Sueurs Froides - 1988 - Episode 4 - Toi si je Voulais
DB - 24-11-2023
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TVTranscription
00:00 [musique]
00:08 - Thérèse ?
00:08 - Oui ?
00:10 - Thérèse, j'ai peur.
00:14 - Peur ?
00:15 - Oui.
00:16 [soupir]
00:17 [coup de poing]
00:20 - Ah !
00:20 - Oh !
00:21 [musique]
00:27 - Ah !
00:27 [musique]
00:30 [musique]
00:40 [coup de poing]
00:40 [musique]
00:46 [coup de poing]
00:46 [musique]
00:49 [coup de poing]
00:50 [musique]
00:52 [couinement de la vache]
00:53 [musique]
01:03 [coup de poing]
01:04 [musique]
01:04 [coup de poing]
01:05 [musique]
01:05 [coup de poing]
01:06 [musique]
01:06 [coup de poing]
01:07 [musique]
01:07 [coup de poing]
01:08 [musique]
01:08 [coup de poing]
01:09 [musique]
01:09 [coup de poing]
01:10 [musique]
01:10 [coup de poing]
01:11 [musique]
01:11 [coup de poing]
01:12 [musique]
01:12 [coup de poing]
01:13 [musique]
01:13 [coup de poing]
01:14 [musique]
01:14 [coup de poing]
01:15 [musique]
01:15 [coup de poing]
01:16 [musique]
01:16 [coup de poing]
01:17 [musique]
01:17 [coup de poing]
01:23 [musique]
01:23 [coup de poing]
01:24 [musique]
01:24 [coup de poing]
01:25 [musique]
01:25 [coup de poing]
01:26 [musique]
01:26 [coup de poing]
01:27 [musique]
01:27 [coup de poing]
01:28 [musique]
01:28 [coup de poing]
01:29 [musique]
01:29 [coup de poing]
01:30 [musique]
01:30 [coup de poing]
01:31 [musique]
01:31 [coup de poing]
01:32 [musique]
01:32 [coup de poing]
01:33 [musique]
01:33 [coup de poing]
01:34 [musique]
01:34 [coup de poing]
01:35 [musique]
01:35 [coup de poing]
01:36 [musique]
01:36 [coup de poing]
01:37 [musique]
02:00 Dans la série...
02:01 [bruit de vent]
02:02 Sueur Froide.
02:04 Nous vous proposons aujourd'hui...
02:07 Toi, si je voulais.
02:08 Avec Gérard Juniau.
02:11 Julie Gézéquelle.
02:14 Et votre hôte...
02:18 Claude Chabrol.
02:19 [musique]
02:21 [musique]
02:26 [bruit de pas]
02:26 [bruit de pas]
02:36 [bruit de pas]
02:56 [bruit de pas]
03:12 [toc toc toc]
03:15 [toc toc toc]
03:20 Entrez !
03:21 Juste call our branch in Tokyo, you'll see.
03:26 Yes, trust me.
03:27 Vous avez demandé, Monsieur le Directeur ?
03:29 Oui, oui, Brunio, une minute, asseyez-vous.
03:31 Yes.
03:32 No.
03:35 They...
03:37 They paid cash, so don't worry.
03:39 Yes.
03:40 I'm telling you, don't sell, just wait.
03:44 All right.
03:45 Bye bye.
03:47 I'll call you back.
03:48 Brunio, j'ai un travail urgent à vous confier.
03:52 Oui, Monsieur le Détain.
03:53 Voilà, nous allons restructurer notre service international.
03:57 J'ai besoin du bilan financier de toutes nos succursales européennes.
04:00 Oui, pour le dernier trémège, je suppose.
04:03 Ah non, pour les dix dernières années, sinon comment voulez-vous que j'ai une vie d'ensemble ?
04:06 Ah oui, c'est vrai, une vie d'ensemble...
04:10 Je peux avoir ça ce soir ?
04:12 Ah bah, ce soir...
04:14 Très bien, ce sera tout. Merci, au revoir.
04:17 [murmure]
04:22 [murmure]
04:24 Tu viens déjeuner avec nous ?
04:33 Oh non, non, j'ai pas le temps, merci.
04:34 Bon, salut.
04:35 Tu peux me rapporter un sandwich aussi ?
04:39 Euh...
04:40 Oui, bah non, c'est pas la peine, j'ai pas faim.
04:43 [musique]
04:45 Je vais vous raconter une histoire à peine croyable,
05:06 terriblement macabre
05:09 et atrocement morale.
05:12 [bruit de voiture]
05:14 Je ne peux pas parler trop fort
05:16 parce que le héros de cette histoire s'appelle Philippe Brugnaud
05:20 et c'est lui qui est au venu de cette voiture.
05:22 Figurez-vous que ce type
05:25 ne s'est jamais mis en colère de sa vie.
05:27 Il ne maudit personne.
05:29 C'est incroyable !
05:30 Tout a commencé un jour d'hiver,
05:34 à 13h43,
05:36 sur une route départementale.
05:40 C'est-à-dire ici et maintenant.
05:42 [musique]
06:07 - Messieurs ? - On y va. Papiers.
06:09 Clignotants.
06:23 Ça marche, chef !
06:26 Feu stop.
06:27 Ça marche, chef !
06:29 Lanterne, code, phare.
06:32 Ça marche, chef !
06:36 - Avertisseur sonore. - Ça marche, chef !
06:39 Je sais, j'ai entendu.
06:41 Essuie-glace.
06:42 Ça marche, chef !
06:43 Je sais, j'ai vu.
06:44 Vous venez d'où ? Vous allez où ?
06:47 Que vous vérifiez mon véhicule, mes papiers,
06:50 c'est votre droit, même votre devoir.
06:52 Je m'y supplie avec la meilleure volonté du monde.
06:54 En ce qui concerne mon itinéraire, je suis libre, non ?
06:57 Absolument.
06:58 Je viens d'où je veux, je vais où je veux.
07:00 À condition de ne pas faire d'excès de vitesse.
07:02 Je suis tranquille, je faisais à peine du 80.
07:05 Non, vous faisiez au moins du 170.
07:07 Mon collègue et moi, on vous a dit...
07:09 Affirmatif, chef !
07:10 Vous êtes consanglés !
07:12 Oh là là !
07:13 Excès de vitesse et insulte à gendarme.
07:16 Ça va être un petit peu plus cher, ça.
07:18 Et un petit peu plus long, aussi.
07:20 J'espère que vous n'êtes pas trop pressé.
07:22 Regardez bien, c'est là que l'invraisemblable va se produire.
07:26 Crève, salaud.
07:31 Chef !
07:33 Chef !
07:34 Chef !
07:35 Chef !
07:36 Chef !
07:37 Chef !
07:38 Eh, qu'est-ce que je fais, moi ?
07:39 Vous pouvez bien crever, aussi, vous.
07:41 Ce soir, en particular de notre journal,
07:55 M. le ministre des Finances, qui a une communication importante à nous faire,
07:59 justifiée par la crise mondiale que nous traversons depuis plusieurs mois.
08:02 M. le ministre, nous vous écoutons.
08:04 Bonsoir.
08:06 Si j'ai tenu à venir vous parler ici à tous, ce soir,
08:10 c'est en effet parce que notre pays,
08:13 ainsi que nos voisins, d'ailleurs,
08:15 traversent une crise grave.
08:17 Économique,
08:19 commerciale,
08:21 financière
08:23 et sociale.
08:24 La reprise,
08:27 le redressement,
08:28 espérés pour le mois dernier,
08:30 ont été, hélas, d'un niveau inférieur à celui de nos espérances.
08:35 Seuls, nos efforts, à tous,
08:39 parviendront à endiguer cette crise.
08:42 Et c'est la raison pour laquelle j'ai été obligé,
08:46 le gouvernement a été obligé,
08:48 d'augmenter de 28% les impôts pour l'année...
08:51 Vous ne payez pas assez, hein ?
08:53 Crève, salaud.
08:55 Mesdames, messieurs, c'est affreux.
08:57 M. le ministre des Finances vient de mourir d'une crise cardiaque.
09:00 Cette nuit-là, Philippe Brugnaud
09:05 connaît le sommeil le plus agité de toute l'histoire de la litterie.
09:09 Ce qui n'a rien de vraiment étonnant.
09:12 Seule solution pour tenter de trouver le repos,
09:15 dénicher une victime idéale de la crise cardiaque.
09:19 Seule solution pour tenter de trouver le repos,
09:22 dénicher une victime idéale et faire un test,
09:25 afin de vérifier ce qu'il commençait à pressentir avec effroi et délice.
09:32 Il se mit à penser à une tante très éloignée,
09:40 très avare et très antipathique.
09:43 Le matin venu, il passa à l'action,
09:46 non sans une certaine faiblité.
09:49 - Bonjour, c'est Philippe. Vous allez bien, Angèle ?
09:54 Vous pouvez me passer ma tante, s'il vous plaît ?
09:57 Bonjour, ma tante, c'est Philippe. Vous allez bien ?
10:04 Oui, voilà, je vous appelle parce que...
10:06 Vous savez, j'ai une voiture assez vieille,
10:08 qui va pas tarder à rendre l'âme,
10:10 et il faut absolument que j'en change pour mon travail.
10:13 Alors je m'étais dit...
10:15 Les voitures sont assez chères, de nos jours.
10:17 Je m'étais dit que si vous pouviez m'aider un petit peu,
10:19 enfin, me prêter, disons...
10:21 Oui ?
10:23 Non, bien sûr. Non, je comprends.
10:26 Non, je vais me débrouiller autrement.
10:28 Non, c'est pas grave, vous inquiétez pas, ma tante.
10:31 C'est ça. Au revoir, et bonne journée.
10:34 Et surtout, une bonne journée.
10:36 Au revoir, ma tante.
10:42 Crève, salope.
10:44 Allô ? Bonjour, c'est encore Philippe.
11:00 Est-ce que vous pouvez me repasser ma tante ?
11:02 Elle est morte ?
11:06 Elle est morte ?
11:09 [Musique]
11:11 Combien de fois allez-vous donner des rendez-vous pareils ?
11:20 J'ai déposé ce dossier il y a plus d'une semaine,
11:22 je n'ai toujours pas de réponse, c'est incroyable !
11:24 Écoutez, je vous assure...
11:25 Écoutez, écoutez, taisez-vous !
11:27 Vous êtes inincapables, ou quoi ?
11:28 Deux à ce poste pour faire ça, mais moi tout seul, j'en fais autant.
11:31 C'est inadmissible, vous comprenez ?
11:32 D'ailleurs, appelez-moi quelqu'un qui...
11:34 [Bruit de bouche]
11:36 Hop !
11:38 Bonne journée, Marie-Josée.
11:44 Vous aussi, M. Philippe.
11:49 Vous voulez me voir, M. le Directeur ?
11:52 Oui, oui, Brugnaud.
11:54 Ça ne va pas du tout.
11:56 Asseyez-vous.
12:00 Oui, M. le Directeur.
12:05 Bon, je viens de lire le rapport de Maresco sur la gestion de la zone nord.
12:08 C'est un tissu d'ânerie.
12:10 Comment voulez-vous qu'on présente ça aux Italiens ?
12:12 Nos partenaires vont se foutre de nous.
12:13 Alors, vous allez me reprendre ça de A à Z
12:15 et me le présenter de façon un peu plus classique et rigoureuse.
12:17 Mettez-vous au travail tout de suite.
12:19 Allez.
12:20 Ça, si je voulais.
12:22 Qu'est-ce que vous dites ?
12:25 Moi, rien, M. le Directeur.
12:27 Si, vous avez murmuré quelque chose.
12:29 Euh, non, non, non.
12:31 C'est votre cravate.
12:32 Je trouve que la couleur est un peu voyante.
12:34 Chacun ses goûts.
12:36 Bonne journée, M. le Directeur.
12:38 Oui, Bregnaud, je voulais vous dire...
12:48 Oui ?
12:49 Dites donc, vos pieds, là, vous n'êtes pas chez vous ?
12:51 Eh non, hélas.
12:53 Vous êtes bizarre, aujourd'hui.
12:55 Vous trouvez, M. le Directeur ?
12:58 Bregnaud, il me faut impérativement ce rapport pour ce soir.
13:01 Ah, non, ce sera pas possible.
13:03 Non, je dois partir à 15h. Je vais au cinéma. Je suis fatigué.
13:06 Pardon ?
13:08 Non, je plaisantais, M. le Directeur.
13:11 Mais vous êtes vraiment bizarre, ce type.
13:16 Et je vais vous dire une chose.
13:19 Oui ?
13:20 Je ne vous aime pas.
13:22 Ah bon ?
13:23 C'est dommage.
13:26 C'est dommage.
13:27 Au revoir, M. le Directeur.
13:41 Mais qu'est-ce qui lui arrive, lui ? Un malaise ?
13:48 Oh...
13:50 [Musique]
13:53 [Musique]
13:55 [Cri]
14:17 [Coup de feu]
14:19 [Musique]
14:21 [Cri]
14:42 [Musique]
14:46 [Musique]
14:48 Philippe ?
15:06 Quelle surprise !
15:08 Ah, Thérèse !
15:12 Ah !
15:13 La surprise, elle est bonne ou elle est mauvaise ?
15:18 Ben, bonne, bien sûr, idiot.
15:20 Eh ben, remets-toi.
15:23 C'est facile à dire, ça. Je suis ému.
15:27 C'est vrai, quand on s'attend pas à voir les gens, ça fait un choc.
15:31 Ben, moi aussi, je suis ému. Qu'est-ce que tu crois ?
15:34 Tu m'aimes encore un peu, alors ?
15:39 Va savoir.
15:41 Tu es toujours aussi belle.
15:45 Comme jeune femme, hein. Parce que comme type, t'es pas terrible, mais comme jeune femme, non ?
15:49 Une belle jeune femme, dans un supermarché.
15:52 Ça serait un joli type de roman de garde, ça.
15:55 [Rires]
15:57 Non ?
15:58 Oui.
15:59 Comment ça se passe avec ton garde républicaine ?
16:04 Pas très bien. Je sais pas ce qui m'a pris le jour où je t'ai quittée.
16:08 Vous avez un enfant ?
16:09 Oh non, heureusement, il en veut pas.
16:11 Pourquoi tu dis "heureusement" ?
16:12 Parce que le jour où j'aurai des enfants, ça sera pas avec lui.
16:15 Il est violent, tyrannique, insatisfait, menteur.
16:18 Et en plus, je crois qu'il me trompe.
16:20 Enfin, j'ai eu tout fou, quoi.
16:22 Et toi ?
16:29 C'est un peu spécial. Il m'est arrivé un truc assez heurissant.
16:35 Quoi ?
16:36 Euh...
16:38 Voilà, c'est quand même...
16:41 Peut-être ne pouvait-il supporter de garder ce terrible secret pour lui,
16:49 ou peut-être voulait-il le partager avec le seul être qui lui vraiment aimait.
16:54 Toujours est-il que Philippe est en train de tout raconter à Thérèse.
17:02 Thérèse...
17:03 Non, je te crois pas.
17:09 Je sais, c'est incroyable, mais je peux te le prouver quand tu veux.
17:12 Dis-moi, à qui tu souhaites une mort immédiate et violente ?
17:15 Mon garde républicain.
17:17 Non, quelqu'un d'autre, ça s'est déjà fait.
17:18 Mon oncle Sam. Il est très riche, je suis sa seule héritière,
17:23 et avec sa santé de fer, il est pas près de mourir. C'est possible ?
17:26 Voilà, t'es riche.
17:31 Non, nous sommes riches.
17:34 Ils devinrent assez riches, en effet.
17:37 Appartement à nuit, voiture de luxe, train de vie, cigare...
17:42 Mais ça n'était pas suffisant.
17:45 L'argent appelle l'argent, surtout lorsqu'il est facile à gagner.
17:50 Que fais-tu, mon amour ?
17:52 Je note les propositions de Viagé.
17:54 Quelle drôle d'idée, c'est pas bien, ici ?
17:56 Si, mais ça m'empêche pas de noter les propositions de Viagé.
18:00 Mais, pour quoi faire ?
18:01 Il suffirait de choisir les plus intéressantes, de se porter acquéreur,
18:04 et disons, de hâter légèrement le processus, non ?
18:07 Je suis pas un assassin.
18:09 Ah, tout de suite, les grands mots.
18:10 Juste un petit coup de pouce au destin. Où est le mal ?
18:13 Ils soulagèrent ainsi bon nombre de vieillards kakoshim
18:17 pour qui la vie ne valait plus la peine d'être vécue.
18:20 En retour, ils obtenaient pour une bouchée de pain,
18:24 immeubles, commerces, propriétés.
18:28 Dans la gestion réclamaient tous leurs soins.
18:30 Rapidement, ils amassèrent une fortune considérable,
18:34 avec d'autant plus de facilité que leurs concurrents mourraient
18:38 les uns après les autres de morts naturelles,
18:41 classées sous la rubrique générale "crise cardiaque".
18:55 Ils se mariaient, s'installèrent dans un hôtel particulier,
18:59 eurent de la domesticité et menèrent grands trains.
19:03 - Bonjour, mon amour. - Bonjour, monsieur.
19:05 Thérèse !
19:09 Oui ?
19:11 J'ai peur.
19:17 Nous sommes riches, très riches,
19:19 et notre ville est devenue un enfer.
19:21 On se voit plus, on se croise à la sauvette.
19:24 Je suis pas un homme de la sauvette.
19:26 J'ai peur que tu t'ennuies dans tout ce luxe.
19:31 Tu vas te détacher de moi.
19:35 Mais mon amour, tu es fou, tu sais bien que je n'aime que toi.
19:38 Allez, t'inquiète pas.
19:40 Au bureau, monsieur ?
19:49 Non, vous me faites faire le tour du bois, vous me ramenez ici.
19:52 D'accord, monsieur.
19:54 Merci.
19:56 On y va ?
19:58 On y va ?
19:59 Tiens.
20:20 Hum ?
20:22 Hum ?
20:24 Tiens.
20:26 Tiens.
20:28 Tiens.
20:30 Tiens.
20:32 Tiens.
20:34 Tiens.
20:36 Tiens.
20:37 Tiens.
21:05 Thérèse.
21:06 C'est elle, mon mari.
21:07 Je suis déçu.
21:09 C'est pas du tout ce que tu crois.
21:11 Très déçu.
21:12 Surtout, ne pense à rien.
21:13 Ne pense à...
21:14 Thérèse.
21:18 Qu'est-ce que j'ai fait, là ?
21:20 Thérèse, mon amour.
21:21 Dis-moi quelque chose, Thérèse.
21:25 Je t'aime.
21:27 Je t'aime.
21:29 Je t'aime.
21:31 Je t'aime.
21:59 C'est ça.
22:00 Crève, salaud.
22:03 Il n'a pas souffert.
22:23 Je sais bien ce que vous pensez.
22:27 Cette histoire est poilante, mais parfaitement invraisemblable.
22:30 C'est vous qui le dites.
22:32 D'après une statistique récente et fort sérieuse,
22:36 il y a des tas de gens qui sont doués sans le savoir du même pouvoir que notre amie.
22:41 Le pouvoir de vie et de mort par transmission de pensée.
22:45 Vous, par exemple.
22:47 Peut-être avez-vous ce don.
22:49 Vous n'en savez rien.
22:51 C'est que vous n'avez pas essayé.
22:55 Essayez, pour voir. C'est facile.
22:57 Vous pensez à quelqu'un que vous n'aimez pas.
23:00 Vous dites "Crève, salaud" intérieurement.
23:03 Vous verrez bien.
23:04 Allez.
23:06 Ne soyez pas timide.
23:08 Sinon, vous ne saurez jamais si vous avez le don.
23:11 Oh, les vaches !
23:13 Vous êtes durs !
23:14 Bonjour, chez vous !
23:15 [Musique]
23:18 [Musique]
23:21 [Musique]
23:23 [Musique]
23:27 [Musique]
23:31 [Musique]
23:35 [Musique]
23:39 [Musique]
23:43 [Musique]
23:49 [Musique]
23:51 [Musique]
23:55 [Musique]
23:59 [Musique]
24:03 [Musique]
24:07 [Musique]
24:11 [Musique]
24:17 [Musique]
24:19 [Musique]
24:23 [Bruit de la télévision]
24:27 [Bruit de la télévision]
24:31 [Bruit de la télévision]
24:33 [Bruit de la télévision]
24:35 [Bruit de la télévision]
24:37 Merci à tous !
24:39 [SILENCE]