Au lendemain de l’adoption de la loi « immigration », 32 présidents de départements de gauche ont annoncé leur volonté de contourner son application. Reste à savoir par quel moyen.
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00:00 Moi je suis responsable de mes actes et donc je suis responsable en décidant de ne pas appliquer cette disposition
00:07 parce qu'en Seine-Saint-Denis, moi je me refuse à distinguer les citoyens en fonction de leur origine, en fonction de leur nationalité.
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00:37 Les collectivités locales, selon la Constitution, en article 72, elles s'administrent librement.
00:43 Nous continuerons de compenser la perte de cette allocation, là pas pour des personnes qui en ont le droit.
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01:02 Donc qu'est-ce qu'imaginent les rédacteurs de l'extrême droite de cette loi ?
01:06 Qu'il y aurait comme ça des hordes de personnes âgées dépendantes, qui vont s'embarquer sur des bateaux de fortune pour en bénéficier.
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01:19 Donc c'est très sympathique de mettre la main sur le cœur et de dire "je vais m'opposer".
01:23 Mais il y a une démocratie, il y a un peuple, il y a des représentants du peuple et il y a une souveraineté populaire.
01:29 Et je pense qu'il est bon que tout le monde respecte les décisions de la souveraineté populaire, en particulier les élus.
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01:37 Que nous appliquerons bien la loi, parce que nous avons des valeurs républicaines fortes dans nos départements.
01:42 Nous compléterons cette loi par une allocation que nous appellerons "l'hôte universel".
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02:18 [Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org]