Le témoignage de Romain, victime d'usurpation d'identité !

  • l’année dernière
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00:00 -Alors moi, 2009, déjà, j'entrais juste dans la vie,
00:02 donc ma vie adulte, elle a pas vraiment commencé,
00:05 elle s'est arrêtée au moment où elle commençait.
00:08 -Vous aviez quel âge ? -J'avais 19 ans.
00:10 19 ans, donc c'est très tôt.
00:12 Ca a commencé par de simples amendes de train, de la SNCF,
00:15 donc on fait pas forcément très attention,
00:18 et après, ça s'est enchaîné très vite,
00:20 quelques années plus tard, sur des infractions,
00:23 des arrestations pour état d'ébriété,
00:25 des délits de fuite, des dépassements...
00:28 Enfin, diverses infractions routières,
00:30 où il s'est toujours fait arrêter physiquement,
00:33 et...
00:34 Et c'est moi qu'ils ont venu chercher à chaque fois.
00:38 J'ai risqué 5 ans de prison par le tribunal de Dieppe.
00:41 Aujourd'hui, je suis encore...
00:43 Enfin, je paye un dossier de surrendettement
00:46 pour mes dettes à moi,
00:48 ça m'a généré des dettes, comme je rentrais dans la vie,
00:51 et les dettes qu'il a créées à mon nom.
00:53 Et j'ai été condamné il y a pas très longtemps,
00:56 j'étais en 2015, on m'a accusé de...
00:59 d'avoir fait un vol avec effraction sur Paris,
01:02 et c'est là qu'on a eu,
01:04 enfin, où une identité d'un suspect a remonté,
01:06 et qui est toujours en liberté,
01:08 toujours pas jugé pour une suppression d'identité.
01:11 -C'est pareil, à peine croyable.
01:13 Quand vous vous rendez compte
01:15 que quelqu'un d'autre utilise votre identité,
01:17 que vous commencez à recevoir des injonctions,
01:20 des sanctions judiciaires,
01:22 vous allez porter plainte.
01:23 Quelle est votre démarche ?
01:25 -Je vais porter plainte, mais ma plainte,
01:27 on dit "non, on va pas vous la prendre,
01:30 "la première fois."
01:31 -On vous écoute pas ?
01:32 -Non, on prend pas ma plainte.
01:34 Si j'ai besoin d'un avocat, je paye 200 euros
01:37 pour qu'une plainte soit déposée.
01:39 -Que vous disent les forces de l'ordre ?
01:41 -C'est ridicule. On ne me croit pas, déjà.
01:44 Au début, personne ne me croyait.
01:47 On était seuls, livrés, enfin, j'étais seul,
01:50 à travers les méandres de la justice.
01:52 Les policiers sont pas formés,
01:54 ou n'étaient pas formés, aujourd'hui, encore très peu.
01:57 Et du coup, on se retrouve à devoir gérer tout soi-même.
02:00 On apprend sur le tas, parce que moi, du coup,
02:03 j'ai appris à m'en sortir, en fait,
02:05 à me sortir de... à essayer de trouver
02:07 une vie à peu près normale,
02:08 au dépend des autres, mais une vie normale,
02:11 il faut le dire.
02:12 Et du coup, bah...
02:14 Mais sans l'aide de personne, quoi.
02:16 Jamais l'État m'a aidé, jamais l'État m'a donné
02:19 de reconnaissance, malgré que, depuis 2015,
02:21 y ait une personne identifiée formellement,
02:24 qui a même été placée en garde à vue,
02:26 il a dû passer en...
02:27 Il devait passer en comparution immédiate à mon nom.
02:30 Donc, voilà, ils savent qui c'est.
02:32 -A partir de quand cette personne a été identifiée ?
02:35 C'est-à-dire, ce que vous nous dites, 2015.
02:38 Donc, entre 2009 et 2015,
02:39 y a une personne.
02:40 Est-ce que vous savez comment cette personne
02:43 a récupéré et usurpé votre identité ?
02:45 Est-ce que vous le savez, aujourd'hui ?
02:47 -Oui. On soupçonne que ce soit lié
02:50 à mon père adoptif.
02:52 -À votre... ? -À mon père adoptif.
02:55 -D'accord.
02:56 -En fait, mon usurpateur d'identité,
02:58 la personne qui a été identifiée dans mon dossier,
03:01 qui n'est toujours pas condamnée, a vécu,
03:03 ou vit peut-être encore avec mon père adoptif.
03:06 -D'accord.
03:07 -Un ami à lui, quoi.
03:08 -C'est un ami de votre père adoptif.
03:10 Vous avez des relations avec votre père adoptif ?
03:13 -Pas depuis mes 12 ans. La dernière fois,
03:16 c'était à mes 14 ans. Je l'ai vu en 2017,
03:18 quand on a enterré ma grand-mère,
03:20 et ça a été un coup de vent,
03:21 ça a été très dur de me contenir, quoi.
03:24 Voilà, il faut se tenir, c'est un enterrement,
03:26 donc on se tient.
03:27 -Vous avez essayé de rentrer en contact
03:30 avec votre père adoptif quand vous avez identifié
03:32 votre usurpateur ? -Non, non.
03:34 Même pas, parce qu'il cherche... Pour lui, c'est pas lui.
03:37 Tout ce qu'il veut, c'est que l'autre devienne son fils.
03:40 Moi, quand mon usurpateur a été hospitalisé,
03:45 la mutuelle qui servait à l'hospitalisation,
03:48 c'était la sienne, avec le nom de son fils,
03:51 le mien qui était dessus.
03:52 -Pour que ceux qui nous regardent comprennent bien
03:55 ce qui se passe, Romain,
03:56 cette personne qui usurpe votre identité,
03:59 elle s'appelle comme vous ?
04:00 -Ah non, pas du tout. Elle se fait passer pour moi.
04:03 -Elle se fait passer pour vous ?
04:05 -Elle a une identité propre,
04:06 elle me ressemble même pas physiquement.
04:09 -Mais c'est-à-dire qu'elle a usurpé
04:11 votre numéro de sécurité sociale,
04:13 votre numéro de passeport,
04:15 qu'est-ce qu'elle a usurpé ?
04:17 Vos pièces d'identité ?
04:18 -Mon permis de conduire, par exemple,
04:20 j'ai déjà eu le permis de conduire retiré,
04:23 mon identité en général,
04:24 c'est-à-dire que quand il prend le train,
04:27 il donne mon identité,
04:28 quand il se fait arrêter par la police,
04:30 il donne mon identité.
04:32 Donc, au bout d'un moment, quand on met quelqu'un
04:34 en garde à vue et qu'on dit que c'est un tel,
04:37 je pense qu'il a fourni une carte d'identité.
04:39 La seule preuve qu'on a eue, c'est une déclaration de perte
04:42 de document qui a été faite, qu'il a transmise à l'hôpital
04:46 -Vous avez été entendu en garde à vue,
04:48 vous avez failli faire de la prison.
04:50 -On a voulu me condamner à 5 ans de prison.
04:52 -Comment vous vous en sortez ?
04:54 -Bah, grâce à ma compagne.
04:55 -Quel rôle a-t-elle dans une affaire ?
04:58 -Tout est à son nom.
04:59 Aujourd'hui, tout est à son nom.
05:01 Même mes revenus, parce que moi, je suis tombé malade en 2015,
05:04 quand il y a eu tout le pic, je suis tombé gravement malade.
05:08 Et du coup, après encore 3 ans de procédures administratives
05:11 pour obtenir gain de cause, j'ai eu droit à une pension
05:14 qui m'a handicapé, ce qui me permet de survivre,
05:17 mais c'est elle qui la touche, pas moi.
05:19 -Vous ne pouvez pas avoir de compte en banque,
05:22 c'est ce que vous nous dites.
05:24 -À mes dépens, j'ai arrêté d'avoir des comptes en banque.
05:27 Je sais ce que c'est, quoi.
05:29 -On est en 2023, donc les choses se sont pas arrangées.
05:32 Déjà, vous avez réussi à prouver que les délits
05:34 qui avaient été commis n'étaient pas de votre faute.
05:37 -Je me suis fait arrêter récemment.
05:39 Aujourd'hui, on m'a mis une amende.
05:41 Là, c'est moi qui ai fait un excès de vitesse.
05:44 Ils m'arrêtent, bon, j'assume, y a pas de problème,
05:47 sauf qu'aujourd'hui, quand ils me mettent une amende,
05:50 ils sont pas capables de savoir si c'est moi le vrai ou le faux.
05:54 C'est marqué sur leur casier judiciaire.
05:56 C'est arrivé pas plus tard que cet été.
05:58 Ils ont pas accès aux photos sur leur fichier.
06:01 Ils ont les photos, ils ont arrêté la personne.
06:04 Ils savent qu'il y a des mandats d'arrêt.
06:06 Ils sont censés être mis au commissariat.
06:08 -Votre avocate doit vous expliquer pourquoi.
06:11 Vous lui avez posé la question.
06:13 -Parce que mon avocate, elle me dit clairement.
06:15 C'est pas leur priorité.
06:17 Elle a remu, elle m'a évité 5 ans de prison.
06:19 C'est grâce à elle que je suis pas en prison.
06:22 Elle remue...
06:23 Par exemple, dernièrement,
06:25 quand elle sera au tribunal de Bobigny,
06:27 on lui dit que son dossier, on sait pas où il est.
06:30 Quand j'appelle, on me dit qu'il est coincé dans les méambres.
06:33 C'est ce qu'on me répond.
06:35 -Bon, ça paraît dingue.
06:36 J'espère que le fait que vous soyez là, ce soir,
06:39 ça va peut-être faire bouger les choses.
06:42 -Ah ! Il y a des choses qui changent.
06:43 Ca commence à bouger. -Oui.
06:45 Ca prend de l'ampleur. C'est un phénomène qui prend de l'ampleur.
06:49 A l'époque, je me sentais seul. Aujourd'hui, je suis plus seul.
06:52 -Avec les réseaux sociaux.
06:54 Vous avez pensé un jour, Romain, à changer d'identité ?
06:57 A changer de prénom ? -Oui, ça sert à rien.
06:59 -Pourquoi ?
07:00 -Parce que déclaration journal officielle,
07:03 tout ce que vous faites, vous suit.
07:05 Même s'il continue à faire des infractions,
07:08 des délits ou même des crimes à mon nom,
07:10 ils l'affidéreront automatiquement à mon nouveau nom.
07:15 Donc, ça sert à rien. -Ah !
07:17 -Yves, on va écouter Yves. On marche sur la tête.
07:20 Je sais pas si vous avez pu échanger
07:22 avec l'avocat de Romain, mais on marche sur la tête.
07:25 Ca veut dire que ça concerne 400 000 Français
07:28 tous les ans, au moins. -Au moins.
07:30 Sans doute beaucoup plus.
07:31 -Comment c'est possible, ce que raconte Romain ?
07:34 -C'est vrai qu'on parle souvent dans cette émission,
07:37 "Pascal et Scrocries". Celle-ci, elle a la palme.
07:40 C'est fou, parce que lorsqu'on est pris là-dedans,
07:43 on n'arrive pas à s'en sortir.
07:44 Pour ceux qui nous écoutent, comment ça peut se passer ?
07:47 On est à la maison, on reçoit des contraventions,
07:50 on n'a pas de voiture.
07:52 On reçoit un courrier du huissier,
07:54 vous devez payer les trois mois de crédit impayé.
07:57 On n'a pas fait de crédit. Nos amis nous appellent,
07:59 "Tu m'as demandé de l'argent sur les réseaux sociaux."
08:02 On est vraiment en train de se faire passer pour soi
08:05 avec des éléments qui n'ont rien à voir avec notre vie.
08:09 On peut se faire facilement par Internet.
08:11 Ça, c'est la palme.
08:12 Par exemple, le phishing qu'on a parlé il y a quelques jours.
08:15 Quand on reçoit des mails prétendument de la banque,
08:18 on donne les coordonnées.
08:20 Les escrocs peuvent récupérer et prendre votre identité.
08:23 On peut vous pirater vos réseaux sociaux.
08:26 On s'est fait voler ces papiers.
08:27 Il y a une jeune fille, en 2016, à Lille,
08:30 qui s'est fait voler ces papiers dans un transport en commun.
08:33 Elle a perdu jusqu'à 200 000 euros.
08:35 Les escrocs ont pris cet argent.
08:37 Il y a un sexagénaire à côté, Liseux,
08:39 qui a perdu plusieurs milliers d'euros et qui ne l'a pas récupéré.
08:43 -Comment on se protège ?
08:45 -Il y a des moyens de se protéger. Il y a des conseils de bon sens.
08:48 Par exemple, les escrocs vont notamment fouiller dans les poubelles
08:52 pour retrouver des courriers qu'on a reçus par les impôts ou la Sécu.
08:56 Il y a des informations importantes dedans.
08:59 Avec simplement votre nom, prénom, adresse, numéro de Sécu,
09:03 date de naissance, n'en parlons pas,
09:05 on peut ouvrir des abonnements téléphoniques,
09:07 des abonnements d'électricité, on peut contracter un prêt.
09:11 Mon conseil, c'est, quand vous êtes sur Internet,
09:13 faire très attention au phishing.
09:15 Vous n'allez remplir aucun formulaire, vous ne mettez aucune information.
09:19 Deuxièmement, c'est un conseil de bon sens.
09:21 Demain matin, vous allez courir, prendre vos papiers d'identité
09:24 et vous faites des photocopies.
09:26 Tout le monde n'a pas ça.
09:28 On photocopie sa carte d'identité, passeport, permis de conduire,
09:30 carte vitale. Pourquoi ?
09:32 Parce que si on se les fait voler ou qu'on les perd
09:34 et que quelqu'un usure l'identité avec ses papiers,
09:36 vous n'aurez pas de quoi prouver que vous êtes vous-même.
09:39 Donc, au moins, gardez des copies pour dire "regardez, c'est bien moi".
09:42 – On en voit tout avec son smartphone.
09:44 – On le fait avec son smartphone.
09:45 Attention à ce qu'on jette dans les poubelles,
09:47 il faut vraiment faire attention, vous déchirez en mille morceaux,
09:50 vous rendez invisible vos données, parce que sinon, on se fait vite avoir.
09:53 Donc, surtout, en amont, essayer de trouver des solutions
09:55 pour ne pas être dans cette situation,
09:57 parce que quand on y est, ça peut durer des années.
09:59 – Isabelle.
09:59 – Alors moi, je me souviens d'un cas qui a été évoqué dans la presse
10:02 il n'y a pas longtemps, le mec dont l'identité a été usurpée
10:06 a réussi à prouver sa bonne foi au bout d'un certain nombre d'années,
10:09 le mec est allé en prison, et bien en prison,
10:12 le mec a hurlé à l'erreur judiciaire,
10:14 a demandé un double des papiers d'identité
10:16 de son machin d'état civil et tout, et ça l'a été envoyé.
10:21 Donc, on a donné à ce type le moyen de relancer la machine
10:26 et de refaire une usurpation d'identité.
10:27 – Non mais c'est incroyable.
10:28 – À l'heure actuelle, le mec est toujours dans les emmerdes.
10:31 – C'est très facile, tout le monde peut commander un extrait d'adolescence.
10:35 Vous donnez en justificatif de domicile, par exemple,
10:38 enfin je ne vais pas donner tous les conseils pour ceux qui nous regardent.
10:39 – Non, non, vous n'avez pas les données.
10:41 – Il y a cette usurpation.
10:42 – Trouvez des solutions en revanche pour ceux qui, comme Romain, vivent en enfer.
10:45 – La problématique aujourd'hui, c'est ce que les gens se rendent très peu compte,
10:48 c'est qu'aujourd'hui, les préfectueurs délivrent des vrais faux documents.
10:52 Aujourd'hui, c'est ça, c'est qu'avec très peu d'informations,
10:55 aujourd'hui, pour avoir des titres sécurisés,
10:57 il nous faut des documents qui, eux, ne sont pas sécurisés.
11:00 Et ça, c'est une problématique parce que moi, c'est partie de ça,
11:03 c'est partie d'un simple livret de famille, en fait,
11:06 qui était à sa portée, et de ce livret de famille…
11:09 – Non mais c'est un livret de famille,
11:10 il n'y a pas le numéro de sécu sur le livret de famille.
11:12 – Non, mais c'est un document officiel qui vous permet,
11:14 avec d'autres éléments, de constituer un dossier pour demander un papier d'identité.
11:18 – Isabelle, Sophie, pardon.
11:20 – Oui, Jacques. – Elle est là, Isabelle.
11:22 – Non mais c'est quelqu'un qui veut vous nuire, c'est ça, à la base ?
11:27 – Nuire, je ne pense pas, mais comme lui,
11:29 il s'est cramé son identité judiciairement,
11:33 il s'est dit quoi de mieux que de prendre l'identité de quelqu'un d'autre ?
11:35 – Oui, mais vous dites que c'est votre père adoptif
11:37 qui l'aide, en fait, à avoir accès à ce genre de choses ?
11:39 – Bah, qu'il l'aide, je n'en ai pas les traces,
11:42 mais en tout cas, quand je vois les preuves qui s'accumulent avec les années,
11:45 et qu'on me dit que la personne qui a été vue,
11:47 il a vécu, il vit sous le toit de mon père adoptif,
11:50 désolé, au bout d'un moment…
11:50 – Oui, il y a une corrélation entre les deux, d'accord.
11:53 – Oui, voilà, c'est ça, c'est ça.
11:54 – C'est un film de dingue !
11:55 – Il y a peut-être une confrontation, mais ça devient une espèce de vengeance…
11:57 – Non, jamais, pas de confrontation, ils refusent même,
11:59 ils n'accueillent même pas les membres de ma famille
12:01 qui sont témoins des événements.
12:02 – Oh là là !
12:03 – Non, mais c'est une sorte de… Maxime !
12:04 – Quels sont vos espoirs de condamnation de votre usurpateur ?
12:08 – Les espoirs ?
12:10 C'est ce qui se passe au niveau privé, en fait, en ce moment.
12:12 Aujourd'hui, ce qui me redonne un peu la niaque,
12:16 dans l'usurpation des identités en général,
12:18 c'est qu'il y a une association qui s'est constituée il y a déjà quelques années,
12:23 et qui aujourd'hui est dotée de… qui à la base, c'était des entreprises,
12:28 et qui aujourd'hui essaye de doter un fonds de dotation
12:30 pour accompagner les victimes.
12:31 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on n'a pas accès à l'aide juridictionnelle,
12:33 on n'a accès à rien quand on est victime d'usurpation d'identité.
12:35 Et on n'a pas d'argent, donc on fait comment ?
12:36 Et ça, ça se lance.
12:38 Il y a même un livre qui a été fait, qui est gratuit,
12:41 que je vais vous donner à tous, vous aurez l'occasion de le lire,
12:43 mais c'est uniquement des initiatives privées.
12:45 – On va le montrer, ça c'est une initiative privée, je vais le montrer.
12:49 Romain, voilà, si jamais ça vous arrive,
12:51 peut-être que ça vous aidera, donc les associations…
12:53 – L'association s'appelle Réseau Club, c'est une association, donc Réseau Club.
12:56 – D'accord. Bon Romain, on vous souhaite beaucoup de courage,
13:00 vraiment, du fond de cœur, merci d'être venu sur le plateau à témoigner ce soir.
13:03 [Musique]

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