• l’année dernière
Après l'adoption du projet de loi immigration dans la douleur, la majorité présidentielle était prise jeudi entre le feu de la droite et l'extrême droite, soucieuses que le texte soit exécuté à la lettre, et celui de la gauche, qui conjure Emmanuel Macron de ne pas l'appliquer. 

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Transcription
00:00 Parce que cette loi ne sera pas du tout un bouclier, parce que les hurlements de la gauche sont totalement excessifs.
00:07 C'est une toute petite loi, quelques petites mesurettes de bon sens, mais on est très loin du compte.
00:13 Et elle n'empêchera pas le chaos migratoire qui vient. Tout simplement parce que les directives européennes,
00:20 les jurisprudences européennes s'imposent à la loi française. Et si on voulait vraiment traiter le problème migratoire,
00:27 eh bien on rétablirait la primauté du droit national pour permettre, ne serait-ce qu'à cette loi, d'être appliquée.
00:34 Parce qu'en fait, c'est une mascarade. Les vrais pouvoirs ne sont pas là. Ils sont à Bruxelles. Et on ne remet pas en cause ces pouvoirs.
00:41 – Nicolas Dupont-Aignan, vous employez exactement les mêmes termes que Marine Le Pen.
00:46 Une petite loi qui ne change quasiment rien. Pourtant, elle, elle l'a votée.
00:50 Elle a fait une erreur, Marine Le Pen, en votant cette loi.
00:53 – Écoutez, elle a pensé qu'elle devait la voter. Moi, je ne veux pas être... Je ne veux pas, comment vous dire, faire semblant.
01:00 Je peux comprendre qu'elle l'ait votée. Mais honnêtement, ça ne va pas changer grand-chose.
01:05 Et moi, je préfère m'abstenir. C'est un détail. Ce qui compte, c'est quoi ? C'est de dire la vérité aux Français.
01:11 Et la vérité, c'est que c'est une toute petite loi.

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