Mort de Thomas: "L'erreur du gouvernement a été de considérer que cet évènement était un fait divers", pour Marie-Hélène Thoraval (maire DVD de Romans-sur-Isère)

  • l’année dernière
BFMTV propose ce jeudi une émission spéciale “Crépol: une France qui bascule?” consacrée à la mort de Thomas, 16 ans, dans un bal de village, et à ses suites. Un évènement récupéré par certains partis politiques, qui a également motivé des rassemblements de l’ultradroite dans plusieurs villes de France, avec plusieurs condamnations à la clef. Alors que pour 91% des Français, le recul de l’autorité est “un problème majeur dans notre société”, selon un sondage Elabe pour BFMTV, les invités de Maxime Switek et Julie Hammett tentent de répondre aux questions que posent ce drame.
Transcript
00:00 Est-ce que vous avez le sentiment, vous, que le meurtre de Thomas est un point de bascule ?
00:04 Dès que j'ai fait une prise de parole la semaine dernière, j'ai dit qu'il y aurait un avant Thomas et un après Thomas.
00:14 Et je pense que l'erreur peut-être qui a été celle du gouvernement, c'est de considérer que cet événement était un fait divers.
00:21 Et ça n'est pas un fait divers.
00:23 Et dans ce qui s'est passé à Crépole, il y a vraiment cette notion d'attaque qui ressort.
00:30 Et je crois que le ministre Véran en a pris aussi la pleine mesure lorsqu'il est venu à notre rencontre,
00:36 qu'il a pu discuter avec les familles, les victimes aussi qui étaient là pour certaines,
00:42 et puis lorsqu'il a discuté avec, qu'il a pu échanger avec les lycéens.
00:47 Donc ce point précis, un avant, un après Thomas, il est bien réel.
00:53 Après, le point de bascule, je ne sais pas si on est déjà sur la tangente et que ça bascule,
00:57 mais il y a quelque chose qui se passe dans la société par rapport à cet événement.

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