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L’économiste Olivier Babeau était l’invité des Visiteurs du soir ce dimanche 10 décembre sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de des prélèvements obligatoires de 48% en France, qui représentent quasiment la moitié du PIB du pays : «Nous sommes dans une spirale folle d’appauvrissement»  

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Transcription
00:00 On trouve beaucoup, à Foison en France, d'économistes qui nous expliquent qu'il faut encore augmenter les impôts et que ça sera vraiment le paradis parce que jusque là, en fait, ils sont encore un peu plus bas, donc il fallait les augmenter sur plein de gens parce qu'il y a plein de gens qui ne payent pas assez, notamment les entreprises.
00:11 On trouvera des gens qui les expliquent aussi visiblement qu'il faut continuer à augmenter la dette et embrasser nos folles villes parce que vraiment, ce n'est pas assez.
00:16 Moi, je suis de ceux qui pensent que nous sommes dans une spirale folle d'appauvrissement qui est en train de se voir et les marges de manœuvre budgétaire aujourd'hui du gouvernement sont totalement nulles.
00:26 Bruno Le Maire montre bien qu'aujourd'hui, nous ne pouvons pas réellement baisser les dépenses parce que ça fait longtemps qu'on essaie et on n'y arrive pas vraiment.
00:33 On ne peut pas augmenter les impôts réellement et aujourd'hui, il n'est plus possible d'augmenter le déficit non plus parce que vraiment, nos partenaires, les gens qui nous prêtent,
00:41 les gens qui ont besoin d'avoir confiance en nous, vous savez pourquoi ils nous prêtent ? Parce qu'ils ont confiance dans la capacité de Bercy d'aller chercher les impôts auprès des Français, sauf qu'il y a un moment donné où ça ne sera plus possible.
00:49 Le problème de ces impôts très forts, c'est qu'au bout d'un moment, ils chargent la mule à qui on demande de courir de plus en plus vite pour générer justement la croissance dont a besoin l'ensemble du système.
00:57 C'est ça qui est mortifère. D'ailleurs, l'autre dette qu'on ne voit pas, c'est la situation nette extérieure de la France, les paiements courants qui est difficilitaire.
01:03 En fait, on se vend petit à petit parce que nous vivons au-dessus de nos moyens. En réalité, ça va très mal finir.
01:08 Voilà.
01:09 [Musique]
01:11 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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