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00:00 [Musique]
00:15 Bonjour à tous et merci de suivre le 12h30 sur RTI 2.
00:19 Il y a eu plus de peur que de mal au quartier Sykoji 1 dans la commune de Benjarville.
00:24 Un magasin de gaz est parti en fumée dans la nuit du jeudi au vendredi.
00:28 Il a duré environ 20 heures et fait d'énormes dégâts matériels,
00:32 mais heureusement, aucune perte en vie humaine.
00:36 Le plus hors de chez nous ce jour marque la commémoration des 105 ans
00:41 de la fin de la première guerre mondiale avec l'armistice signé
00:45 entre les alliés vittorieux et l'Allemagne.
00:49 Encore merci d'être des nôtres pour le temps d'information sur RTI 2.
00:54 Depuis quelques mois, plusieurs quartiers de la commune de Portbouay sont séparés
00:58 par un grand mur de couleur grise.
01:00 Ce mur, construit pour établir une sécurité routière dans la zone,
01:04 pose d'énormes problèmes aux habitants.
01:07 Ces derniers, depuis lors, font d'énormes efforts physiques et financiers
01:11 afin de pouvoir regagner leur domicile.
01:14 Le constat est signé ici à Boulazizguira et commenté par Ami Koulibaly.
01:19 Le rampoui à Nani enregistre depuis quelques mois
01:22 le passage d'un fluide véhicule plus important que d'ordinaire.
01:25 Cela est dû à ces barrières postées à l'entrée des quartiers situés derrière ce mur gris.
01:30 Longs d'un peu plus de 10 km, ce mur sépare l'autoroute de Grand Bassam
01:34 de plusieurs quartiers de la commune de Portbouay.
01:37 Son rôle, empêcher les habitants du quartier qui seraient tentés
01:41 par une traversée de l'autoroute de le faire.
01:44 D'ailleurs, l'autoroute de Grand Bassam est l'une des routes les plus accidentogènes du pays.
01:49 De nombreux accidents de la circulation y sont signalés chaque année.
01:53 La cause est noble, mais met tout de même les habitants de la commune de Portbouay
01:57 dans une situation difficile.
02:00 Ces derniers doivent désormais contourner obligatoirement le mur
02:03 avant d'avoir accès à leur domicile.
02:06 Augmentation du budget du transport pour les uns
02:09 et plus de consommation de carburant pour les autres.
02:12 Certains n'hésitent pas à parcourir des kilomètres à pied faute de moyens financiers.
02:16 Avant, pour venir ici à Nannay, je payais 100 francs.
02:19 Maintenant, du tenu compte qu'il y a le mur qui nous empêche de rentrer facilement à Nannay,
02:26 je vais venir faire le gantou pour avoir peut-être accès au lieu de travail.
02:31 Maintenant, à la descente, pour aller, moi j'habite à Gonza, à Jeanfolie,
02:37 pour arriver là-bas, avant, je payais 100 francs.
02:40 À cause du mur, on ne peut plus partir, donc j'ai oublié de payer soit 200 ou bien 300.
02:45 Donc vraiment, c'est compliqué.
02:47 C'est vrai, pour les piétons, vraiment, c'est pénible, vraiment pour les piétons,
02:53 parce qu'il y a des endroits, vraiment, pour pouvoir avoir accès,
02:58 surtout au taxi et au roadway, vraiment, c'est très difficile.
03:01 Pour moi, je me dis, puisque les travaux ne sont pas encore finis,
03:04 donc peut-être c'est normal.
03:06 Peut-être si les travaux finissent, peut-être on aura plus d'amélioration.
03:11 - Les transports en commun se sentent aussi impactés par la présence de ce mur.
03:16 La recette des transporteurs a connu une légère baisse depuis la construction du mur.
03:21 Certains ont même vu leur relation avec les clients se détériorer.
03:25 - On va quand on tourne là-bas, au moins, elle, le cabine,
03:30 on sait comment tout est fait dans la journée, c'est consommé.
03:33 Moi, aujourd'hui, on consomme plus, ça fait que ça geste sur nous.
03:37 Les clients, ils se plaignent à cause de nous.
03:41 Nous avons souvent dodé, on était sur la petite voie, et la petite voie, là.
03:44 Si nous tous on prend, l'embouteillage, là-bas, on est encombré, on peut pas aller.
03:48 Dans Arias, ça, souvent, on prend l'autoroute,
03:50 il y a les clients qui commencent à nous injurer, en fait, jusqu'à la voiture.
03:53 - Nous, on travaille en année pour bouer.
03:55 Ici, là, les clients se retrouvent ici.
03:58 Pour sortir à terre rouge, c'est tout un tas de problèmes.
04:02 C'est l'embouteillage, on peut pas, on arrive pas.
04:05 Avant, quand c'était l'autoroute, c'était un peu rapide.
04:09 Mais ici, là, c'est tout un tas de problèmes.
04:12 Actuellement, ils m'en veulent, quoi, j'ai mes retenues pour aller.
04:14 Et puis actuellement, à terre rouge, pour sortir là-bas, c'est tout un tas de problèmes.
04:17 C'est pas encore fini.
04:18 Donc, tous les clients se retrouvent de l'autre côté du mur.
04:21 Donc, tu viens chercher un peu ici, tu viens chercher le client ici,
04:23 et puis tu te déroutes, tu prends l'autoroute.
04:25 - Une chose est sûre, la construction de ce mur gris
04:28 et le barrage des entrées des quartiers de Portbouay
04:31 favorisent la fluidité du trafic rontier sur l'autoroute de Grand-Bassam.
04:36 - Et pour parler toujours du bien-être des populations,
04:40 le Comité national de pilotage et partenaire public-privé
04:43 a rendu public les résultats de son sondage
04:46 concernant l'étude des impacts environnementaux et sociaux sur la population
04:50 par rapport à une probable reconstruction du marché central d'Abobo.
04:54 C'était ce mercredi 8 novembre à la mairie d'Abobo,
04:57 où les membres du comité ont invité les populations à la discipline.
05:00 Yakouba Koulibaly, Joël Gosset.
05:03 - Christelle Zomblilou est commerçante au Grand-Marché de la commune d'Abobo.
05:08 Après l'incendie qui a frappé ce site,
05:11 Christelle souhaite l'aménagement d'un nouveau site commercial
05:15 avec des commodités sécuritaires.
05:18 - Depuis que ça a pris feu, là, les trucs ne marchent plus bien.
05:21 Donc, ils disent qu'ils vont casser.
05:23 S'ils vont casser, c'est pour nous donner une place à vendre.
05:25 Ça, là, nous plaît.
05:26 - Vraiment, le nouveau marché, on construit, je suis d'accord,
05:29 mais vraiment, c'est où on va s'installer pour l'instant.
05:32 Ils nous parlent d'Aboboté, d'Abobaoulé, Bessé.
05:35 Vraiment, on ne comprend pas.
05:36 Les places, il ne faut pas que vous fassiez ça à chier.
05:38 - Construire un marché moderne pour le bonheur des commerçants
05:41 fait partie des priorités de la mairie d'Abobo.
05:44 Pour mesurer l'impact environnemental et social sur la population,
05:48 le Comité national de pilotage des partenariats public-privé,
05:52 CNP, PPP, a procédé à un sondage.
05:56 Le comité estime qu'une sensibilisation préalable s'avère nécessaire
06:00 pour prévenir des cas de mécontentement.
06:03 - En tant que mairie, nous demandons la discipline des populations,
06:07 le respect des consignes qui seront données
06:11 pour que les travaux avancent le plus rapidement possible.
06:14 - Nous invitons les populations non seulement à venir au projet,
06:17 à nous accompagner, mais justement à ne pas poser des actes
06:21 qui pourraient, il peut dire, ralentir la bonne exécution du projet.
06:25 - Les populations accompagnent l'initiative.
06:28 - Un commerçant qui n'a pas un lieu de commerce garanti,
06:31 je crois que ton commerce ne peut pas évoluer.
06:34 Ce projet va permettre aux commerçants d'évoluer,
06:37 d'enlever Abobo dans l'état de salubrité.
06:40 - Installés sur un site provisoire, après l'incendie du grand marché d'Abobo,
06:44 les commerçants se sont réinstallés sur le site sinistré.
06:48 En attendant les travaux du chantier,
06:51 les résultats de l'étude environnementale et sociale
06:54 doivent être validés par le ministère de l'Environnement
06:57 et du Développement durable.
07:00 - Nous vous le disions au titre, au quartier Sikoji 1,
07:03 dans la commune de Benjarbi, les magasins sont partis de gaz,
07:06 ils sont partis en fumée dans la nuit du jeudi aux environs de 20h.
07:09 Plusieurs bouteilles de gaz et une voiture calcinée sur place.
07:13 Des maisons ont également été touchées,
07:16 d'importants matériels sont partis en fumée.
07:19 Les témoins rassurent qu'il n'y a aucune perte sans vue humaine.
07:22 Le constat de Justine Kouassi commenté par Amiko Libali.
07:25 - Bouteilles de gaz et murs calcinés, toitures décoiffées,
07:28 une voiture cramée.
07:31 C'est le triste bilan de l'incendie de cet entrepôt de gaz
07:34 survenu dans la soirée du jeudi 9 novembre
07:37 au quartier Sikoji 1 dans la commune de Benjéville.
07:40 Un témoin relate les faits.
07:43 - Nous avons appris qu'ils ont l'habitude de pomper du gaz,
07:46 mais ça n'a jamais été vérifié.
07:49 Nous étions au carré fond de la blancherie,
07:52 tout d'un coup nous avons entendu un bruit.
07:55 Après le bruit, il y a la fumée qui dégageait.
07:58 Donc nous avons essayé de nous approcher
08:01 et tout d'un coup en essayant de nous approcher, ça a explosé.
08:04 Donc puisque nous n'avions pas, comment dirais-je,
08:07 les capacités requises pour venir aider les gens,
08:10 nous avons fait recours au GSPM.
08:13 Et c'est comme ça qu'ils sont venus.
08:16 Mais le temps qu'ils prennent pour arriver tout et tout,
08:19 nous on va dire qu'ils ont fait de l'air mieux,
08:22 mais le temps qu'ils vont arriver tout et tout, ça va déjà faire des dégâts.
08:25 - Certains riverains ont vu leur maison
08:28 et plusieurs matériels à partir en fumée.
08:31 - Les bouteilles de gaz se clattaient au fur et à mesure.
08:34 Ça s'est papillé partout, ça pâtait un peu partout.
08:37 Donc ici aussi, il y a une bouteille de gaz
08:40 et il y a un entrepôt aussi et ça a pris feu.
08:43 En tant qu'on était tous là-bas,
08:46 on ne savait pas qu'il y avait du feu ici.
08:49 C'est un entrepôt où on met les bagages qui viennent de l'Europe.
08:52 Donc c'est stocké ici et les propriétaires,
08:55 ils viennent chercher ça ici. Tout est parti en feu.
08:58 Les chambres aussi ont été touchées, tout est foutu là-bas.
09:01 Actuellement, on se sent comme si on a perdu quelqu'un.
09:04 - Mon frère, il m'a dit qu'il était en train de écouter de la musique.
09:07 Quand il a entendu le bruit, il est arrivé par la fenêtre.
09:10 Il y avait une femme en scène qui était là.
09:13 Elle pleurait, elle a cru à son enfant.
09:16 Elle a fait appel à son enfant. Quand son enfant est venu,
09:19 elle a suivi son enfant, elle a cru.
09:22 Quand il l'a vu, ça a lui sorti directement.
09:25 Il est rentré, il a repris ce qu'il pouvait prendre et il est sorti.
09:28 Ça a brûlé le fauteuil du salon.
09:31 Ça a brûlé un peu le plafond.
09:34 Tout le salon est enfumé.
09:37 La chambre aussi, ça a cassé le plafond.
09:40 On n'a pas dormi.
09:43 - Pas de perte en vie humaine selon les témoins.
09:46 Cependant, une enquête serait en cours pour situer les raisons de l'explosion.
09:49 - Et pour parler d'éducation au nord du pays,
09:52 à Korogo, précisément dans le village de Katia,
09:55 la mutuelle de développement a organisé une journée d'assistance.
09:58 A l'occasion de cette cérémonie, des dons en kit scolaire
10:01 ont été remis non seulement aux meilleurs élèves de la localité,
10:04 mais aussi aux élèves issus de familles de Muni.
10:07 Le compte rendu d'Aboula Aziz Kira.
10:10 - Une quinzaine de kilomètres de la ville de Korogo,
10:13 au nord de la Côte d'Ivoire, ces élèves reçoivent des kits scolaires.
10:16 Les cours ont débuté depuis le 14 septembre dernier
10:19 et ce don vient à Pointe-Nomée.
10:22 Ils sont désormais outillés pour aborder l'année scolaire
10:25 en toute sérénité.
10:28 - On a encore acheté les fournitures scolaires.
10:31 Je veux dire un grand merci aux grands
10:34 qui viennent de nous donner des kits.
10:37 C'est un soulagement pour les parents, c'est un soulagement de ouf.
10:40 On tient encore à leur dire merci pour leurs gestes.
10:43 - Ce don de kits scolaires, une initiative de la mutuelle
10:46 de développement de Katia, elle s'inscrit dans le cadre
10:49 d'une journée d'excellence organisée chaque année.
10:52 Objectif, promouvoir l'excellence et créer un cadre d'apprentissage
10:55 adéquat pour les élèves de Katia.
10:58 - On célèbre l'excellence pour encourager les élèves
11:01 à aller de l'avant et à faire plus mieux davantage.
11:04 Parce qu'aujourd'hui, en voyant les dévancés être célébrés
11:07 en voie d'égalité, vous, vous êtes les petits frères,
11:10 vous êtes obligés de donner le meilleur de vous-même.
11:13 - Aujourd'hui, c'est une journée d'excellence
11:16 qui a été organisée par la mutuelle
11:19 et qui a permis de faire un grand travail.
11:22 - C'est une journée d'excellence qui a été organisée
11:25 par la mutuelle pour développer et primer
11:28 les meilleurs élèves pour l'année scolaire 2022-2023.
11:31 Alors, il y a eu des ordinateurs, des kits
11:34 qu'on a donnés aux meilleurs.
11:37 - Katia, pour l'action de développement
11:40 qu'il mène à l'école, vraiment, nous,
11:43 les remercions énormément pour les enfants,
11:46 pour les enfants de l'école, pour les enfants de l'école,
11:49 vraiment, nous, les remercions énormément
11:52 pour les fournitures scolaires qui viennent de livrer
11:55 aux différents élèves au niveau de chacun de leur niveau.
11:58 - Ces kits scolaires sont composés de sacs,
12:01 de cahiers et d'ordinateurs portables
12:04 d'une valeur de près de 2 millions de francs CFA.
12:07 - C'est un reportage commenté par Assytondiara.
12:10 À la page culture avec Vittorien Angouan,
12:13 mettons l'accent sur la célébration de l'Abyssa,
12:16 sur l'échange de vœux entre le roi et son peuple.
12:19 - Le roi est au début et à la fin de l'Abyssa.
12:22 Après le peuple, c'est au tour de sa majesté
12:25 à Montanoué d'aller prendre son bain annuel.
12:28 Il s'agit là d'enlever toute souillure
12:31 avant de rentrer dans le nouvel an.
12:34 (musique)
12:37 ♪ ♪ ♪
12:40 (musique)
12:43 ♪ ♪ ♪
12:46 Une scène d'exorcisme, un combat spirituel
12:49 entre les comlès, la reine mère et les esprits malins.
12:52 Au bout, c'est la victoire du peuple.
12:55 (musique)
12:58 ♪ ♪ ♪
13:01 Une entrée triomphale effectuée à la place de l'Abyssa
13:04 pour les échanges de vœux avec le peuple.
13:07 Sa majesté à Montanoué célèbre à cet Abyssa
13:10 ses 20 ans de règne.
13:13 - L'Abyssa que nous célébrons n'est pas seulement
13:16 sur la place de l'Abyssa au quartier France
13:19 de Grand Bassam en Côte d'Ivoire.
13:22 C'est quelque chose de plus grand que nous.
13:25 Et Sa Majesté, dans sa grande vision,
13:28 a remis notre Abyssa de Tanzama au topo
13:31 dans le grand parcours du grand peuple tanzama.
13:34 Sa vision, c'est que le peuple tanzama
13:37 puisse apporter sa pierre
13:40 à la construction de l'universel
13:43 en étant reconnu par l'UNESCO
13:46 comme patrimoine immatériel de l'humanité.
13:49 - Chers frères et sœurs,
13:52 Tanzama est le reflet des sœurs de la Côte d'Ivoire,
13:55 le Marquis de Tirolonie.
13:58 Nous en avons depuis plus d'une semaine.
14:01 Je vous dis merci de nous avoir accueillis
14:04 et de nous accompagner à célébrer
14:07 notre fête sacrée.
14:10 Nous aussi, une fête populaire,
14:13 une fête non seulement de la maman,
14:16 mais nationale et peut-être même
14:19 déjà internationale.
14:22 Merci, merci.
14:25 - L'enzyme apotoclésien
14:28 est un enzyme qui est très important
14:31 pour la santé et pour la sécurité de la population.
14:34 - Merci, merci.
14:37 - L'enzyme apotoclésien de Côte d'Ivoire
14:40 entre ainsi dans le nouvel an.
14:43 Un an pour corriger les imperfections
14:46 et poursuivre leur développement
14:49 socio-économique et politique.
14:52 - Or, des chenoux en sommet
14:55 Arabie Saoudite Afrique a eu lieu
14:58 en ce moment.
15:01 Le président de la République
15:04 a annoncé une nouvelle année de prospérité
15:07 selon une délégation du Niger
15:10 conduite par le Premier ministre
15:13 nommée par le CNSP.
15:16 Nous commémorons le 105 ans
15:19 de la fin de la Première Guerre mondiale
15:22 avec l'armistice signé entre les alliés
15:25 et les paysans qui trouveront la mort.
15:28 Encore merci à vous de nous avoir suivis.
15:31 Bonne suite de programme sur RTI 2.
15:34 [Musique]