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Éric Dufour, chef de d'établissement du Lycée Averroès, s'exprime lors d'une conférence de presse ce mercredi 13 décembre.

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Transcription
00:00 personnel et moi-même, nous ne reconnaissons pas le lycée dans lequel nous nous trouvons actuellement et tel qu'il est décrit dans les médias.
00:07 Deuxième chose,
00:09 j'insiste, puisque on est toujours attaqué, bien évidemment, là-dessus, nous sommes un lycée, certes privé, confessionnel, musulman,
00:15 mais républicain, j'en suis le garant, nous sommes un lycée
00:18 républicain et d'excellence, on a toujours d'ailleurs été présenté ainsi, l'excellence
00:25 éducative de l'enseignement dispensé au lycée n'a jamais, jamais été remis en cause. Le rapport général de l'inspection générale de 2020
00:33 l'a amplement démontré, s'il fallait le faire, au-delà de toutes les inspections
00:38 que nous vivons ces dernières années et
00:42 bien évidemment
00:44 la République, elle s'applique tous les jours, nous avons 50, 100 exemples pour le démontrer, on l'avait donné en réponse
00:51 effectivement aux premières affirmations, aux premières suspicions. Je donnerai deux exemples, j'entends partout que les minutes de silence
00:59 en mémoire de nos estimés et regrettés collègues Samuel Paty, Dominique Bernard récemment,
01:05 sont chahutées, sont contestées ici et là. Jamais dans notre établissement, nous n'avons eu la moindre
01:11 difficulté avec ces instants de recueillement et de silence et
01:15 je n'aurais jamais, évidemment, personnellement, toléré
01:19 que l'on contestât la mémoire de mes estimés collègues. Deuxième chose et je ne sais pas si
01:24 tous les établissements, je le souhaite, peuvent en dire autant,
01:28 chaque année, et c'est filmé, c'est documenté, quand nous remettons les diplômes du national du brevet et du baccalauréat,
01:35 nous chantons avec des élus la marseillaise, fièrement, parce que nos élèves sont
01:39 parfaitement à l'issue du baccalauréat insérés socialement, près de 2000 élèves avec peut-être les bacheliers de cette année
01:46 propulsés dans l'enseignement supérieur et aujourd'hui insérés socialement et qui, effectivement,
01:51 sont fiers avec nous de venir chanter la marseillaise, puisqu'ils sont
01:55 parties prenantes, je le dis toujours, de ce pays, parfaitement respectueux de ce pays comme nous le sommes, et une valeur
02:01 ajoutée des contribuables, des électeurs et des gens qui participent de la vie de tous les jours en France.

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