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Transcription
00:00 Et comme chaque jour, on découvre des métiers mal connus mais connus.
00:04 C'est avec vous, Emilie Mendoza.
00:05 Bonjour Emilie.
00:06 Bonjour.
00:06 Ça s'appelle "C'est mon boulot" et votre invité ce matin est chaudronnier matière plastique.
00:11 Mais c'est quoi ça ?
00:12 Une question que je vais poser à Stéphane Moreau.
00:15 Bonjour.
00:15 Bonjour à tous.
00:16 On me dit chaudronnier, je pense chaudron, c'est pas du tout ça, on est d'accord ?
00:20 Absolument, oui.
00:21 Et c'est pas non plus du métal, c'est les matières plastiques que vous travaillez, vous, dans l'entreprise Avilex ?
00:27 La similitude entre le chaudronnier métallier et notre métier, c'est que nous, en fait, on soude les matières plastiques comme on le fait dans le métal,
00:34 avec des outils bien différents, bien évidemment.
00:37 Mais notre méthode de travail est un peu semblable, la partie théorie est exactement la même.
00:41 Ce qui change, c'est le matériel qui est mis à disposition pour assembler, en fait, les matériaux.
00:44 Est-ce qu'il faut une formation spécifique, des qualités spécifiques pour exercer ce métier ?
00:49 Alors, oui, effectivement, il faut quand même être intéressant.
00:52 Au niveau du gouvernement, il n'y a pas de diplômes qui sont prévus pour ce type de métier.
00:58 Ce que je vais m'empresser de faire, bientôt, dès que je serai à la retraite,
01:03 puisque j'ai prévu de faire une filière de mention complémentaire pour le métier de chaudronnier métallier,
01:09 puisque c'est la même théorie, ce qui change, c'est la pratique.
01:11 Donc l'apprenant pourra apprendre sur deux ans son métier de chaudronnier,
01:14 et avec une année complémentaire, apprendre le métier de chaudronnier métal-plastique en faisant la partie pratique.
01:19 - Donc un CAP spécialité plastique, finalement. - Absolument, oui.
01:24 - Et est-ce que c'est dangereux comme métier ?
01:26 Parce que je m'imagine qu'on doit manipuler des matières plastiques, les faire fondre, peut-être ?
01:31 J'ai des connaissances très aléatoires sur ce que vous faites !
01:34 - Vous n'êtes pas bricoleuse, Millie Mendes !
01:36 - Oui, alors, tous les métiers sont dangereux, dès lors qu'on ne respecte pas certaines règles, évidemment.
01:41 Nous, notre métier n'est pas plus dangereux qu'un autre.
01:44 On prend les plaques, on les découpe, une fois qu'elles sont découpées,
01:46 on les met sur un poste de travail, soit pour les thermoformer.
01:49 Le thermoformage consiste de chauffer l'intégralité de la pièce et de la former sur un moule.
01:55 Et puis après, il y a des pliages.
01:56 Donc là, on fait une zone de chauffe linéaire pour faire un pliage.
02:01 Et puis, voilà.
02:02 - Il y a certains objets que vous avez créés, qu'on croise, nous, dans notre vie quotidienne,
02:05 sans savoir que ça vient de chez vous ?
02:07 - Oui, c'est possible, parce que je travaille dans plein de secteurs d'activité.
02:10 On a travaillé pour l'aquarium de Touraine,
02:15 où on a fait, en fait, le pont du Silurium à l'aquarium de Touraine.
02:18 Et puis, on est intervenu aussi avec la Monnaie de Paris
02:22 pour faire tous les visuels en plexi que vous retrouvez sur l'immobilier, dans les sites touristiques.
02:27 Et puis, on travaille dans plein, plein, plein de secteurs d'activité.
02:31 C'est presque illimité, je dirais.
02:32 - Un jour, si j'ai collé deux raccords plastiques PVC pour faire une gaine d'évacuation,
02:35 est-ce que je serais un bon chaudronnier plastique ?
02:37 - C'est un bon démarrage.
02:38 - C'est un bon démarrage, très bien. Ça me rassure.
02:40 - Je vois qu'il y a un côté créatif aussi dans ce que vous faites,
02:43 parce que vous êtes au programme du Salon L'Art au Quotidien.
02:45 Donc, il y a un côté artistique dans le métier de chaudronnier matière plastique ?
02:49 - Oui, il y a un côté artistique.
02:51 Ça, ça dépend de personne, évidemment.
02:52 Moi, j'ai un côté artistique qui est très développé.
02:54 J'ai été reconnu par la Chambre des Métiers Maître Artisan d'Art en juillet dernier.
02:59 Et je trouvais l'occasion, effectivement, de pouvoir exposer à L'Art au Quotidien.
03:04 L'Art au Quotidien, notre thème, c'est la chambre à coucher,
03:07 où on a fait un projet en commun avec une maître artisan d'art, mais couturière.
03:14 C'est un lit d'enfant tout en plexiglas.
03:17 Et puis, alors, je n'ai pas trop envie d'en parler,
03:21 parce que je pense que la découverte, c'est ce qu'il y a de mieux.
03:23 Mais on a fait une tête de lit pour un lit adulte,
03:27 dont les gens pourront s'endormir en voyageant naturellement,
03:32 soit en allant à Tokyo, soit en passant par l'Italie, soit en passant par la Grèce, etc.
03:37 - C'est bien mystérieux tout ça. On aurait le droit de s'allonger dans ce lit pour tester à L'Art au Quotidien ?
03:41 - Si vous ne mesurez pas plus d'un mètre de long, parce que c'est un lit qui a été rétréci.
03:43 - Ah, bon, alors je vais me couper les jambes.
03:47 - Émilie, vous êtes trop grande, désolé.
03:49 - C'est pour bénéficier de la place au maximum.
03:51 - Très bien. On vous retrouve à L'Art au Quotidien, l'entreprise Avilex, avec vous Stéphane Moreau.
03:55 Merci d'être venu nous faire découvrir ce métier de chaudronnier transformateur matière plastique.
03:59 - C'est moi qui vous remercie également.

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