Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella et le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran sont les invités de l'émission spéciale de BFMTV "Crépol: une France qui bascule?" ce jeudi soir.
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00:00 La première des choses c'est que j'ai reçu énormément de soutien de la part des Romanais, parce que je peux vous assurer que pour eux, avoir le nom de leur ville, le nom de notre territoire qui soit associé à des délinquants, c'est pas fraichement ce qu'ils souhaitent, et je le comprends et je le partage.
00:20 Mais j'ai reçu des témoignages qui viennent de la France entière et qui sont extrêmement nombreux. Par contre, s'agissant des menaces, ça ne s'est pas fait attendre. Alors, ça date d'hier, j'ai reçu hier matin tout d'abord deux appels anonymes qui ont été opérés auprès du standard de la mairie,
00:38 avec un message plutôt qui relevait de l'intimidation, demandant si je disposais d'une kalachnikov chez moi et si j'avais des gardes du corps. Et puis, c'est monté d'un cran dans l'après-midi, où à ce moment-là, j'ai reçu un message privé sur Instagram,
00:56 précisant qu'on prévoyait une décapitation, pour faire un résumé, et que cette décapitation ferait qu'on jonglerait avec mon crâne et que tout cela, ce serait fait d'ici un mois. Voilà.
01:13 – Est-ce que vous avez porté plainte ? – Donc c'est une véritable menace de mort.
01:16 – Vous avez porté plainte ? – Bien évidemment, hier. Oui, oui, j'ai porté plainte hier.
01:21 – Est-ce que vous avez une idée, pardon, de qui se cache derrière ces menaces ?
01:26 – Alors, juste un élément que je ne vous ai pas donné, mais que je vais vous donner.
01:30 Bien sûr, dans ces messages, je suis qualifiée de facho, donc j'imagine d'où ça vient.
01:35 Et puis, les termes du message que l'on retrouve dans la menace de mort correspondent à des méthodes qu'on peut facilement identifier.
01:44 – Comment vous avez encaissé ça ? – Avec sang-froid. Avec sang-froid et détermination,
01:52 parce que je suis tellement encouragée à dire tout haut ce que les gens pensent tout bas, que je vais continuer.