Invité 8h15 : Baptiste Chapuis
Invité 8h15 : Baptiste Chapuis
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00:00 Pour le moment à 8h21 sur France Bleu Orléans, nous accueillons notre invité avec vous, Lydie Lahaise.
00:05 Ce matin en direct en studio c'est Baptiste Chapuis qui est à nos côtés,
00:08 le conseiller municipal d'opposition à la ville d'Orléans et conseiller départemental socialiste.
00:13 Bonjour Baptiste Chapuis.
00:15 Le département du Loir-et, on le dit, se réunit en session plénière,
00:18 aujourd'hui et demain avec plusieurs sujets évidemment à l'ordre du jour,
00:21 et notamment le plan santé.
00:23 Vous faites partie de la commission santé, protection de l'enfance.
00:28 Le département a en charge ces problématiques.
00:31 La maison de l'enfance à Orléans qui accueille des jeunes placés sur décision de justice,
00:35 vous dites qu'il n'y a pas assez de places, il n'y a pas assez de personnel,
00:38 cette situation n'est pas nouvelle, mais elle empire.
00:40 Oui, aujourd'hui dans une situation assez catastrophique,
00:43 on a 92 places dans le Loir-et pour accueillir ces mineurs placés sur décision de justice,
00:51 et aujourd'hui on accueille entre 140 et 150 enfants.
00:54 Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:55 Ça veut dire que des unités, par exemple les 0-5 ans,
00:58 qui doivent normalement accueillir au maximum 9 enfants,
01:00 vont accueillir 20-25 enfants au quotidien.
01:03 Et donc c'est des enfants qui dorment dans les couloirs, dans les zones d'activité,
01:07 c'est des professionnels qui sont débordés,
01:10 qui font un travail considérable au quotidien,
01:12 mais qui se retrouvent dans une situation où ils ne font que gérer l'urgence au quotidien,
01:16 et ça c'est aujourd'hui plus entendable.
01:18 Ça fait plusieurs mois, plusieurs années qu'on alerte sur cette situation-là.
01:21 C'est pas quelque chose qui est récent dans la situation loir-etienne,
01:24 les syndicats l'ont alerté, ont manifesté, ont mobilisé,
01:26 et aujourd'hui on est sur un point de rupture.
01:28 Qu'est-ce qu'il faut faire ? Qu'est-ce que vous proposez ?
01:30 Aujourd'hui il y a un plan d'urgence, il y a le moyen, le court et le long terme.
01:34 Au court terme, on doit trouver des solutions d'hébergement,
01:36 on doit créer des lieux, on doit investir d'autres lieux,
01:38 et on doit sortir de la maison de l'enfance qui est aujourd'hui à l'étroit.
01:40 Il faut trouver d'autres bâtiments ailleurs ?
01:41 Il faut trouver d'autres bâtiments, il faut trouver des solutions temporaires.
01:43 Il faut recruter, on sait que le métier n'est pas très attractif.
01:48 Il y a des problèmes de reconnaissance, de revalorisation salariale,
01:51 de reconnaissance du travail accompli, et ça on a besoin de le faire aujourd'hui.
01:56 Et on sait que c'est une situation aussi nationale,
01:58 où nationalement on doit pouvoir apporter des solutions sur la question de la protection de l'enfance.
02:02 Mais dans le Loiret, tout particulièrement, on a sous-investi depuis ces dernières années,
02:06 et on a besoin d'en faire une réelle priorité.
02:08 Autant que finalement...
02:10 Que toutes les autres, on a nos compétences propres, autant s'en occuper.
02:13 C'est vrai que moi j'ai entendu récemment dans la presse...
02:15 Autant que ça prend en charge par exemple des personnes âgées, et c'est ce que vous dites aussi.
02:17 Mais autant que les routes, autant que la rénovation des collèges,
02:20 c'est les compétences initiales et principales du département du Loiret.
02:24 Et avant de s'occuper des questions de mobilité, qui sont les compétences de la région,
02:27 d'abord occupons-nous des priorités du département.
02:30 Alors le département du Loiret qui va changer de première vice-présidente,
02:33 puisque Pauline Martin a été élue sénatrice.
02:36 C'est Florence Galzin, la maire de Châteauneuf, qui visiblement va prendre le fauteuil.
02:40 C'est un poste symbolique, vous dites que ça n'intéresse personne finalement ?
02:44 Alors, Madame Galzin est la présidente de la commission qui s'occupe de la protection de l'enfance.
02:48 J'espère qu'elle aura plus de moyens pour opérer ses missions, j'en doute un petit peu.
02:53 Mais voilà, c'est un jeu de chaise musicale.
02:56 Madame Pauline Martin, élue sénatrice, reste conseillère départementale,
03:01 mais doit abandonner son poste de vice-présidente.
03:03 Et vous, parti socialiste, donc à la place de Christophe Chayou ?
03:07 Voilà, on a Vincent Devailly qui est un collègue élu de la Chapelle Saint-Mémun,
03:11 qui vient rejoindre notre équipe.
03:13 Un nouveau venu, une nouvelle tête, quelqu'un qui est très engagé sur les questions culturelles notamment,
03:17 et donc on est très heureux de l'accueillir aujourd'hui en session.
03:19 Alors, tiens, la culture, vous me tendez la perche, on ne peut pas ne pas parler de Bourges,
03:23 capitale européenne de la culture en 2028.
03:26 Baptiste Chiappi, vous avez réagi dès hier soir sur la réunion ?
03:29 Alors, je suis très heureux déjà d'avoir quatre villes socialistes en finale,
03:32 Montpellier, Rouen, Clermont et Bourges étaient en finale,
03:35 et on a la chance d'avoir un champion régional,
03:37 donc Bourges qui a été élue capitale européenne de la culture hier,
03:40 donc son maire Yann Galuch lui a envoyé un petit message,
03:42 enfin voilà, moi je suis très fier qu'on ait la capitale européenne de la culture en région Centre-Val de Loire en 2028,
03:48 ça va faire rayonner tous nos territoires.
03:50 Notamment le Loiré, oui, c'est ce que vous dites, ça fera vraiment au niveau de tous les départements de cette région.
03:54 On va tous s'en profiter, ça va vraiment mettre un coup de projecteur sur notre région,
03:57 j'espère qu'il y aura une vraie travail collective, comme c'est déjà le cas entre le département du Cher et la région,
04:02 j'espère que tous les départements vont se mettre derrière Bourges
04:05 et soutenir cette belle équipe, cette belle promotion culturelle pour nos territoires.
04:09 - Alors Baptiste Chapuis, vous êtes aussi élu municipal à Orléans dans l'opposition,
04:12 et vous aimez le football, vous allez voir les matchs de l'USO,
04:16 la décision de refaire la pelouse du Stade de la Source,
04:19 pour un coût peut-être de 500 000 euros,
04:21 on entend l'entraîneur Karim Mockedem ce matin sur France Bleu Orléans,
04:25 il n'en revient pas, il dit que c'est complètement démesuré, vous en pensez quoi ?
04:28 - Moi j'ai vu sur vos antennes les propos de l'entraîneur,
04:32 il le dit, c'est-à-dire qu'aujourd'hui ces joueurs s'entraînent sur ce terrain,
04:35 et la ville d'Orléans dit qu'il faut mettre 500 000 euros,
04:38 et il le dit très justement, alors même qu'on en connaît des situations très compliquées,
04:43 sur les gens qui n'arrivent pas à se nourrir,
04:45 qui ont avec les coûts de l'énergie, les coûts de la vie qui augmentent,
04:48 on trouve ça quand même complètement fou,
04:50 et moi je suis tout à fait d'accord avec ses propos,
04:52 complètement fou de devoir mettre et d'envisager de mettre 500 000 euros,
04:55 avant même de se dire que peut-être que le terrain aujourd'hui il est pratiquable,
04:58 et si j'arrive à s'entraîner aujourd'hui sur ce terrain,
05:00 je ne comprends pas pourquoi on ne pourrait pas organiser des matchs sur ce même terrain.
05:03 - Sans prendre de risques particuliers ?
05:05 - Sans prendre de risques particuliers, je veux dire aujourd'hui je pense que l'entraîneur,
05:07 s'il met ses joueurs sur son terrain, je pense qu'il sait qu'il ne les met pas en difficulté,
05:11 donc moi je lui fais confiance, je pense qu'il faut faire confiance aux professionnels,
05:14 ceux qui utilisent le terrain au quotidien.
05:16 - Et donc la mairie d'Orléans doit être moins "précautionneuse" ?
05:19 - Je pense qu'il y a une expertise à poser, moi je ne suis pas un spécialiste du gazon,
05:23 - Il y en a déjà une en fait !
05:24 - Je pense qu'aujourd'hui si les joueurs professionnels, l'entraîneur professionnel,
05:28 dit le terrain il est pratiquable, je l'utilise au quotidien,
05:31 utilisons-le pour les matchs.
05:33 - Merci beaucoup Baptiste Chapuis, conseiller municipal et conseiller départemental socialiste.
05:37 Bonne journée !