Gabriel Attal, ministre de l’Éducation, présente son projet de mesures pour rehausser le niveau scolaire des élèves français.
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00:00 Ce que nous allons mettre en place,
00:01 ce doit être un véritable électrochoc.
00:04 Un électrochoc pour remettre l'exigence à tous les étages,
00:07 un électrochoc pour remettre les savoirs fondamentaux
00:09 au coeur de la promesse de l'école,
00:11 un électrochoc qui s'adresse aux élèves,
00:14 qui relancera l'ascenseur scolaire,
00:15 confortera la place du professeur
00:17 et redonnera confiance aux familles.
00:19 Un électrochoc pour notre école.
00:22 Et cet électrochoc, il tient en trois mots.
00:24 Un objectif, élever le niveau, une feuille de route,
00:28 c'est le choc des savoirs,
00:29 une boussole, la science et le bon sens.
00:32 Et il se décline à chaque niveau de la scolarité de l'élève.
00:36 École, collège et lycée.
00:38 Je le dis aux élèves et à leurs parents,
00:40 pour chaque élève, des choses très concrètes vont changer.
00:43 Pour chaque élève, il y aura un avant et un après.
00:46 Pour chaque élève, il y aura du mieux.
00:49 Tout d'abord, il ne peut pas y avoir de choc des savoirs
00:51 sans revue générale des programmes.
00:54 Beaucoup de professeurs m'ont dit
00:55 combien ils pouvaient parfois être fouillis,
00:57 manquer de clarté et de précision.
01:00 Dès aujourd'hui, je mandate donc le Conseil supérieur des programmes
01:03 autour de quatre principes.
01:05 Clarté, exigence, science et culture générale.
01:10 La clarté des programmes pour les professeurs,
01:12 l'exigence, avec l'ajout de repères incontournables
01:14 de connaissances des élèves
01:15 pour y introduire de vrais objectifs de progression
01:18 chaque année et parfois à mi-année.
01:20 La science, ces programmes devront s'appuyer
01:22 sur les grands enseignements tirés de la recherche
01:25 et la culture générale.
01:27 Des repères incontournables de culture générale
01:28 seront créés et introduits tout au long de la scolarité.
01:31 Nous devons absolument, impérativement,
01:34 redonner à nos élèves le goût et l'exigence
01:36 de la culture générale.
01:37 Ils constituent souvent l'une des premières inégalités.
01:40 La culture générale, elle s'érite ou elle s'apprend.
01:43 Pour ceux dont l'origine sociale ne leur permet pas
01:45 d'y avoir accès, l'école permettra donc,
01:47 je le crois, de réduire ces inégalités.