Lors de l'install-party organisée par la "La Maison qui pousse" dans les locaux de la Maison de la presse de Chateaulin, nous avons interviewé Marie Hélène sur cette maison où elle ty ravaille depuis 6 ans et espère continuer avec le collectif qui va la reprendre sous la forme d'une SCIC (Société coopérative d'intérêt collectif).
La Maison de la Presse de Châteaulin existe depuis de nombreuses années et a été reprise par Frédéric Vasseur en 2007. En 15 ans, il a eu à cœur d'y proposer bien plus que des magazines et des livres. Aujourd'hui, c'est un lieu engagé, de vie et d'échanges. Il est essentiel pour nombre d'habitant.e.s des environs vivant tout au bout de la Bretagne, en zone rurale, entre Brest et Quimper.
A l'approche de la retraite, Frédéric Vasseur ne souhaite pas vendre son commerce ou ses locaux au plus offrant. Il veut que le lieu perdure et même se développe. Il fédère autour de lui un groupe de personnes soucieuses de préserver ce lieu et ses engagements, un collectif à même de pérenniser son commerce, loin du modèle économique libérale.
L'idée de la Maison qui Pousse est née.
Pour participer au projet
https://www.kengo.bzh/projet/4288/la-maison-qui-pousse
La Maison de la Presse de Châteaulin existe depuis de nombreuses années et a été reprise par Frédéric Vasseur en 2007. En 15 ans, il a eu à cœur d'y proposer bien plus que des magazines et des livres. Aujourd'hui, c'est un lieu engagé, de vie et d'échanges. Il est essentiel pour nombre d'habitant.e.s des environs vivant tout au bout de la Bretagne, en zone rurale, entre Brest et Quimper.
A l'approche de la retraite, Frédéric Vasseur ne souhaite pas vendre son commerce ou ses locaux au plus offrant. Il veut que le lieu perdure et même se développe. Il fédère autour de lui un groupe de personnes soucieuses de préserver ce lieu et ses engagements, un collectif à même de pérenniser son commerce, loin du modèle économique libérale.
L'idée de la Maison qui Pousse est née.
Pour participer au projet
https://www.kengo.bzh/projet/4288/la-maison-qui-pousse
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00:00 Je suis ici à la maison de la presse depuis huit ans et mon rayon c'est un petit peu plus le rayon
00:22 jeunesse, jeunesse, librairie jeunesse. Voilà comment je suis arrivée ici en fait je suis
00:29 arrivée en 2011 dans le Finistère là où était né mon père et et donc je passais en fait d'une
00:37 boutique de vêtements de luxe à Rennes et j'arrivais ici donc ne sachant pas trop sur quoi
00:46 j'allais, dans quelle branche j'allais prendre un travail. On est en fait entre Quimper et Brest,
00:53 moi mon projet c'était d'être dans cette maison de faire un potager, un retour à la terre vraiment
00:59 j'en pouvais plus des trottoirs goudronnés de Rennes et du milieu que je fréquentais et donc
01:05 ici j'ai subi, j'ai vraiment subi en même temps il y a toujours du bon dans le mauvais, trois ans de
01:14 chômage et parce que je voulais pas travailler dans l'agroalimentaire et moi j'ai fait les
01:21 beaux-arts à Rennes et j'ai travaillé comme illustratrice d'abord j'ai fait de l'illustration
01:28 de mode j'ai aussi travaillé donc en tant que dessinatrice chez un vitrailliste à Genzé près
01:38 de Rennes donc voilà je peignais, je restaurais des vitraux et ça ça n'a duré que très peu de
01:46 temps et après donc j'ai travaillé donc dans le vêtement. Donc je me retrouve ici en fait donc
01:54 en 2011, trois ans donc de chômage avec vraiment le contrepied de cette vie à Rennes et qu'est ce
02:04 que j'allais faire donc je venais très souvent ici pour acheter des bouquins ou discuter ou
02:09 retrouver un petit peu les, pas l'émulation mais les rencontres, la nourriture en fait,
02:16 peu culturelle que j'avais à Rennes en fait où il y avait les bouquins, les livres, il y avait la
02:23 vie estudiantine, il y avait la musique, une certaine musique. Ici j'ai trouvé donc le
02:29 Renard Pince et j'ai trouvé la maison d'Apres. Donc bon de fil en aiguille il s'est trouvé qu'à un
02:35 moment donné donc il y a huit ans ils ont eu besoin de monde, ils ont eu besoin d'une personne à mi-temps
02:41 et donc moi j'étais toute contente de pouvoir travailler dans ce milieu là. Surtout donc dans
02:49 le livre Genez parce que l'illustration que j'ai pratiqué à un moment donné voilà m'interpellait,
02:54 l'interpellait parce que j'ai des enfants et j'ai toujours voulu de la qualité au niveau graphique,
03:01 au niveau des illustrations. J'avais pas envie si vous voulez que ce soit le relais en fait à
03:08 Walt Disney ou même même s'il y a de très belles illustrations au niveau informatique, je voulais
03:16 qu'on sente la pâte, on sente la main, on sente la gouache, toutes les couleurs, les graphismes,
03:23 qu'il y ait de la chair en fait dans ces bouquins qu'on proposait aux enfants. Il y a déjà deux ans
03:28 à peu près tout d'un coup il dit ben moi je vais mettre en vente voilà qu'est ce que je vais
03:34 devenir ? Moi je me suis posé la question parce que moi j'ai 63 ans, dans deux ans je peux prendre
03:38 ma retraite, je prendrai ma retraite c'est sûr et donc qu'est ce que je vais devenir d'ici là ? Est-ce
03:45 que je serai mangé à n'importe quelle sauce ou est-ce que il y a un projet qui se met en place ?
03:51 Donc petit à petit Fred voyant que ça ne se vendait pas trop, il vous expliquera ça en long
03:56 et en large, il s'est dit pourquoi pas faire une coopérative et moi je suis 100% d'accord parce
04:03 qu'on s'aperçoit en travaillant en librairie comme ça ou en maison de la presse, bon la presse
04:08 est en diminution complète et quant aux bouquins on s'aperçoit que le comment dire les livres en
04:18 fait les distributeurs nous fourguent énormément de livres parce qu'ils font le buzz, parce qu'ils
04:25 parlent d'une chose, ils parlent d'un prix littéraire et tout arrive en même temps sans
04:29 qu'on choisisse réellement nous les sujets qui nous intéressent principalement et donc ça c'est
04:36 très vrai en septembre, c'est très vrai en janvier aussi, septembre c'est les prix littéraires ou
04:42 voilà septembre octobre et donc nous on veut absolument renforcer par exemple des coins
04:50 librairie qui seraient sur le féminisme, qui seraient sur l'écologie, l'agroécologie, sur
04:54 l'autosuffisance, il y a tellement de sujets en fait parallèles et alternatifs qui nous intéressent
05:00 et le problème c'est que la maison on peut pas, elle n'est pas extensible donc à chaque fois on
05:08 est obligé de pousser ou de limiter ce qu'on voudrait nous mettre en avant pour emmagasiner
05:15 en fait tout ce qui débarque et qu'on n'a pas choisi. Des lectures qui nous semblent pas forcément
05:22 bon qu'il faut avoir parce qu'il faut qu'il y en ait pour tous les publics ça c'est certain et pour
05:27 toutes les bourses parce qu'en fait aujourd'hui on sait très bien que le livre beaucoup de gens ne
05:34 lisent plus et donc il faut les attraper si on veut, il faut les tirer un petit peu par la manche
05:41 pour trouver des choses attractives qui pourraient relancer un petit peu surtout au niveau des jeunes
05:46 surtout même des personnes âgées. Le confinement a un peu vraiment changé la donne. Nous on voudrait
05:55 faire plus de place à tout ce qui nous intéresse dans cette, j'ai envie de dire, cette fin du monde
06:02 quelque part d'un monde qui a duré 50 ans qui n'était pas viable déjà et qu'il faut prendre à
06:09 bras le corps c'est à dire il faut s'informer sur trouver la bonne information ça c'est encore on
06:17 pourrait parler de l'intelligence artificielle qui débarque qui va encore brouiller encore plus je
06:23 pense les pistes qui risque de nous manipuler encore plus donc il faut absolument que les gens
06:30 retrouvent la source pour se faire leur propre idée trouver le sens critique chez les enfants
06:35 essayer de trouver des bouquins et j'en trouve des bouquins nous en trouvons soit par les gens
06:41 qui nous apportent en fait des lectures soit nous mêmes parce que bon moi je suis sur des réseaux
06:46 qui me disent ça c'est pas mal ça c'est pas mal voilà et donc on en discute et éventuellement
06:51 on commande voilà ces bouquins qui nous semblent enrichissant pour toujours essayer de mieux
06:58 comprendre que ce soit moins anxiogène pour les enfants aussi essayer d'y mêler l'humour alors
07:03 là c'est quand en plus il ya l'humour c'est vrai que c'est fantastique ou alors ces bouquins on a
07:08 des bouquins merveilleux je peux vous en montrer quelques-uns par exemple ce bouquin sur les
07:13 abeilles je le propose depuis des années parce que vous apprenez en fait tout sur les abeilles
07:20 mais en vous amusant en vous distrayant on boit en fait la formation et la science donc là avec
07:30 des superbes illustrations on apprend le langage des abeilles l'époque avec les dinosaures comment
07:37 ça se passait à ce moment là quand elles sont par exemple quand les animaux se sont trouvé
07:44 coincés dans la cire voilà après le langage des abeilles comment elle est faite c'est extrêmement
07:51 complet des superbes illustrations voyez tout ce qu'on en fait comment on ramasse le miel voilà
07:57 le gars dans son tonneau voilà le lait le lait pour voilà pour les femmes voilà voilà moi j'adore
08:07 après voilà je pense que il ya beaucoup de livres de jeunesse que je propose d'adultes tellement c'est
08:13 c'est drôle enrichissant joyeux et on en apprend toujours la maison de la presse est un lieu
08:18 incontournable et cette maison en train de pousser va pouvoir développer gonfler mais sans esbrouf ça
08:27 c'est très important aussi on veut pas faire le buzz on veut pas faire le buzz on veut vraiment
08:32 appuyer sur tous les sujets qui sont passionnants qui sont passionnants et qui sont incontournables
08:38 à ce carrefour là de société