BFMTV propose ce jeudi une émission spéciale “Crépol: une France qui bascule?” consacrée à la mort de Thomas, 16 ans, dans un bal de village, et à ses suites.
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00:00 il y a beaucoup de gens issus de l'immigration,
00:02 dont la génération à laquelle j'appartiens,
00:03 qui quand ils sont arrivés en France ont fait un effort exigeant,
00:06 qui était d'oublier une partie de leur culture d'origine
00:08 pour se fondre dans la communauté nationale.
00:09 Ça s'appelle l'assimilation républicaine.
00:11 L'assimilation républicaine, c'est pas "venez comme vous êtes",
00:13 c'est "devenez ce que nous sommes".
00:15 Or aujourd'hui, nous avons, je le dis et je l'assume
00:17 sur le sol de la République française,
00:18 des gens qui sont incontestablement de France,
00:22 mais pour citer Max Gallo, dont l'âme est ailleurs.
00:24 Elle est où cette âme ?
00:26 Elle est dans leur pays d'origine,
00:27 ou elle est en tout cas pas en France,
00:30 et qui se comporte en France comme...
00:32 - Mais leur pays d'origine, vous les renvoyez à 2, 3 générations en arrière.
00:34 - Attendez, on va y venir.
00:35 Qui se comporte en France comme les ressortissants d'un État étranger.
00:39 Lorsque j'écoute les témoignages,
00:41 je lis les témoignages dramatiques
00:44 des amis de Thomas qui étaient sur place,
00:45 ils disent quoi ?
00:47 Ils disent "ces jeunes de Cité sont venus pour planter des Blancs".
00:51 Ils sont pas venus pour faire la fête.
00:52 J'ai vu qu'on a tenté de...
00:54 d'euphémiser un peu la situation,
00:57 de dire en fait "c'est une rixe".
00:59 De dire en fait "ils sont venus avec des couteaux,
01:01 comme si on allait dans une soirée étudiante
01:02 avec des couteaux pour faire la fête".
01:04 Non, ils sont venus avec la volonté d'en découdre.
01:06 Je pense que cette génération-là,
01:07 c'est une génération qui est perdue.
01:09 Et la seule chose qui nous permettra
01:12 de garder en main ces gens qui sont bien souvent connus des services de police,
01:15 c'est la force des lois,
01:16 et je trouve que les lois sont beaucoup trop laxistes.
01:18 - Il faut s'arrêter là-dessus.
01:19 - J'ai pas répondu à la première.
01:20 - Il faut s'arrêter là-dessus,
01:21 pour ne pas perdre le fil.
01:24 Il faut s'arrêter là-dessus.
01:25 Vous dites "leur âme est ailleurs".
01:28 Vous les renvoyez effectivement...
01:29 - Non, je ne les renvoie pas.
01:31 - Attendez, vous les renvoyez...
01:32 - C'est eux, qui...
01:33 - À leurs origines, deux, trois générations en arrière.
01:37 Si vous arrivez au pouvoir,
01:40 si vous arrivez au pouvoir un jour,
01:42 Jordan Bardella, vous, d'autres rassemblements nationaux,
01:45 ce sont ces Français-là aussi dont vous devrez vous occuper.
01:48 Vous ne les renverrez nulle part.
01:50 Vous arrêtez aujourd'hui l'immigration en France.
01:54 - Il y a...
01:55 - Pour me concentrer sur les problèmes du pays.
01:56 - Il peut y avoir crépoles.
01:57 Ça ne change pas la donne.
01:59 - Mais je n'ai jamais dit,
02:00 et je ne dirai jamais aux Français,
02:01 parce que je ne mens pas aux gens,
02:03 que le risque zéro n'existe pas.
02:05 Et merci de me permettre de rappeler
02:07 que nous voulons stopper l'immigration.
02:10 Parce que si on ne stoppe pas aujourd'hui l'immigration,
02:12 qui fait que nous accueillons chaque année dans notre pays
02:15 l'équivalent de la ville de Toulouse de manière légale,
02:17 et d'après M. Patrick Stefanini,
02:19 qui est quand même spécialiste de la question de l'immigration,
02:21 900 000 clandestins sur le sol de la République française.
02:23 - Les jeunes dont nous parlons ce soir,
02:24 vous ne les renverrez nulle part.
02:26 - J'y viens.
02:27 - Ils sont français et ils resteront en France.
02:28 - D'abord, un, on arrête d'aggraver le problème.
02:30 Parce que, en faisant rentrer des centaines de milliers de personnes
02:33 chaque année dans notre pays,
02:34 on déstabilise la société française
02:36 et on entraîne les conditions d'un chaos partout
02:39 sur le sol de la République française,
02:40 non plus seulement dans les banlieues,
02:41 mais désormais du Trocadéro aux Crépoles,
02:43 il n'y a plus un seul territoire français
02:46 qui est épargné par l'insécurité.