération française, de ses annonceurs
00:55:39de ses contrats,
00:55:41de faire en sorte qu'il n'y ait plus de contestation
00:55:43de la convention entre les internationaux
00:55:45et la Fédération française.
00:55:47On va nous dire que Didier Deschamps
00:55:49serait sous-influent du président ? Non.
00:55:51C'est plutôt l'inverse.
00:55:53Moi je pense que c'était assez évident
00:55:55que le choix de Mbappé était un moyen
00:55:57de le calmer pour qu'il joue collectif et non pas collectif.
00:55:59Est-ce que tu ne crois pas que c'est plutôt
00:56:01Mbappé qui est un peu
00:56:03hors de contrôle à ce moment-là, qui est devenu plus fort
00:56:05que tout le monde au lendemain de la
00:56:07finale où il met un triplé et qu'à
00:56:09cinq centimètres près,
00:56:11si Colombo-Animé s'affrape, il est ballon d'or
00:56:13et on en reprend une troisième coupe du monde ?
00:56:15Est-ce qu'à ce moment-là, le rapport de force
00:56:17est trop favorable à Mbappé
00:56:19et qu'il se couche devant ce rapport de force ?
00:56:21Moi je le crois. Je crois que c'est plus facile
00:56:23de faire avaler la pilule
00:56:25à Griezmann
00:56:27qu'à Mbappé. Oui, on est
00:56:29d'accord là dessus. Justement, Mbappé,
00:56:31est-ce que ça va pas être le pivot de ce qui
00:56:33va se passer dans le futur ? On sent qu'en ce moment, il y a un peu de friture.
00:56:35On va lui parler de pivot à Mbappé.
00:56:37On sent qu'il y a un petit peu
00:56:39de friture en ce moment entre
00:56:41Guy Deschamps et Kylian Mbappé, les histoires de
00:56:43« Je viens, je viens pas », etc.
00:56:45Est-ce que finalement,
00:56:47parce qu'aujourd'hui, Deschamps, il semble
00:56:49intouchable, qui peut le toucher ? Est-ce que finalement,
00:56:51c'est pas Mbappé qui a le destin de Deschamps
00:56:53entre ses mains ? Si ça se passe un peu moins bien
00:56:55entre les deux, est-ce que le seul qui peut éventuellement
00:56:57faire en sorte que Guy Deschamps soit
00:56:59éventuellement débarqué, c'est pas Mbappé ?
00:57:01Est-ce que c'est pas lui qui a aujourd'hui tout ça en main ?
00:57:03Moi, je suis pas persuadé parce que
00:57:05j'arrive pas à imaginer que
00:57:07l'équipe de France peut suffire
00:57:09uniquement à un joueur. Et que c'est Mbappé qui va
00:57:11porter à lui tout seul l'équipe de France.
00:57:13On le voit dans sa manière de jouer aujourd'hui.
00:57:15C'est la seule star
00:57:17de l'équipe de France.
00:57:19On est tous d'accord pour dire que c'est un joueur qui est plutôt égoïste.
00:57:21Qui est pas tellement rassembleur.
00:57:23On va pas dire que c'est un grand capitaine. On a vu ce qui s'est passé
00:57:25sur les derniers mois.
00:57:27J'ai le sentiment que ça peut exister plutôt s'il y avait plusieurs
00:57:29cadres. Si on avait 4-5 joueurs, comme ça se fait
00:57:31parfois dans les clubs. Vous savez quand les présidents vont voir les cadres
00:57:33du vestiaire pour savoir comment ça se passe
00:57:35avec le coach. Est-ce que vous le suivez encore ou pas ?
00:57:37Et si les cadres annoncent que non, c'est fini.
00:57:39Et moi, ce qui m'inquiète un petit peu sur l'idée
00:57:41des champs, c'est ce qui se passe actuellement. C'est cette petite musique
00:57:43qu'on a depuis plusieurs mois maintenant.
00:57:45Sur le fait que ça soit vrai ou pas, en l'occurrence.
00:57:47On a cette idée que ce qu'on
00:57:49dit depuis plusieurs minutes ici.
00:57:51Il semble avoir perdu le fil, etc. Et ça, moi, je trouve
00:57:53que dans la relation, parce que finalement
00:57:55le rôle fondamental d'un coach
00:57:57c'est d'arriver à faire passer ses idées. Vous pouvez avoir
00:57:59les idées que vous voulez. Vous pouvez jouer défensif, vous pouvez jouer offensif,
00:58:01vous pouvez jouer le possession ou pas.
00:58:03C'est l'essentiel d'un coach.
00:58:05Et si là, le message ne passe plus, pour moi,
00:58:07c'est là où c'est très inquiétant
00:58:09à la fois pour Deschamps et pour l'équipe de France.
00:58:11Et je trouve qu'on n'est plus dans la situation de post-finale
00:58:13de Coupe du Monde où tu as l'impression que Mbappé
00:58:15a une telle puissance qu'il appuie sur un bouton.
00:58:17Il fait sauter le président de la FED
00:58:19quelques mois plus tard.
00:58:21C'est lui, concrètement,
00:58:23qui accélère le sort.
00:58:25Je ne dis pas qu'il le fait sauter, mais en tout cas, son tweet
00:58:27contre Legrette,
00:58:29après l'épisode Zidane,
00:58:31je veux dire, ça exécute sur la place publique
00:58:33parce qu'à ce moment-là, Mbappé, c'est celui qui est
00:58:35à l'oreille de Macron, c'est celui qui est au dîner d'État, etc.
00:58:37Aujourd'hui,
00:58:39j'ai envie de dire, Mbappé,
00:58:41c'est plus compliqué parce que
00:58:43on parlait du fait que Didier Deschamps
00:58:45fédère moins. Moi, je le crois.
00:58:47Je crois qu'il a moins l'adhésion de son groupe.
00:58:49Je ne sais pas si, en ce moment, Mbappé
00:58:51fédère tout autant dans le bestiaire.
00:58:53C'est pour ça que, mine de rien, ces matchs
00:58:55de cette trêve internationale,
00:58:57fenêtre internationale, comme disent les Anglais,
00:58:59à juste titre, parce que la trêve, ce n'est pas pour les internationaux.
00:59:01Elle est importante
00:59:03parce que ces Bleus-là,
00:59:05sans Mbappé, ils ont gagné les deux matchs
00:59:07le mois dernier. Et là, Deschamps, quand il dit
00:59:09« je ne le prends pas », alors effectivement, il y avait peut-être
00:59:11la vexation, il y avait peut-être la volonté de le protéger, etc.
00:59:13Mais c'est aussi un moyen de voir si ces Bleus-là,
00:59:15sans Mbappé, sont capables de gagner. Alors là,
00:59:17ils ont fait 0-0 contre Israël.
00:59:19Ce qui lui permettrait de reprendre l'Allemagne.
00:59:21On verra, ce sera demain soir, justement, à suivre, évidemment,
00:59:23en intégralité, ce Italie-France.
00:59:25Un petit mot, dans un instant,
00:59:27encore sur Kylian Mbappé, puis après, on basculera
00:59:29sur les fameux débats flash
00:59:31jusqu'à 21h. A tout de suite sur RTL, si on fait le match.
00:59:41Jusqu'à 21h, on finit de
00:59:43parler des Bleus.
00:59:45Continuez, d'ailleurs.
00:59:47On ne parle jamais, nous.
00:59:49C'est un sujet permanent, les Bleus, évidemment.
00:59:51Demain soir, le match contre l'Italie.
00:59:53Italie qui est invaincue dans ce groupe.
00:59:55Très belle équipe.
00:59:57On a des petites infos. On a eu Philippe Sanfourche,
00:59:59qui est à Milan, avec Nicolas Georgeot,
01:00:01qui vous fera vivre le match demain soir.
01:00:03Quelle équipe, demain soir, vous avez les infos ?
01:00:05Oui, Philippe, qui nous fait
01:00:07savoir qu'il y a une mise en place,
01:00:09sans canter, en 4-2-3-1,
01:00:11avec Mike Megnan, Koundé,
01:00:13Saliba, Konat et Digne.
01:00:15Au milieu, Manu Kone, Rabiot.
01:00:17Et en attaque, une attaque à 4 offensifs,
01:00:19Olizing, Kounkou, Koman, Thuram.
01:00:21Et deux absents à l'entraînement,
01:00:23Théo Hernandez et
01:00:25Jonathan Klaus.
01:00:27Donc on change encore un petit peu.
01:00:29Question intéressante, si Kanté ne joue pas,
01:00:31il faut nommer un nouveau capitaine.
01:00:33Qui le veut, ce brassard ?
01:00:35Qui ne l'a pas eu ?
01:00:37Ce brassard, il pèse.
01:00:39A l'ancienneté, si on le donnait à Rabiot,
01:00:41je pense qu'il n'y aura pas trop de débats.
01:00:43On ne dira pas que c'est un mauvais capitaine, Rabiot.
01:00:45Non, non.
01:00:47En plus, tu t'évites une polémique
01:00:49vis-à-vis de Mbappé.
01:00:51Avec Mégnan.
01:00:53Est-ce qu'il a envie de se léviter cette polémique ?
01:00:55Vous voulez dire
01:00:57qu'il pourra utiliser jusqu'au bout
01:00:59le truc ?
01:01:01Je n'y crois pas.
01:01:03Entre Mégnan et Mbappé, ce n'est pas toujours évident.
01:01:05Je pense qu'il n'y a pas besoin de ça.
01:01:07Si il nomme Rabiot, il y aura moins de vagues
01:01:09et moins de papiers.
01:01:11Je suis d'accord qu'il va y avoir des papiers.
01:01:13Est-ce qu'il reprend le pouvoir ?
01:01:15Est-ce qu'il va y avoir un duel entre Mbappé et Mégnan
01:01:17quand Mbappé revient ?
01:01:19Est-ce que ça ne peut pas lui servir ?
01:01:21Est-ce qu'il y a une recherche
01:01:23de Didier Deschamps
01:01:25de reprendre la main ?
01:01:27C'est un peu la thèse.
01:01:29Je n'y crois pas trop.
01:01:31Je pense que
01:01:33Didier Deschamps, historiquement, s'est toujours appuyé
01:01:35sur des joueurs forts. On l'a vu tout au long
01:01:37de ses douze années. Il ne s'en est jamais coupé.
01:01:39Sauf quand il avait décidé que c'était fini.
01:01:41Par exemple, récemment, avec Griezmann.
01:01:43Mbappé, il a 25 ans.
01:01:45Il n'a pas...
01:01:47Sans se couper de lui.
01:01:49En signifiant qu'il y a des alternatives.
01:01:51Pour moi, ça ne lui ressemble pas.
01:01:53Deschamps, c'est toujours
01:01:55je chouchoute mes cadres, je chouchoute mes joueurs forts.
01:01:57Tu chouchoutes un peu moins.
01:01:59Sinon, celui qui a plus de sélection
01:02:01après N'Gi Kante
01:02:03qui ne sera pas titulaire
01:02:05a priori, c'est
01:02:07Kingsley Coman. Combien ?
01:02:0958.
01:02:11Alors que Rabiot
01:02:13et Lucas Digne auront
01:02:15leur cinquantième sélection.
01:02:17C'est fou ces chiffres. Quelqu'un comme Coman
01:02:19j'ai l'impression qu'il a une carrière en pointillé
01:02:21en équipe de France.
01:02:23C'est surtout Lucas Digne.
01:02:25Lucas Digne, pareil.
01:02:27Il faudrait parler des aptitudes aussi à être capitaine.
01:02:29C'est-à-dire qu'on a du mal à l'imaginer
01:02:31et à l'éteindre quand même.
01:02:33Rabiot, un peu plus de par son passé
01:02:35mais ce n'est pas quelqu'un de très expressif.
01:02:37Ce serait plutôt un leader technique.
01:02:39Oui, un petit peu plus.
01:02:41En plus, là où on va dire
01:02:43que ça se pimente un petit peu
01:02:45c'est qu'il y a des candidats à ça.
01:02:47Konaté en a parlé.
01:02:49Il s'est même mis dans les possibles.
01:02:51Mais on voit que Koundé
01:02:53qui a pris une dimension depuis maintenant
01:02:55plusieurs mois, qui fédère un petit peu
01:02:57tout le monde parce qu'il a une espèce de
01:02:59d'intelligence.
01:03:01Je trouve que c'est quelqu'un qui a ce truc-là.
01:03:03Il s'exprime bien.
01:03:05On l'a vu son arrivée à Clairefontaine.
01:03:07Il a une personnalité
01:03:09qui n'est pas clivante mais une personnalité
01:03:11quand même. On le voit même à travers ses fringues
01:03:13mais qui ne sont pas qu'un artiste.
01:03:15Il est pote avec Chouameni.
01:03:17Koundé, c'est pas mal.
01:03:19C'est quelqu'un qui peut recueillir des suffrages.
01:03:21On verra ça. Ce sera demain soir
01:03:2320h45 le match.
01:03:25On va se faire des problèmes tous.
01:03:27C'est intéressant. Ce brassard quand même
01:03:29il a une histoire. Sur les bleus, c'est d'accord.
01:03:31C'est souvent un enjeu.
01:03:33C'est plus seulement un bout de tissu.
01:03:35Dans un instant, on refait le match
01:03:37et les fameux débats flash.
01:03:3945 secondes pour convaincre vos petits camarades
01:03:41sur 4 thèmes donnés.
01:03:43A tout de suite sur RTL.
01:03:53Les débats flash. Toujours avec Xavier Barret,
01:03:55David Apadou, Bruno Constant et David Guiello.
01:03:57Vous connaissez le principe messieurs.
01:03:594 débats, à chaque fois 45 secondes
01:04:01pour convaincre vos petits camarades.
01:04:03On va commencer avec vous Bruno.
01:04:05Paul Pogba a été libéré de son contrat
01:04:07par la Juventus de Turin.
01:04:09La pioche est désormais libre
01:04:11de s'engager avec qui il veut.
01:04:13L'OM, après avoir rapatrié Rabiot
01:04:15de la Juve, doit-il se jeter
01:04:17sur Paul Pogba ?
01:04:19La réponse est non.
01:04:21C'est pour moi une évidence.
01:04:23L'OM a déjà des milieux de terrain
01:04:25avec Hoiberg, Rabiot,
01:04:27Condogbia, avec des profils qui pourraient
01:04:29éventuellement ressembler à ceux de Pogba.
01:04:31Je ne vois pas comment ça pourrait tourner.
01:04:33L'OM a surtout d'autres besoins.
01:04:35Un latéral droit, un défenseur
01:04:37solide.
01:04:39C'est ça que l'OM doit corriger.
01:04:41Plutôt que de s'ajouter
01:04:43à un problème Pogba.
01:04:45Il y a toute la caravane derrière.
01:04:47La médiatisation, les problèmes,
01:04:49ses affaires, dans quel état
01:04:51il est. Est-ce qu'il est en état
01:04:53de rejouer en Ligue 1 ? C'est une énorme énigme.
01:04:55Il n'aura pas joué depuis un an et demi.
01:04:57Je conseillerais quitte à venir
01:04:59en Ligue 1, de venir plutôt à Monaco.
01:05:01C'est plus calme. C'est un club
01:05:03qui joue aux Ligues des champions.
01:05:05Ça pourrait être une bonne idée.
01:05:07Pour faire le Pog Rocher.
01:05:09Les Pogs.
01:05:11Pog documentaire.
01:05:13Très bien, merci Bruno.
01:05:15Vous, non plutôt pas de Pogba à l'OM.
01:05:17Xavier ?
01:05:19Je donne mon point à Bruno.
01:05:21Je suis tout à fait convaincu.
01:05:23Je pense exactement comme lui.
01:05:25Ça coule de source.
01:05:27Est-ce que je peux lui donner deux points ?
01:05:29Non seulement, il dit que
01:05:31Marseille, c'est une mauvaise idée et je le rejoins.
01:05:33Mais il donne la bonne piste. À mon avis, Monaco,
01:05:35compte tenu de la spécificité
01:05:37de ce club, un peu tranquille,
01:05:39et qui ne va pas lui faire peser la responsabilité
01:05:41des résultats, parce que c'est quand même une bonne équipe
01:05:43qui tourne, ça serait pas mal.
01:05:45Pourtant, l'OM,
01:05:47on sait que Pablo Longoria, il aime
01:05:49ce genre de pari.
01:05:51Paul Pogba, c'est quand même
01:05:53effectivement, comme dit la caravane, toute une image.
01:05:55C'est une vraie star.
01:05:57Ce serait d'ailleurs bien qu'il revienne au Ligue 1 pour ça.
01:05:59On sent que ça peut faire la maille
01:06:01quand même avec l'Olympique de Marseille.
01:06:03Autant Rabiot, certes, c'est un nom,
01:06:05mais il ne fait pas rêver.
01:06:07Il n'a pas la dimension star pour Pogba.
01:06:09Pour Pogba, on se dit,
01:06:11c'est comme à une époque Balotelli,
01:06:13c'est des joueurs comme ça, c'est des joueurs
01:06:15qui peuvent être taillés pour l'OM.
01:06:17Avec Kondogbia, ils ont gagné la Coupe du Monde des 20 ans
01:06:19en 2013, côte-côte.
01:06:21Kondogbia-Pogba.
01:06:23Même si Kondogbia, il faut s'entendre.
01:06:25Oui, mais bon,
01:06:27ils étaient au milieu à l'époque tous les deux.
01:06:29Mais le problème, c'est que Pogba, il faudrait que
01:06:31les Marseillais ne soient pas patients.
01:06:33Ils vont attendre un Pogba niveau Coupe du Monde
01:06:35tout de suite. Or, il revient
01:06:37après avoir pas joué pendant plus d'un an,
01:06:39il va lui falloir du temps pour se remettre
01:06:41dans le rythme, et à Marseille, ça ne marchera pas.
01:06:43Donc pas de Pogba.
01:06:45Est-ce que Pogba, on parle de Monaco,
01:06:47est-ce que pour la Ligue 1,
01:06:49ce serait évidemment une bonne idée, mais est-ce que pour lui,
01:06:51c'est une bonne idée ? Parce que finalement, la Ligue 1,
01:06:53il a été formé, il a joué très très très peu.
01:06:55Il a joué au Havre.
01:06:57Il n'a même pas joué en Ligue 1.
01:06:59Donc voilà, Pogba, le voir jouer un peu en Ligue 1,
01:07:01ce serait quand même sympa, non ?
01:07:03Pour la Ligue 1, ce serait super
01:07:05en termes de storytelling, etc.
01:07:07Maintenant, on ne préjuge pas de son niveau, je ne sais pas où il en est.
01:07:09C'est compliqué, parce qu'on dit un an,
01:07:11mais en fait, il faudrait même rajouter plus, parce qu'il y avait les blessures.
01:07:13C'est presque deux ans,
01:07:15Pogba, d'absence.
01:07:17D'ici mars, ça fera deux ans.
01:07:19Donc, ça me paraît compliqué
01:07:21de ce point de vue. Après, nous, évidemment,
01:07:23il y a de la pétance, parce que c'est Pogba, c'est ce que vous avez dit.
01:07:25Une star, on a envie de le voir.
01:07:27Il y a une curiosité. Maintenant, son état d'esprit, c'est quoi ?
01:07:29En fait, je ne sais pas. Pour l'instant, il ne s'est pas
01:07:31vraiment exprimé. Il a dit qu'il était content
01:07:33qu'il avait réalisé certaines choses,
01:07:35qu'il était content de revenir au foot et tout.
01:07:37Mais c'est quoi aujourd'hui ? Est-ce qu'il veut revenir
01:07:39dans un niveau très compétitif ?
01:07:41Est-ce qu'il veut juste reprendre du plaisir ?
01:07:43Si lui, l'objectif, c'est la Coupe du Monde 2026,
01:07:45je le laisse un tout petit peu entendre,
01:07:47ça veut dire qu'il lui reste une toute fin de saison,
01:07:49parce qu'il va revenir en mars, et une saison complète.
01:07:51Et à mon avis, il faut qu'il fasse deux choses différentes.
01:07:53La première, c'est qu'il aille travailler dans l'ombre,
01:07:55peut-être en Arabie Saoudite, qui, pour moi, a un niveau
01:07:57meilleur que la MLS. On ne le verra
01:07:59quasiment pas. On verra des bribes de match,
01:08:01on prendra des nouvelles. Mais il n'aura pas de pression.
01:08:03Il pourra revenir progressivement à un niveau
01:08:05à peu près correct. Et seulement après la saison prochaine,
01:08:07là, essayer de taper un club européen
01:08:09pour se refaire la cerise sur une saison complète.
01:08:11Mais moi, je ne le verrais pas sur la Ligue 1
01:08:13sur la Ligue 1, pour une raison qui est physique,
01:08:15c'est qu'on met souvent...
01:08:17Et surtout, les coachs le mettent très souvent en avant.
01:08:19C'est un championnat très physique,
01:08:21beaucoup plus que d'autres championnats.
01:08:23Tu le verrais où ? En Espagne ?
01:08:25Oui, je ne le verrais plus dans un championnat où ça...
01:08:27Parce que là, il va revenir. On le sait, l'intensité,
01:08:29elle est là tout de suite. Je ne pense pas que ça soit
01:08:31le meilleur championnat pour...
01:08:33C'est ça. Ce ne sera pas le Real, ce ne sera pas
01:08:35le Barça, ce ne sera pas l'Atletico.
01:08:37Ça va être un cran en dessous.
01:08:39Un cran en dessous, tu te descends vite.
01:08:41Il n'y a pas le kit à redescendre en dessous
01:08:43autant dans un championnat un peu mineur
01:08:45où justement, sur trois mois, il peut se refaire un peu...
01:08:47Un championnat mineur, la Ligue 1 ?
01:08:49La Ligue 1 !
01:08:51Sincèrement, la Ligue 1,
01:08:53je pense que ce serait mieux pour lui.
01:08:55On va passer au deuxième débat.
01:08:57C'est vous...
01:08:59C'est qui ?
01:09:01Dave !
01:09:03Le trophée des champions.
01:09:05Il n'a toujours pas eu de trophée des champions.
01:09:07Entre le PSG et le Monaco, il ne s'est pas déroulé.
01:09:09Il devrait finalement se jouer, début janvier,
01:09:11à Doha, au Qatar.
01:09:13Ça ressemble quand même un petit peu à une solution de secours.
01:09:15Dave, le foot français est-il
01:09:17trop Qatari-dépendant ?
01:09:19Non, pour moi, il n'est pas trop
01:09:21Qatari-dépendant. Il est complètement soumis
01:09:23au Qatar. Ce qui n'est pas tout à fait la même chose.
01:09:25Il serait dépendant si,
01:09:27depuis l'arrivée des Qataris, les droits télé avaient explosé.
01:09:29Si les clubs français
01:09:31avaient pris la roue du PSG et étaient des
01:09:33candidats européens crédibles, etc.
01:09:35On voit bien que ce n'est pas le cas. Non, non. Par contre,
01:09:37il est soumis. Il est complètement soumis
01:09:39au pouvoir Qatari.
01:09:41L'épisode du
01:09:43trophée des champions est grotesque.
01:09:45Monaco, je ne comprends pas qu'ils ne sortent pas du bois parce qu'ils se sont
01:09:47fait trimballer un coup à Monaco, un coup en Côte d'Ivoire
01:09:49et puis finalement, il n'a pas lieu.
01:09:51Et puis finalement, il aura lieu, mais presque dans
01:09:53le cadre de la préparation du PSG.
01:09:55Moi, je trouve que c'est grotesque que la gestion
01:09:57des droits télé, où il fallait demander l'autorisation
01:09:59pour tout à Nasser El Khalafi,
01:10:01qui a fait l'élection de la Brune, je trouve qu'il y a
01:10:03beaucoup trop de soumission à défaut de dépendance.
01:10:05Merci Dave.
01:10:07Est-ce que vous avez convaincu vos petits camarades ?
01:10:09Le foot français est-il trop Qatari-dépendant ?
01:10:11David ? On peut lui donner un demi-point
01:10:13ou pas ? Non, il n'y a pas de demi-point.
01:10:15Je voulais en donner deux, moi.
01:10:17Soumis mais plus que dépendant, c'est les deux quand même.
01:10:19Je suis moyennement convaincu par l'argumentation.
01:10:21Vous ne lui donnez pas son point. Xavier ?
01:10:23Moi, comme David, je suis un peu
01:10:25partagé parce que c'est
01:10:27bien de vouloir dire qu'on veut être
01:10:29indépendant, mais encore, faut-il avoir les moyens de son indépendance ?
01:10:31Or, à l'évidence, aujourd'hui, le foot français,
01:10:33la Ligue 1, n'a pas les moyens de son indépendance.
01:10:35Vous êtes ému.
01:10:37Parce que, voilà,
01:10:39on est allé prendre vite un chèque chez Dazone
01:10:41à 300 millions d'euros
01:10:43alors qu'il en proposait 500
01:10:45quelques mois auparavant. Du coup, on est là
01:10:47en train de négocier avec BIN
01:10:49pour avoir 100 millions, dont
01:10:51une partie en sponsor.
01:10:53Oui, mais on est bien content de les avoir quand même. Donc, si la
01:10:55contrepartie, c'est d'aller jouer le trophée des champions à Doha,
01:10:57je pense que ça arrange tout le monde.
01:10:59Et enfin, Bruno ? Moi, je donne mon point.
01:11:01Même si,
01:11:03effectivement, le problème, c'est que
01:11:05c'est le revers de la médaille, c'est que s'il n'y avait pas
01:11:07le Qatar, où serait la Ligue 1 ? Je pense qu'on serait
01:11:09à la faillite totale, malheureusement.
01:11:11Vous croyez ça, vous ? Moi, je pense, oui.
01:11:13En fait, qu'est-ce qui nous fait dire qu'en ce moment,
01:11:15le Qatar porte la Ligue 1 ?
01:11:17Bin, BIN, le PSG,
01:11:19l'investissement dans le PSG,
01:11:21la dernière, c'était Amazon.
01:11:23Et le PSG, on croit qu'il porte la Ligue 1.
01:11:25Au moins, il est un ovni de la Ligue 1,
01:11:27mais au moins, il ne porte pas la Ligue 1.
01:11:29Avec les 5 dernières années,
01:11:31les Beckham, les Messi, les Neymar, etc.,
01:11:33tu ne penses pas que l'intérêt pour la Ligue 1 aurait été...
01:11:35Mais ils n'étaient pas là avant, et pourtant,
01:11:37on suivait la Ligue 1.
01:11:39Mais le football, il a changé.
01:11:41Oui, mais c'est pas ça. En fait, le truc,
01:11:43c'est que je ne trouve pas... Mon argument, c'est de dire
01:11:45que je ne trouve pas que le PSG ait élevé
01:11:47le football français. Oui, mais c'est parce que
01:11:49le football français a mal travaillé à ce moment-là.
01:11:51Et donc, il n'est pas dépendant de lui.
01:11:53Ça reprend l'argumentation de Textor,
01:11:55avant de Lask, qui disait
01:11:57que c'est de la faute du PSG si on n'arrive pas.
01:11:59Mais je suis désolé, mais dans ce laps de temps-là,
01:12:01Lille a gagné, Montpellier a gagné,
01:12:03Monaco a gagné.
01:12:05Donc, c'est les gros clubs qui ont mal travaillé derrière.
01:12:07Ce n'est pas le PSG qui les empêche de mal bosser.
01:12:09Ce n'est pas ce que je dis. Je dis juste qu'il n'y a pas eu
01:12:11d'effet de... Comment dire ?
01:12:13Une traînée mécanique de...
01:12:15Mais parce que ce n'est pas mécanique.
01:12:17Ça veut dire aussi qu'il y a de l'argent.
01:12:19Donc, ça veut bien dire qu'il n'y a pas
01:12:21une dépendance. Mécaniquement, il n'y a pas une dépendance.
01:12:23Par contre, il y a une soumission.
01:12:27Il ramène de l'argent qu'automatiquement, derrière,
01:12:29l'argent, tu peux en faire n'importe quoi.
01:12:31Donc, la dépendance, elle serait où alors ?
01:12:33La dépendance au fait que, par exemple,
01:12:35le trophée des champions, on ne sait pas trop où le jouer finalement.
01:12:37Est-ce que vous pouvez nous arranger...
01:12:39Tu pourrais le jouer à Monaco. Et tu as la Côte d'Ivoire
01:12:41qui a mis plus d'argent.
01:12:43Rien que cet été, on a attendu des semaines et des semaines
01:12:45et des semaines pour que Beyin sorte
01:12:47le carnet de chèques. Il le savait très bien
01:12:49qu'il pouvait payer le carnet de chèques. On le savait en plus.
01:12:51Pourquoi on a attendu autant de temps qu'il le sorte ?
01:12:53Parce qu'on n'a pas accepté
01:12:55l'offre de Dazone en février.
01:12:57Parce qu'on est aussi dépendants.
01:12:59Parce qu'à chaque fois, il faut le green light de Nasser Al-Ralaifi
01:13:01qui est aujourd'hui
01:13:03le boss du football français.
01:13:05Mais pour moi, c'est un boss
01:13:07qui te soumet. Ce n'est pas un boss
01:13:09qui t'entraîne. Il ne t'entraîne pas.
01:13:11Pour l'instant, le foot français est dans un état lamentable.
01:13:13Donc, ça veut bien dire que
01:13:15le Qatar avec sa puissance
01:13:17n'a pas élevé. Pas du tout.
01:13:19Je dirais même plus que ça, c'est qu'il a
01:13:21provoqué un peu une déchéance du football français
01:13:23parce que la plus grave erreur du Qatar
01:13:25avec le PSG, c'est de ne pas avoir construit
01:13:27un vrai rival en face.
01:13:29Ce qu'avait fait Canal Plus
01:13:31avec le PSG à l'époque de l'OM.
01:13:33Tant qu'on n'a pas un vrai suspens sur le championnat
01:13:35même si j'entends quand il y a d'autres champions...
01:13:37Pendant la période
01:13:39de l'OL, les 7 ans où ils ont été champions,
01:13:41Jean-Michel Aouès, il passait son temps
01:13:43à affaiblir les autres équipes et à renforcer la sienne.
01:13:45C'était son mode de fonctionnement.
01:13:47Il les affaiblissait mais il leur donnait de l'argent.
01:13:49Parce qu'à travers les transferts, le PSG
01:13:51s'est jamais servi, à part Mbappé,
01:13:53vraiment fortement dans les clubs français.
01:13:55Après, sur le fait de ne pas avoir de rival,
01:13:57le Bayern a été champion 10 fois de suite,
01:13:59la Juve a été championne 10 fois de suite aussi.
01:14:01Oui, mais comment dire ? L'écart !
01:14:03L'écart des fois aussi colossaux aussi.
01:14:05Non, je parle de l'écart de budget.
01:14:07L'écart de budget n'est pas le même. C'est-à-dire que la Juve,
01:14:09quand ils affrontent l'Inter, c'est la même dimension.
01:14:11Le Bayern est au-dessus des autres.
01:14:13Oui, le Bayern est au-dessus des autres, mais ce n'est pas x3.
01:14:15Ce n'est pas x3 par rapport à Dortmund.
01:14:17Ça ne peut pas être ça, le rapport de force.
01:14:19Bon, très bien.
01:14:21Dave, vous allez me briller un petit point, quand même.
01:14:23Un point et demi, moi j'ai un point et demi.
01:14:25Un point et demi.
01:14:27Ça va, deux minutes, là. Il n'y a rien qui se perd avec moi.
01:14:29Ça se voit.
01:14:31Sauf vos lunettes.
01:14:33Les lunettes de Devapadu, il les charge.
01:14:35Est-ce qu'on peut lancer un avis de recherche ?
01:14:37Ça se fait encore, ça ?
01:14:39Peut-être une alerte enlevement.
01:14:41On revient tout de suite pour la suite des débats Flash sur RTL.
01:14:43C'est bon, on fait le match jusqu'à 21h.
01:14:45C'est de la chance qu'on ne se voit pas.
01:14:49On refait le match.
01:14:51Les débats Flash.
01:14:53Les débats Flash jusqu'à 21h.
01:14:55À vous, David.
01:14:57À moi.
01:14:59On va parler de Randall Colomanie, titulaire avec les Bleus,
01:15:01mais remplaçant au Paris Saint-Germain.
01:15:03Quasiment remplaçant du remplaçant.
01:15:05On a bien compris que Lucien Driquet, ce n'était pas sa tasse de thé.
01:15:07Colomanie doit-il quitter le PSG cet hiver en Mercato ?
01:15:09Vous avez 45 secondes.
01:15:11Oui, il doit partir.
01:15:13Parce que, manifestement, ça n'a pas pris.
01:15:15Et dans ces cas-là, il ne faut pas s'acharner.
01:15:17On comprend bien que le coach s'est rendu compte
01:15:19que ça ne prenait pas.
01:15:21Que ce n'était pas le joueur qui l'attendait.
01:15:23Il faut rappeler les conditions dans lesquelles il est arrivé.
01:15:25Il est arrivé au moment où Lucien Driquet...
01:15:27Pardon.
01:15:29Le moment où Colomanie est arrivé au PSG
01:15:31en même temps que Lucien Driquet.
01:15:33Il a validé ce transfert.
01:15:35Ce n'est pas le joueur qui l'attend.
01:15:37Ce n'est pas un joueur qui correspond à son système.
01:15:39On a compris que ce n'était pas non plus un coach
01:15:41qui allait changer, qui allait adapter son système
01:15:43à ses joueurs.
01:15:45Je ne vois pas quel est l'avenir
01:15:47de Colomanie au PSG
01:15:49puisque l'avenir s'inscrit
01:15:51avec Lucien Driquet.
01:15:53Je pense que pour les deux parties, il doit partir.
01:15:55Et si possible, le plus rapidement possible
01:15:57pour qu'il puisse se relancer.
01:15:59Y compris vis-à-vis de l'équipe de France.
01:16:01Merci David de tenir votre chrono.
01:16:03C'est parfait. On sent la maîtrise.
01:16:05Colomanie, pour vous, doit partir dès le mercato d'hiver.
01:16:07Xavier ?
01:16:09Oui, je rejoins David sur ce point-là.
01:16:11Bruno ?
01:16:13Je voudrais m'être convaincu de l'inverse.
01:16:15Parce que là, c'est l'eau qui mouille.
01:16:17C'est évident.
01:16:19Je ne trouverai pas un supporter du PSG qui veut le garder.
01:16:21Et Dave ?
01:16:23C'était du velours.
01:16:25Mais il l'a fait dans les temps impartis.
01:16:27On sent le brio, on sent la maîtrise.
01:16:29Il est un grand professionnel.
01:16:31Vous l'avez dit, c'était facile.
01:16:33La question, c'est qu'est-ce qui pourrait le faire rester ?
01:16:35Le salaire.
01:16:37Lui, en tout cas, continue à dire qu'il veut s'imposer
01:16:39une forme d'orgueil.
01:16:41Il voit bien qu'il n'y a pas non plus
01:16:43pléthore d'attaquants.
01:16:45Attention, il y a Ramos qui va revenir.
01:16:47Dans quel état ? Il n'a pas joué pendant trois mois.
01:16:49Lui, il ne joue pas non plus.
01:16:51Il n'y a personne qui le barre vraiment
01:16:53dans l'effectif.
01:16:55Je suis d'accord.
01:16:57Nous, on a un point de vue extérieur.
01:16:59D'aucuns diront lucide
01:17:01sur l'état de la situation.
01:17:03Effectivement, ce que Luis Henrique
01:17:05a l'air d'attendre d'un joueur
01:17:07et qui, visiblement, ne matche pas
01:17:09Colomoigny en mesure donnée, en l'occurrence,
01:17:11ce qu'il ne donne pas. Mais je trouve ça bien
01:17:13qu'à une époque
01:17:15où des joueurs, dès que ça ne va pas,
01:17:17appellent leur agent pour se casser,
01:17:19je trouve ça bien qu'un joueur...
01:17:21Parce qu'ils sont construits aussi avec un orgueil
01:17:23qui est différent du nôtre. C'est ça aussi.
01:17:25Colomoigny vient de loin. Ce n'est pas quelqu'un qui était programmé
01:17:27pour ce niveau-là. C'est quelqu'un qui joue
01:17:29à Villepinte, etc. Ce n'est pas
01:17:31une espèce de trajectoire dorée.
01:17:33C'est-à-dire que c'est quelqu'un qui s'est construit
01:17:35aussi sur beaucoup de
01:17:37courage, le fameux mot, la résilience,
01:17:39etc. Des trucs pour
01:17:41dribler un peu les a priori
01:17:43sur lui. Parce que ce n'est pas un surdoué à la base.
01:17:45On le voit bien, d'ailleurs. Mais je trouve
01:17:47ça bien qu'il ait cet état d'esprit de vouloir s'imposer.
01:17:49Après, je pense qu'il n'y arrivera pas.
01:17:51Là, il a eu cette déclaration, effectivement,
01:17:53où il a dit qu'il souhaitait s'imposer.
01:17:55Mais tu l'imagines, là, au mois de novembre...
01:17:57C'est ce que je dis. Je suis d'accord avec toi, bien sûr.
01:17:59J'aime bien cet état d'esprit. J'aime bien qu'il ne renonce pas.
01:18:01Là, le problème, ce n'est pas qu'il ne soit pas bon.
01:18:03C'est juste une question de profil, en fait.
01:18:05On ne correspond pas au jeu de Louis-Saint-Denis.
01:18:07Je ne comprends même pas que son entourage
01:18:09ne lui fasse pas comprendre.
01:18:11Parce que là, il va droit dans le mur.
01:18:13Après, il y a quelque chose qui peut être intéressant.
01:18:15Parce que l'entourage voit l'argent qu'il a maintenant.
01:18:17J'espère qu'il aura le salaire qu'il veut.
01:18:21Je parle dans le cadre d'un prêt, déjà. Parce que là,
01:18:23il n'y aura pas de transfert.
01:18:25Sauf miracle, il n'y aura pas de transfert.
01:18:27Après, je trouve qu'il est assez bluffant.
01:18:29Parce que ce qu'il fait en équipe de France, quand il revient
01:18:31dans les conditions dans lesquelles il est,
01:18:33et de briller à nouveau avec l'équipe de France,
01:18:35il est en train de devenir un peu le nouveau Olivier Giroud.
01:18:37Et ça peut aussi le rendre sympathique.
01:18:39Et si ça le rend sympathique, peut-être qu'on aura un autre regard
01:18:41sur ce joueur-là, qui est effectivement une personnalité atypique.
01:18:43Moi, quand on l'écoute parler,
01:18:45je le trouve plutôt intéressant, quand il est en conférence de presse.
01:18:47Mais il faut qu'il se relance en Allemagne,
01:18:49là où il a brillé.
01:18:51Il y a quelque chose qu'on ne mesure pas pour l'instant.
01:18:53Quel impact va avoir
01:18:55l'espèce de...
01:18:57Arrêtez la Sanadiera ?
01:18:59La nouvelle disposition
01:19:01sur les transferts ?
01:19:03Je n'ai pas tout compris, pour être tout à fait honnête.
01:19:05C'est-à-dire que maintenant...
01:19:07Ce n'est pas pour tout de suite.
01:19:09Je sais, mais concrètement,
01:19:11est-ce que ça va vraiment se mettre en place très rapidement ?
01:19:13C'est ça pour l'instant qu'on ne sait pas.
01:19:15De la même façon que je pense qu'à l'époque...
01:19:17Xavier, tu as plus de souvenirs là-dessus.
01:19:19Je ne sais pas si au moment de l'arrêt Bosman,
01:19:21on avait soupçonné ce que ça allait donner.
01:19:23L'UFA l'avait totalement sous-évalué,
01:19:25jusqu'au rendu de la Cour Européenne de Justice
01:19:27en décembre 1995.
01:19:29Mais derrière, les clubs s'étaient entendus
01:19:31pour ne pas changer les règles avant la fin de saison.
01:19:33C'est-à-dire qu'ils avaient dit
01:19:35qu'il n'y avait que trois étrangers.
01:19:37Il y avait eu un espèce d'accord tacite.
01:19:39Là, je pense que c'est plus compliqué
01:19:41parce qu'effectivement, comme tu le dis, c'est plus complexe.
01:19:43C'est plus impactant en plus.
01:19:45Si j'ai bien compris, c'était juste un tribunal
01:19:47qui avait été saisi en Belgique,
01:19:49par rapport à la Sanadiera.
01:19:51C'était à Charleroi, je crois, de mémoire.
01:19:53Donc il ne faut pas que ce soit validé au niveau européen.
01:19:55Ben si, c'est parce que quand ils ont demandé,
01:19:57ils ont, pardon, décidément,
01:19:59ils ont posé une question préjudiciaire.
01:20:01Il y a que Charles qui est là !
01:20:03Il est là !
01:20:05Ils ont demandé où il était parti !
01:20:07Expliquez-moi les lunettes de Dave également !
01:20:09Il a tout piqué !
01:20:11Ils ont posé une question préjudiciaire
01:20:13auprès de la Cour Européenne de Justice qui a rendu
01:20:15cette décision. Donc ça vaut maintenant
01:20:17droit européen. Alors c'est applicable que dans l'Union Européenne,
01:20:19donc pas en Angleterre par exemple,
01:20:21dans les pays de l'Est ou dans les Balkans.
01:20:23Enfin dans les pays de l'Est qui ne sont pas dans l'Union Européenne.
01:20:25Mais je crois
01:20:27que le fond de la question, c'est
01:20:29le droit à la démission des footballeurs sur le contrat.
01:20:31Et là-dessus,
01:20:33il y a eu des explications.
01:20:35Alors c'est un peu mes cours de droit qui reviennent
01:20:37parce que j'ai quand même fait 6 ans de droit.
01:20:39Mais bon, du coup, en fait, ce droit à la démission
01:20:41est lié à la
01:20:43compensation, en fait,
01:20:45à la compensation que vous pouvez verser.
01:20:47Donc en gros, à ce moment-là,
01:20:49on calcule vos salaires sur les mois
01:20:51de votre contrat restant,
01:20:53et vous vous en libérez en payant
01:20:55l'équivalent de votre salaire.
01:20:57Donc ce serait...
01:20:59Mais déjà, il y avait eu une première tentative, souvenez-vous, c'était Michel Platini
01:21:01qui avait essayé d'instaurer ça,
01:21:03et ça ne s'était pas passé. C'est pour ça que...
01:21:05Oui, mais là, le tribunal...
01:21:07Oui, je sais que le tribunal est allé là-dedans, mais
01:21:09comme ça remet complètement en cause tout l'écosystème
01:21:11du football mondial, mais pas seulement européen...
01:21:13Même la raison de faire des contrats, au final.
01:21:15Je me demande... Ah, pas complètement.
01:21:17Parce que le joueur ne peut pas démissionner
01:21:19complètement, entre guillemets. Il faut qu'il paye.
01:21:21Donc on retrouve un petit peu le système
01:21:23des clauses libératoires
01:21:25qui sont interdites en France, mais qui existent en Espagne.
01:21:27Oui, mais ce n'est pas les mêmes sommes.
01:21:29Donc en gros, quoi ?
01:21:31Un club hacheur donnerait l'argent aux joueurs
01:21:33pour qu'ils se libèrent ?
01:21:35Oui, mais sauf que c'est à la baisse, après.
01:21:37Si tu veux racheter le contrat de Mbappé,
01:21:395 ans, c'est déjà plus de 100 millions.
01:21:41Oui, mais il y a plein de joueurs qui ont des clauses libératoires
01:21:43qui sont largement supérieures...
01:21:45Disons que ça n'a plus l'effet spéculatif.
01:21:47Oui, il y aurait moins d'effet spéculatif.
01:21:49Très bien. On va réviser nos cours de droit.
01:21:51C'est intéressant.
01:21:53On va passer au dernier débat flash.
01:21:55On va rester sur lui.
01:21:57Xavier, dimanche dernier,
01:21:59Canal+, a diffusé le fameux
01:22:01« Vous ne pouvez pas comprendre »,
01:22:03le documentaire qui suit la première saison de Louis-Henriquet
01:22:05au PSG, en rentrant dans l'intimité
01:22:07du coach espagnol. Est-ce que, grâce
01:22:09à ce documentaire, vous avez compris ?
01:22:13Compris le personnage ?
01:22:15Oui, un petit peu plus.
01:22:17Il y avait des pans de son histoire
01:22:19qui étaient déjà connus, mais qui sont bien rappelés
01:22:21dans le documentaire, mais qui sont un peu mis en perspective
01:22:23au regard de ce qui se passe aujourd'hui.
01:22:25J'ai retenu, en particulier, pour revenir sur le terrain,
01:22:27le domaine technique, deux événements
01:22:29clés de la saison écoulée.
01:22:31La mi-temps du match contre la Real Sociedad,
01:22:33où là, il intervient, il fait des changements
01:22:35tactiques, et à l'arrivée, le PSG
01:22:37s'impose. Et la mi-temps du match,
01:22:39la préparation du match retour à Barcelone,
01:22:41où là aussi, il change tout.
01:22:43Et le PSG, qui avait été battu au match
01:22:45allé au parc, s'impose
01:22:47à Barcelone.
01:22:49Donc, du coup, on voit qu'effectivement,
01:22:51ses choix tactiques sont un peu ses secrets de fabrique.
01:22:53Il n'a pas forcément envie de les partager.
01:22:55Et comme il n'aime pas la presse, en plus,
01:22:57depuis très longtemps, depuis qu'il était joueur,
01:22:59eh bien, il n'a pas envie de les dévoiler.
01:23:01Très bien. Merci, Xavier. Est-ce que
01:23:03vous aussi, comme Xavier, vous comprenez
01:23:05mieux ? Louis-Henriquet n'a pas vu ce documentaire.
01:23:07En gros, est-ce que vous sentez un truc ?
01:23:09Attendez, est-ce qu'on donne notre point à Xavier sur son argumentation ?
01:23:11La question, c'est, est-ce qu'on comprend mieux ?
01:23:13Sur l'argumentation de Xavier. Après, je vais vous demander
01:23:15si vous le comprenez. Alors, est-ce que vous donnez votre point
01:23:17sur l'argumentation ? Merci de m'avoir rectifié, David.
01:23:19Et humilié à l'antenne.
01:23:21Jamais de la vie.
01:23:23Moi, j'ai l'impression de mieux comprendre Louis-Henriquet,
01:23:25mais pas pour les mêmes raisons que Xavier.
01:23:27Je suis un peu embêté, là.
01:23:29Demi-point, un petit demi-point.
01:23:31Un petit quart, un petit tiers,
01:23:33un petit truc qui traîne.
01:23:35Avec une virgule.
01:23:37C'était plein de maîtrise.
01:23:39Merci à vous, Xavier.
01:23:41Et moi, je veux bien donner un autre demi-point,
01:23:43pour arriver à deux.
01:23:45Bref, pourquoi ?
01:23:47Quelle est la différence, pour vous ?
01:23:49Parce que, pour moi,
01:23:51le cœur de ce documentaire,
01:23:53en trois volets,
01:23:55c'est pas sur le plan tactique, etc.,
01:23:57qui sont un petit peu des choses,
01:23:59un, qu'on avait un peu vues,
01:24:01ou qui nous avaient été un petit peu rapportées
01:24:03par les journalistes qui suivent le PSG,
01:24:05les modifications, etc.,
01:24:07mais moi, c'est plutôt l'homme, en fait.
01:24:09C'est l'homme.
01:24:11C'est-à-dire, il y a un côté
01:24:13hyper intense,
01:24:15mais d'une intensité, même, que je soupçonnais pas.
01:24:17Il est frémiste, un peu, même.
01:24:19Oui, parce que parfois, il y a ce qu'on voit en façade,
01:24:21dans la fonction, et la fonction, elle est tellement,
01:24:23comment dire, elle-même intense,
01:24:25passionnée, etc., que tu peux être comme ça,
01:24:27mais on a l'impression que, même au quotidien,
01:24:29il y a quelque chose de, ouais,
01:24:31de super viscéral, chez lui.
01:24:33Tout le temps.
01:24:35Tout le temps du sport, on le voit tout le temps en train de...
01:24:37Il coupe une conversation,
01:24:39parce qu'il faut, toutes les demi-heures,
01:24:41faire des pompes, etc., on voit même,
01:24:43pourtant, ses collaborateurs, qui ont l'habitude de lui,
01:24:45ils sont même très étonnés.
01:24:47Un petit côté gourou, là-dessus, d'ailleurs.
01:24:49En laissant suivre un petit peu le...
01:24:51Oui, on sent que tout le monde est modulé d'avoine.
01:24:53Exactement, et puis,
01:24:55ce qu'il anime, c'est-à-dire que,
01:24:57parfois, et là, par contre, c'est un petit peu
01:24:59le truc, c'est que, je sais pas
01:25:01exactement pourquoi il est au PSG,
01:25:03mais il y a l'idée qu'on m'a pas demandé
01:25:05de venir pour des trophées, etc.,
01:25:07mais de construire quelque chose, et en même temps,
01:25:09à un moment, on le voit plonger dans un bain froid
01:25:11avec son staff,
01:25:13et il dit, mais non, mais,
01:25:15c'est pas dans quatre ans qu'on doit gagner.
01:25:17C'est maintenant, demain n'existe pas, en quelque sorte.
01:25:19Donc, parfois, je suis...
01:25:21C'est une sorte de contradiction, un peu.
01:25:23Ouais, un petit peu, mais tu sens que c'est aussi ça,
01:25:25c'est-à-dire qu'il est habité par ce qu'il fait,
01:25:27et parfois, il y a une espèce de distance par rapport au résultat.
01:25:29C'est un personnage qui est très, très complexe.
01:25:31Moi, j'ai vraiment aimé. Je m'attendais pas à ça, honnêtement.
01:25:33Ça m'a passionné.
01:25:35Ce que je trouve intéressant,
01:25:37c'est qu'il parle toujours de contrôle sur le terrain.
01:25:39Il veut contrôler.
01:25:41Et en fait, dans sa vie,
01:25:43il est pareil.
01:25:45Tout est contrôle dans sa vie.
01:25:47Il dit, pour me manger, il faut que j'aie fait du sport.
01:25:49Au début, il dit, je prends du bil,
01:25:51le mec, il essaie.
01:25:53Franchement, il doit être insupportable au quotidien à vivre.
01:25:55Il le dit, d'ailleurs.
01:25:57Mais moi, je trouve pas beaucoup de différence
01:25:59avec la plupart des autres entraîneurs.
01:26:01Parce que, par exemple, Wenger a plutôt une image
01:26:03des grands entraîneurs.
01:26:05Oui, parce que, ceux qui sont sous pression
01:26:07d'aller gagner des grands trophées,
01:26:09ou de gagner des championnats.
01:26:11Par exemple, Wenger, qui dégage pas une image
01:26:13d'un mec hyper stressé
01:26:15ou hyper actif sur le bord de la touche,
01:26:17c'était un mec qui était rongé de l'intérieur,
01:26:19qui ne pensait foutre. Il pensait foutre 24h sur 24.
01:26:21Quand il avait un moment libre, c'était pour regarder un match
01:26:23de D2 allemande, pour éventuellement repérer
01:26:25un joueur dont on lui avait parlé.
01:26:27Tu veux dire qu'il est anti-lottie comme Louis-Henriquet ?
01:26:29Anti-lottie, c'est le seul, pour moi.
01:26:31C'est le seul.
01:26:33Parce qu'il a une gestion à part.
01:26:35Il est vraiment sous la responsabilisation
01:26:37des joueurs.
01:26:39Et lui, il était pas dans le contrôle, pour le coup.
01:26:41Ce que sont la plupart des entraîneurs.
01:26:43On imagine Pep un peu plus comme Louis-Henriquet.
01:26:45Il en parle d'ailleurs dans le docu de Pepino.
01:26:47Si on peut évoquer également
01:26:49un autre aspect, je trouve, du documentaire,
01:26:51c'est que c'est assez bluffant de voir
01:26:53le Paris Saint-Germain ouvrir ses portes comme ça.
01:26:55Parce que c'est vrai que c'est d'un point de vue médiatique.
01:26:57Il faut préciser que ça n'a pas été produit par le PSG.
01:26:59Non, mais on imagine quand même que ça concerne
01:27:01le Movistar.
01:27:03C'était assez étonnant.
01:27:05Et pour le coup, un vrai plus-value du documentaire,
01:27:07d'avoir des vrais insides. Parce que parfois, on nous vend
01:27:09des documentaires insides où on n'apprend rien.
01:27:11Là, pour le coup, c'est bluffant.
01:27:13Très bien. Merci beaucoup. On accueille notre camarade Eric Sylvester.
01:27:15On s'appelle Eric. De toute façon, vous ne comprenez rien.
01:27:17C'est pour ça qu'on est là.
01:27:19Dépêchez-vous parce qu'il y a le rugby.
01:27:21C'est à 21h10 en direct en intégralité sur RTL.
01:27:23Avec Eric et Jean-Michel Rascolne.
01:27:25Olivier Magne et Cédric Pêcheur.
01:27:27Au Stade de France.
01:27:29On refait le match la semaine prochaine
01:27:31avec Philippe Sanfourche.
01:27:33Et tous les jours, le podcast à retrouver sur RTL.fr.
01:27:35Les plateformes partenaires, merci messieurs.
01:27:37Et bonne soirée.
01:27:39C'était un plaisir.

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