LE TROMBINOSCOPE - Anne Hidalgo face au "Dati show"

  • l’année dernière
Du lundi au jeudi, Laurent Ruquier présente dans "le 20H de Ruquier" le trombinoscope des personnalités qui ont marqué l'actualité.

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Transcription
00:00 Et on commence par Anne Hidalgo.
00:01 Eh oui, Conseil de Paris animé ce matin, c'était attendu évidemment après la polémique
00:05 autour du récent voyage d'Anne Hidalgo dans le Pacifique Sud.
00:08 Il y en a une qui s'en est donnée à cœur joie et c'est Rachida Dati, sa principale adversaire,
00:14 qui demande des comptes.
00:16 On regarde la petite séquence.
00:17 Il y a dans votre attitude, comme vous le démontrez à chaque Conseil de Paris d'ailleurs,
00:23 votre désinvolture.
00:24 C'est la même d'ailleurs qui vous coûte très cher, si l'on peut dire, dans le cadre
00:29 de votre voyage à Libye, à Tahiti, dont on apprend encore ce matin que vous avez bénéficié
00:35 d'un hélicoptère alors même que vous faisiez croire que vous étiez en train de faire du
00:39 vélo sur une piste cyclable parisienne.
00:42 Si vous trouvez trace d'un hélicoptère, prévenez-moi parce que je n'en ai pas vu
00:47 place, trace.
00:48 Vous dire aussi que vos insinuations, vos attaques permanentes.
00:53 Vous avez convoqué la presse pour qu'il y ait un show.
00:55 Voilà, vous êtes messieurs, mesdames, les journalistes, convoqués au Dati Show.
01:00 Depuis ce matin, je reçois des messages.
01:03 Alors, alors, alors, le Dati Show.
01:06 Le Dati Show qu'on a raté ce matin dans son intégralité.
01:10 Mais on vous a passé un extrait.
01:12 Déjà dans Libération ce matin, ça démarrait fort parce que Mme Rachida Dati, je cite Libération,
01:19 la maire du 7e arrondissement de Paris, s'amusait, se gossait du fait que Mme Hidalgo avait dû
01:25 rentrer dans un avion low cost avec la compagnie French Beat, en plus je la cite, promettant
01:30 de l'avoir payé de sa poche.
01:31 Et elle rigolait en privé de sa grande rivale, Mme Dati, en déclarant, deux points, ouvrez
01:36 les guillemets, quand je pense qu'elle est revenue pliée en quatre dans un charter.
01:41 Voilà ce qu'aurait dit Mme Dati à propos d'Anne Hidalgo.
01:43 Ce qui est tout à fait crédible.
01:44 Pardon ? Ce qui est tout à fait crédible que Rachida Dati dit ça.
01:48 Je n'ai pas regardé la séance du Conseil de Paris dans son intégralité depuis ce
01:51 temps et j'ose espérer qu'on ne s'en est pas tenu à ce type de débat.
01:55 La polémique, on en a beaucoup parlé la semaine dernière.
01:57 Je pense qu'il y a des défis qui sont autrement plus importants pour la ville de Paris aujourd'hui.
02:02 Il y avait l'hommage à ce professeur qui a été tué.
02:05 Il y a la question de l'antisémitisme.
02:06 Il y a la question du conflit à Massis-Rael et de son importation en France.
02:11 J'ose espérer, je n'ai pas regardé, je dois le reconnaître en direct tous les débats
02:14 de la journée, mais que c'était une parenthèse.
02:16 Mais c'est quand même une douzaine de voyages payés par le contribuable, non du tertiaire.
02:19 Non mais que le Dachau et le...
02:22 Ça ne doit pas occuper...
02:23 Quand on est dans une démocratie, on est quand même heureux qu'il y ait un débat
02:26 démocratique et qu'il y ait une opposition dans une assemblée quelle qu'elle soit.
02:29 Et qu'il ne doit pas occuper tout l'ordre du jour du Conseil de Paris.
02:31 Ça vous fait rire Henri Guenot ?
02:33 Oui, je crois qu'on est arrivé au degré zéro.
02:36 Le niveau baisse, c'est ce que je disais.
02:38 Je ne parle pas de Rachida Dati.
02:39 Mais tout c'est le jeu effectivement de l'opposition, de critiquer.
02:43 Mais il faut regarder l'état de Paris, le climat qui y règne à la fois social, psychologique,
02:48 moral, etc. et l'état de la ville.
02:50 Voilà, se demander combien de temps ça va durer.
02:54 Vous aviez été candidat d'ailleurs à une mairie à Paris.
02:56 Oui, avec Philippe Séguer.
02:57 C'était lui qui m'avait envoyé dans le 5e arrondissement.
03:00 Donc le fait pour lui faire plaisir, c'était contre Tibéry avec un système qui était...
03:05 Tibéry c'est là où on...
03:06 Comment dire ?
03:07 J'ai compris, les électeurs du Tibéry, même les absents avaient voté pour lui.
03:12 Même les morts !
03:13 Mais bon, ça c'est l'histoire, ça mais je ne regrette pas du tout.
03:15 Donc finalement, je ne suis pas sûr que le niveau baisse.
03:17 Ce n'était pas terrible avant non plus.
03:20 C'était même peut-être pire du temps de Tibéry quand même que du temps d'Anne Hidalgo,
03:24 vous voyez au fond.
03:25 C'était très différent.
03:26 Tibéry d'abord bénéficiait de l'héritage de Chirac.
03:28 Alors la mairie...
03:31 Je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui les choses soient tellement plus claires.
03:36 Mais en tout cas, la ville se porte quand même beaucoup moins bien et ça devient vraiment
03:41 dramatique.
03:42 On peut peut-être s'en occuper.
03:43 C'est bien gentil de faire des pistes cyclables partout, de mettre les trois tiers de la
03:49 rue de Rivoli en pistes cyclables.
03:51 Mais il n'y a pas que ça à faire.
03:54 On nous avait promis de planter des arbres, on en coupe.
03:55 Bon, c'est quand même dommage.

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