L’observatoire ivoirien pour la gestion durable des ressources naturelles (OI-REN), engagée dans la protection de la biodiversité et la protection des droits humains, a présenté jeudi 30 novembre 2023, à Abidjan Cocody palmeraie, au cours d’une conférence de presse, les résultats de la mission d’observation indépendante entreprise en vue de la restauration du parc national de la Marahoué.
Le président de l’OI-REN, Youssouf Doumbia a fait un plaidoyer pour la restauration intégrale et définitive du parc fortement infiltré par les populations.
La Côte d’Ivoire compte huit parcs et dix réserves qui sont régulièrement infiltrés par les populations riveraines. Sur les 101 000 Hectares de superficie du parc national de la Marahoué, seulement 32 000 hectares ont été restaurés par l’action de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), soit un peu plus de 30% de sa superficie.
Le président de l’OI-REN, Youssouf Doumbia a fait un plaidoyer pour la restauration intégrale et définitive du parc fortement infiltré par les populations.
La Côte d’Ivoire compte huit parcs et dix réserves qui sont régulièrement infiltrés par les populations riveraines. Sur les 101 000 Hectares de superficie du parc national de la Marahoué, seulement 32 000 hectares ont été restaurés par l’action de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), soit un peu plus de 30% de sa superficie.
Category
✨
PersonnesTranscription
00:00 L'Observatoire Ivoirien pour la gestion durable des ressources naturelles, OIREN,
00:04 engagé dans la protection de la biodiversité et la protection des droits humains,
00:08 a présenté jeudi 30 novembre 2023 à Abidjan Kokodi Palmerey,
00:13 au cours d'une conférence de presse,
00:15 les résultats de la mission d'observation indépendante
00:18 entreprise en vue de la restauration du Pacte national de la Maraoui.
00:21 Le président de l'OIREN, Youssouf Doumbia,
00:24 a fait un plaidoyer pour la restauration intégrale et définitive du pacte,
00:28 fortement infiltré par les populations.
00:31 Nous avons constaté, donc on peut dire avec des yeux de profonde observation directe,
00:38 que le pacte est occupé sur des kilomètres
00:41 par des plantations de cacao, de café, d'anacardes, de cultives vivrières.
00:47 Le pacte est occupé également par un grand nombre d'habitations.
00:52 Nous avons pu voir dans le pacte une école.
00:58 Nous avons pu voir dans le pacte un édifice religieux
01:03 pour vous dire combien de populations sont installées dans le pacte.
01:10 Selon les statistiques de notre frère Youboué,
01:15 nous avons 75 000 habitants dans le pacte.
01:21 Cela pourrait, depuis ce temps, actualiser,
01:24 parce que le chef secteur nous a dit qu'on devait actualiser.
01:28 Cela pourrait varier un peu,
01:30 mais c'est en moyenne 75 000 habitants dans le pacte.
01:34 30 écoles,
01:37 8 502 élèves du CP1 et du CM2,
01:42 34 campements,
01:46 34 chefs de campements,
01:48 30 directeurs d'école avec leurs familles, bien entendu,
01:53 180 enseignants avec leurs familles.
01:57 Le président de SOS Forêt, professeur Egnan Kouwadja,
02:01 et le DRH de l'OIPR, colonel Kassoum Draman Ouattara,
02:05 ont soutenu la nécessité de protéger ce pacte.
02:07 Le Grand Maroui, nous sommes tous civiliens,
02:11 c'est une tâche noire dans notre politique de conservation.
02:17 Une tâche noire parce que, parmi toutes les aires protégées,
02:22 voilà la seule aire protégée où résident encore des personnes.
02:31 Cela donne aussi une image négative
02:35 à la Côte d'Ivoire en matière de conservation.
02:38 Parce que, sans en accepter des détails,
02:40 notre pays prend des engagements au niveau national et international
02:43 en matière de conservation.
02:45 Et quand on a un tel cas,
02:49 cela voudra dire que nous avons encore quelques insuffisances.
02:53 Les parcs, si vous voyez, tel que c'est réparti,
02:59 ça représente un écosystème.
03:02 Chaque parc représente un écosystème particulier.
03:06 Vous voyez, c'est réparti comme ça.
03:08 Bon, ceux qui ont eu l'idée de créer là,
03:12 c'est parce qu'on veut préserver des échantillons
03:17 représentant notre biodiversité.
03:21 Donc, on a choisi partout des parcs,
03:23 on dit ici, là, ça représente tel écosystème, ici, ça représente...
03:28 Donc, on a créé et puis, vous voyez, la Maraoua est au centre.
03:34 C'est la Maraoua qui est ici.
03:37 Et ça représente l'écosystème de savane et puis forêt.
03:43 Ça représente les deux types d'écosystèmes.
03:47 Ça veut dire quoi ?
03:48 Ça veut dire que si demain, la Maraoua n'est pas là,
03:54 on a perdu la biodiversité et le mélange forêt-savane.
04:01 Tout ce que le mélange forêt-savane doit donner, on a tout perdu.
04:05 Les représentants de la communauté baoulée et CDAO infiltrés dans le parc de la Maraoué
04:10 se sont engagés à s'inscrire dans le processus de départ du parc.
04:14 Dans l'ensemble,
04:16 nous trouvons une solution pour les parents résidant dans le parc.
04:20 Sinon, c'est très difficile pour eux.
04:24 Ça les fait mal s'ils entendent une fois que vous allez quitter.
04:28 Mais leur mal, c'est parce qu'ils ne savent pas où aller.
04:30 Là, je suis d'accord avec vous, M. Doumia,
04:34 que c'est des mesures d'accompagnement.
04:38 Toute opération doit se faire dans le respect de la dignité humaine.
04:43 La Côte d'Ivoire compte à ce jour 8 parcs et 10 réserves
04:46 qui sont régulièrement infiltrées par les populations riveraines.
04:49 Sur les 100 000 hectares de superficie du parc national de la Maraoué,
04:53 seulement 32 000 hectares ont été restaurés
04:55 par l'action de l'Office Ivoirien des Parcs et Réserves OIPR,
04:59 soit un peu plus de 30% de sa superficie.