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Encourager et développer la pratique du vélo au quotidien : voilà l'objectif du plan vélo voté ce 16 novembre par les élus du département des Pyrénées-Orientales. Un plan qui fixe une feuille de route jusqu'en 2030 pour la construction de 200 km de pistes cyclables supplémentaires.

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Transcription
00:00 En attendant il est 7h46, on parle du plan vélo du département. 40 millions d'euros votés hier pour ces quatre prochaines années.
00:08 40 millions d'euros d'investissement. Qu'est-ce qui va changer concrètement pour les cyclistes des PO ?
00:13 Et bien le vice-président du département en charge des mobilités est avec nous. Il est votre invité ce matin Mélanie Juvé.
00:18 Bonjour Jean-Roc. Alors l'objectif d'ici six ans c'est 200 km de pistes cyclables en plus dans le département.
00:26 Où concrètement ? Oh là là un peu partout. On est à 500 km aujourd'hui et il en manque encore.
00:34 Donc l'objectif c'est 200 km de plus de voies cyclables en site pop ou de vélo route.
00:39 On pourrait dire exactement ce dont il s'agit pour ces quatre prochaines années.
00:45 L'objectif de ce grand plan vélo c'est de bâtir un maillage des pistes cyclables sur la totalité du département.
00:54 Un maillage entre les communes, entre les communautés de communes.
00:58 De faire attention aux discontinuités, de faire en sorte que toute personne qui prendra un vélo puisse faire du vélo en sécurité,
01:06 dans un environnement sûr et puis avec des services qu'on peut lui proposer.
01:12 Donc des pistes cyclables en voie propre si je vous entends bien. Ce ne seront pas justement des voies vertes comme on peut connaître
01:18 où piétons et cyclistes se partagent la route ?
01:22 Il y en aura aussi. Vous savez les véloroutes ce sont des routes qui existent, des petits chemins vicinaux,
01:29 communaux, qui sont utilisés souvent par les agriculteurs pour aller sur leur exploitation.
01:34 Et donc nous profitons de ce qui existe, ce qui nous permet de ne pas mettre du goudron ailleurs,
01:40 pour les rénover, les signaler, mettre une scénaritique appropriée et effectivement avoir une voie partagée
01:47 entre les cyclistes et les deux ou trois tracteurs qui passent chaque jour.
01:51 Vous avez fait le calcul sur les 200 km de pistes, celles qui seront justement nouvelles, sécurisées
01:57 et les véloroutes qui seront rénovées. Combien de pistes sécurisées ? Vous avez un chiffre ?
02:02 Les 200 km seront sécurisées.
02:04 Très bien. Donc justement...
02:06 Quoi qu'on soit sécurisé, que l'on soit sur un véloroute ou sur un site propre.
02:11 Donc tous les secteurs du département concernés. Est-ce que l'objectif c'est de pouvoir aller au travail,
02:16 aller en cours pour les plus jeunes à vélo ?
02:19 Et bien voilà, effectivement. L'objectif c'est bien de mettre en place un dispositif qui permette d'aller au collège à vélo,
02:28 d'aller en balade mais aussi d'aller au travail, d'aller faire ses courses, le tout en sécurité.
02:35 C'est ça l'idée. L'idée elle est double pour ce grand plan vélo.
02:39 Elle est d'utiliser le vélo au quotidien, c'est ce dont on vient de parler,
02:42 mais c'est également d'utiliser le vélo dans ses loisirs pour le tourisme et pour le sport.
02:48 On a ces deux volets qui sont poursuivis.
02:52 Mais effectivement, par exemple pour les collégiens, notre effort va se porter sur les 31 collèges pour que,
02:58 quand je suis collégien, je puisse aller au collège de manière sécurisée.
03:02 Alors on fera ça bien sûr avec les communes concernées, on fera ça avec l'éducation nationale, bien entendu.
03:07 Nos partenaires seront présents.
03:09 Mais l'objectif c'est bien qu'on ait un grand parc à vélo dans le collège et qu'un maximum de collégiens viennent à vélo.
03:16 - Mais justement Jean-Roc, vous dites qu'on fera ça avec les communes concernées,
03:20 les associations et notamment l'association Vélo en Tête, on l'a entendu sur notre antenne il y a un quart d'heure.
03:26 Cette association dit "voilà, il n'y a pas de concertation aujourd'hui,
03:30 les pistes cyclables elles ne ressemblent pas toutes à la même chose.
03:33 Il y en a certaines qui ont une couleur, d'autres une couleur différente,
03:37 il y en a une qui s'arrête à la sortie d'une commune. Comment on fait en fait ?
03:41 - C'est pertinent ce qui est dit là parce qu'on est également en train de mettre en place une charte technique
03:48 qui va permettre de référencer comment doit être la piste, quels sont les aménagements,
03:54 quels sont les critères de ces aménagements pour que toutes les pistes se ressemblent sur l'ensemble du département.
04:00 - Il a raison Vélo en Tête.
04:02 - Et nous sommes partenaires en permanence sur ce grand plan vélo avec chaque commune,
04:09 avec les communautés de communes qui ont chacune des petits plans vélo internes au périmètre de la communauté de communes,
04:15 et notre travail va être de les aider d'abord, de les aider financièrement,
04:19 mais ensuite de construire nous le lien entre chacune des communes pour faire que cette toile d'araignée soit complète.
04:25 Voilà l'objectif, mais ça ne peut se faire, ça ne se fait, et ça ne se fera que dans la concertation,
04:31 avec la communauté urbaine, avec les communautés de communes, avec chaque commune...
04:36 - Ensemble.
04:37 - Ensemble.
04:37 - Ensemble pour rouler.
04:39 - Notamment pour pouvoir s'accorder sur les différentes pistes cyclables.
04:42 - France Bleu Roussillon, l'invité du 6/9.
04:45 - 8h moins 10, Mélanie Juvé, notre invité, et Jean Roch, vice-président du conseil départemental des Pyrénées-Orientales, en charge des mobilités.
04:53 - Alors autre sujet mobilité d'actualité, qui va concerner notamment énormément de monde dans les Pyrénées-Orientales,
05:01 c'est ce fameux contournement sud de Cabestany, une route qui va du rond-point du mégacastillet à Perpignan jusqu'à Saint-Nazaire et Canet, si je ne me trompe pas.
05:12 Les travaux ont démarré, c'est ça ?
05:14 - Voilà, les travaux ont repris il y a quelques semaines, c'est visible, quand on est sur le site.
05:23 On est passé par une procédure classique, mais souvent longue, pour lever les contraintes environnementales.
05:32 Donc on a respecté ces préconisations de l'État, et aujourd'hui ces contraintes sont levées, donc on a pu redémarrer les travaux.
05:40 - Parce que c'est un dossier qui date de plusieurs années, justement.
05:42 Alors qu'est-ce qui s'est passé ? Est-ce que c'est les normes environnementales qui ont évolué, ou vous avez dû vous adapter justement par rapport à ce dossier-là ?
05:49 - C'est une petite fleur qu'il fallait protéger, une plante qu'il fallait protéger sur le site.
05:56 - Qui pousse là où la route va être construite.
05:59 - Là où la route va être construite, et donc il fallait mettre en œuvre une série de compensations, d'autres terrains ailleurs, pour pouvoir lever cette contrainte-là.
06:09 Les services de l'État, on les comprend, sont très fermes sur ces règles-là.
06:14 Il s'agit de préserver la biodiversité et de ne pas faire n'importe quoi.
06:18 On a respecté, maintenant qu'on a mis en place les mesures compensatoires, on peut faire ces travaux.
06:25 - Vous parlez de biodiversité, mais justement, à l'heure où on parle énormément de la sécheresse des sols, notamment chez nous,
06:31 la disparition des espèces, le réchauffement climatique, est-ce que c'est logique de construire une nouvelle route ici ?
06:36 - Alors écoutez, c'est des projets effectivement, comme vous l'avez dit, qui datent, mais ce sont...
06:44 On a démarré notre entretien par les voies douces, par les voies cyclables.
06:49 C'est ça, notre première priorité. C'est verdir, aujourd'hui, la circulation, les mobilités, et aller vers la mobilité douce.
06:56 Mais on ne peut pas s'empêcher de décloisonner certains secteurs, on ne peut pas s'empêcher de terminer le contournement de la grande agglomération.
07:06 Ensuite, effectivement, notre souci, c'est tous les jours de se dire s'il est vraiment important de faire ici ou là une route.
07:12 Donc nos projets sont mesurés, et ils sont à l'actualité de la biodiversité.
07:18 - Rapidement, vous savez combien de personnes d'automobilistes a concerné cette prochaine route ?
07:22 - Ce sont des routes qui contiennent en circulation 10 à 15 000 véhicules par jour.
07:29 - 10 à 15 000 véhicules par jour qui prendront le contournement sud de Calestagne.
07:35 - C'est une cohérence que nous avons avec la communauté urbaine, avec PMM et avec la ville de Perpignan,
07:41 puisque ce projet, cette réalisation sera suivie du contournement sud de la Roca de Sud,
07:49 qui doit se poursuivre au sud de Perpignan, entre le Sérad d'Ambaqué et le Méga Castillet.
07:55 - Autre projet également, merci Jean Rocque, vice-président du département en charge des mobilités d'avoir été avec nous en studio.
08:01 - Merci à vous. - Bonne journée.

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