• l’année dernière
Gil Taïeb, vice-président du Crif s’est exprimé sur le processus de reconstruction des otages libérés par le Hamas : «On est devant une catastrophe qui fait que le prix est tellement cher qu’arrêter aujourd’hui ça serait accepter d’avoir sacrifié tous ces gens pour rien.»  #Punchline

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Transcription
00:00 et la revendication et l'attente des parents, des otages,
00:04 qui ont toujours espoir de retrouver vivants,
00:08 ou même certains, de récupérer ne fût-ce que les corps,
00:11 parce qu'on sait que les corps sont importants pour la population.
00:14 Et de l'autre côté, il y a aussi...
00:16 On est aujourd'hui presque à 2 000 morts.
00:19 Entre les 1 400 premiers, plus les soldats qui sont morts,
00:22 on est à près de 2 000 morts,
00:24 on est à près de 2 000 soldats handicapés.
00:27 On est devant une catastrophe
00:30 qui fait que le prix est tellement cher aujourd'hui
00:32 qu'arrêter aujourd'hui,
00:35 ce serait accepter d'avoir sacrifié tous ces gens pour rien.
00:39 Arrêter aujourd'hui, ce serait dire aux Hamas
00:42 que leur terreur, que leurs crimes ont payé.
00:45 Aujourd'hui, il n'y a pas d'autre solution.
00:47 Il n'y a pas d'autre solution pour Israël
00:49 que d'aller au bout de ce chemin et d'éliminer les Hamas.
00:52 Parce que la population israélienne en a besoin,
00:55 parce que les parents de ceux qui envoient leurs enfants en ont besoin,
00:58 parce que les parents des otages aussi ont besoin de savoir
01:01 qu'ils peuvent compter aussi sur une armée qui les défend.
01:05 Jusqu'à présent, quand on disait le plus jamais ça,
01:07 qui aurait imaginé que c'était possible en Israël ?
01:10 On se disait que ça ne pouvait pas arriver en Israël.
01:13 On est tranquille.
01:14 Donc il faut être très fort.
01:15 Je comprends l'angoisse des parents,
01:18 je comprends l'angoisse des familles.
01:21 -Qui manifestent tous les jours. -Je veux aussi rendre hommage
01:25 au travail que réalise Tzahal.
01:27 Vous savez, quand vous avez chaque jour les noms qui tombent,
01:31 vous regarderez, ce sont souvent des officiers.
01:34 Ce sont des officiers qui sont en tête,
01:36 ce sont les premiers à aller au combat, à rentrer dans les maisons.
01:39 Vous savez, quand vous êtes dans un immeuble,
01:42 dans une petite rue étroite,
01:43 au deuxième étage, vous avez des snipers
01:46 qui vous tirent dessus.
01:47 Je ne connais pas beaucoup d'autres armées
01:49 qui auraient cherché à monter au deuxième étage
01:52 pour atteindre cette horizon,
01:54 à qui aurait bombardé l'immeuble.
01:56 Mais c'est parce qu'on monte au deuxième étage
01:58 qu'on peut aussi perdre des forces et des gens qui défendent le pays.
02:02 Tout ça, c'est ça qui est compliqué dans ce système.
02:05 C'est ça qu'il faut essayer à faire comprendre
02:08 à l'ensemble de l'humanité.
02:09 On va renoncer à faire comprendre à Mélenchon, sa bande,
02:12 et à l'ONU.
02:14 Quand on entend le président de l'ONU,
02:17 on a envie de...
02:18 On se demande si c'est un comique.
02:20 On l'aurait mis à une époque dans les guignols.
02:23 Mais aujourd'hui, on se dit que ces gens-là
02:25 ne voient pas le véritable danger.
02:27 Nous, nous sommes là pour le répéter.
02:29 C'est pour ça que je voulais rendre hommage
02:32 au travail que fait de Salles.
02:34 [Musique]
02:36 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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